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J'apprends toujours quelque chose sur FE... Quel magnifique forum...
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Oui mais c'est bête parce que je voulais le commander.
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C'est bien triste... Quoique vous puissiez vous consoler avec les "Les Zoonoses parasitaires".
Notez pourtant que, annoncé fin mai, il était classé 165 942e meilleure vente. Il est actuellement 90 348e. Pourquoi se presser ? Reste à savoir si la progression est arithmétique ou géométrique.
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S'il ne vient pas en septembre, on attendra octobre.
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Sagesse digne de Marc-Aurèle.
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On ne m'ôtera pas l'idée que si les finales sont si souvent gâchées, c'est souvent à cause de l'absence d'outils de diagnostic adéquats et du manque de connaissances sur le sujet.
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Ah ! La Palisse n'est pas loin...
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Ce n'est pas la Palisse, Oroy, mais un emprunt.
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Je suppose que l'emprunt a été fait à un connaisseur... Et surtout, n'oublie pas de le rendre afin que chacun puisse en profiter !
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Bon, à la demande d'Oroy, je rends:
Sur Amazon.fr, dans la présentation de l'éditeur de "Les zoonoses parasitaires", on peut y lire ceci:
"Bien que les infections parasitaires soient communes chez les animaux, celles transmises à l'homme ne sont généralement pas identifiées comme telles, souvent à cause de l'absence d'outils de diagnostic adéquats et du manque de connaissances sur le sujet."
Je me suis borné à transposer...
Emprunt sans intérêt?
Mais oui, je me rends compte. Je ne fais que ça, me rendre compte et en rendre compte.
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Je pense que nous ne sommes pas près de le voir, c'est déjà le 3ème report depuis le 20 avril.
ICI
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Annoncé pour le 4 octobre
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Qu'il est taquin cet auteur!
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J'espère qu'il sera un peu plus disert que ses devanciers sur les finales à matériel hétérogène
Impossible de trouver des renseignement sur un point aussi essentiel que de savoir quelles pièces échanger avant l'entrée n finale et combien de pions garder
C'est pourtant mon lot quotidien , plus que les finales de Tour
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"quelles pièces échanger avant l'entrée en finale et combien de pions garder"
c'est un sujet qu'il faudrait traiter en 1001 volumes de 1001 pages non?
livres que nous pourrions nommer :
"avant l'entrée en finale aux échecs "
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À remarquer, pour ceux qui n'ont pas googlé, que le bout de phrase "Je ne fais que ça, me rendre compte et en rendre compte" était un emprunt effectué à... Jorge Semprun!
(Désolé, j'adore Perec...)
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L'ouvrage "Les finales aux échecs" d'Alain Villeneuve sera-t-il possible de l'acquérir en livre numérique?
Et si oui, existera-t-il au format ePub qui est actuellement le format le plus utilisé dans les livres numériques?
Sachant qu'Amazon ignore volontairement le format ePub en publiant surtout son format particulier "Kindle" (le format d'Amazon qui emprisonne ses clients) pouvant seulement être lu par des liseuses Amazon, quel sera l'avenir au format numérique de cet ouvrage?
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Quelles différences avec le livre (véritable bible) sorti dans les années 80 ?
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C'est l'éditeur (avec parfois l'accord de l'auteur) qui décide sous quel format le livre paraît pas Amazon.
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@lefouduroi:
Je vous propose d'aller sur les sites comme Amazon, Fnac, Chapitre.com, etc. pour acquérir un livre numérique et vous verrez que Amazon propose généralement (ou uniquement? à vérifier) des livres numériques au format "Kindle" spécifiquement lu par des liseuses vendues par Amazon.
Amazon tient a faire "cavalier seul" (pour préserver son modèle économique).
Tous les autres sites proposent des livres numériques au format ePub.
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Il existe pas déja depuis longtemps ce livre :) ?
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La plupart des livres au format *.mobi ou *.azw sont aussi disponibles dans les autres formats dont *.epub.
Si tu ne veux pas utiliser un Kindle, tu peux utiliser un Kobo ou un Sony et acheter ton ebook où tu veux.
Si Amazon privilégie le format pour ses propres appareils c'est son problème, tu n'as qu'à aller acheter tes ebooks ailleurs et c'est Amazon qui perd un client.
Personne n'est obligé d'acheter des ebooks chez Amazon.
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Ouf !!
Mais, dans ce cas, l'ouvrage en question ne sera plus vendu chez Amazon au format numérique, car Amazon vend uniquement des formats numériques "kindle".
J'irai l'acheter à la Fnac, au format ePub.
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Il est pas sûr qu'il sorte en ebook donc pas de quoi en faire un plat.
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J'ai trouvé les deux tomes !!!!
On m'a chargé de monter une activité échecs dans mon lycée, je vais donc voir le matériel dans le placard mal rangé du bureau de la vie de la vie scolaire...
Des jeux en plastique, des pièces en bois, des vieilles pendules, et en bas les deux tomes des finales!!! L'édition imprimée en 1998 si je ne m'abuse.
J'ai commencé à sourire bêtement, je me demande ce que les assistants d'éducation ont dû pensé !
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Deux incunables!
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Cool! tu peux aller compléter ou imprimer les corrections apportées par l'auteur ici:
Mieux jouer aux Echecs pour avoir vraiment 2 petits bijoux entre les mains :)
T'as plus qu'à bosser sérieusement pour pouvoir gagner ou sauver certaines parties voir même renverser le cours du jeu et peut être rejoindre l'auteur qui peste souvent sur la baisse du niveau technique de certains GM parfois super GM dans ce domaine...ou sur le niveau de maîtrise d'autres!
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merci au lefouduroi qui vient de m'apprendre un mot :-)
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Non, c'est moi qui possède les incunables de 1982.
Ceux de 1998 ne sont probablement que des palimpsestes.
(juste histoire de faire mon malin)
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en somme : au commencement étaient "les finales"
comme c'est cocasse! :o)
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2 novembre maintenant.
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Toussaint, commémoration des défunts... Plutôt mal parti.
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Livres en papier qui détruisent les forêts qui produisent 10% de notre oxygène ou ebook, Amazon ou pas, difficilement recyclable ?
Qu'en pensent les écolos ?
Ne vous fatiguez pas à répondre, je m'en contrefous de ce que pensent les écolos...
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23 novembre (2012!!)
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Alain, ayant les "deux premiers" volumes, je veux bien prendre le nouveau qui sort, mais à une seule et unique condition...Tu me le remets en main propre et dédicace.
Pourquoi pas un mardi soir à Montparnasse ;-)
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On dirait que les éditeurs ont un problème avec les livres français (ou traduit en français) traitant des finales.
Pour le livre Les 100 finales qu'il faut connaitre, c'est pareil: reporté de mois en mois.
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Suite à une indiscrétion, je crois que Le Fou du Roi et Torlof auront désormais autre chose à lire que "Les Zoonoses parasitaires".
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Je suis patient, j'attends les 2 bouquins.
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quelques indices ici
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Comment ça ? Un maître de l'informatique et de l'internet comme Le Fou du Roi n'avait pas prévu ce tour de passe-passe ? Plus de livre en deux tomes, un simple opuscule, léger et accessible à tout le monde, et tout le reste, corrigé et augmenté, sur un site animé ? Comme au cinéma.
Je critique assez AV, avec qui je m'engueule constamment, mais je crois que là, il a joué un assez bon coup.
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C'est surtout accessible à tout le monde qui est important!
Sinon je ne suis maître de rien. Je n'ai même pas de chien.
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J'espère juste que le site (pas de publicité), en pleine éclosion, puisse être recensé par les robots d'archive.org, pour que, dans 5 ans, les lecteurs ayant acheté l'opuscule ne se retrouvent pas chocolat devant une erreur 404.
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Il n'y pas d'infos sur le nombre de pages sur la page web.
Est-ce une version revue et corrigée de l'édition en deux volumes ? Ou bien est-ce un projet différent ?
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Le site web associé au livre c'est http://www.chessfinals.com/ et il y a une preview pour ceux qui veulent un aperçu du bouquin.
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La réponse à la question de Sebj est ci-dessus, hier à 20h53.
Un peu chiche, l'accès "open". A la place d'AV, j'aurais été un peu plus généreux, notamment aux chapitres IV et X.
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Je pense m'offrir le livre et donc avoir l'accès réservé.
Par contre je ne passerais sans doute pas le cap du l'accès intégral, même si la masse d'information et la réactivité de AV semble intéressante... Avec le "A vous la parole", pour l'instant inactif, on se prend à rêver d'un forum d'échecs ou on parlerait d'échecs! ;p
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Tu veux dire, Alain, où l'on parlerait d'échecs davantage que sur FE ?
Est-ce Dieu possible ?
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Un petit sondage : qui ici, en dehors d'Erony lui-même bien sûr, croit encore que Erony et AV ne sont pas les deux facettes de la même personnalité brillante et savante, notre Pic de la Mirandole des échecs français (ceci écrit avec une sincère admiration et sans aucune ironie), et dont l'élégance de la plume n'a d'égale que la précision balistique avec laquelle il décoche ses flèches assassines sur les effrontés qui osent dire autre chose que du bien de Fischer ou autre chose que du mal de Kasparov ;-) ?
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Quand Clarxel dit "Pic de la Mirandole", il pense "pic à glace". N'importe, il faut bien qu'il se distraie.
Les problèmes d'identité, qui intéressent 2 ou 3 personnes sur les milliers de promeneurs de FE, ont été traités à fond en mars 2008. Je ne puis déterrer l'article, car il fut pulvérisé par les modos, à juste titre d'ailleurs, pour cause de dérapages paraclarxelliens .
Mais j'avais eu le temps d'en sauver quelques extraits. Un jour, il faudra bien se payer une tranche de rigolade...
En attendant, espérons que lui-même, comme son principal comparse, nous fera l'honneur de sortir de son armoire... pour parler d'Echecs, au moins une fois dans sa vie.
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Moi, je dirais que tout se trouve déjà sur France-Echecs, inutile de payer, même un très bon livre.
Heureusement pour AV, le moteur de recherche de FE découragera le plus motivé des motivés qui se retournera finalement vers le site payant.
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Finement relevé, Badisse. Il y a six genres de moteurs.
Le moteur de recherche, et à notre époque, comme pour Highlander, il n'en reste qu'un, bien qu'un irréductible village global résiste encore.
Le moteur d'échecs, ou engine, qui ne favorise pas la réflexion.
Le moteur rotatif, ou Wankel, utilisé épisodiquement en formule 1.
Le moteur deux temps, utilisé dans les pétrolettes de jadis.
Le moteur quatre temps, utilisé même dans certaines motos.
Le moteur d'antan, qui suscite beaucoup de réflexions et est utilisé dans certains sites.
De réflexions en réfections en passant par les déflexions et les défections, une seule conclusion, l'action, et pour cela, je m'en remets à mon premier moteur strictement non aristotélicien, la passion, que j'exerce parfois ici et souvent ailleurs.
À bientôt peut-être!
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Il nous handicape, ce moteur.
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Que Nenni Erony, quand j'écris "Pic de la Mirandole", je pense vraiment à Erony. Je pense ce que j'écris ; je n'écris pas tout ce que je pense, mais je n'écris pas le contraire de ce que je pense
Quand je pense à un pic à glace, je pense à Sharon Stone, certainement pas à Erony, aucune confusion possible ;-)
qui est mon "principal comparse" ?
bon, Obama aborde la finale avec au moins 2 pions d'avance...
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Un scoop : Clarxel est sage. Ne dit-on pas en effet "Le sage ne dit pas tout ce qu'il pense, mais pense tout ce qu'il dit" ?
Badisse : le moteur FE permet de retrouver ton ami Mestelovitch mais pour, par exemple, Tour et Fou contre Tour et plein d'autres, c'est en effet une catastrophe.
Pour retrouver les articles les plus intéressants de FE, je demande à Monsieur Gougueule, en faisant suivre ma demande par france-echecs.com.
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Mon bouquiniste vend les deux anciens tomes pour 20 euros et je ne les possède pas encore.
Que faire?
Chaque fois que je passe devant et que je les vois dans la vitrine, je m'arrête et j'hésite ...
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Les anciens, ou les très anciens ?
Ceux de 82-84 : précipitez-vous.
Ceux de 98 : c'est vous qui voyez. L'intérêt, éventuellement : mesurer l'importance des corrections du site.
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erony: j'ai pu sourcer: votre citation est de Lessing.
"Les hommes sages sont toujours vrais dans leur conduite et dans leurs discours. Ils ne disent pas tout ce qu'ils pensent, mais ils pensent tout ce qu'ils disent."
Par contre, quel en est l'original et de quelle oeuvre ceci est extrait, j'ai cherché pendant une demi-heure sans succès.
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Je vais vérifier, mais je crois qu'il s'agit de ceux de 98.
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Pourquoi préférer l'édition de 82-84 des "Finales" à celle de 98 ? A cause de ce qui est signalé dans les articles d'A. Villeneuve sur mjae ?
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La numérotation correcte des chapitres et l'absence de typos surréalistes sont en effet une raison, réservée toutefois à ceux qui ont l'intention de le lire. Pour ceux-ci, il y en a d'autres : les deux énigmes de couverture, une certaine fraîcheur due à l'absence totale, évidemment, d'ordinateur, un plus petit format permettant de les empocher, etc.
Mais je suppose que la principale raison est la rareté, donc la possibilité de les revendre plus tard avec bénéfice.
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Tel que je le connais, il va certainement piquer une crise en voyant Caruana-Topalov. Comment peut-on renoncer à une finale T + 3 pions liés contre T + C au profit d'une nébuleuse 2T + pions gringalets contre D, avec Roi offensif dans les courants d'air ?
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A la fin des "Finales", A. Villeneuve écrit : "Jouez beaucoup, avec discernement certes, mais beaucoup;"
A votre avis, que veut-il dire par "avec discernement" ? Le rythme des parties ? Le niveau des adversaires ?
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Timman jouait trop, Botvinnik pas assez. Je suppose que par "discernement", il voulait dire : "Avant de vous appliquer l'emploi du temps d'Ivantchouk, assurez-vous que cela vous convient, je pense qu'il y a 9 chances sur 10 que non, mais je ne suis pas vous".
