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Elucubration poétique collective par Al***a*11679 le
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Et lorsqu'enfin je te matai, insolente,
Tu me renversas et fis subir à mon corps,
En guise de punition, méritée, indécente,
Désirée, le baiser de la petite mort !
L'ouverture que ton souffle rauque m'évoque
Te fait mener d'une qualité, c'est tout
A cheval sur toi, fort comme un roque
Il me reste encore le champ du fou
Pauvre roi si fier de sa verticalité,
Hardiment dressé, certes, mais pour combien de temps ?
Qu'une dame vienne à toi, t'honorer d'un baiser,
Tu courbes la tête et t'affaisses comme un mendiant.
Je m'élance à nouveau sur ce bel échiquier.
J'investis impétueuse les lignes adverses,
J'ébranle les tours, je fais trembler les herses.
Pions apeurés, brèches complices, roque éventré,
Diagonales retentissantes de l'écho
De mes pas fiers et dédaigneux pour vos regards
Cavaliers... Mais, j'appelle d'un désir hagard
L'attaque d'un fou embusqué en fianchetto.
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Ca me fait penser à un certain site web...
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mais là je ne suis pas la seule en cause
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Une véritable ode à l’hétéro…métrisme ;o) Dans les 12 premiers vers, il n’y a qu’une seule fois le même rythme, c’est exprès ? Pas facile à écouter, du coup…
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Heu attends... "Une seule fois le même rythme", tu veux dire un seul rythme commun entre deux vers ? Parce qu'alors il apparaît deux fois, espèce d'homomètre !
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effectivement je dois avouer que certains vers de ma responsabilité sont bancals... mais je vais essayer de remettre ça d'applomb. c'est exigeant les alexandrins
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Si tu veux que je t'aide... avec plaisir, c'est mon "métier" ;o)
En alexandrins, en collant au plus prés du texte original, ça peut donner quelque chose comme ça pour le premier quatrain :
"Et lorsque pour finir je te matai, insolente,
Tu me couchas et fis éprouver à mon corps,
En guise de sanction, méritée, indécente,
Désirée, le baiser de la petite mort !"
En supprimant le "Et" en tête de strophe et le hiatus "matai insolente" ce serait mieux aussi...
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Bien ! Mieux qu'une partie prioritaire: Je propose de profiter de ce fil pour écrire, tous ensemble amis France-Echiquéens, un nouveau poème collectif sur le thème des échecs.
- Chacun écrira un alexandrin à tour de rôle.
- Sur le modèle du poème d'Alfila, la structure sera: trois quatrains suivis d'un octain.
- Ceux qui écriront les vers pairs prendront garde à respecter des rimes suffisantes ou riches avec les vers précédent, enchassées (1212) dans les quatrains, et embrassées (12213443) dans l'octain.
- Merci de respecter le champ lexical, la tonalité, la concordance des temps avec les vers précédents. Une vague continuïté du sens n'est peut-être pas à rejeter non plus a priori.
- Prenez garde aux figures de style, de sorte à pouvoir, par exemple, prolonger des assonnances ou allitérations.
- Pensez également à celui qui devra poursuivre, vous pouvez bien sûr laisser une phrase inachevée, mais ne placez pas le poète suivant devant des dédales grammaticaux !
- N'oubliez pas que l'art de la poésie est souvant celui de l'évocation, pas de la crudité. (hum, tout le monde a le droit de pas s'attarder sur mes considérations esthétiques, si subtiles n'est-ce-pas. Faites de la poésie poétique, quoi, et n'hésitez pas à vous inspirez de Baudelaire, ericprié, Verlaine, Prévert, Alfila ou Mallarmé, pour ne citer que les meilleurs, si meilleurs il y a.)
- Par souci de diversité, un même contributeur ne peut écrire qu'un vers par quatrain. Selon le succès de l'écriture collégiale, on autorisera au besoin d'écrire deux vers dans l'octain.
- Par mesure de confort et de lisibilité, chaque contributeur prendra soin de copier-coller l'ensemble du poème, avec des retours-chariots adaptés, qu'il prolongera de sa propre création.
- En cas de propositions multiples, prévaudra l'ordre chronologique. Si cette expérience "poésié prioritaire" rencontre le succès que j'espère, on pourra toujours essayer une "poésie majoritaire" (quel ideux oxymore!) par la suite.
- Les trois personnes qui se sont déjà exprimées sur ce fil, Alfila, Eric et moi-même, jouissent du droit régalien de refuser une proposition de continuation manifestement inappropriée, sans préjudice de la variété des contenus possibles de l'expression poétique ni du travail des modérateurs. On corrigera également les éventuelles typos.
- N'oubliez pas que le thème initial est "les échecs", même si cela peut nous mener loin.
Je crois que je n'ai rien oublié, c'est à vous pour le premier vers!
Pùch, apprenti gamemaster. Un poète qui commence par éditer un règlement, c'est comme un grand maître qui débute par 1.a4.
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A titre d'exemple Sur l'excellent site de Fabrice Liardet, on écrit ce genre d'histoire en ne voyant que la dernière contibution !
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La Palamède Voici ce qu'on trouve dans le Palamède en 1836 par Monsieur Méry :
Le champ clos a croisé soixante-quatre cases ;
Aux deux extrémités, les tours posent leurs bases,
Ces formidables tours, ces tours qu’un doigt savant
Comme aux sièges romains fait rouler en avant :
Sur des chevaux sans mors des cavaliers fidèles,
Lestes et menaçants, se placent auprès d’elles ;
Quand ils ont fait deux bonds, ils brisent leurs élans,
Et tombent, de côté, sur les noirs ou les blancs.
Ces pièces vont ainsi, l’amitié les a jointes
Aux fous, sages guerriers qui partout font des pointes.
