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Un par Ar***do**1415 le  [Aller à la fin] | Actualités |
Je dédie ce article à la mémoire de SPIELMANN, Homme humble et grand Joueur d ‘??checs, un des meilleurs du monde ! Pour son esprit, sa vision livre et sans compromis des ??checs, pour ce qu’il a donné aux ??checs et les ??checs ne l’ont donné , pour sa tragique et romanesque vie et, surtout, pour le plaisir esthétique que ses merveilleuses parties me donnent, ces misérables lignes !

Qu’il me pardonne, qui les lecteurs de france-echecs me pardonnent !

A Reyes aussi, pour son magnifique site et son délicieuse article sur SPIELMANN !Un de ses Héros Secrets est le mien aussi, mais sa passion « Spielmannienne » est bien supérieur a mon simples « bavardement » passionné sur ce jouer sensationnel du passé !

Cet article sera composé de deux parts et un annexe biobibliographique sur Rudolf SPIELMANN

Je ferme les yeux et je rappèle le passé...

Il y a une belle photo avec les Joueurs du Tournoi de Noordwijk 1938. Il était la, abattu, regarde en dessous, vieilli, propre, mais, son visage fait voir les traits du temps et les rides de l’âme, causé par la bourrasque qui se approchait.

Je n’avait de la nécessité de regarder la photo. J’était la, dans la salle du tournoi... .
Devant lui, un jeune homme, 22 ans, effilé, svelte, avec une magnifique habit de bonne coupe, sereine, confiant, mais aussi, ambitieux, presque conquérant, si j’interprète ses belles traits de visage et son regarde expressif. Un homme de beau prestance, aspect charmant, sans doute !
Le contraste absolu...

Lui...sans être un vieux homme, après tout, il avait 53 ans, paraît vieilli, ou peut-être, cet impression est donné par l’air de fatigue qu’il démontre. Une apparence lourde, petit, dodu, gras, de tel façon, qui la table de jeux, risquait de ne accueillir cette masse corporel, une tête chauve luisante, une face ovale, presque ronde. Tout l’apparence de solidité mais...masqué de fragilité
Lui...attendrait le début da la séance, dans sa position typhique au échiquier : les mains accouplés en dessous de la table. Ces mains qui j’ai vu se jeter comme un éclair sur une pièce et la jouer avec douceur sur un carré de l’échiquier. Ces mains qui ne sont pas d’accord avec son corps, oblongs, maigres, élégants.

Son visage. Je le regarde fixement . Arrondi, peau lisse, mais en donnant, ici et la, acompte de l’âge, par la chute des muscles faciaux, et deux rides au coin de la bouche, cette visage soutenait une certaine dignité, même beauté. Je connaissez des photos de son enfance et jeunesse , et quelque chose de la beauté de ces années, subsistait . Mais ses yeux...mon dieu, véhéments, profonds, mais amicales, douces, étaient les mêmes de la jeunesse.

La archéologie de mon regarde sur son regard distrait, m’avait effrayé ! J’ entrevu nuages dans ses yeux, maintenant, plongés sur l’échiquier. Je dirai, yeux troublés, profondément bouleversés !Qu’est qui l’ affecte ?
Peur de l’adversaire ? Mais non ! Peur ? Il n’avait peur de personne dans l’échiquier ! Depuis 19 qu’il joue au échecs haut-niveau ! Il a joué avec des géants comme Emanuel Lasker, José Raúl Capablanca, Alexandre Alekhine, Akiba Rubinstein, Frank Marshall...et peur de ce jeune homme qui est tête a tête ?

Nervosisme ? Peut-être ! Il était nerveux, il le savait par la propre expérience . Parfois , et avec plus de fréquence qu’il avait désiré, les nerfs l’ont trahi, en moments et parties importants da as carrière. Il a perdu des prix e places honorables pour ça ! Mais aujourd’hui, non ! Il est expertise d’âge. Il savait sa place au monde d’échecs ! Non, ne sont les nerfs, qui le troublent !

Inquiétude ! Souci ! Oui ! Regard trouble, qui passait inaperçu dans un première coup d’oeil a quelqu’un, mais jamais a moi, son « héros secret ». Se détache de ses yeux, une tristesse, un abattage, un désespoir, que le corps accentue. Pourquoi ? Dans le moment, je fait des conjectures...mais plus tard, j’arrivait à la terrible vérité !