Pour ce qui concerne le niveau, la question ne se pose pas dans les "open". Il faut éviter de jouer des tournois où l'on termine par 0,5 sur 9, à moins d'avoir la trempe du personnage de CliEas dans "Pour une poignée de dollars".
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...ou que l'on y soit obligé par la FIDE, encore que, avec une technique élémentaire en finale, on peut faire un point sur 9 comme ici:
mais les noirs, au trait, avec ½ point sur 8, jouèrent un autre coup que le coup évident qui annule de manière élémentaire et finirent par perdre. Une gaffe indigne d'un GMI. (et non, je ne suis pas si naïf qu'on pourrait le croire...)
Et je le répète, on ne m'ôtera pas l'idée que si les finales sont si souvent gâchées, c'est souvent à cause de l'absence d'outils de diagnostic adéquats et du manque de connaissances sur le sujet.
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Si les noirs ont vraiment joué ...Te4?? ou ...Te8?? , en effet, c'est une gaffe indigne. En revanche j'ai du mal à imaginer un autre coup qui perde, ou même qui cause la moindre difficulté, non seulement à un GMI, mais même à un des mes élèves moins bien classé.
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Ah oui, je me souviens de cette position. Quelle crise, à ne pas pouvoir tenir ça... Ce n'était pourtant pas la mort. (désolé)
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Ok, les coups de roi ailleurs qu'en e6 ou f5 perdent aussi. Mais sinon je pense que c'est le genre de position où Oroy serait scandalisé de ne pas pouvoir proposer nulle tant le résultat est évident.
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Effectivement, mais quoi de plus évident que 1...Txe3+ ? La nulle est décontractée.
La suite...
57. Txe3 Ta5 58. Te4 Rf5 59. Rf2 Ta8 60. Te7 Ta2+ 61. Rg3 Ta3 62. Th7 Tb3 63. Th5+ Rg6 64. Ta5 Tc3 65. Rg4 Tc4+ 66. f4 Tc6 67. Tg5+ Rf6 68. Th5 Rg7 69. Rg5 Tg6+ 70. Rf5 Ta6 71. Th1 Ta5+ 72. Rg4 Ta4 73. Rg5 Ta2 74. Tb1 Ta5+ 75. f5 Ta7 76. Tb6 Tc7 77. Tg6+ Rf7 78. Th6 Tc5 79. Th7+ Rg8 80. Te7 Rf8 81. Te6 Rf7 82. Ta6 Tc7 83. Th6 Tc5 84. Th7+ Rg8 (répétition de la séquence du 76ème au 79ème noir)
85. Td7 Rf8 86. Rg6 Tc1 87. Tf7+
Le moment critique de la partie. Avec un pion c ou f, le roi adverse doit se réfugier du petit côté. Il n'y a pas de place pour la tour pour contourner le roi.
57...Re8? (faux pour les raisons que je viens d'exposer) 88. Ta7 Rf8 (si 88... Tc8 89. f6 Rf8 90. Th7 et on voit que le roi aurait été mieux en g8. Le temps perdu est une gaffe irrattrapable car si 90...Rg8 91. f7+ suivi de Th8+ est décisif) 89. Ta8+ Re7 90. f6+ Re6 91. Te8+ Rd7 92. f7 Tg1+ 93. Rh5 Th1+ 94. Rg4 Tg1+ 95. Rh3 1-0
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Je crois me rappeler de cette partie, celle d'un tricheur qui, avec un niveau de mazette, avait obtenu plus de 2500 FFE dans des tournois bidons, ce qui n'avait pas empêché une équipe peu scrupuleuse de top 12 à le faire jouer au premier échiquier...
Cela dit, au delà de 1500, perdre cette finale est impardonnable et avec les blancs contre puch, j'entourerais les deux noms sans même lui proposer. Je serais bien tenté de le faire avec les noirs aussi d'ailleurs...
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Non, tu confonds les traficoteurs d'Elo. Celui-ci avait carrément obtenu 2635 FIDE et un titre de GM, que la FIDE ne lui a d'ailleurs pas retiré malgré ses promesses, mais il n'a jamais sévi en France.
La partie dans son intégralité
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Effectivement, mea culpa.
Comme Nyar "n'est pas naïf", il devait être au courant.
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Merci Nyar d'avoir rappelé cet exemple caricatural. Mais, au sujet de votre avant-dernier diagramme, le croirez-vous, la règle du "petit côté" est parfois ignorée à un niveau inattendu. Elle n'est pas, ou plutôt n'était pas connue d'une candidate plus que sérieuse au titre de championne du monde. Voyez le 3e diagramme (à vrai dire, le premier lisible).
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Finalement , j'ai fait l'acquisition des deux tomes pour 20€, le tome 2 est de 1984 et le tome 1 de 1982.
Le tome 1 serait-il plus frais encore?
Un exemple de fraîcheur passée pour me rassurer de cet achat.
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Pour saisir cette "fraîcheur", je suppose que le mieux est de choisir une finale dans l'un des deux livres, la lire, puis comparer avec la même sur le site. Et pour commencer, apprécier les diagrammes de couverture, avec analyse rétrograde d'un quart de coup.
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Merci pour les précisions.
Quant à la règle du petit côté, erony a raison d'insister sur le fait qu'elle est mal comprise: même le commentaire de Nyarlathotep semble sous-entendre que 57...Rg8! est meilleur avec l'intention 58.Ta7 Tc8??, bien que cette défense passive (tentée par le "gmi") perde avec le roi en e8 ou g8 indifféremment.
En réalité, la différence entre 57...Re8?? et 57...Rg8! apparaît après 58.Ta7 Tg1+! 59.Rf6 Tb1 60.Ta8 Rh7 61.Rf7 Ta7+! et le roi noir n'encombre pas sa propre tour qui donne des échecs du grand côté.
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En effet puch. Alors que chez Humpy (voir lien) la même défense passive réussit, puisqu'il s'agit d'un pion-Cavalier.
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Oui, puch, mon commentaire a été fait en "blitz" (comme souvent le sont malheureusement les conditions de jeu quand on arrive dans ce genre de positions) et j'ai oublié que la concision n'excluait pas (et devait appeler) la rigueur nécessaire à la compréhension et à la transmission de tout savoir, qu'il soit échiquéen ou non.
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Apparemment, le livre est disponible ici
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Et il fonctionne avec le site suivant: Les finales aux échecs
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Ce soir, AV a piqué une crise homérique, auprès de laquelle celles de Messigny ou d'ailleurs apparaissent comme des sonates violon-piano. Il criait "Phantom of the Paradise", mais nous nous doutions bien qu'il n'allait pas critiquer le film de Brian de Palma, qu'il apprécie beaucoup. De quoi voulait-il parler ? Il nous a dit qu'il allait nous donner un document à transmettre, sur FE ou ailleurs.
Ses amis et moi ont tout fait pour le calmer et le dissuader de cette publication explosive. Nous espérons avoir réussi.
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AV n'est pas homme à se laisser influencer aussi facilement qu'erony. Nous attendons sa publication !!
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En attendant, cher Badisse, consolons-nous avec Phoenix (avec un "o"), je parle bien sûr de la belle Jessica, du côté de chez Swan (avec un seul "n").
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Est-ce un cygne?
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Réponse à Ofkrad (voir article sur Londres).
Je me suis procuré le livre dont vous parliez. Une critique en sera faite par un collègue ; en l'absence d'un "LSF4", je pourrai peut-être la piquer et la placer ici-même. En attendant, j'ai regardé ce qui concernait les cases conjuguées. On y trouve Fahrni-Alapine et l'étude de Walker, qui sont dans le travail dont il est question ici-même, mais l'étude d'Ebersz 1930 n'est pas traitée, a fortiori celle de 1935 du même auteur. En somme, avec les interventions de Kloch sur FE, de Tantale, du Docteur Zen et mes modestes contrepoints (voir liens dans "Facile" le 12 déc. à 23h32), vous n'avez besoin de rien d'autre !
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En l'absence d'un "LSF 4", pourquoi ne pas parler ici d'un livre intéressant ?
The Russian Endgame Handbook par Ilya Rabinovich, traduction et révision de l'édition 1938 d'un ouvrage de 1927. Livre conçu non seulement pour les amateurs désireux de progresser en finales, mais pour les professeurs traitant le sujet.
Matériel très fourni : 523 pages, 402 diagrammes de "cours" et 312 exercices, dont certains très faciles ! Le livre est imprimé en Chine (!) et vendu 23 euros à la librairie "Variantes" à Paris. Le traducteur est Jim Marfia, qui traduisit aussi un curieux livre dont Kortchnoï est co-auteur ("Persona non grata"), mais aussi le célèbre classique sur Zurich 1953. Des erreurs, inévitablement, pour un livre aussi ancien, mais beaucoup de matériel instructif et pratiquement pas de bla-bla-bla, à une exception près, les curieuses pages 78 & 79, où l'auteur répète sur quatre colonnes ce qui tiendrait en cinq lignes !
Il est amusant que l'auteur ait pu écrire prémonitoirement ceci en 1927 : plutôt que le "plus court chemin vers la victoire", il recherche "la solution la plus claire et la plus facile à retenir", ce qui est exactement la politique à suivre de nos jours, face aux tablebases !
L'ordre des rubriques est curieux. Une cinquantaine de pages sur des finales "avec un plus grand nombre de pièces", qu'on attendrait plutôt à la fin de l'ouvrage, se trouve bizarrement après un cinquième du livre. Le chapitre Tour contre pions est situé après celui sur Tour et pion(s) contre Tour. Le mat élémentaire Roi et Dame contre Roi est situé après celui avec Roi et Tour contre Roi. Les célèbres gains de Kling et Horwitz et de Rauzer, assez complexes, avec Fou de cases noires et Pa3 (donc le "mauvais" Fou) contre Pa4 sont exposés avant le mat Fou et Cavalier contre Roi seul (lequel, malgré ses 5 pages, manque de clarté) !
Beaucoup de qualités : à quelques exceptions près, le livre est assez complet, du moins, dans la mesure où peut l'être un ouvrage en un seul volume. Les explications sont claires. L'auteur multiplie les exemples où une colonne plus à droite (ou à gauche) change radicalement l'appréciation d'une finale, familiarisant l'étudiant avec la géométrie de l'échiquier. Une grande partie du livre peut être lue par un débutant. L'auteur a travaillé avec amour, un grand nombre de finales sont remarquablement analysées ; dans beaucoup d'entre elles, un auteur du XXIe siècle n'a, tout simplement, rien à ajouter.
Quelques jolies formules : "cet échec ne dérange pas les Noirs, mais les calment !". "Les Noirs peuvent attaquer un pion ou l'autre, et même, pour la variété, le Roi lui-même".
Quelques défauts, certains imputables à l'éditeur ou au traducteur : pas d'index des noms, certains sont déformés (par exemple H. Seyboth devient "G. Zeiboth", Lequesne devient "Leken", Charles Locock est transformé en K. Lokoka !), les solutions des exercices manquent parfois. Lesquels exercices sont souvent les diagrammes du cours (!) légèrement modifiés, ou en position-miroir. Des noms d'auteurs manquent. Les "c" sont souvent confondus avec les "e", les "3" avec les "6", les "b" avec des "d", mais on peut rectifier de soi-même. Parfois deux Tours peuvent venir sur une case sans que la colonne de départ soit précisée.
La position de Karstedt avec T + pion-Tour figure, mais sans indication d'auteur. Celle de Vančura figure aussi, mais elle est attribuée à Rauzer et... l'auteur (1926), alors que Jan Vančura l'avait découverte deux ans plus tôt ! L'auteur définit clairement, contrairement à d'autres plus récents, les conditions d'une bonne défense en finale T + P / T, à savoir trois lignes entre la Tour défensive et le pion (p. 364, 368, 372...).
Quelques étrangetés : dans Rg4, Fd1, Fe7 / Rg1, l'auteur demande "quel est le plus fort coup ?" J'aurais répondu 1 Fh4, limitant l'espace vital de RN à 5 cases, bientôt réduites à 3 quand le RB se sera approché. Mais non, sa solution est 1 Fb3 (?). Les exercices 50 à 52 (p. 70) sont de difficulté disproportionnée par rapport aux autres. De même, quand on considère la tonalité générale du livre, les 20 pages consacrées à 2C contre pion (chapitre qui n'est d'ailleurs pas le plus réussi du livre) semblent excessives. Au contraire, d'autres chapitres sont squelettiques, par exemple : Cavalier et pions contre Cavalier (7 pages), Dame contre Tour et pion (5 pages), etc.