Puis la dame se place et garde sa couleur ;
Nul combattant du jeu ne l’égale en valeur :
Elle vole d’un bond de l’une à l’autre zone ;
C’est Camille au pied leste, invincible amazone ;
Elle veille, et défend les pièces alentours,
Par la force du fou, réunie à la tour.
Près d’elle le roi siège ; hélas ! il garde un trône
Que mine le complot, que l’astuce environne.
Ce monarque, toujours menacé du trépas,
Pour tromper l’ennemi ne peut faire qu’un pas ;
Toutefois, quand sa force est enfin abattue,
Par respect pour son nom, personne ne le tue ;
Il est échec et mat ; son dernier jour à lui,
Et tous ses serviteurs sont morts auprès de lui.
Huit modestes pions, soldats de même taille,
Gardent l’état-major sur un front de bataille ;
Un pas leur est permis ; un ou deux, jamais trois.
Troupe vile immolée aux caprices des rois,
Ils ne prennent qu’en pointe, et pourtant il arrive
Qu’un d’eux, soldat heureux, aborde l’autre rive ;
Alors il grandit ; ce soldat parvenu
Des dépouilles d’un chef habille son corps nu ;
Il se métamorphose en tour, il devient reine ;
Il choisit dans les morts, étendus sur l’arène,
Un chef de sa couleur, par sa force cité :
L’heureux pion le touche, il l’a ressuscité.
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En voici un autre. Il n'est pas de moi et je reconnaîtrai
volontiers la paternité de son auteur s'il souhaite se manifester . En attendant , j'assume.
La nuit était noire,
La lune était blanche,
Nous étions seuls ce soir,
Elle et moi sous les branches.
Ses grands yeux étaient si doux,
Et sa robe était si belle,
Mon regard se porta sur ses mamelles,
Et en la caressant me mis à genoux.
Je lui dis de se calmer,
De ne pas se rebeller,
Je fis courir ma main,
Doucement sur ses reins.
Je n'y connaissais rien,
Mais je fis assez bien,
Pour venir d'un geste tendre,
Au bas de son ventre.
Je me souviens de ma peur,
De l'excitation de mon coeur,
Jusqu'à ce moment béni,
Où ma honte s'enfuit.
Après quelques Hisse et Han,
Il ne fallut pas longtemps,
Pour qu'en un jets puissants,
Jaillisse le liquide blanc.
Alors je connus cet intense moment,
Enfin un homme j'étais à présent,
C'était la toute première fois cet automne,
Que je trayais une vache Bretonne.
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le poème d'alfila moi j'ai bien aimé! ça change
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oui ça change des anecdotes du genre j'étais archi-gagnant, j'ai proposé nulle. il a refusé ne voyant même pas c'était gagnant pour moi. il a fini par gagner car cétait un p'tit joueur et puis la position était trop nulle pour moi.
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Je ne pensais pas qu’un jour mes vers seraient corrigés par un gm… :-)
Mais je ne comprends pas pourquoi changer le deuxième, il me semble qu’il faisait bien douze pieds à l’origine, en plus je regrette un peu le « renversas »…
Le « et » initial n’est pas très élégant en effet, mais c’est qu’au départ cette strophe était sensé être une strophe finale, et le sort en a décidé autrement, on choisit pas toujours…
Par contre dans la dernière strophe les deuxièmes et troisièmes vers ne sont pas de douze pieds. Je pourrais les changer en :
J’investis impétueuse le camp adverse
J’ébranle les tours, et je fais trembler les herses
@ pùch, tu étais poète de régiment et on te faisait déclamer tes œuvres sur des airs de trompettes militaires c’est ça ? Allez, tous en ligne au garde à vous sur deux rangées, les petits devant et je veux pas de murmures contestataires… :-)
Les autres poèmes sont sympas, mais qu’on ne se fasse pas d’illusions, je suis aussi capable de pester horriblement contre ces imbéciles d’adversaires qui gagnent des parties comme à la loterie…
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très juste, pas de hiatus entre troll et rimes, par exemple : L'albatroll
Souvent, pour s'amuser, les francéchiquéens
Lancent des albatrolls, vastes serpents de mer,
Qui suivent, impétueusement manichéens,
Leurs fils à eux, glissant et perdant leurs amers.
À peine les ont-ils proposés au forum
Que ces rois de l'usure, immortels et puissants,
Filent joyeusement vers le promis quorum
Comme des amis ronds traîner leurs posts lassants.
Ce phœnix minéral, comme il n'est pas bégueule
- Lui, naguère post unique, maintenant est légion -
Se nourrit d'allusions hors-sujets casse-gueules
Car au pays des trolls on n'a qu'une région.
Le Géhem est semblable aux pinces quand il sied
De saisir coups ou mots et diriger l'archet
Sur la corde sensible qu'il faut négocier
Car trolls ni pions ni rimes n'empêchent de marcher.
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L'alexandrin, c'est 12 syllabes 6-6 avec accent tonique formant césure sur la 6ème.
"Tu me renversas et fis subir à mon corps" ça s'appelle du dodéca(syllabe) Ici 5-7 ou 7-5, selon. En soi, ça ne pose pas de problème...du moment que le rythme est identique dans les autres vers.
"Qui suivent, impétueusement manichéens," pourtant si beau de l'air qu'il dégage, par exemple, c'est du dodéca breton ;o)
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Car il y eut, sur FE, précédent plus abouti : "Comme je rencontrais des lignes impossibles
Je ne me sentis plus guidé par l'E.C.O
Des gambiteurs ignares, avec mon roi pour cible,
Nonobstant la couleur me plombaient ma théo…
J'étais insoucieux de tout, raillant leurs clouages,
Porteur de vérité avec mon jeu propret.