Faîtes les saluts institutionnels, Il écrit lentement son coup dans fa feuille de partie e, avec doux énergie , déplace son pion du roi a la quatrième carré de l’échiquier. Son adversaire répond avec le pion noir à la troisième du roi et, les premiers sept coups se jouent logiquement selon la théorie de l’époque. Le vieux jouer semble a l’aise dans cette variante: il a battu Vera Menchick a Hastings, l’anée dernier et dans ce même tournoi, Schmidt ! Sans être un théorique des ouvertures, il connaît bien certaines lignes et variantes, mais son jeune adversaire est un étudiant acharnée de cet phase du jeux ! Au huitième coup noir la nouveauté : Contre la théorie, les noirs ne font pas le petit roque, mas le surprenant 8...g 6 ! La partie continue, et au coupe 13, le jeune jouer des noirs fait un coup erroné ! Dans la face du vieillard, un souris très, très timide, s’esquisse ! Il était dans son élément : l’attaque ! Il joue vite 14. f 5 et le jeune homme se plonge dans une profond méditation. Attention ! Le vieillard, est un des meilleurs joueurs au monde dans ce type des positions, et ses sacrifices intuitifs, l’ont valu plusieurs points ! La position des noirs est menacé de ruine en peux de coups et, avec les mains entre tête, en concentration profond, le cerveau du jeune travaille sans cesse pour résoudre le problème de la périlleuse position. Le coup miraculeux 14...Bb8 est joué et maintenant est le vieux jouer qui se cache dans les buissons des variantes et sub-variantes. Il sent sa position très supérieur, puisque gagnante, mais son cerveau, n’a pas la même capacité de calcul concret de coups ! Ici et la, des trous, des « dernier quartier » de vision tactique, et il hésite entre détruire la position des pions dans l’aille du roi, ou renforcer l’attaque avec un coup de développement du Fou de D, mais le temps ce « grand sculpteur » dans les échecs et la vie, avance et la décision arrive avec la première hypothèse , 15. f x g 6. Maintenant c’est le jeune qui souris et joue a une vitesse impressionnant 15...Cd x e 5 ! Le vieillard se montre impassible, mais ses oreilles se colorent légèrement rouge ! Il sent que le jeune homme avait de la fibre de grand joueur.
« Si j’avais de la renommée de attaquant, je ferais tout pour la maintenir », c’est qui se passait dans la tête du jouer des pièces blancs, et au 18 coup, la tour attaque la reine noir, dans un coup « naturelle ». Pour la première fois dans la partie, le Jeune se montre troublé et s’agite dans la chaise ! Il a vu les conséquences du coup de Tour dans ses complexes analyses de son quinzième coup , et, il a prié pour que le vieille homme le joue, environ de 18. B d 2 , qui lui donnerait léger avantage ! A vitesse du rayon, 18... C g 4 fut joué, et les blancs se pendent dans une réflexion intense, pour comprendre qui sont perdus ! Oui, sa expérience, dit au vieille joueur qu’il est perdu ! La position va se médire comme un jeu de cartes ! Il joue les coupes à la main, mais en jouant sont 26 coup, le vieille arrête la pendule et accomplisse son jeune adversaire !

Dans la salle d’analyses, les deux joueurs montrent ses idées, conceptions et ses pensées analytiques dans la partie. Le jeune homme connaît bien le style et les brillants parties de son âgée adversaire ; il savait qui avait joué avec un des meilleurs joueurs de l’histoire des ??checs, et, dans les congés, le respect pour ce homme est agrandi dans son esprit, parce qu’il sait ce qu’il le doit, dans son développement, dans son croissance artistique echiquienne.Le vieillard, n’a pas doute ! Ce jeune homme avait de l’étoffe de Champion, peut-être Champion du Monde !

Il est triste et angoissé. Dans le l ‘hôtel, Rudolf SPIELMANN se cache dans un coin, lieu-retiré et s’assoie dans une fauteuil. Non, il n’est pas ennuyé avec la défaite avec le jeune Estonien Paul KERES, non, il sait qui son temps de chevalier de l’échiquier et grand champion est passé ! Le temps est des « jeunes loups » qui additionneront des pages nouvelles a ce interminable livre de l’histoire du Jeux des ??checs ! Son dépression et son peur, ont des raisons incontournables ! Oui, ici, il avait peur... peur pour sa vie , de la vie de ses familiers, de la vie de milliers de juifs et joueurs d’ ??checs, parce qu’il sait qui la Grand et dévergondé Bête du Nazisme s’approche a vitesse, pour écraser corps, et âmes !( Continue...)