Quelques erreurs ou bizarreries :
p. 43 : 5 Rc4 (non Rd5)
p. 45 : 3 De4! n'est pas le seul coup, également 3 Rb3!
p. 56 : commentaire en haut incohérent, certainement une "typo".
p. 59 : l'auteur confond mat inverse et mat aidé, mais c'est hors-sujet !
p. 63 : dans Rg3, Fe1, Pa3 / Rf1, Pa4, il faut jouer 10 Ff2! et non 10 Fb4? Re2! qui mène à la nulle (détails sur www.chessfinals.com ).
p. 82 : l'auteur ne voit pas un simple mat en 6 coups dans son diagramme 58, de sorte que sa longue manoeuvre (instructive par ailleurs) est inutile. De même son diagramme 59 présenté comme "encore plus compliqué", se résout par une triangulation de 5 coups, soit 11 au total.
p. 87 : il récidive plus gravement sur son diagramme 65. Ne voyant pas un mat en 5 par 1 Ce4!, il s'efforce de transmettre le trait aux Noirs, ce qui complique la tâche. C'est ainsi qu'il mate en... 17 coups. Ceci ne remet pas en cause la phrase citée ci-dessus, car le plus clair est aussi le plus court !
p. 88 : l'auteur nous parle d'une étude de Troïtzky censée présenter un mat en 66 coups, mais en réalité il en faut 13 de plus. Ce n'est pas grave, la solution n'est pas donnée !
p. 98 : dans Rh7, Pg7 / Ra2, Cg8 l'auteur indique 1...Cf6+ qui annule, certes. Mais après 1...Ce7! la partie s'arrête immédiatement, le RB étant désormais confiné au territoire h7-h8.
p. 110 : il est difficile d'être en accord avec l'analyse de Spielmann-Rubinstein (voir lien ci-dessus), tant sur l'appréciation portée sur 2 Re2 que sur le coup joué au 7e, la variante du 9e coup, le silence observé au 13e et la variante du 18e coup. L'auteur se rattrape en donnant cent pages plus loin (p. 211-2) une explication convaincante de la finale de pions qui termine cette brillante finale de Tours.
p. 114-5 : l'analyse de Marshall-Capablanca peut aussi être grandement améliorée. Idem pour Lasker-Capa p. 120, Vidmar-Bogol p. 129 et Lasker-Botvinnik p. 155.
p. 168 : on se demande bien pourquoi Igor Maizelis, le génial analyste des finales de pions (parmi d'autres) "préfère rester anonyme" en 1925, voire en 1938, mais surtout, en admettant qu'il ait eu des raisons, comment un éditeur de 2012 n'a pas jugé bon de faire une mise au point.
p. 171 : dans l'exercice 99, les Noirs au trait annulent, bien sûr.
p. 172 : l'exercice 100 n'est pas de Grigoriev 1925 (on ne prête qu'aux riches !) mais de Sackmann 1924.
p. 177 : l'authenticité de la partie Fahrni-Alapine 1912 n'est pas absolument prouvée, mais le joueur des Noirs n'est certainement pas Alekhine !
p. 188-9 : une grosse faute, dans Rf2, Pe4 & f3 / Re5, Pf4, l'auteur donne la nulle, ne pensant pas à 1 Rf1!!.
p. 193 : une typo dans l'exercice 116, les Blancs perdent au trait.
p. 200-1 : la solution de l'étude de Kling (Re3, Pg4 & h2 / Rd5, Pg5) est imprécise. Correct est 1 Rf2! Re6 2 Rg2!! Rf6 (sur ...Re5 3 Rf3! Rd5 4 Rg3 on va appuyer h4) 3 Rg3 Rg6 4 Rf3 Rf6 5 Re4 Re6 6 h3! utilisant le vital tempo.
p. 210 : la 9e ligne du tableau est fausse. Et aussi la 10e ligne en partant du bas : dans Re3, Pc3 & d3 / Re5, Pc5, les Noirs au trait annulent par 1...Rf5! car ils termineront par PNc2 contre Dame (Dedrle 1924).
p. 213 : une typo dans l'exercice 127, les Blancs annulent au trait.
p. 228 : comme avaient tendance à le faire les auteurs du passé, le nôtre situe un peu trop tôt la faute décisive. Dans Lissitsine-Alatortsev 1935, c'est apparemment le 11e coup (soit le 48e de la partie) et lui seul, qui est fautif.
p. 250 : dans Rc6, Fg3, Pe7 / Rc8, Fd8, on peut en effet promouvoir en Cavalier (outre en Fou), de même si le FB est en e5, mais non s'il est en f4.
p. 253 : dans Rf5, Fe5, Pg6 / Re8, Fb4 le coup Rf6 est sans effet, car il permet ...Rf8-g8.
p. 254-5 : deux erreurs ; dans Rd6, Fd5, Pb6 / Rd8, Fb7 les Noirs doivent jouer ...Rc8! et non ...Fa6? (on retrouve cette erreur chez Dvoretzky). Dans Rd6, Fb5, Pb6 / Rd8, Fc8 les Blancs doivent jouer Fc4! et non Fc6? (...Ff5! avec l'idée b7 Fc8! ou Fd7 Fe4!).
p. 266 : dans la variante 2 d'Alatortsev-Loewenfisch, je ne vois pas trop comment les Blancs gagnent après 4...e3+ 5 Rg3 Fe4 6 Rf4 Fc6!. Il est vrai que 4 g5 n'est pas le meilleur.
p. 268 : dans Rg6, Fa1, Pg5 & h6 / Rg8, Fd2, Pc2 & c4, l'auteur omet que ...c3! gagne, n'envisageant que ...c1D.
p. 276 : dans Rh5, Ff1, Pf6 & g5 / Re6, Fb4 le coup proposé 3 Fh3+ est imprécis, car après 3...Rf7 il faut revenir en f1. Correct est 3 Rg6 suivi d'un échec éloignant le RN. Un peu plus tard, 7 g7 est plus simple que 7 Rh7.
p. 283 : dans Rg5, Fc3, Pg4 & h5 / Rf8, Fe2, l'auteur oublie le gagnant 2 Rf6!! Fxg4 3 h6 ou 2...Rg8 3 Rg6!. La même faute se retrouve dans l'exercice 182.
A suivre. C'est un peu tard pour un "joyeux Noël" et un peu tôt pour une "bonne année", mais qu'à cela ne tienne...
5k2/8/8/6KP/6P1/2B5/4b3/8
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le génial Igor ou le génial Ilya (Maizelis) ?
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En effet Kloch : quand Ilya pour un (Rabinovitch), Ilya pour deux (Maizelis itou).
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Avant de poursuivre, une petite énigme pour ceux qui souffrent d'insomnies.
Sauriez-vous composer une position où une Tour et 3 pions liés, contre une Tour toute seule, malgré le trait, ne gagnent pas ?
La réponse fut trouvée en 1924 par un Hongrois, devenu Italien grâce aux péripéties éditoriales du livre que nous examinons. Pourriez-vous la retrouver sans utiliser la base VdH, la Chloé batave ?
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Oui, ça fonctionne (et au-delà du cahier des charges puisque non seulement les blancs ne gagnent pas, mais qu'ils perdent même).
J'imagine que des blagues comme celle-ci satisfont également l'énoncé :
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Puis-je vous proposer une autre énigme? Sauriez-vous composer une position où une Dame , contre un cavalier et un pion, malgré le trait, ne peut sauver la partie ?
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Vous voulez dire que cet exercice n'a pas même les vertus médicales que je lui attribuais ?
Bon, ajoutons deux conditions au "cahier des charges" dont parle pessoa.
-- Le Roi offensif, devenu défensif par les soins elkiniens, n'est menacé d'aucun mat immédiat.
-- Il n'y a aucune menace d'enfermement de la Tour offensive (qui chez pessoa devient carrément défensive mais nous nous comprenons).
Enfin, si votre sommeil a la qualité de celui d'un bébé, les cris en moins, je m'en voudrais de le perturber...
Vous aurez donc droit, quoi que vous en fassiez, au traditionnel... laku noć !
D'ici que FPC, PE, Orion, Régicide et d'autres débarquent, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Pourtant, c'est facile, et pas "pour une fois". Je sais que je "stresse" certains quand je dis cela mais je persiste.
PS : je connais cette énigme, Chemtov (malgré le trait et sans être en échec). Elle avait déjà été proposée sur FE il y a quelques années. Et pas par moi ! Mots-clés : Sonntag et Mitrofanov.
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Rg4, T en seconde pour les noirs et Rh1, Tf1 et pions f4,g3,h4 pour les blancs, cela ne suffirait pas ? (Désolé, je ne sais pas faire les diagrammes). Merci pour le lien vers Sonntag et Mitrofanov( j'ai découvert cette position il y a un mois environ)
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Ca me semble correspondre aux conditions, mais c'est très loin de combler mon insomnie.
Pour ceux qui ne connaissent pas (ça avait occupé le forum à l'époque) : trouver la position de ZZ gain/perte avec T 2p vs T
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Restreignons encore : les trois pions liés sont plus avancés, l'un d'eux est même sur sa 7e rangée.
Je me souviens de la position de ZZ extrême dont parle PE, mais je ne retrouve pas le lien.
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quelque part entre pat et tour folle ...
essai:
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f6 a l'air de gagner, non ?
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oui ...
:-(
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C'est même mat forcé, mais il suffit de mettre le pion en f2...
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Ou de mettre les tours en g1 et g2 (probablement, à vérifier un peu tout de même)
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Limitons encore le champ : il n'y a aucune Tour folle !
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Mais sont-ce des pions "liés" ?
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Joli ! Mais ce n'est pas vraiment ce que j'appelle des "pions liés", justement. Qu'est-ce que ce petit cochon rose en h7 ? Ils doivent être en contact les uns avec les autres, comme dans les 4 diagrammes précédents.
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à force de réduire le champ ...(le bonheur est dans le pré)
le roi blanc peut-il être échec dans la position initiale ?
Comme cela n'est point précisé je suppose que oui !
;-)
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Bon.....et liés et doublés, cela irait? Par exemple: Blancs: Pions h7, g6, h5, Roi h6 , Tg5 et Noirs: Rh8 et Tg7(Désolé, je ne sais toujours pas faire les diagrammes).
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Ah....il ne faut pas non plus de pat avec sacrifice de tour? N'est-ce pas? Ou bien?
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Mais on peut aussi faire f5,g6,h7, Rh6, Th5 contre Rh8 et Tg1....Non?
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Rabougrissons. La Tour seule ne peut se sacrifier pour le pat. Pas de Tour semi-folle.
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Le lien : ZZ TPP vs T.
Ça date de 2003, une époque où les tables 6 pièces n'étaient pas accessibles.
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Tiens, 2003. Précisément l'année de création du premier diagramme de "Crin-blanc". Sans plus de tablebases à 6.
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Notre petite énigme du 28 décembre à 22h04 résiste davantage que prévu. Résumons.
Trouver une position où une Tour et 3 pions liés, contre une Tour toute seule, malgré le trait, ne gagnent pas.
Avec les précisions :
-- aucune menace de mat immédiat.
-- aucune menace de capture de la Tour.
-- pas de chantage au pat, pas de Tour folle ni semi-folle.
-- les pions sont bien liés, l'un d'eux est sur sa 7e rangée. Un détail supplémentaire : deux sur les trois sont protégés par un collègue, mais on ne précise pas s'il s'agit du même (comme dans c5-d4-e5) ou transitivement (comme dans e4-f5-g6), mais cela se devine.
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Bon...puisque c'est comme ça, je vais faire du mauvais esprit : j'incarcère la tour blanche en a6, bien au chaud entre les pions transitivement liés en a5, b6 et a7 (ce dernier sur la 7ème rangée). Devant parer la menace de promotion, le roi noir, en a8, ne menace pas de capturer la tour. Quant à la tour noire, frustrée de ne pouvoir jouer à la folle (ou semi-folle) boude et joue à la marelle en h8 et g8 (par exemple). Elle ne quittera son attitude zen qu'à l'approche du roi blanc sur la oolonne c pour jouer alors au casque bleu et séparer les belligérants (Th8-h6+,h7+).
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Ne nous laissons pas déconcerter par cette admirable sagesse orientale. Avec le même sang-froid que manifeste la Tour noire, ajoutons que la Tour du camp le plus fort doit disposer de coups légaux, même si nous sommes très loin du maximum de 14.
Et que les pions ont un peu plus de mobilité. Disons, un pion bloqué au maximum.
Je me demande sincèrement si, à la 74e restriction, j'aurai donné assez d'éléments pour que la position exacte soit définie.
Ce serait bien si nous ne devions pas attendre "l'année prochaine". Mais que cette condition facultative ne gâche pas votre réveillon.
En tout cas bon courage...
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j'aimais bien cette notion de liaison transitive ...
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En attendant...
Rabinovitch, partie 2.
p. 285 : dans Re3, Fg3, Pd4 & e4 / Rd6, Fc4, l'analyse de 2...Re6? (au lieu du correct 2...Rc6!! laissant le passage du FN vers f7 et g8) est fausse, 3 Rd2? laissant échapper le gain (détails sur www.chessfinals.com).
p. 287 : exercice 169, dans Rd6, Fh4, Pd5 & e7 / Re4, Fh5, le bon coup n'est pas 5 Re6 (...Fg4+) mais 5 Rc5.
p. 288 : exercice 172 : c'est évidemment "Les Blancs annulent".
p. 290 : exercice 183 : c'est évidemment "Les Noirs perdent".
p. 292 : dans l'analyse de 4 Fa3 (il s'agit du 38e coup de la partie) de Vidmar-Spielmann 1909, la conclusion me semble optimiste. Il est vrai que le RN "pénètre en b3" mais c'est insuffisant pour le gain.
p. 294 : l'auteur ne peut évidemment mentionner, dans Nimzo-Tarrasch 1928, le sauvetage découvert par Averbach quelque 30 années plus tard (détails sur le site signalé plus haut).
p. 297 : dans Rb7, Fd5, Pa6 & e4 / Rf6, Fe3, Pe5 & g6 (variante 53 Fd5 de Rubinstein-Grünfeld 1929) 60...Rg5? n'est pas une bonne idée (61 Ff7! Rf6 62 Fe8!) mais le sauvetage est 60...g5!.
p. 299 : dans Yates-Rubinstein 1925, pourquoi ne pas jouer 74...Tc2! (au lieu de ...Tb2?) 75 Tb4 Tc4! empêchant la manoeuvre de la partie fondée sur Te4 ?
p. 310 : la variante principale (2...Fa4!) de l'étude de Kubbel 1910 est omise (détails ibidem).
p. 311 : la solution de l'étude de Troïtzky (de 1924) est étrangement absente.
p. 312-3 : dans Rf4, Ce3, Pg3 & h5 / Rf6, Fe6, Pf5, plutôt que 10...Fd7 11 Cd5+! (non mentionné) le coup indiqué est 10...Ff7!. La variante 10...Fc8 est fausse, voir ci-dessous. Dans la ligne principale (Rf4, Cd6, Pg3 & h4 / Rf6, Fe6, Pf5), il semble que les Noirs se sauvent par 13...Rg6! (au lieu de 13...Fd7?). La variante 12...Fa2 13 Cd6 est imprécise : 13...Fb1? (meilleur ...Fe6) se heurte à 14 h5! suivi de Ce8-c7, plutôt que 14 Ce8 tout de suite. Ajoutons que la "sous-variante A" se termine par une position... paradoxalement nulle (Rg7, Dh8 / Rg3, Fb1, Pf3) ! L'auteur est bien excusable, le sauvetage relevant de l'étude artistique. On retrouve la même erreur dans l'analyse d'Averbach (voir Encyclopédie des Finales, le 975 du 5e volume). Bon anniversaire tout de même pour vos nonante printemps, Youri !