Quand avec le Diemer est venu ce tapage,
L'encyclo m'a laissé tomber ; je m’empourprais !
Dans le clabaudement furieux des Rois et Reines,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je merdoyus! Et les débutants à la traîne
N'ont pas subi de pieds au cul plus triomphants."
IDFX
Suivant l'idée de puch je propose de continuer la glose, peut-être plus facile dans un premier temps, pour se faire les orteils, qu'une vraie création. Ca évite aussi d'avoir à se poser la question du rythme. Pair ? Ou bien "plus souple et plus soluble dans l'air" de l'impair ? En rapport avec l'échiquier et sans problème de césure, des octosyllabes ? Perso, je préfère de l'hendeca(syllabe) 5-6 mais je propose que cela soit donc de l'alexandrin bateau ;o)
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l'octosyllabe me parait très échiquéen... je propose des octains d'octosyllabes !
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Pùch dit octain parce qu'il est presque belge ;o) Sinon c'est huitain.
Attention l'octosyllabe c'est court ! 2 vers par 2 vers alors. C'est bien comme ça, le jeu de rimes est fourni.
A toi l'honneur de débuter les hostilités, Alfila !
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Quelque chose contre les Belges ? A l'encontre de ton 6-6 qui carcanise (ça aussi c'est du belge!) les alexandrins, je te citerai ce vers du meilleur poète de langue française que j'aie lu, Victor Hugo:
"J'ai déniaisé ce vieil idiot d'alexandrin."
Et j'aime autant de dire qu'il ne se tapait pas que des dodécasyllabes, le Totor!
Pùch, qui n'osera pas poster ses vieux poèmes d'adolescent, non non ce n'est pas la peine d'insister, merci.
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Ne pas faire dièrèse classique (normalement dé-ni-ai-sé et i-di-ot car en latin autant de syllabes) et disjoindre "vieil" portant césure de "idiot", quelle audace à l'époque !
Maintenant que ces procédés se sont banalisés, puisque n'altérant en rien "la musique", ça fait sourire...
"Totor" a aussi fait, hors trimètre dont il est l'inventeur et si mes souvenirs sont bons, quelques dodécas , en césurant (en français, l'accent tonique est toujours sur la dernière syllabe...pour les mots qui le portent) sur des "au", "avec" etc, difficiles à scander car sans accent, heureusement fort rares.
Mais trève de "technique" rébarbative ! Alfila a choisi des octosyllabes échiquéens, alors lance-toi !
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Aïe, je redoutais ce rappel
A l'ordre. Ouvrons donc du pion dame...
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ah parce que tu connais aussi les règles de l'accentuation bretonne ? il est vrai que impétueus'em:ent ne satisfait pas la contrainte que tu énonces. D'autant que c'est imprononçable et qu'un emprunt donnerait plutôt impeteüs'am:ant, je crois. Mais de toutes façons je ne prétends aucunement être aussi embouti qu'IDFX, moi je m'amuse, hein.
Dis donc Alfila, tu nous as gâtés avec des rimes en -pel et en -dame... Avec en plus les contraintes de métrique et le thème imposé puisqu'on continue un octain, ça va être coton. Je propose :
Ruban coupé par ton scalpel
Digue rompue, brisée la dame !
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Quadruplé. Parmi l’archipel
Des loisirs que la force dame...
Variante "des possibles que le trait dame..." très "style" avec 3 "e" sans accent tonique de suite, suivi par 2 consécutifs, mais pas vraiment euphonique.
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exercice le post précédent contient une subtile ;-)) référence à pùch. Le premier qui la trouve a le droit de proposer des rimes pour la suite.
Euh... d'ailleurs ceux qui ne trouvent pas, allez-y quand même, parce que là je crois qu'on va en avoir besoin...
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"Accable, belle indolemment comme les fleurs" (Le sonneur Mallarmé) est un bon exemple du seul emploi pertinent de ce que j'appelle une césure comique ou fendante ;o) laquelle "oblige" à rajouter artificielement un accent sur la 6ème syllable.
L'on voit ainsi apparaître le magnifique "accable, belle un dos...l'amant comme les fleurs" ce qu'a vraisemblablement voulu exprimer son auteur, et que semble confirmer l'attirance pour le jeu de mots, la récurrence du "dos" dans l'oeuvre de Mallarmé tout comme, bien évidemment, le corps du poème.
"Impétueux...zement manichéen" par contre, ça le fait moyen ;o)
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en effet la bonne écriture poétique, j'en suis loin, je dirais même à ton instar que j'en suis archi-pell :-))
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mais ... foin de théorie à la pelle
et un peu plus de force d'âme !
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et voilà le problème -pel n'est pas -pelle, et -dame n'est pas -dâme. Du moins pas en français académique, même si en français de Paris on n'entend pas la différence. Sinon évidemment, c'est plus facile...
Tiens Éric, puisque ça te titille, je propose impétueux, souvent manichéens. J'ai bon ?
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Ne me trahis pas jib ;o) Si faire rimer « dame » et « d’âme » n’est pas possible -ce n’est pas le même son de la voyelle d’articulation- je ne suis pas contre une autre forme d’alternance entre rimes féminines (avec e muet final ex : appelle, dame, damée + les pluriels dames, dament, damées) et rimes masculines (sans e muet final ex dam, appel, damé) bien au contraire ! Comme l’a fait Verlaine, par exemple ici
Pour des considérations philosophiques -et même philosophales- qui me sont propres, je conçois la quintessence du bijou comme riche, sur toute l’étendue de la syllabe finale, d’alternance divine entre Hermès et Aphrodite, mais je ne cherche surtout pas à imposer cette conception.