Obligado... ...pour ce sympathique post concernant un joueur trés attachant.Si cela te fait plaisir, donnes-moi ton mail pour recevoir un article trés concret de Spielman sur les finales de Tours au format Chessbase ( pas de finales théoriques trés rarement vues sur l'échiquier mais celles que l'on rencontre effectivement )Bien amicalement


ins597, le
Magnifique article, arlindov... on en a les larmes aux yeux. Quel talent pour nous faire revivre cet épisode ! L'art d'émouvoir. C'est simple et beau, sur un fond de bruit de bottes terrifiant.. Spielmann-Keres ! Fabuleux, au sens étymologique du terme.
On en redemande. Peut-être viens-tu d'inventer un genre. Pourquoi ne pas continuer avec d'autres parties célèbres ?
J'ai beaucoup aimé la notation "ses oreilles se colorent légèrement rouge !". A mon tour de te raconter une histoire. Le coup le plus célèbre de toute l'histoire du jeu de go a été désigné par les japonais comme "le coup qui fait rougir les oreilles". Nous sommes en 1846. Le vieux champion Gennan joue contre le jeune loup, Shusaku. Il a les blancs et sort de l'ouverture avec l'initiative et un léger avantage. Mais il commet une petite imprécision avec le coup 122, même si, encore aujourd'hui, tous les commentateurs ne sont pas d'accord pour reconnaître la faiblesse de ce coup. Alors Shusaku joue le légendaire coup 127. Les oreilles de Gennan virent aussitôt au rouge, au point que son entourage, dont son médecin officiel, s'en inquiète. Blanc est soudain perdu. Il faudra plusieurs années d'analyse pour se convaincre qu'il n'y avait réellement plus rien à faire, mais ce que je trouve extraordinaire c'est que les oreilles du vieux champion ont rougi instantatément . Il savait déjà. Gennan ne se remettra jamais de cette défaite. Les japonais ont multiplié les métaphores concernant le fabuleux coup 127 : "le coup qui fait passer Shusaku du mirage au miracle", "le coup qui d'une seule pierre abat tous les volatiles", mais celle que l'histoire a retenue est "le coup qui fait rougir les oreilles". Le parallèle avec les oreilles de Spielmann m'a frappé. Gennan et Spielmann ont sans doute dû éprouver les mêmes sentiments : jeux différents, pays différents, époques différentes, mais 4 oreilles qui rougissent...
Amitiés, arlindov, avec l'espoir de lire bientôt sous ta plume une autre merveilleuse histoire.


Merci, malgré tout Picard!Regicide-cette histoire avez continuation! Si nous avons un héros secret...nous recherchons tout sur lui, c'est la vérite!

Ce qui tu parles est un article extraordinaire: oui!! Spielmann un magnifique finaliste.

J'avais ce article que tu parles du site de "gambitchess" de Franco Pezzi!C'est ça?

Merci a toi de tout mon coeur, Picard! L'article esr reelment extraordinaire!Est que Reys le connaît?


Pas gentil pour Reyes :( Il ne faut pas dire Rudolf est poche si non Reyes va devenir triste....


Reyes, le
En fait mon premier d'échecs fut "L'art du sacrifice aux echecs" de Rudolf Spielmann. Croyez-moi, ça marque ! Et depuis, après avoir lu aussi des articles sur la personne de Spielmann, je m'y suis attaché...

Moi aussi j'aimerais bien recevoir cet article sur la finale de Tours, merci.

Très bel article Arlindov, vraiment très bien...


de l art!!!!!! j ai lu avec beaucoup d emotion cet article,et je dois dire qu il m a emut profondement;moi qui depuis toujours pense que le noble jeu est un art ,et un art majeur ,et bien cet article est la pour me confirmer cela!!!je vais peut etre faire hurler ,mais je ne connais spielman que de nom, mes modeles etants plutot morphy,bronstein,fischer,diemer,mais je vais de ce pas ajouter spielman a ceux la car l article en question m a vraiment aimuoui les echecs sont un art et!!!!c 'est beua un art!!!tres beau ce"la explique qu on y consacre une vie entiere!bon mes amis je vous remerci tous pour vos propos subtils ici sur cette zone d echange et je vous dit a bientot!!!jm


Finale Tours Spielman A Reyes et Arlindov Il s'agit bien de l'article sur GambitChess que j'ai traduit en français ( ainsi que celui d'Alekhine qui est plus court et moins bien ). Je viens de voir que certains liens internes au fichier avaient disparus, c'est un pb que j'ai pour la 2ième fois avec ce fichier et seulement avec lui. Dés que j'en aurais le temps, je mettrais tous les commentaires dans les parties elles-mêmes, cela sera plus cool à lire




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