Nulle (variante de Romanovsky-Verlinsky 1925).
80.Db8+ Rg2! 81.Db7 [81.Dxb1 f2!; 81.Da8 Rg3!! 82.Da3 Rg2!]
81...Ff5!! [81...Fd3? 82.Rf6! Fa6 83.Da8! Rg3 84.Dxa6 f2 85.Df1!]
82.Rf6 Fc8!! [82...Fd7? 83.Rg5]
83.Da8 [83.De4 Rg3!; 83.Dxc8 f2]
83...Rg3! =
7Q/6K1/8/8/8/5pk1/8/1b6
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Rabinovitch, partie 3.
p. 321 : sans doute une typo, car la "tentative de gain" 6...Fe5 perd illico : 7 Cd6.
p. 322 : l'exercice 194 est faux, les Noirs dans Re7, Ce5, Pf7 / Rh7, Fb2 choisissant pour une fois la petite diagonale par 2...Fc1! 3 Re8 Fh6!.
p. 333 : l'auteur a raison sur le fond, mais dans Rf4, Pe4, g2 & g5 / Re6, Fg6, Ph5, il vaut mieux jouer 11 Rg3! Re5 12 Rh4 Rf4 13 g3+ Rf3 14 e5 = plutôt que 11 g4? h4 12 Rf3 Re5 13 Rg2 Rf4! gagne.
p. 335 : au 4e coup (en réalité le 33e) de Spielmann-Bogolyoubov, la prise du pion f7 est réfutée, non par ...Tg3 qui gagne une qualité, mais par ...Th3! qui gagne une pièce.
p. 341 : dans Rd7, Tb7, Pa7 / Rc5, Th8 (variante de l'étude de Seyboth) l'appréciation doit être intervertie : 7...Ta8? 8 Rc7! Z est mauvais, mais 7...Th7+! est bon : 8 Re6 Th6+! 9 Rf5 Ta6!. Possible est aussi 7...Tg8! (détails sur www.chessfinals.com).
p. 344 : dans Rd8, Tb8, Pa7 / Rd6, Th1, on ne peut pas jouer "aussi" 8 Re8?, le pion étant perdu par ...Th1-h8-h7+.
p. 346 : le RB peut aussi aller à droite puisque dans Re3, Ta8, Pa6 / Re6, Td7 au lieu de 6 a7?, 6 Re4!! gagne (détails ibidem).
p. 348 : non, dans Ra4, Tb2, Pa6 / Rd7, Tc5, la défense proposée 3...Tc6! est loin d'être "le seul coup". Correct est 3...Tc8! 4 Tb7+ Rc6! 5 Ra5 Tc7! (au lieu de ...Th8) 6 Tb6+ Rc5. Jouable est aussi 3...Rc7! 4 a7 Tc1!. La même faute se retrouve p. 356.
p. 350 : non, dans Rg3, Th6, Pa7 / Re7, Ta1, les Noirs ne perdent pas, ayant 6...Tg1+! suivi de ...Tg8. Mais la menace 7 Th8! serait en effet décisive si le RB était en g2.
p. 352 : dans cette étude de Vancura 1925 (source non citée) les Noirs au trait annulent bien par 1...Rg8 mais pas comme indiqué ; il faut jouer 2 Re2 Ta3! et non 2...Rf8? qui perd, mais 5 Ta7+! doit être substitué à 5 Tc8 ?! Ta1 6 Tc6? rendant la politesse aux Noirs. Ils annulent aussi par 1...Ta3 mais il faut changer 5...Tf3? 6 Ta7+! par 5...Th3!! prenant par avance la case h7 après 6 Ta7+ Rf6! selon la méthode indiquée plus tard par Romanovsky (détails ibidem).
p. 355 : le diagramme 267 n'est pas nul mais perdant pour les Noirs. Dans Rc6, Ta8, Pa5 / Rf6, Tc1, le plan Rb7-a7 est mauvais, car il permet au RN de s'approcher. Correct est Rd5! menaçant d'aller à la rencontre de la Tour, ce qui laissera le temps de jouer a5-a6. Le RN ne peut franchir la colonne minée "e", et son collègue blanc reviendra alors en a7, à la Tarrasch (détails ibidem).
R7/8/2K2k2/P7/8/8/8/2r5
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Rabinovitch, partie 4.
p. 355 (suite) : il s'ensuit que, dans le diagramme 268, 1 Ta8 gagne aussi. Et donc 1 a6! n'est pas "le seul gain". Pire, ce n'est même pas le plus rapide, qui se trouve être 1 Tb7! pour cacher le RB en b8 puis faire Tb6+ et a6.
p. 358 : Rc7, Td1, Pa4 / Re5, Tb8, l'auteur a oublié le difficile 4...Tb2!! qui sauve. Un peu plus tard, le RB en c6, les Noirs ne doivent pas jouer ...Ta8? mais ...Tc8+! pour se placer derrière le pion.
p. 360 : l'exercice 208 est faux.
p. 362-3 : la seconde colonne comporte plusieurs erreurs. Dans Rd7, Te8, Pe5 / Rg7, Te1, la variante 7...Td1+ 8 Re7 n'est nullement fatale (7...Ta1! par exemple), en revanche 7...Rf7? l'est : 8 e6+ Rg7 9 Ta8! (certes pas 9 Re7? Ta1!) Td1+ (la menace était 10 e7) 10 Re8 suivi de e7. Et donc 6...Te1 n'est pas l'"erreur décisive". Bizarrement, la correction figure un peu plus loin (p. 365-6) après un suspense inutile.
p. 364 : l'auteur avoue ignorer qui indiqua 4...Te1! pour la première fois. Réponse, à la surprise générale, Joseph et Bernard. Je voulais dire : Kling & Horwitz. Encore eux ? Toujours eux.
p. 377 : l'exemple est faux, 2 Rf6 gagne. Pour réparer, il suffit de placer la TN en a1 sur le diagramme.
p. 379 : dans Re6, Ta7, Pe5 / Rg6, Te1, les Noirs doivent maintenir le contrôle du pion, et non jouer 1...Tb1? 2 Re7! suivi de e6 transposant dans Frink/Kopaïev (détails ibidem).
p. 380 : dans Rd6, Tb8, Pd5 / Rf7, Ta7, les Blancs gagnent par 7 Tc8! (au lieu de Td8?) Ta6+ 8 Rd7! Ta7+ 9 Tc7 et l'espace entre TN et PB est insuffisant. Le diagramme menant à cela (gagnant quel que soit le trait) sera réétudié par Kopaïev en 1952 (détails ibidem).
p. 387 : on gagne dans Rd6, Tc6, Pd5 / Rf6, Ta1 d'une façon qui est loin d'être triviale. On sait que la perte de la distance de sécurité n'est pas toujours fatale quand le pion est encore en 5e rangée. Nous sommes ici sur le fil du rasoir.
Les Blancs gagnent (variante de Salwe-Burn 1909).
87.Tb6!! [87.Tc2?! Ta6+ 88.Rc7?! Ta7+ 89.Rb6? Td7!! 90.Rc6 Re7! 91.Th2 (91.Te2+ Rd8) 91...Td6+! 92.Rc5 Ta6! 93.d6+ Rd7 94.Th7+ Rd8 95.Rd5 Ta1=;
87.Tc8?! Ta6+ 88.Rc7? (88.Tc6!) 88...Re5! 89.Td8 Ta7+ 90.Rb6 Ta1=;
87.Rd7+? Re5! 88.d6 Rd5! (88...Ta7+? 89.Tc7! Ta6 90.Tc5+) 89.Tb6 (89.Rc7 Ta7+! 90.Rb6 Ta6+) 89...Ta7+! 90.Rc8 Rc5! 91.d7 Txd7!=;
87.Rc7+? Re5! 88.d6 Ta7+! 89.Rc8 (89.Rb6 Td7 90.Rc5 Re6 91.Ta6 Td8) 89...Rd5! 90.Tb6 Rc5!=]
87...Ta7 [87...Rf7 88.Rc7]
88.Tb1!! [88.Rc6? Re5! 89.d6 Re6! 90.Tb1 Ta6+ 91.Rc7 Ta7+ 92.Rb6 Td7=]
88...Ta6+ [88...Rf7 89.Rc6 Ta6+ 90.Rc7 Ta7+ 91.Tb7 idem]
89.Rc7! Ta7+ 90.Tb7!! La pointe.
90...Ta8 91.Rd7! Re5 92.d6! Rf6 93.Tb1! Ta7+ 94.Rc8! Ta8+ 95.Tb8 Ta1 96.d7 gagne.
8/8/2RK1k2/3P4/8/8/8/r7
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Rabinovitch, partie 5.
p. 388-9 : 5 Tc8 ne mérite pas "!!" mais "?!" : c'est une simple perte de temps. Correct est 5 d5! (5 Tc6! revient au même) Ta6+ 6 Tc6 Ta1 rentrant dans ce qui précède. L'auteur a oublié, dans Rc6, Tc8, Pd4 / Rf6, Ta7 le joli 7...Ta4!!.
p. 392 : les Noirs se sauvent dans Rf6, Tg1, Pe3 / Rh6, Te8 par 5...Rh5! 6 Te1 Tf8+! 7 Re7 Ta8!! 8 e4 Rg5!.
p. 395 : la coupure horizontale 3 Ta4! permet le gain dans Rh3, Ta1, Pg3 / Rf2, Tb8. Et 1...Tb3? n'est pas réfuté par 2 Rh4? Tb8! mais par 2 Ta2+! Re3 3 Ta8!. Enfin dans Rg4, Ta2, Pg3 / Rf2, Tb8 le RN doit éviter 2...Re3? 3 Ta4! Rf2 4 Rh3! pour la même raison, et se borner à l'attaque de dos par 2...Rf1! ou 2...Rg1! interdisant au RB sur 3 Ta4! Rg2!! le refuge h3.
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Rabinovitch, partie 6.
p. 396 : au stade final de l'analyse du diagramme 309 (Re7, Te2, Pf6 / Rg6, Tf1), les Noirs annulent par 5...Ta1! (détails sur www.chessfinals.com).
p. 397-8 : les Blancs au trait perdent dans les exercices 215, 216, 219. Des fautes typos.
p. 398 : l'exercice 221 est faux. Les Noirs au trait se sauvent par 1...Tg7! (défense de seconde rangée). Dans l'exercice 225, il faut évidemment préciser que le trait est aux Blancs.
p. 402 : l'exercice 242 est faux, comme déjà traité p. 387.
p. 407-8 : les Noirs annulent même avec le trait par 1...Ta8! 2 Re4 Ta4+!, Chéron 1951 contredisant Chéron 1926 (détails ibidem).
p. 410 : la "recommandation de Spielmann" 11...Tf7!, loin d'être "seulement un peu meilleure", sauve la partie, mais à condition de préférer (dans Rf5, Tb6, Pf4 & h4 / Rf7, Tg1) 16...Rg7! à 16...Th1? pour éviter au RN d'être confiné en 8e rangée, ce qui est fatal dès que les pions "f" et "h" atteignent la 5e rangée (détails ibidem). D'autre part, dans Rf6, Tg4, Pf4 & h4 / Rh6, Th1, les Noirs se sauvent par 15...Ta1! (défense classique faisant respirer la TN), plutôt que 15...Rh5? 16 Tg5+! (non 16 Tg8? Ta1! de nouveau) Rh6 17 Tg6+! Rh7 18 Tg4! Ta1 19 f5.
p. 411 : l'auteur ne peut évidemment connaître l'analyse de Kopaïev parue 20 ans plus tard et améliorant Marshall-Rubinstein 1911. Elle frappe de nullité la longue suite (dans Rg5, Tg4, Pf4 & h4 / Rf7, Ta1) commençant par 15...Ta8?, coup auquel il faut préférer 15...Rg7! (le plus simple), 15...Tb1! ou même 15...Ta5+ 16 f5 Ta1! 17 h5 Rg7!! (détails ibidem).
p. 414 : l'exercice 259 est faux. Dans Rc7, Th6, Pe7 & f6 / Re6, Ta8, les Blancs gagnent par 2 Th1! Rxf6 3 Ta1! (détails ibidem).
p. 415 : l'exercice 260 est faux, comme déjà dit p. 407-8.
p. 416 : dans l'exercice 266, 1...Re4! n'est pas "le seul coup". Par exemple 1...Ta8!
p. 432 : l'étude de Keidanski est dualistique. La correction consiste à tout déplacer d'une colonne vers la droite, comme le montra Kopaïev 40 ans plus tard (détails ibidem). Par ailleurs, 8...Re1? n'est pas à envisager car dans Rd3, Ta8 / Re1, Pe2 & f3 les Blancs gagnent par 9 Ta1+!.
p. 434 : dans Re5, Pd3 / Rb1, Tf4 (variante d'une étude de Réti 1929) l'auteur n'envisage que 2...Tf1? 3 d4= mais les Noirs gagnent par 2...Tf8! 3 d4 Te8+!! 4 Rf6 Td8! ou 4 Rd6 Td8+! : distance de sécurité + typique échec perturbateur amenant la TN en d8 avec gain de temps.