Oui, daik ça va, il n’est jamais trop « pell » pour bien faire ;o)
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En solitaire... Aïe, je redoutais ce rappel
A l'ordre. Ouvrons donc du pion dame
Quadruplé. Parmi l’archipel
Des loisirs que la force dame
Au centre envié comme chapelle,
Algébriquement, au grand dam
Du reste de l’armée s’épelle,
d’un blanc quidam, le nu ramdam.
d4 ! et la partie débute…
Avec ces pions qui deviennent îlots, le thème de la mer ( Cf Mac orlan : "Il y a plus d'aventure sur un échiquier que sur toutes les mers du monde" )est plaisance aux Echecs...
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il voyage et nul ne l'oblige à se taire...
Jailli soudain de l'autre rive
Caillou que nul saut ne rebute
Tel un rocher qui ne dérive
Que pour tendre vers un seul but :
L'ennemi ! qu'aussitôt il prive
De mouvement. Point de scorbut*
Quand, vitaminé, il arrive.
d5 ! Symétrie opportune...
*Que ceux qui connaissent d'autres rimes en -but (et pas en -bute, hein !) n'hésitent pas... Bon sur ce coup-là il va falloir que d'autres s'y mettent, parce qu'il semblerait que j'aie atteint mes limites en versification encore plus vite qu'aux échecs, c'est dire...
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Bravo Daik ! Et "scorbut" ça va très bien avec la "mor" ;o)
Maintenant, refais-le avec une autre rime que "rive" puisqu'il n'existe rien en "riv" afin de parvenir à l'équité masc-fem dans tes 4 premiers vers.
Je me permets de te suggérer "bor"...
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De jolies choses. bravo Et très mignon le petit poème d'IDFX.
Sinon Eric, on peut te découvrir un peu plus ? Une plaquette, un site, .. ?
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ref xxx avec google tu devrais trouver ce que tu cherches...
Puis, comme toujours, désigné
Volontaire à chercher fortune,
Le pion du fou résigné
Traîne les pieds, avec rancune
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Ref xxx On peut et c'est ici que ca se trouve.
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Merci
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c'est vrai, la rime n'est pas conforme celle du dernier vers, censée lancer l'oct... le huitain suivant non plus d'ailleurs. C'est malin... alors je suis ton conseil :
Jailli soudain de l'autre bord
Mousse que nul saut ne rebute
Il prend le centre côté babord
Sautant vers un unique but :
L'ennemi ! Jumeau qu'il abhorre
et soudain bloque. Point de scorbut
Que d'énergie l'ébène arbore !
d5 ! Identique initiale.
J'ai un doute sur bhorre/bore mais je me vois mal placer "collabore" ou "élabore" et j'aimerais bien profiter de la similitude/opposition entre ces pions... Qu'en disent les experts ?
Et "scorbut" ça va très bien avec la "mor" : d'autant mieux pour un poème en coups ;-). Si tu en redemandes, il y a du bon ici.
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je suis loin d'être experte mais en tout cas, ça me plait ! joli huitain
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ayant besoin de mes doigts pour savoir si j'ai mon compte de pieds je m'autosuggère de remplacer "côté babord" par "par bâbord" (qui récupère son accent au passage). Le dictionnaire donne le néerlandais bakboord comme origine, je pense donc qu'on peut me passer la rime avec "bord"...
- daik, qui n'a pas de dieu, mais qui a un mètre ruban, si ça peut servir.
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Alfila, c'est c4 ou c3 que tu veux jouer ? car attention, si on se met à composer sous l'influence de la Colle on va se faire rappeler à l'ordre par les modérateurs... et puisqu'on joue avec Éric, on pourrait envisager 2.Fg5 ou 2.a3.
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étant donné que le pion a l'air d'en avoir marre d'être toujours envoyé en première ligne pour éventuellement se faire croquer, je pensais à c4, la vie de c3 est en général un peu plus tranquille... mais puisque mon coup est invalidé rien n'empêche d'envisager d'autres variantes en effet
j'aime bien l'idée du fou folâtre...
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Quel talent ;o) Faire rimer « bâbord » et « bord », c’est bon puisque l’étymologie est différente ; ce qui n’aurait pas été le cas se « sabord », par exemple, dans le même champ lexical.
Par contre, il y a un pied de trop à « et soudain bloque. Point de scorbut » et ça sent trop l’apport pour la rime. Mais c’est un détail, qui devrait être facile à rectifier. Avançons plutôt…
Alfila dans son quatrain a proposé 2.c4 (je n’ose penser à 2.f4 ;o) A elle de composer le huitain de son coup sachant que son premier vers débutera par « d5 ! » et que la rime en sera masculine, attention daik, après « arbore » féminine.
J’adore les contraintes de forme et je trouve que ça part très bien avec un jeu de rimes binaires croisé (comme la double hélice de l’ADN : « Les Echecs c’est la vie ! » ) qui s’inversent en genre (thématique Blanc/Noir ) dans la 2ème moitié du huitain avec un centre (vers 4-5) alternativement féminin de pureté pour le coup blanc ( « dame-chapelle » dans le 1er huitain) et masculin de…pour le coup noir (« babord-but » dans le second huitain). Si la rime est riche c’est mieux –Je trouve que ça « accroche » plus l’oreille- mais même si celà ne devait plus être le cas par la suite, serait-il possible de garder cette construction ?
Des rimes en « tial » des 2 genres, il y a pléthore à mélanger avec « cial », voire glisser un « paroissial » (« au centre envié comme chapelle » ;o) pour éviter d’avoir le même suffixe. Je pense qu’il ne serait pas trop difficile de « recycler » ton quatrain, alfila, avec le second jeu de rimes en « gné » (schéma phonétique tial, gnée, tial, gnée, tiale, gné, tiale, gné et « c4 » -ou autre; on fait son huitain et donne son coup- en tête du quatrième huitain ) et mieux, vu le choix, redoublé d'ardeur en « igné »…
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zuuuuuuuut faute de genre, en effet. À force de chercher un mot sur lequel les rimes existent... Tiens au passage, on en est à 43 posts avec une contrainte d'équité masculines/féminines et on n'a toujours pas vu chouia ;-)). Enfin, en tant que rimeur débutant, aussi bien sur les échecs que sur la marine, je suis content que tu estimes que j'eus le mousse art.
Un truc intéressant, puisqu'apparemment on reste trois : les joueurs sont également concernés par l'alternance, un coup pour les blancs, un coup pour les noirs... Trait à Alfila, donc.
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trop de contraintes dans votre truc....
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rimeur ou rameur débutant :-) ? quand à l'alternance des coups, il me semble avoir deux fois de suite les blancs. je constate donc que les systèmes d'appariement en sont toujours au même point... je vais me plaindre à l'arbitre ;-)
j'espère que la cadence n'est pas trop rapide parce que je risque de me laisser rapidement dépasser par le temps sinon.
à Chouia, qu'espèrais-tu de joueurs d'échecs qui vivent leur vie sur 64 cases, deux couleurs et empêtrés dans des règles très strictes... celà ne leur suffisant pas il faut encore qu'ils s'arrachent les cheveux sur des points minutieux d'arbitrage... :-) heureusement qu'ils le font avec humour et ironie.
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oups j'ai oublié la mise en forme :-/
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Psst psst daik. J'ai dû vous quitter pour coacher en N2 jeune, mais je suis de retour, et revendique une place dans cette remarquable partie, bien que je ne suis pas sûr d'être à la hauteur.
Je propose donc qu'Eric et Alfila affrontent Daik et moi-même, et je prépare déjà mon huitain (je fais des efforts, mais que ce substantif est conventionnel!) en réponse à celui d'Alfila pour 2.c4.
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Quoique, repos pour l'instant Car je dois attendre le premier vers du quatrième huitain, fourni par Alfila, pour choisir mes rimes !
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attention pùch le coup d'Alfila ne sera peut-être pas 2.c4 puisque, au vu de la présence d'Éric, le choix pourrait se porter sur 2.Fg5 ou même 2.a3... en fait j'avais attribué 1.d4 à Éric, mais il est vrai que c'est en fait Alfila qui l'a choisi. On va dire coup collégial :-)
Moi je veux bien faire équipe avec toi... pour ce qui est d'écrire tu ne peux pas être moins à la hauteur que moi, et comme ça je pourrai te demander discrètement ton avis avant de jouer (vous n'avez rien lu...). Et si on perd, on fait la revanche en qui perd gagne Circé ;-))
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Je sais, mon huitain a un gros nez... d5 ! au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour votre appétit impartial,
Proie, donc, plus ou moins éloignée,
S’ajoute notre provinciale,
Sifflotant un air résigné.
Ravie, la dame paroissiale
Sourit à son gambit signé.
c4
le "paroissiale" c'était pour faire plaisir à Eric, mais du coup notre dame fait un peu dame patronesse qui tricote tout en couleur caca d'oie :-S m'enfin c'est une impression personelle
Excusez-moi de mon ignorance, mais qu'est-ce qu'un qui-perd-gagne Circé ?
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pas de rime pour pùch alors ? le qui perd gagne Circé, c'est un truc-de-ouf pour compositeurs. En gros, qui perd gagne dit bien ce que ça veut dire, et Circé signifie que les pièces prises renaissent sur leur case de départ. Voilà ce qu'on obtient quand est blanche la carte à pùch...
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ah j'ai du mal interpréter le pavé de consignes ;-) je dois donner un vers supplémentaire ?
merci pour la définition du circé
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bah disons que les deux dernières fois l'auteur du 81 a donné le premier vers du suivant, avec donc la rime imposée ( j'ai bien senti passer la mienne :-o ), mais c'est comme tu veux, c'est ton fil...
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au temps pour moi c4, et pour peu qu'il accepte
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Bon ben ce serait à travailler mais je n'ai que quelques minutes d'internet.
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
Notre mousse oublie la marine.
Méprisant ce cadeau inepte,
Le chevalier, côté tsarine,
Quitte le huitième transept,
Avec une fougue taurine,
Ni pour a6, ni pour d7,
A la façon de Tschigorine.
Cc6! A l'assaut ...
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Les deux premiers coups: L'ensemble donne ceci:
Aïe, je redoutais ce rappel
A l'ordre. Ouvrons donc du pion dame
Quadruplé. Parmi l’archipel
Des loisirs que la force dame
Au centre envié comme chapelle,
Algébriquement, au grand dam
Du reste de l’armée s’épelle,
d’un blanc quidam, le nu ramdam.
Jailli soudain de l'autre bord
Mousse que nul saut ne rebute
Il prend le centre côté babord
Sautant vers un unique but :
L'ennemi ! Jumeau qu'il abhorre
et soudain bloque. Point de scorbut
Que d'énergie l'ébène arbore !
d5 ! au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour votre appétit impartial,
Proie, donc, plus ou moins éloignée,
S’ajoute notre provinciale,
Sifflotant un air résigné.
Ravie, la dame paroissiale
Sourit à son gambit signé.
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
Notre mousse oublie la marine.
Méprisant ce cadeau inepte,
Le chevalier, côté tsarine,
Quitte le huitième transept,
Avec une fougue taurine,
Ni pour a6, ni pour d7,
A la façon de Tschigorine.
Cc6! A l'assaut ...
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Oups... Mon copier coller a éborgné le huitain de daik.