8/8/8/4K3/5r2/3P4/8/1k6
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Rabinovitch, partie 7.
p. 434 : l'étude de Berger est dualistique, 1 c7 étant aussi gagnant que 1 a6. Mais dans Rd7, Pa6 & c7 / Rf4, Td1, il faut prendre garde que le bon plan nécessite de conduire le Roi blanc d'abord sur l'aile-Dame, pour avoir le temps de jouer a6-a7, ou à défaut rapprocher le Roi noir, et seulement ensuite sur l'aile-Roi pour se cacher derrière lui (détails ibidem).
p. 434 : dans Rc6, Pc7, f7 & h7 / Re7, Tc8, le routinier 9...Tf8? laisse échapper le gain (correct 9...Re6!) : 10 Rd5!! Tc8 11 Re5! Tf8 12 Rd5! avec un balancier rappelant une étude de Réti.
p. 440 : dans l'exercice 286, les Blancs annulent aussi bien par 1 d7 que par 1 c7.
p. 441 : la faute signalée p. 434 se retrouve dans l'exercice 292, 1 Rf8 Th1 2 f7! étant gagnant. Et l'exercice 292 comporte une typo dans la solution : 3...gxf1 et non g1.
p. 442-3 : plusieurs erreurs dans Euwe-Alekhine, déjà signalées (p. 346 et 355). Et 6 Rg3? n'est pas perdant (détails ibidem).
p. 444 : cette finale est trop compliquée ; 2 Tc8! annule ; 3 Tc8! perd héroïquement en transposant dans T + Pb5 contre D ; 3...Td4? laisse échapper le gain (3...Re1!) ; 6 b6? laisse échapper la nulle (6 Rc3!). Bon. Une autre !
p. 445-6 : cette étude est incorrecte, les Blancs pouvant promouvoir en Dame à 3 occasions en gagnant D + T / D, la seule suite menant à la nulle étant... la variante principale de l'auteur ! Dans Re6, De8 / Re4, Pe2, les Noirs se sauvent par 8...Re3!!.
4Q3/8/4K3/8/4k3/8/4p3/8
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Bravo à toi, Erony, pour cette méticuleuse entreprise de compilation, relevé des erreurs, correction, amélioration et commentaires divers sur l'ouvrage de Rabinovitch.
Étonnant tout de même qu'il puisse y avoir tant d'imprécisions, parfois grossières, dans un seul bouquin. A la décharge de l'auteur : matériel très abondant et absence d'outil de vérification houdinesque ou nalimovien à l'époque.
En tout cas, ça me donne envie de racheter le livre (j'ai égaré -prêté?- mon vieil exemplaire) pour être en mesure d'apprécier la pertinence de ton travail.
En ce qui concerne ton énigme (T+3 pions liés vs T), étant donné que, dans ton lourd cahier des charges, tu ne précises pas que le roi blanc ne doit pas être en échec dans la position de départ, j'ai songé à une structure de ce type :
Bien que mon minable moteur d'analyse (une vieille version de Fritz) dise le contraire, je ne vois pas comment les Blancs peuvent gagner. Par exemple :
1.Rc2 Txc5+ 2.Rd3 Tb5 3.Ta6 et la tour se maintenant sur la colonne b, le roi blanc me semble incapable de forcer la décision.
ou 1.Ra2 Txc5 2.Tb1 Rb7 3.Rb3 Tc8 et après? Le roi blanc est roué d'échecs à la moindre velléité offensive et la tour blanche semble impuissante à créer une menace décisive.
Mais mon Fritz continue d'afficher +3,50 au minimum et les finales théoriques sont loin d'être ma spécialité. Je suppose donc que j'ai dû manquer quelque chose de grossier. Mais pas le temps d'approfondir vraiment.
Le temps tout de même de te présenter mes meilleurs vœux (tardifs) pour 2013.
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Merci Régicide,
Cette critique du livre de Rabinovitch qui touche à sa fin (encore 4 séries et une brève conclusion) a précisément pour but essentiel de rendre plus intéressante la lecture d'un livre que je recommande. J'espère la faire suivre d'une critique (beaucoup plus brève) d'un livre de finales d'un tout autre genre.
Ta proposition pour "mon" énigme est parfaitement correcte, nonobstant l'appréciation fritzienne qui, chez moi, atteint + 5,06. Il me faut donc ajouter à mon message du 31 à 9h28 : le Roi du camp le plus fort n'est pas en échec.
Avec mes voeux de santé, passion et amour.
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1.Td3 Txh2 2.Rb5, quel est le seul coup qui annule?
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Trouver une position où une Tour et 3 pions liés, contre une Tour toute seule, malgré le trait, ne gagnent pas.
Avec les précisions :
-- aucune menace de mat immédiat.
-- aucune menace de capture de la Tour.
-- pas de chantage au pat, pas de Tour folle ni semi-folle.
Trait aux Blancs.
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Je propose 1.Rb4 Txh2 2.Ta3
• 2... Rc4
• 2... Rc5
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Egalement correct. Alourdissons encore le "cahier des charges" : aucun des trois pions liés n'est en prise.
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Il faut un pion en 7ème!
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Pas de pion en 7ème?
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Mais oui, un pion en 7e , bien sûr. Le copier-coller salvadorien a mangé la 4e ligne. Désolé.
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Résumons.
Trouver une position où une Tour et 3 pions liés, contre une Tour toute seule, malgré le trait, ne gagnent pas.
-- aucune menace de mat immédiat.
-- aucune menace de capture de la Tour.
-- pas de chantage au pat, pas de Tour folle ni semi-folle.
-- l'un des pions est sur sa 7e rangée. Deux sur les trois sont protégés par un collègue.
-- aucun des trois pions liés n'est en prise.
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Fichtre !
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D'accord avec le cahier des charges, mais la position ci-dessus le 07/01/2013 - 07:59:59 est tout de même intéressante.
Je propose 1.Rb4 Txh2 2.Ta3 avec l'idée:
• 3. Rc4
• 3. Rc5
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Oui, elle est intéressante en soi. Une variation sur le thème "le plus loin possible ?"
Les Noirs annulent.
8/8/8/8/2K2Pk1/R5P1/7r/8
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Et si 1.Rb4 Txh2 2.Ta3 Rg4 3.Rc5, on obtient:
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Ah! "Aucun des trois pions liés n'est en prise".
Voilà autre chose. Ça s'alourdit.
Bientôt on n'aura plus un cahier des charges mais une encyclopédie des charges en 16 volumes ;o)
Je constate d'autre part, erony, que tu ne réponds pas à une question de Chemtov, du 29/12/2012 à 22:48:40, concernant la possibilité de pions doublés.
Désolé de jouer les Candide, mais le concept de pions liés implique-t-il que les 3 pions en question se situent sur 3 colonnes différentes (et contiguës, forcément) ou bien peut-on se satisfaire d'une structure avec pions doublés (du type a5-b6-a7) où 2 pions sont protégés par un collègue comme exigé par le cahier? Ça la fout mal de la part d'un type qui a écrit un "Manuel des Échecs" avec, notamment, des notions basiques de ce type, mais je ne me souviens plus de ce détail purement lexical.
Je ne te demande pas de me dire que tel est le cas dans l'énigme que tu proposes, mais de confirmer (ou d'infirmer) qu'on parle encore de 3 pions liés avec un schéma a5-b6-a7.
PS : Dans ton résumé des charges, tu oublies : "le Roi du camp le plus fort n'est pas en échec."
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Plus banal, salvador : l'absence de Td3 permet la césure verticale. Et si la TN a le temps de venir en d8, alors Td3 ne donne plus rien.
Non régicide, PAS de pions doublés. Je n'ai personnellement jamais considéré (peut-être à tort) a5-b6-a7 comme des "pions liés".
Quand "la" position apparaîtra, je pense que certains vont se les bouffer, tellement cela semble simple. Après coup, bien sûr.
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Actualisation.
Trouver une position où une Tour et 3 pions liés, contre une Tour toute seule, malgré le trait, ne gagnent pas.
-- aucune menace de mat immédiat.
-- aucune menace de capture de la Tour.
-- pas de chantage au pat, pas de Tour folle ni semi-folle.
-- l'un des pions est sur sa 7e rangée. Deux sur les trois sont protégés par un collègue.
-- pas de pions doublés.
-- aucun des trois pions liés n'est en prise.
-- pas de Roi en échec.
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Trouver une position où une Tour et 3 pions liés, contre une Tour toute seule, malgré le trait, ne gagnent pas.
-- aucune menace de mat immédiat.
-- aucune menace de capture de la Tour.
-- pas de chantage au pat, pas de Tour folle ni semi-folle.
-- l'un des pions est sur sa 7e rangée. Deux sur les trois sont protégés par un collègue.
-- pas de pions doublés.
-- aucun des trois pions liés n'est en prise.
-- pas de Roi en échec.
Trait aux Noirs! La solution approche.
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Si, cela figure : "malgré le trait".
Et c'est ce que vous appelez "un pion sur sa 7e" ?
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Oui, le trait aux Blancs était précisé! Et il n'y a pas de pion sur la 7e, mais je sens que ça va venir.
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Tout cela est bel et bon, mais...
Rabinovitch, partie 8.
p. 446 : l'étude de Grigoriev, une fois n'est pas coutume, est insoluble : 1...Tf2+! 2 Rg7 Re7! 3 Ta6 a3!!. Elle fut corrigée par Chéron en 1966 (détails ibidem).
p. 446-7 : l'étude de "Chekhover 1935", en réalité de Regedzinsky 1927, est insoluble : 5...Tc3! au lieu de 5...Rc6 (détails ibidem).
p. 448 : l'auteur s'arrête dans Rh4, Ta6, Pg4 & h5 / Rg7, Tb2, Pa2, son laconique "8 g4 etc." signifiant un gain blanc. En réalité, 8...Rf7!! (anticipant un h5-h6+) annule (détails ibidem). Cette position fut évoquée sur FE à l'occasion de la partie Ruan Lufei-Lahno en août 2011.
8/6k1/R7/7P/6PK/8/pr6/8
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Rabinovitch, partie 9.
p. 449 : dans le commentaire du 1er coup, nous ne sommes pas "dans la même position que la suite principale". Nous sommes dans Rg3, Tb7, Pa7 / Rf6, Ta4, Pf5 & g4 et les Noirs disposent de 5...Ta3+! 6 Rg2 f4, alors que dans la suite principale le RB est en h4. Mais le commentaire est sauvé si l'on monte le Roi en e5 deux coups plus tôt.
p. 450 : quelques imprécisions dans le classique Leonhardt-Spielmann 1912. Deux diagrammes voisins sont donnés, l'un effectivement joué (sans succès), l'autre bien plus prometteur. Mais il ne nous est pas dit que le joueur des Noirs, un coup plus tôt, aurait pu obtenir le bon au lieu du mauvais ! Par 46...Rc3! au lieu de 46...Rxd4?.
Et le "bon" lui-même est loin d'être trivial : 2...Rb3! (au lieu de Rd3?!), 3...Rc4! (au lieu de d4?), et à la fin (Rb1, Tg7, Pg6 / Rd3, Tc6, Pb4 & d4) 6 Rb2! "aide" bien les Blancs : 6...Rc4 7 Tg8 d3
et maintenant (dans Rb2, Tg8, Pg6 / Rc4, Tc6, Pb4 & d3) non le tentant 8 g7? à cause de 8... Tc7! zugzwang, mais le calme 8 Tg7!! et cette fois, ce sont les Noirs qui sont en zugzwang. Par exemple 8...b3 9 Th7 Txg6 10 Th4+ croquant le plus dangereux des pions.
6R1/8/2r3P1/8/1pk5/3p4/1K6/8
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Rabinovitch, partie 10.
p. 451 : dans Ra1, Td4 / Rd2, Th7, Pb4 l'auteur, nostalgique de Saavedra, joue 12...Rc2? 13 Tc4+! Rb3 14 Tc1!, oubliant de tourner dans l'autre sens 12...Rc3! 13 Td1 Rc2!.
p. 453 : il n'est plus possible, de nos jours, de parler de Capablanca-Tartakower 1924 en faisant l'impasse sur 35...Rg8 (détails ibidem).
p. 454 : les autres possibilités noires évoquées aux 3e et 9e coups de Kashdan-Alekhine 1933, quoique moins convaincantes que les coups effectivement joués, ne sont pas pour autant perdantes.
p. 458 : les deux finales R + 3P / R + T jugées perdantes par l'auteur sont nulles (à condition toutefois, dans Rg5, Pf3, g2 & g3 / Rc2, Ta3, de jouer le pion le plus éloigné 19 g4!, préparant une interposition royale, plutôt que 19 f4?) ce qui tend à prouver que 12 Td8+ est "meilleur" que le coup joué. Plus tard les Blancs manquent, sauf erreur, un autre sauvetage au 16e coup.
Où joueriez-vous votre Tour attaquée (Eliskases-Loewenfisch 1936) ?
Au lieu de 55 Tc1? gxf4 56 gxf4 Rd2 57 Ta1 c1D 58 Txc1 Txc1! (joué dans la partie), l'échec de perturbation 55 Te1+!! gagne un temps décisif sur 55...Rf2 56 Tc1 et permet sur 55...Rd2 56 Tg1! (ou Ta1!) 56...gxf4 la reprise avec le Roi 57 Rxf4!!= protégeant le lièvre "g" et faisant rempart de son corps.
8/8/8/2r3p1/5PK1/4k1P1/2p3P1/3R4
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Je l'ai ! Yessssss !
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Bravo. Pour en être sûr sans trop dévoiler, usons d'un code. Combien le camp le plus fort a-t-il de coups légaux ? Parmi eux, combien de coups sérieusement envisageables ?
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Rabinovitch, partie 11.
p. 466 : plus tard, deux défenses ont été trouvées dans Duras-Capablanca 1913 (Rf1, Ta8, Pf2 & h3 / Rd3, Td5, Pe3, f4 & g5). Détails ibidem.
p. 480 : l'exercice 498 nous amène à Rg5, Dg6 / Rh8, Tf8 dans lequel il est tentant de jouer comme l'auteur 7 Rh6, mais ne soyez pas surpris par 7...Tf7! qui prolonge la partie (8 De4!). Encore meilleur l'immédiat 7 De4! Td8 8 De5+ Rg8 9 Rg6 ou 7...Rg7 8 De5+ Rf7 9 Rf5!. Egalement, dans Rh5, Dd8 / Rh7, Tf7 le plus précis n'est certainement pas 3 De8 (...Tf5+) mais plutôt 3 Dd3+! Rg7 (sinon 4 Rg6) 4 Dc3+ Rh7 5 Rg5! Tg7+ 6 Rf6. Ou 4...Rf8 5 Rg6 Td7 6 De5!.
p. 484 : sans discuter la conclusion donnée, il est plaisant que Rd3, Dd4, Pb2 / Rd1, Db1 se résolve encore mieux que par un rapide échange des Dames : par un mat en 5 coups que nous laissons découvrir. De même dans Rd3, Dd4, Pb2 / Rc1, Da1, le plus rapide est 2 Dg1+! Rxb2 3 Db6+ à la Polerio.
p. 486 : l'appréciation de Romanovsky-Stahlberg 1935 est pessimiste. Le gain ne nous apparaît pas clairement après 6...Rh7 7 De4 h5, ni après 7...Dh2 (au lieu de 7...De1?).
p. 487 : plusieurs imprécisions dans l'analyse de Lissitsine-Capablanca 1935, aux 4e, 6e et 10e coups (détails ibidem).
p. 489 : l'exercice 303 se résout plus simplement par 1...Rh3! 2 De6 Rh4! et les Rois sont sur deux rangées contiguës : 3 De7+ Dg5+. On parvient au même résultat dans Rd4, Dc5, Pc7 / Rg4, Df4 (exercice 304) par 2.Rc3! Df3+ 3.Rc4 De2+ 4.Rb3 Dd1+ 5.Dc2 Df3+ 6.Dc3! Dd1+ 7.Ra3! plutôt que par 2 Rd5?! menant après 10 coups à un stade où il faut encore travailler.