Ce sera mieux ainsi:
Aïe, je redoutais ce rappel
A l'ordre. Ouvrons donc du pion dame
Quadruplé. Parmi l’archipel
Des loisirs que la force dame
Au centre envié comme chapelle,
Algébriquement, au grand dam
Du reste de l’armée s’épelle,
d’un blanc quidam, le nu ramdam.
d4 ! et la partie débute
Jailli soudain de l'autre bord
Mousse que nul saut ne rebute
Il prend le centre côté babord
Sautant vers un unique but :
L'ennemi ! Jumeau qu'il abhorre
et soudain bloque. Point de scorbut
Que d'énergie l'ébène arbore !
d5 ! au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour votre appétit impartial,
Proie, donc, plus ou moins éloignée,
S’ajoute notre provinciale,
Sifflotant un air résigné.
Ravie, la dame paroissiale
Sourit à son gambit signé.
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
Notre mousse oublie la marine.
Méprisant ce cadeau inepte,
Le chevalier, côté tsarine,
Quitte le huitième transept,
Avec une fougue taurine,
Ni pour a6, ni pour d7,
A la façon de Tschigorine.
Cc6! A l'assaut ...
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tiens, une Tchigorine pourquoi pas... je sens que je vais devoir me trouver de la théroïe vite fait, moi.
Bon, je ne vais pas laisser mon vers pendouillant dans la pomme, quand même. Disons :
soudain bloqué. Point de scorbut
Que de santé l'ébène arbore !
C'est forcément artificiel, mais il le faut bien avec une rime pareille...
un petit problème potentiel : nos vers sont courts, donc si on lit Cc6 "cavalier cé cisse", on aura du mal à faire rentrer C4xf3+...
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ah, et il faut appliquer le patch précédent aussi bon je reprends tout, ce sera plus simple.
Aïe, je redoutais ce rappel
A l'ordre. Ouvrons donc du pion dame
Quadruplé. Parmi l’archipel
Des loisirs que la force dame
Au centre envié comme chapelle,
Algébriquement, au grand dam
Du reste de l’armée s’épelle,
d’un blanc quidam, le nu ramdam.
d4 ! et la partie débute
Jailli soudain de l'autre bord
Mousse que nul saut ne rebute
Il prend le centre par babord
Sautant vers un unique but :
L'ennemi ! Jumeau qu'il abhorre
soudain bloqué. Point de scorbut
Que de santé l'ébène arbore !
d5 ! au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour votre appétit impartial,
Proie, donc, plus ou moins éloignée,
S’ajoute notre provinciale,
Sifflotant un air résigné.
Ravie, la dame paroissiale
Sourit à son gambit signé.
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
Notre mousse oublie la marine.
Méprisant ce cadeau inepte,
Le chevalier, côté tsarine,
Quitte le huitième transept,
Avec une fougue taurine,
Ni pour a6, ni pour d7,
A la façon de Tschigorine.
Cc6! A l'assaut ...
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Trop mauvais pour participer. Mais l'exercice est amusant. Alors "just for fun" :
Cavalier c6 a l'assaut,
Oh que voila une vrai surprise
Qui ma fois change, beau distingo,
De dc4, classique prise.
Comment repondre devant ce coup,
Bien temeraire on l'a compris
Faut surtout pas sortir le Fou
Mais un bourrin, que cela soit dit !
Cavalier f3 en reponse...
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Va pour les équipes ! Ca n’empêche pas d’ensuite diviser les huitains si d’autres personnes nous rejoignent…à condition d’en accepter les conventions, n’est-ce pas Nicolas !?
Maintenant, j’aimerais surtout être « arbitre », c’est à dire proposer ce que j’estime être des améliorations, motivées pour respecter la pureté de la forme de ce qui, ma foi, parait fort bien parti.
Ainsi : « pour cet appétit paroissial » (le centre comme chapelle) en plus d’être allitéré et de lever ce côté « dame patronnesse », va très bien, je trouve, pour un coup de sape destiné à faire sauter le verrou d5 ! Par voie de conséquence on aurait « dame impartiale ». (idée de puissance, aller à gauche à droite de l’échiquier)
J’ai aussi le sentiment, Alfila, que tu ne tiens pas plus que ça à ce normand « plus ou moins éloignée »…Je te propose de le remplacer par un « issue d’une anglaise lignée » pour le coup c2-c4.
D’autre part, ta construction est bizarre avec « victime » en avant qui se rapporte au sujet de la phrase « notre provinciale » 2.c4, « victime » et « provinciale » ?! Je ne vois pas bien le rapport. 2.c4. Victime et commerciale oui ! pour un échange (Les Blancs regagnent souvent le pion…) censé être lucratif au joueur en premier et que puch a, d’ailleurs, sèchement écarté.
Un dernier détail : par expérience dans les compositions longues (32 coups envisagés 64 huitains : 8 puissance 4 syllabes ! ) il faut économiser ;o) les chevilles universelles que sont les monosyllabes « air, or, art, œil, ouie etc » Dommage d’utiliser cet « air » si tôt dont l’r final grasseye également avec « résigné » . « c flanc un coup plait » plutôt !
S'obtiendrait alors :
d5 ! Au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour cet appétit paroissial,
Issue d’une Anglaise lignée
S’ajoute en gauche commerciale,
Sifflant un couplet résigné,
Une offrande où Dame impartiale
Sourit à son Gambit signé.
Aumône, aubaine, épaule etc. ou même des monosyllabes rappelant l’idée de l’appât : aiche, ombre, offre, s’il faut un article avant Dame. Je ne pense pas. Ne dit-on pas « Gambit Dame » ?
C’est avec puch qu’il y a du boulot mais heureusement « Chigorin » tel que correctement orthographié dans l'en-tête de ce post que nous suivons tous, parallèlement, devrait nous sauver ;o)
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bon mais alors Éric, prends-tu le troisième coup blanc ? Parce qu'effectivement il y a pas mal de problèmes avec le huitain de Nicolas... et on ne va pas laisser Alfila seule "contre" pùch et moi quand même !
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voilà que notre dame a retrouvé sa vigueur guerrière et abandonné son chapelet...
par provincial j'entendais ce qu'on nomme habituellement pion du centre étendu, par opposition aux "parisiens" d et e ; mais à ce rythme-là a et h se trouvent dans les DOM-TOM. Et dois-je comprendre qu'il faut en général éviter les géminations ?
Issue d’une Anglaise lignée
S’ajoute en gauche commerciale,
on a même le droit de faire de la politique en ces temps troublés ? ;-)
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Un référendum sur ces changements est possible ;o) Aucun problème pour « provinciale », j’avions pas compris ;o)
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
La patte marine, onc marri, n’
Observant d’ineptes préceptes
A la façon d’un Chigorin,
-a6 ? d7 ? Autres concepts…
Le slalomeur, côté tsarine,
Quitte l’octastyle transept,
Avec une fougue taurine :
« Mousse » ça n’allait vraiment pas pour un Cavalier (Chevalier non plus pour une question de hiérarchie) et ça faisait répétition. Les synonymes ou les métaphores ne manquent pas pour désigner la pièce dont « la patte marine » reflète bien, je crois, l’aptitude zigzagante.
Le « n’ » crée un rejet taquin. Sinon, il faut caser « green » -un second nom propre serait trop lourd- ce qui n’est pas facile même pour un joueur de club ;o)
Octastyle adjectif : qui a huit colonnes de front…en parlant d’un temple pour le lien avec transept. Economiser, encore, les chiffres. Qui veut aller loin ménage sa monture ;o)
br>
Arbitre-joueur et bien sûr je vais répondre à « Cc6… » par 2.Cf3 ;o) en essayant
de reprendre des idées de Nicolas et l’indication de puch mais il faut que la rime supporte l’androgynie et soit masculine ; ce qui n’est pas le cas de « à l’attaque », par exemple.
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ah oui quand même marri n', je n'y aurais pas pensé... Perso je préfère ça à green parce que, peut-être trouvera-t-on que je chipote, mais pour moi 'in et 'i:n, c'est pas pareil...
De l'autre côté, ils ont l'air d'accord pour dire qu'on répond normalement 3...Fg4 à 3.Cf3. Est-on d'accord ici ?
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A la reflexion, Chevalier doit aller aussi.
Ce qui me gêne c'est la future place du Fou. Comment alors lui transmettre, en français, une (petite) noblesse au moins équivalente ?
Ou plutôt cet anthropomorphisme du Cavalier qui ne colle ni avec le vocabulaire couramment associé ni avec sa forme ou sa représentation.
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Tu chipotes parce que ton oreille est presque grande-bretonne ;o) "Green" terrain de golf est un mot français et, en français non manièré, il n'y a qu'une façon de prononcer le "i". Ce qui me gênerait plus serait le "g" d'appui.
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un baron courtisan prêt à la moindre flatterie et toujours impliqué en d'obliques complots ?
ref daik, bien sûr qu'on répond 3_ Fg4 sur Cf3.
pour ton référendum, Eric, je n'en dirai pas plus sur la double lecture qu'on peut faire de ton huitain... essairais-tu de faire passer un message subliminal ?
je trouve le n' plus que taquin, on dirait qu'il fait un clin d'oeil ! sinon il y a spleen aussi...
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mais ce n'est pas une rime riche donc je retire ils ont joué 5.dxc6 sur l'autre fil :-( d'après quelques souvenirs reprendre le fou donnait une partie plus excitante...
désolée pour l'oubli de mise en forme du précédent message, je me laisse aller
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Double lecture, seulement ? ;o) Cavalier c6. Le poitrail
Bombé, surpris par la licence
Qui, ma foi, change du net rail
Des contreforts piétons qu‘encensent
Béats bâts canons et prêtraille,
Jaillit, faire couler le cens,
Un passe-muraille aux entrailles
Kramnikophiles de bon sens.
Cf3 !
La prêtraille = la clique des Maîtres ;o) Le cens = redevance due pour l’utilisation de l’espace fertile.
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Récapitulatif Aïe, je redoutais ce rappel
A l'ordre. Ouvrons donc du pion dame
Quadruplé. Parmi l’archipel
Des loisirs que la force dame
Au centre envié comme chapelle,
Algébriquement, au grand dam
Du reste de l’armée s’épelle,
d’un blanc quidam, le nu ramdam :
d4 ! et la partie débute
Jailli soudain de l'autre bord
Mousse que nul saut ne rebute
Il prend le centre par bâbord
Sautant vers un unique but :
L'ennemi ! Jumeau qu'il abhorre
soudain bloqué. Point de scorbut !
Que, de santé, l'ébène arbore :
d5 ! Au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour cet appétit paroissial,
Issue d’une Anglaise lignée
S’ajoute en gauche provinciale
Sifflant un couplet résigné,
Une offrande où Dame impartiale
Sourit à son Gambit signé :
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
La patte marine, onc marri, n’
Observant d’ineptes préceptes
A la façon d’un Chigorin,
-a6 ? d7 ? Autres concepts…
Le slalomeur, côté tsarine,
Quitte l’octastyle transept,
Avec une fougue taurine :
Cc6 !. Le poitrail
Bombé, surpris par la licence
Qui, ma foi, change du net rail
Des contreforts piétons qu‘encensent
Béats bâts canons et prêtraille,
Bondit, faire couler le cens,
Un passe-muraille aux entrailles
Kramnikophiles de bon sens.
"jailli" déjà pris...
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« Trop de contraintes dans votre truc...» mais pour un objet en pieds c’est ce qui fait ça beau ! et que pourrait, même, partager un étranger ne parlant pas un traître mot de notre langue.