L'auteur semble avoir oublié que, lorsqu'il n'y a plus d'échecs au RB, il subsiste le clouage du pion (en f4) ou son blocage (en c8).
Dans l'étude de Neumann (auteur non mentionné), 2 Rg5+! est bien plus rapide que 2 b6?! qui transpose 14 coups plus loin (!) dans une étude d'Averbach.
p. 493 : une typo, la diagonale où doit demeurer le FN dans Ercole del Rio (avec PBf6) étant bien sûr a2-e6 (et non e2-a6).
p. 498 : plutôt que de suivre l'exposé de Philidor dans T+F / T, l'auteur emprunte à Grigoriev, pour une fois mal inspiré, une modification qui revient à perdre tout simplement un temps, sans autre bénéfice visible que de supprimer une variante secondaire à la fois facile et instructive (dans Rd6, Tg7, Fd5 / Rd8, Te1). Laquelle est d'ailleurs très semblable à une autre variante secondaire qui elle, ne peut être supprimée. L'école russe semble avoir fait une entière confiance à leur super grand-maître des finales, au point que l'on retrouve la même bizarrerie sur le site d'Alexandra Kosteniuk (diagramme ci-dessous).
p. 500 : la nulle fondamentale de Szen n'est pas jugée digne d'un diagramme, mais traitée comme en s'excusant. Et Kling & Kuiper (reconnaissable aux 12e et 21e coups de l'extrait donné de Tarrasch-Lasker 1908) n'existe pas. A titre de compensation, l'auteur démontre que tout (ou presque) était déjà connu dans les années 30 sur la défense de seconde rangée si prisée de nos jours.
p. 502 : imprécis est (dans Rc6, Ta4, Fd5 / Rb8, Te8) 16 Rd7?! Td8+! 17 Rc6! Te8 qui perd du temps pour 18 Rb6! mais certes pas 17...Td6+?! (hallucination ?).
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Alexandra et Nikolaï préfèrent 4 Ta7?! au 4 Tb7! de François-André. La variante 4...Rc8 5 Tb4! (ou 5 Ta7!) est supprimée, mais on retrouve au 6e coup celle qui était originellement au 5e et qui lui ressemble, en un peu plus compliqué. Et donc cette suppression ne simplifie rien, mais perd du temps.
3k4/6R1/3K4/3B4/8/8/8/4r3
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Ces erreurs, gênantes en 2013, sont assez peu de chose sur un matériel de plus de 500 pages publié en 1938. L'éditeur de 2012 n'a pas pris la peine de consulter un annotateur-correcteur, sa responsabilité est entière, mais l'auteur ne doit pas en être trop fustigé. Quelques oublis sont plus gênants, mais il y a plus grave dans certaines oeuvres récentes, parfois traduites par des éditeurs, puis promues par des libraires guère soucieux de la qualité, ou du moins... superficiels (une précision : "Variantes", que nous remercions pour son aimable concours, n'est pas en cause).
Mais cette oeuvre-ci est un bon choix. En conclusion, un livre dense et clair, écrit par quelqu'un qui connaît son sujet, et qui tient relativement bien la route malgré ses 74 ans. A conseiller pour tous publics.
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J'ai trouvé sur le net un livre avec l'ISBN 9782848841250 en pensant que c'était celui dont il est question dans ce fil.
Mais quand je regarde sur amazon, decitre etc. il est indiqué que le livre en question fait 117 pages.
Comment peut-on mettre 2 livres de plus de 300 pages dans un seul de moins de 120 ?
- Ce n'est pas le bon ISBN ?
- C'est le nombre de pages qui est faux ?
- La version 2012 contient seulement une petite partie des ouvrages d'origine ?
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La réponse se trouve ci-dessus (5 nov à 20h53).
Il était évident que 800 pages ne pouvaient plus contenir tout ce travail, corrigé et augmenté. D'où le passage à un autre véhicule. L'opuscule de 117 pages a pour but de présenter le site en question.
Et il contient déjà de quoi bosser un certain temps, si cela peut vous rassurer.
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Une précision importante : ce site est conçu pour être actualisé régulièrement. Des erreurs non encore décelées pourront être signalées, de nouvelles finales pourront être proposées, l'actualité pourra être commentée. Un forum est prévu. Ben ouais, nous aimons tous FE, mais y a pas que FE dans la vie !
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Il y a méprise et quiproquo, je disais simplement ma joie d'avoir trouvé le livre que je recherchais...
Concernant la position, a-t-elle déjà été évoquée sur ce site ?
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Non, je l'ai découverte dans le livre critiqué ci-dessus. J'attends un peu Régicide et quelques autres avant de donner la solution.
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Trait aux Blancs. Nulle (4 cases possibles pour la tour noire : g1, g2, g3, g4).
Cette position respecte presque tout le cahier des charges, sauf le point "pas de chantage au pat" qui est bafoué (le sauvetage étant basé sur la menace Txg6). Je ne vois pas trop comment on peut travailler avec ce boulet du « pas de pat », mais je vais continuer à chercher un peu. Donc, pas de solution avant lundi, s'il te plait.
Toutefois, pour ce faire, j’aimerais bien quelques éclaircissements supplémentaires :
- Dois-je tenir pour assuré qu’il est possible que le roi blanc soit privé de la possibilité de jouer dans la position de départ, comme c’est le cas ici?
- Dois-je tenir pour assuré qu’à aucun moment, dans aucune variante, le concept de pat n’apparaît ?
- Un petit point de terminologie : peux-tu préciser si un pion attaqué mais défendu doit être considéré comme "en prise"? Est-ce que, dans ton esprit, "en prise" est synonyme d’"attaqué", c’est-à-dire susceptible d'être pris légalement (même si la pièce qui prend peut être capturée à son tour, à plus ou moins long terme) ? Ou bien "en prise" signifie-t-il "attaqué sans être directement défendu" c’est-à-dire susceptible d’être pris impunément dans l’immédiat?
Cette 2ème conception est sans doute la tienne ici, mais les choses sont loin d'être claires. Le pion empoisonné de la Sicilienne (ou d'un tas d'autres cas de figure) est-il "en prise" ou non? Oui, puisqu'il n'est pas défendu directement. Non car il est défendu indirectement et que, si on le prend, il faut le régurgiter quelques coups plus tard. Inversement, il est courant que des pièces directement protégées soient prenables et donc "en prise" pour divers motifs tactiques.
Bref, qu'entends-tu par "en prise"?
Je sais,ça fait un peu pinaillage, mais ce truc m’intrigue vraiment et j’aimerais lui tordre le cou avant le week-end.
Merci de me répondre, empêcheur de dormir en rond ;o)
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Ah! Ok. J'ai un truc qui remplit tout le carnet.
4 coups légaux seulement pour les Blancs dont 2 seuls sont sérieusement envisageables. C'est ça?
Effectivement très simple, mais il faut y songer.
Mais j'observe que dans la queue d'une certaine variante, on utilise le concept du pat.
Mon petit Fritz n'est pas tout à fait d'accord (+1,28 pour les Blancs, autant dire rien; la nulle est flagrante).
Petit problème : je peux placer ma tour noire sur 4 cases différentes, ce qui m'offre 4 positions de départ (8 avec l'effet miroir). C'est grave, docteur?
Pas fâché d'aller dormir.
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Régicide,
-- le fait que le Roi "fort" n'ait pas de coup possible n'a pas été évoqué dans le cahier des charges, cela peut se produire.
-- le concept de pat apparaît, mais pas sous la forme d'une Tour semi-folle, donc ton diagramme est en infraction. La Tour ne se sacrifie pas. Et d'ailleurs, on ne voit pas apparaître de pat dans les 3 premiers coups de la solution, qui n'est pas très longue.
-- par "aucun pion n'est en prise" j'entends : "aucun pion ne peut être pris légalement" Dans ton dernier diagramme, le pion h7 est observé par le Roi noir mais n'est pas en prise. C'est admis. Mais le pion g6 est en prise par la Tour. Donc une autre infraction.
-- dans le bon diagramme, l'emplacement d'une certaine unité n'est pas entièrement déterminé, comme dans le tien. Sans compter les positions-miroir et le changement de couleurs.
-- ta dernière intervention laisse espérer que tu as trouvé, mais le couple (4,2) demande à être affiné. Dans le bon diagramme, le camp fort dispose de 7 coups légaux, dont un perdant.
Le cercle se resserre, ça va craquer !
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D'accord. Alors c'est bien la position que j'ai trouvée.
Si je parlais de 4 coups et non de 7, c'est parce que (essayons de parler de manière un peu voilée), dans mon trouble nocturne, je comptais comme unique un coup quadricéphale.
Il y a effectivement un coup perdant et un coup, disons neutre, qui permet de retrouver aussitôt la position.
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Bravo Régicide. Magnifique.
La quadricéphalie ne dévoilera presque rien à ceux qui cherchent encore. Ce sont des choses qui arrivent, tout près du... bâton de maréchal. Ils découvriront tout au plus que l'unique pion bloqué est... un autre (mon dernier résumé omettait la remarque du 31/12 à 16h43).
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Commentaire inutile à effacer, je m'étais planté.
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Je l'ai. Il y a effectivement un thème de pat dans une variante, mais au plus tôt au 4e coup (et sans tour folle).
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trait aux noirs exo97
(Rd6?? 5.c4! +-) je vois ça encore = ?
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Remarques sur "Les Finales", tome 1
sur mjae.com
exercice 97, 8e ligne : lire "Rd7!! (Rd6? 5. c4!) 5. c4 "
5.c4! = ?
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Bravo FPC. J'ai bien fait d'attendre !
Bien sûr Bibi, mais 4...Rd6 mérite un "?" car il laisse échapper le gain, alors que 4...Rd7! (5 c4 e3!) ou 4...bxc3! gagne. Après 4...Rd6? 5 c4! e3? serait même perdant : 6 c5+! (la nuance).
Tout est infiniment plus clair sur le site donné en lien (où d'ailleurs, cela tombe bien, FPC est cité).
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C'est moi qui ai bien fait d'attendre... plus d'indications :-)
Quel site donné en lien ?
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Voir par ex. le 05/01/2013 - 10:47.
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Ho, Ho ! Enfin la reconnaissance !
Dans P vs P ou bien D vs P ?
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D / P (ex. 353)
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À noter que l'étude dont on parle doit sa correction à l'achat en 1998 du tome 1 des Finales.
En effet, la première version qui date de plus de 15 ans était décalée de une ou deux colonnes vers la droite, ce qui donnait à la fois une position plus naturelle et une solution plus paradoxale (le roi noir ayant, en apparence, plus de liberté).
La lecture des pages 70-71-72 m'a montré que l'étude était démolie, mais m'a aussitôt fourni la correction (avec "le passage secret" !). Pour les forumiens qui ne voit pas de quoi je parle :
Les blancs perdent (quel que soit le trait), mais décalé vers la droite d'une ou deux colonnes, c'est nulle.
C'est pour ça que j'ai toujours du plaisir à montrer cette étude en club : les variantes secondaires sont instructives (même si pas très difficiles).
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Non, AV a sous-estimé l'oeuvre de FPC et ne connaissait qu'une étude de lui, qui améliore Troïtzky (Rb5, Pa7 & f4 / Ra8, Pe6, e7 & f7). C'est celle-ci qui est sur le site. Je lui demanderai d'être plus assidu sur FE.
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C'est bien la même étude après les coups 1.Rc6! f6 2.Rb6 e5 3.fxe5 f5 4.Rc5 e6.
Ici, l'essai passif 5.Rb5? (par exemple) ne marche pas (normal, c'est un essai) alors que une ou deux colonnes plus à droite, c'est démolissant (pas normal). Merci AV !
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Quelqu'un cherche-t-il encore l'énigme Tour et 3 pions liés contre Tour ou dois-je donner le diagramme ?
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je ne cherche plus ...
(mais peut-être suis-je le seul !)
la solution m'intéresse bien sûr.
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Je ne cherche plus.
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Solution vers minuit, sauf si l'on m'arrête le bras.
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Je la donne tel que je l'ai apprise, les trois pions liés sont noirs. Vous remarquerez que j'ai pris soin de parler du "camp le plus fort", en évitant soigneusement de donner une couleur.
L'auteur est totalement inconnu de moi, j'ignore même l'initiale de son prénom. Selon la base VdH, c'est son unique composition.
Trait aux Noirs : nulle (Halgoczy 1924).
1...g2 2.Rxf2 Th1 3.Tg1 Txg1 4.Rxg1 Rg3 Pat.
1...f1D+ 2.Txf1 g2 3.Tg1 Th1 4.Txg2 (4.Rf2 Txg1 5.Rxg1 Rg3 pat)
4...Tf1+ 5.Tf2=
1...Tg2 2.Th1+.
8/8/8/8/7p/5Kpk/5p1r/R7
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J'étais tombé sur quelque chose de proche, avec la Ta1 stupidement placée en f1, c'est-à-dire qu'il me manquait l'idée essentielle de la finale de pions nulle malgré les deux unités de moins.
Et j'ai ensuite renoncé en pensant "je ne trouverai jamais ce genre de truc".
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Très joli ! ( On pourrait imaginer que le dernier coup noir était h5-h4.)
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Elle se trouve aussi ici, bien planquée, page 27: http://www.gadycosteff.com/eg/eg66.pdf
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Pardon, page 28
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Très joli, mais il y a quand même le pat qui revient deux fois dans la solution, en considérant le cahier des charges.
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merci
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Très très joli.
Signalons en vitesse un cousin germain issu de germain, une position clé d'une étude fantastique où les noirs, malgré leurs deux pions passés liés et le trait, perdent
Une étude de Kasparyan, dont voici la version corrigée et primée
Kasparyan, Shakhmaty v SSSR, 1939, premier prix, #74
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dont vous vous rappelez certainement la solution.
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... et je préfère nettement acheter "Les zoonoses parasitaires" d'Alain Villeneuve que "Tragédie et tragique" de Jean-Michel Mondoloni.
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!!!
Je complète l'intervention de Nyar avec la position, juste avant...
Gain blanc.
Une énigme pour moi : comment Chemtov a-t-il déniché dans EG 66 (en 1981, donc) la position de Halgoczy alors qu'elle n'est pas même honorée d'un diagramme ? Extralucide ?
8/8/8/8/p7/Qp6/r7/k1KR4
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Je ne sais pas si Chemtov est extralucide, mais l'amie google, elle, l'est. Il suffit de lui demander de chercher "Halgoczy 1924" pour qu'elle renvoie sur le lien donné plus haut.
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Position instructive en tous cas.
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Non, non, Erony, j’ai plutôt la vue qui baisse et ma clairvoyance est souvent fort douteuse. Il n’y a absolument rien d’extralucide dans l’information que j’ai donnée! D’ailleurs, je n’ai ni déniché moi-même ce lien sur internet….ni trouvé la solution du problème !
( En fait, comme l’auteur supposé de cette position est apparemment hongrois, j’ai soumis l’énigme à un ami, membre de l’obscure mouvance échiquéenne magyaro-alsacienne ou roostro-hongroise. J’ai appris que le dénommé Halgoczy est inconnu au bataillon des joueurs et compositeurs hongrois. En revanche, un éminent historien hongrois actuel nous a indiqué qu’en 1924 un historien dénommé Galgoczy s’était intéressé au Jeu d’Echecs. Il avait notamment participé à la rédaction du Bulletin de tournoi du Congrès d’Echecs de Györ 1924, tout comme….Maroczy ! Que de –oczy! Une erreur d’initiale dans le nom du compositeur est possible. Mais s’agit-il vraiment d’une étude composée? Cette position aurait aussi pu être simplement relatée par Galgoczy. Une analyse d’une variante d’une partie de l’époque ?)
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PE : je fais souvent appel à cette "amie" moi-même, mais cette fois je n'y avais pas pensé. Bizarre.
Chemtov : merci de ces instructives précisions. Cela étant, une éventuelle extralucidité, voire translucidité ne m'eût point gêné, moi qui crois aux miracles.
Un autre livre intéressant ?
Mastering complex endgames par Daniel Naroditsky, ouvrage de 2012 aux éditions New in Chess. Préface de Yasser Seirawan. 304 pages, 133 exemples et 24 exercices, vendu 29 euros à la librairie "Variantes" à Paris.
Jadis, un bon joueur d'Echecs se définissait dans l'imagerie populaire par les caractéristiques suivantes : de sexe masculin, autour de 35 ans, portant barbe (!) et lunettes de préférence. On a vu, au fil des années, ce cliché se désintégrer, mais un autre préjugé demeurait concernant les auteurs de livres, surtout sur les finales. Il fallait, n'est-ce pas, être expérimenté, cultivé, savoir écrire sans trop de fautes, connaître les joueurs passés et présents, avoir roulé sa bosse, etc. Toutes qualités qu'on acquiert avec l'âge. Du plomb dans la cervelle, disaient nos grand-mères. Et d'ailleurs, Rimbaud nous le dit bien, on n'est pas sérieux quand on a 17 ans.
L'auteur qui nous occupe semble d'un avis différent. Il publia son premier livre, Mastering positional chess en 2010, à l'âge de 15 ans. Celui-ci est le second, qui risque d'être bientôt le deuxième. Et le premier sur les "finales". Et ce n'est pas une mauvaise surprise. La 4e page de couverture insiste avec raison sur la "clarté d'explications" et la "maturité de style" de l'auteur.
En réalité, il ne s'agit pas d'un traité systématique de finales au matériel élémentaire, dans le style Averbach ou Chéron, mais d'une collection d'exemples le rapprochant plutôt des préfinales de Cherechevsky ou des nuckies de Flear. Dans la plupart des positions du livre, il y a, Rois mis à part, deux figures dans chaque camp. Le choix même du thème met l'auteur à l'abri de nombreuses critiques. Quand on traite des fondements de la théorie, il faut éviter de donner de fausses informations sur des positions de base, qui risquent d'accompagner l'étudiant jusqu'à la découverte de la vérité, par le biais d'une partie perdue, en général. Mais si l'on se borne à faire une liste des principales idées, comme l'activité des figures, le raisonnement par plans plutôt que l'accumulation des variantes (du moins quand c'est possible) en les illustrant par des exemples, le risque est moins grand.
Parmi les sujets traités, les finales avec 4 Tours, avec T + F de part et d'autre (de couleurs différentes ou de même couleur), avec T + F contre T + C, avec D et pièce mineure de chaque côté. Et tout de même quelques finales à une figure par camp, de Tours, de Dames, de Fou contre Cavalier, etc.
Bien sûr notre jeune auteur faisant partie de la cybergénération, nous aurons un peu plus de mal à dénicher des erreurs, le Monstre de silicium ayant déjà beaucoup ratissé (quoique les pages 68 et 103 semblent montrer qu'il n'utilise pas les tablebases à 6 unités). Mais nous essaierons tout de même ! L'utilisation qu'il fait de l'ordi est intelligente : à tout moment, il se remet dans la peau du joueur de tournoi et s'efforce d'évaluer les chances de trouver effectivement le bon coup. Si elles sont minces, il conclut que la suite qui amène cette position ne vaut rien. Un exemple à suivre par les journalistes échiquéens...
Quelques remarques néanmoins. Etrangement, quelques pages sont d'un niveau inférieur à l'ensemble (écrites à l'âge de 12 ans ?). Un tic de langage : "une intéressante position a surgi sur l'échiquier".
p. 52 : dans Ra3, Tc3, Pb5 & g3 / Rf5, Td2, Pf7, g5 & h6, je ne parviens pas à démontrer le gain noir annoncé, le pion "b" me semblant assez fort pour combler le déficit matériel.
p. 53 : dans Rb5, Tc3, Pa6, b3 & g3 / Rg4, Td2, Pc2, f5, g5 & h6, la poussée du pion "b" me semble promettre davantage que celle du pion "a", seule mentionnée.
p. 54 : une typo, c'est bien sûr 5 g3. Et je ne partage pas le pessimisme de l'auteur après 2...exd5+ (au 27e de Kramnik-Ivantchouk 1998) malgré la "faiblesse irréparable" des pions de l'aile-Roi.
p. 58 : je peux reprendre mot pour mot une remarque sur Rabinovitch, "il n'est plus possible, de nos jours, de parler de Capablanca-Tartakower 1924 en faisant l'impasse sur 35...Rg8". En revanche, l'analyse de 36...c5 comporte des éléments nouveaux.
p. 59 : commentaire erroné. "Pas de défense contre Ta6 et Tc6" ? Mais Tc6 est impossible et Ta6 est simplement contré par ...Rf8.
Un petit exercice facile et charmant composé par l'auteur : Rh5, Tb7, Pf5 & g2 / Rh8, Tc8, Pb5 & c4.
Jouez-vous 1 Txb5 ou 1 f6 (ou autre chose) ?
2r4k/1R6/8/1p3P1K/2p5/8/6P1/8
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Naroditsky partie 2
p. 67 : du nouveau aussi sur une autre partie célèbre (Karpov-Hort 1979), même s'il est possible d'être en désaccord avec certaines conclusions.
p. 68 : 15 g5 (toujours Karpov-Hort) est sans doute une typo, car cela perd la Tf5. Est-ce 14 g5 plutôt ? Mais alors 22...Txg5 n'est pas "également bon" mais perdant.
p. 81 : proposer 4...c5, d'accord, mais quid de 5 dxc5 obtenant deux pions passés ? Coup d'ailleurs conseillé à la page suivante, sans grands changements dans la position.
p. 90 : 1...Re8 (non envisagé) est tout de même meilleur (au 66e de Larsen-Lengyel 1964). Et 3...Te2 est sans doute une typo pour 3...Fe2, mais le gain est improbable.
p. 96 : il me semble que la finale de pions n'est pas si automatiquement gagnante que suggéré. Les Noirs dans Rd4, Pb2, c3, f2, g2 & h2 / Rd6, Pb5, d5, f7, g6 & h5 s'en sortent avec le trait (1...g5!) et ne perdent que si leur ...f6 peut être cassé par f4, g3, h3, g4-g5 avec accès du RB en e5.
p. 100 : la suggestion du joueur des Blancs (34...g5 dans Rozentalis-Glek 1996) gagnerait à être étudiée.
p. 102 : plutôt d'accord avec Stohl, 6...Te8 (soit le 36e de Danielsen-Hillarp Person 1997) avec 10...Rh7, voire 10...Fxc4.
p. 103 : comme souvent (dans d'autres ouvrages), l'exposé d'un beau gain "convertissant de main de maître l'avantage" souffre du fait qu'au coup précédant l'abandon, la position est encore nulle. Dans Rf6, Tb4, Pf4 / Rg4, Ff5, Pg6 les Noirs au lieu de 52...Rh4? 53 Tb5! se sauvent par 52...Rf3! (ou Rg3!) 53 Rg5 Rg3 54 Tb3+ Rg2 55 Tb5 Fe4! 56 Tb6 Rg3=.
8/8/5Kp1/5b2/1R3Pk1/8/8/8
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La proximité de l'impitoyable couperet des 200 me contraint à accélérer.
Naroditsky partie 3
p. 106 : l'auteur commente Hübner-Portisch 1970 sans malheureusement tenir compte des analyses du joueur des Blancs, notamment sur 36...Tc6 et 41...Ff4 (ses coups 7 et 12).
p. 109 : la comparaison entre les deux finales de Fous m'échappe d'autant plus que le coup f4-f5 est possible dans la seconde, contrairement à ce qui est écrit. Les Noirs ont un pion de plus dans les deux cas, qui suffira ou non, c'est une autre affaire.
p. 116-8 : intéressants développements sur Karpov-Debarnot 1977. Mais nous attendons d'un livre du XXIe siècle un avis plus marqué sur, par exemple, la variante du 8e coup, avec Tc7 + Pc3 / Tc2 et deux pions "f" et "g" de part et d'autre.
p. 120 : dans Gdanski-Anand 1987, je ne comprends pas le commentaire du 3e coup, se terminant par Rd1, Ta1, Cc1, Pc3, e4 & f2 / Rf7, Tb2, Ff8, Pa2, c6 & h7. Comment les Blancs se sauvent-ils après 6...Tb1 7 Txa2 Fh6 ? L'astuce 8 f4 ne fonctionne pas et 8 Tc2 Ff4 suivi de ...h5 est sans espoir.
p. 123 : 1 Te1 est certainement une typo pour 1 Te3.
p. 127-8 et 132-3 : Spassky-Karpov 1974 eût mérité d'autres développements ; on reste sur sa faim. De même pour Karpov-Kramnik 1996.
p. 144-5 : je ne vois pas le gain dans Rh2, Dg3, Pe5, f2, f4 & h4 / Rh7, De4, Pe6, f5 & g6. Pas davantage dans Rg3, Dh5, Pe5, f3 & f4 / Rg8, Dd7, Pe6 & f5 (17 Dg6+ Dg7 ou 17 Rh4 Rg7).
6k1/3q4/4p3/4Pp1Q/5P2/5PK1/8/8
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Naroditsky partie 4
p. 158 : étrange que ni l'auteur, ni un autre qu'il cite ne considèrent dans Ra2, Df8, Pa3, b2, c4, e5 & f4 / Ra6, Dg4, Pa7, b6, c5, e6 & h6 le seul coup 12...Rb7! après quoi le gain est encore à démontrer. Et d'autres étrangetés, un coup donné comme "étonnant" nous semble accoucher d'une souris, l'auteur met 3 coups au lieu d'un pour placer sa Dame de f7 à f8, ce qui d'ailleurs ne donne rien, le plus résistant 11...Dxg4 n'est pas envisagé, etc. Toute l'analyse de la partie Adorjan-Orso 1977 me semble à refaire.
p. 163 : dans Re4, Db2, Pf2 & h6 / Re6, Dh5 de Topalov-Anand 2005, 14...Df5+ ne mérite pas de "?" puisqu'il est aussi bon que le coup proposé 14...Dg6+. La faute est au coup suivant : 15 Re3 Dg5+? au lieu de ...Dh3+! indiqué par Anand dans l'Informateur 94 quelques mois avant l'arrivée des tablebases 6 unités.
p. 164 : en désaccord avec l'auteur qui, après Boris Avrukh, donne le gain noir dans Rh2, Dd4, Pf4 / Rg6, Dg4, Pa5, f5 & h6. Après 4 Dd6+! (au lieu de Db6+) Rh5 5 De5!! que jouez-vous ? Une défense qui aurait beaucoup plu à Czerniak, à qui ce tournoi était dédié.
Les Noirs ne peuvent gagner (variante d'Elbilia-Skripchenko 1998).
8/8/7p/p3Qp1k/5Pq1/8/7K/8
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Naroditsky partie 5
p. 164 : tant qu'à faire, en désaccord aussi avec la suite. L'auteur faisant fonctionner son petit poisson, donne l'abscons 16...Rg8 avec "!!" (excusez du peu). En parfait Candide, je pique le pion a5 (Rg3, Da5, Pf4 / Rg8, Pf5 & h6) et demande : comment réussirez-vous à prendre f4 avec échec ? Car j'envisage sur ...Dxf4 de perpétualiser. Malheureusement les Noirs peuvent pousser mon Roi en h1 et prendre à ce moment. En effet, comme le montre la suite de la partie, le RB doit être en g2 pour que le réseau fonctionne. Très bien, alors, qu'est-ce qui m'empêche de jouer de même dans la partie, en faisant fi des subtilités poissonnières ? Soit, dans Rg2, Da5, Pf4 / Rf8, De3, Pf5 & h6, jouer 16...De2+! (au lieu de Dxf4?, il s'agit du 77e de la partie) 17 Rg1 Dg4+!! 18 Rh1 Dxf4 et le Roi noir montera jusqu'en g4, prévoyant sur De2+ l'échange ...Df3+! qui était impossible avec le RB en g2.
Les Noirs gagnent (Elbilia-Skripchenko 1998).
5k2/8/7p/Q4p2/5P2/4q3/6K1/8
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Naroditsky partie 6
p. 171 : j'avoue être interloqué par le commentaire sur Smejkal-Karpov 1973. Dans Rf3, Df1, Fb7, Pa6, e4 & g3 / Rg7, Dh2, Fd4, Pd6, e5, g5 & h7, nous lisons qu'il "n'est pas trop tard" pour 18 Fc8 (le 47e de la partie). Mais ce coup perd au moins une pièce après 18...h5.
p. 180 : dans la variante donnée d'Ibrahimov-Dziuba 2005 (Rh2, Db8, Fc7, Pa2, b3, c4, f3, g2 & h3 / Rf7, De7, Fc6, Pa7, b6, c5, f5, g7 & h7) je préfère 4...Fxf3! immédiatement à 4...De2 5 Fe5!. Plus tard, 7...Dxe5+! est meilleur que 7...Dxg2+, donnant même un... gain noir.
p. 184 : il est vrai que la Dame est un mauvais bloqueur (5e du match Youssoupov-Timman de 1992). Précisément la proposition de Flear 2...Fd7 (le 30e coup de la partie) pour lui substituer un Fou, aurait mérité examen. De même que 10...Fc2 (au lieu de ...Rc7).
p. 187 : le plan séduisant de gain proposé dans Kasimdzhanov-Adams 2004 doit être affiné, car Rc4, Fe4, Pb5 & g6 / Rf6, Fb6, Pe6 est une forteresse. Il faut jouer Fb3! avant le transfert du Roi blanc, pour forcer les Noirs à observer le pion "g" avec le Fou plutôt qu'avec le Roi.
p. 191 : dans Re2, Dc3, Fe3, Pa3, b2, c4, f2, g3 & h4 / Rh7, Dh1, Fe4, Pa4, b7, e5, f5, g7, h6 (variante de Nguyen Thien-Cao Sang 2010) il est étrange que l'auteur ne voie pas le mat en 3 coups et indique à la place un "gain" illusoire par 1...Df3+?.
p. 196 : un petit "faites-vous la main" de l'auteur, Rh1, Dc1, Fg8, Pd4, e4, f4 & h7 / Rd7, Dh3, Fh5, Pc7, d6, e7 & h2, gain blanc.
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Naroditsky partie 7
p. 200 : dans Rg1, Db7, Fa7, Pc6, f2, g3 & h3 / Rh7, De5, Fa5, Pf6, g7 & h6 (variante du 50e de Bologan-Ponomariov 2006), je ne vois honnêtement pas comment les Noirs ont "trop de contre-jeu" après 8 Fb6.
p. 206 : je ne suis pas convaincu que 9 Df4 "répare le mal" ; les Blancs ont laissé échapper le gain.
p. 208-9 : 4 Db6 ou 4 Dc7 gobant le pion h4 (ou mieux) gagne sans sourciller. Mais surtout, dans Re3, Dd7, Pa6, b4 & f2 / Rh6, Dc2, Pe5, f5 & g6, je joue 19 a7 (au lieu de Dd3) et monte le RB vers les hauteurs.
p. 210 : erreur de diagramme.
p. 211 : j'ignore si dans Lasker-Pillsbury 1893 le sacrifice de Fou est "écrasant" et si la position noire doit "s'écrouler" mais le jeu des Noirs est particulièrement faible et ne le démontre pas. Quelques variantes justificatives seraient les bienvenues.
p. 213-4 : l'"incroyablement subtil" 4 Dd2 (avec deux points d'exclamation !) ne donne rien, de l'aveu même de l'auteur ! Mais de toute façon, il n'est pas question de l'énigme principale que pose cette partie. Considérons cette position : Rc2, Fg5, Pa4, b3, c4 & g3 / Re6, Cg6, Pa5, b6, c5, f5 & h5.
Trait aux Blancs (Ljubojević-Karpov 1981 après le 45e coup noir).
Selon l'Informateur et le livre que nous examinons, les Blancs ont joué ici le coup logique 46 Rd3. Selon les grandes bases, ils ont joué 46 Rd2 (peur diffuse de ...Ce5+, sous-estimation de ...f4, ou nonchalance). Dans le second cas, cette bizarrerie admise, la partie est correcte, et le gain noir normal. Dans le premier cas, il y aurait un échange de fautes étonnant : 46...f4! 47 gxf4 h4? (47...Rf5!) 48 Re3? (48 Re4! h3 49 f5+ Rd7! 50 Rf3!=). Quelle est la vérité historique ?
8/8/1p2k1n1/p1p2pBp/P1P5/1P4P1/2K5/8
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Naroditsky partie 8
p. 217 : aussi "terrifiant" que soit le 41e coup, il n'aurait pas donné grand-chose sans un écroulement des Noirs aux 44e et 45e coups.
p. 223 : une typo, il s'agit certainement de 6 g4+ (et non 6 h4). Et l'auteur passe sous silence le fait que 2...Re6? est une grosse faute.
p. 232 : les deux points d'interrogation sont certainement exagérés à 46 g5? de Savchenko-Kamsky 2010. L'auteur, qui ne tombe pourtant pas dans le travers de surestimer le couple D+C face à D+F, a le tort de gommer la phase technique de cette partie, où le Fou aurait pu faire montre de ses qualités, au lieu d'être immédiatement échangé par le joueur des Blancs.
p. 234 : de nouveau, le point critique n'est pas traité dans Miroshnichenko-Korobov 2004. Le principe d'échanger des pions en position inférieure n'a pas perdu sa validité, et pas davantage celui de ne pas donner un pion-Tour passé quand on se défend avec un Cavalier. Et donc (Rg2, Dd6, Ff3, Pa3, b4, e3, f2 & h5 / Rg7, Dc8, Cd7, Pa6, b5, e6, f7 & g6) je jouerais 10...gxh5 11 Fxh5 Cf6 au lieu de 10...g5 (le 40e coup de la partie). Incidemment, ni le joueur des Noirs ni l'auteur ne semblent avoir noté la triple répétition d'une même position.
p. 241 : la conclusion étant que Karpov-Anand 1991 pouvait se terminer par la nulle, il est possible de donner un "?" entier à 39 Dxf6+?, du moins dans l'état des connaissances de l'auteur... et des miennes ! Le point culminant est en effet paradoxal : Rf1, Dd1, Pa4, b3, c4, f4, g3 & h4 / Rg6, De3, Pa5, b4, c5, d3, f5 & h5).
Trait aux Noirs : ils ne peuvent gagner, ni par ...Dxg3, ni par ...d2, ni par ...De4, ni... autrement !
8/8/6k1/p1p2p1p/PpP2P1P/1P1pq1P1/8/3Q1K2
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Naroditsky partie 9
p. 243 : dans Aronian-Miroshnichenko 2004, je ne parviens pas à me persuader que 27...Dd8, quittant la garde de b7 sans nécessité, soit la "plus forte résistance". Au moins fallait-il réfuter (si possible) 27...e5.
p. 249 : il se peut que "la position s'écroule", mais pas "immédiatement" après le 38e coup de Karpov-Quinteros 1981 (Rg1, Dd6, Fg2, Pb4, f2, g3 & h3 / Rg6, Df5, Ce6, Pb6, f7, g7 & h6). Sur 38...b5 (au lieu de ...Db1+) le pion sera perdu mais le Roi noir fondra sur son vis-à-vis blanc. Une variante justificative aurait été la bienvenue.
p. 257 : la "solution" de l'exercice Efimenko-Lahno 2005 me semble un peu courte. Dans Rc2, Dd3, Ce4, Pa4, b3, c4, f2 & g4 / Rg7, Dd8, Ff4, Pa5, b6, c5, d6, e5 & g6, la défense 46...Fg5! mène à une finale Cavalier contre Fou dont l'issue ne saute pas aux yeux.
p. 259 : certes 36...Cg3 fait preuve de ténacité dans Zukertort-Hein, mais peut-on en 2012 lui octroyer un point d'exclamation, sachant que 37 d5! gagne en quelques coups ?
p. 266 : une typo, le CNe4 empêchant les pions de l'aile-Dame de se mobiliser, non de l'aile-Roi.
p. 269-70 : après d'excellents propos pesant le pour et le contre, au sujet de l'usage d'ordinateurs pour se perfectionner en finale, notre auteur passe à côté d'un excellent exemple. Il donne une variante de Gheorghiu-Karpov 1982 arrivant à Rf2, Dc8, Ce3, Pa2, b3, e4, f3, g3 & h4 / Rd6, Dd4, Cc6, Pa5, b6, e6, f6, g7 & h7. Là-dessus il fait jouer 45 Df8+ Rd7 46 Dxg7+ etc. Le "silicon monster" manifeste un humour, comme toujours involontaire, en mariant l'inhumain 45 f4!! (sic) avec équilibre, et le parfaitement humain 45 Df8+?! Re5! (au lieu de Rd7?!) conservant l'avantage noir.
2Q5/6pp/1pnkpp2/p7/3qP2P/1P2NPP1/P4K2/8
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Dernières remarques.
Une phrase tirée de la préface : "Yasser, si vous voulez devenir bon aux Echecs, vous devez apprendre les finales", lui disait son prof. Jamais ne furent prononcées de plus sages paroles concernant les Echecs, confime Yasser. Lequel fut vite "contaminé" par les "endgame studies" que le professeur en question lui montra. Il ajoute qu'il eut la chance de pratiquer la compétition à un moment où l'ajournement existait encore (heureuse époque), ce qui lui permit de faire d'énormes progrès en finale, mais ceci est une autre histoire.
Le conseil de ne jamais désespérer, y compris contre de très forts joueurs, est essentiel.
Certaines distinctions de langage sont savoureuses, ce jeune homme a un style plaisant.
"Qu'une finale soit complexe ne signifie pas qu'un calcul profond soit exigé", nous est-il dit. Il y revient : "ne calculer que lorsque c'est indispensable".
Mais cependant : "Rien ne peut égaler la sensation d'aller au fond d'une finale complexe".
Et aussi : "Un coup naturel et logique peut être faux".
"Ne pas confondre optimisme et surestimation".
"Ne pas confondre intuition et paresse".
"Ne pas confondre prophylaxie et perte de temps : distinguer les moments où l'on pare des menaces de ceux où l'on craint des fantômes !".
"Certes, l'expérience ne peut faire de mal, mais la technique en finale dépend essentiellement d'un facteur : la patience".
"Vous manquez parfois un bon coup, non parce qu'il est difficile à trouver, mais parce qu'il est difficile à jouer".
Mon passage préféré du livre concerne l'analyse d'une partie Najdorf-Gligorić 1948, où notre auteur s'arrache les cheveux (qu'il a encore abondants) de ne pouvoir démontrer le gain avec Cavalier et deux pions passés contre Fou plus ou moins "mauvais", luttant héroïquement contre la Machine. "Je pouvais presque entendre ce petit démon métallisé ricaner de mes efforts futiles, on pourrait remplir tout un livre avec les exclamations dont j'ai abreuvé mon ordinateur", confesse-t-il. Si la vérité va contre les principes, ce sont les principes qu'il faut revoir, non la vérité !
Conclusion.
Une collection de finales sur des thèmes variés. C'est ainsi que l'entend ce très jeune auteur, loin de toute prétention ou immodestie. Livre divertissant, fait avec amour. Ce n'est sans doute pas le livre de l'année, quoiqu'on ait parfois donné ce titre à des ouvrages plus prétentieux ne lui arrivant pas à la cheville. Mais au moins la découverte d'un nouvel auteur plein de promesses, qui nous présente une nouvelle preuve de la beauté des finales et confirme la nécessité de leur donner la priorité.
Il ne s'inspire pas, contrairement à un auteur français, de Nietzsche et de Cioran, mais parvient à une conclusion analogue en citant un certain Nelson : on peut apprendre davantage en escaladant 100 fois la même montagne qu'en escaladant 100 montagnes différentes.
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Question annexe, mais pas superflue : ils consultent leurs mails au service informatique de chessfinals-poleditions.com ?
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Service informatique est souvent un oxymore. Souhaitons pour Villeneuve que ce ne soit pas le cas , lui qui a misé sur une complémentarité après son exhaustivité antérieure...
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Oui, Liam, mais avec retard. N'hésitez pas à les secouer. Permettez-moi d'en profiter pour une info.
John Roycroft, dans le dernier numéro d'EG ("Endgame" 191), fait une courte critique du livre de Naro.
Il ne peut évidemment ne pas remarquer l'absence d'études artistiques, en contradiction avec les propos de Seirawan (dans la préface) qui avaient fait saliver le lecteur.
Il regrette l'absence des finales de pions, de finales de pièces mineures (sauf après échange de pièces lourdes), de finales sans pions. Et aussi l'absence de Botvnnik, Bronstein et Kérès, mais se déride en reconnaissant Capa-Tarta, tout de même un "vieux chapeau", la plupart des joueurs de ce livre étant inconnus de lui. Il exagère un peu, lisez les noms cités dans nos 9 morceaux...
Mais il note, rejoignant les commentaires ci-dessus, que "l'abondance du texte explicatif, contrastant avec le rôle mineur de l'analyse, est un exemple pour les auteurs plus âgés". Il se réjouit que l'auteur, malgré son appartenance indiscutable au XXIe siècle et donc son utilisation de l'ordinateur, ne "gave" pas ses lecteurs de fritzeries et autres rybkaneries. Utilisant l'intraduisible mais très compréhensible expression "reader-friendly". You are right, John.
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