Je n’aime pas me mêler du « dire » des intervenants, sauf à rétablir le vain étincellement d’une Forme qui, pour moi, seule justifie l’acte d’écrire. Je rappelle ainsi que le souhait de « l’arbitre » comme dans tout événement fédéral est d’intervenir le moins possible...
La règle, « le canon », où que l’ecclésiaste et sa mitre aille ;o) est simple :
Coup noir et Rime A Masculine, riche, autant que faire se peut, puisque c’est ainsi superbement parti.
Rime B féminine
RAM
RBF
RAF Toujours sous le signe du Royaume-Uni ;o)
RBM
RAF
RBM :
Coup Blanc que le huitain précédent décrit et RCF puis RDM, RCF, RDMRCM, RDF, RCM,RDF et ainsi de suite.
Pour éviter de tourner à la partie Prié,E-Pucher,O et considérant les velléités de passage à l’ennemi d’Alfila ;o) je propose de se contenter de commenter la partie du fil contigu où, bien évidemment, par contre, il n’est pas interdit d’intervenir.
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et un coup noir, un ! Cavalier f3. Imitée
Pour attiser les centraux volts
La Dame, par mie limitée
En ce succédané d'Air-Volt
Envoie frapper d'infirmité
La bête qui vire et qui volte
Son rat singeur ! Calamité !
La flotte d'encre se révolte !
Fg4.
Et voilà, moi aussi j'ai placé mon allusion politique ;-)
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elle part un peu dans tous les sens, la partie d'à côté...
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passage à l'ennemi, moi ? 0:-) en fait tout dépend de la variante choisie... et d'ailleurs si vous voulez suivre l'autre partie, il faudrait attendre qu'ils se mettent d'accord. Ils ont encore l'air d'hésiter sur le troisième coup. C'est incroyable, en carrosse à 8 roues, on va aussi vite qu'eux... On peut aussi continuer avec Fg4 :-)
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croisement
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Daik
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Oui je disais, essaie un truc avec "vol" + "t'" ça devrait être plus compréhensible qu'Air-Volt que je n'ai même pas trouvé avec Google !
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harmonica, j'aurais dû vérifier ce à quoi je pensais s'écrit Airvault, se prononce probablement [ervo], et certains affirment que contrairement à la légende le nom de Voltaire ne lui doit rien.
Prenant l'occasion au vol t'
devrait convenir, puisqu'il faut battre le fer du choual tant qu'il est chaud et que l'insertion d'un "te" ou d'un "vous" est couramment admis en tel cas (et vous lui met en marmelade les mandibules et les dents, n'est-ce pas).
Et j'ai failli me faire avoir par oc-ca-si-on, grmblrmbl. Ce n'est pas le mot que je préfère mais par exemple "opportunité" est trop long...
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oui parce que bien sûr le fou pourrait "prendre son envol", mais là visuellement c'est vraiment n'importe quoi...
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T'inquiètes pour occasion et autres. La dièrèse classique c'est obsolète et, en plus, ça fait hiatus phonique.
Je ne la fais jamais sauf à engender un "effet" ex lisières (lits hier) intérieur ( pour rieur à la fin) etc.
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ah bon je préfère ça. Dans ce cas je verrais plutôt Saisissant que Prenant.
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ref Eric - Le "mousse" est le pion d5, pas le cavalier qui n'a aucune possibilité de prendre en c4. Cette appelation date du second quatrain, (d'où le "notre"). Et j'ai espéré achever le champ lexical maritime avec "oublie la marine" (pour "abandonne le centre", puisque le mousse en question s'est engagé en bondissant en d5, cf Daik) et plus tard "quitte le huitième transept" (on peut mettre "bondit du huitième transept" pour des dentales sans que je voie de justification à cette allitération...)
- Mais pourquoi me refuser (par économie ?!) un "d7" qui allait (à mon goût) merveilleusement avec la rime perfide (si!) imposée par Alfila, et qui a peut de chance de revenir à la rime ?!
- Je m'insurge contre la façon dont tu as fait passé l'adjectif "inepte" du coup 2.c4 au coup 2...Cc6 !! N'oublions pas que ce sont les Blancs qui font n'importe quoi, pas les Noirs. (postulat de base qui apporte une justification morale à la prochaine victoire de Daik et moi)
- Mes excuses pour la rime qui n'est pas androgyne, je m'en suis rendu compte juste après que mon père a décidé de démonter son ordinateur. Va pour le poitrail !
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on y croit Pùch ! Je m'insurge à tes côtés, tiens.
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| ON VEUT NOTRE MOUSSE | | C4 EST INEPTE |
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| L'ECHIQUIER AUX PIONS || LES ENDIVES AU JAMBON |
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De mon côté, l'échec de mon clin d'œil littéraire fait planer quelque doute sur ma "flotte d'encre". Enfin, on reste quand même dans la marine...
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Comment ça ?! " Et pour peu qu'il l'accepte, la patte marine, onc marri, n’ observant d’ineptes préceptes à la façon d’un Chigorin, -a6 ? d7 ? Autres concepts…
le slalomeur, côté tsarine, quitte l’octastyle transept, avec une fougue taurine : Cc6."
Je crois qu'en français il ne peut pas y avoir ambigüité. Ca veut clairement dire que c'est le Cc6 qui ne respecte pas les stupides principes entonnés par le cadeau grec 2.c4. Ce traduisant, je suis totalement fidèle à l'esprit de ce que tu as écrit -Tu peux demander à n'importe quel juge de paix- même si, je te le concède, ce "n'" à la rime crée un effet qui n'est pas pour me déplaire ;o)
Pour le "mousse", c'est à cause de ta virgule au lieu du point, donc, mais même ainsi ça fait bizarre (et répétition inutile sans effet perceptible d'insistance") sans la moindre introduction du "chevalier-slalomeur".
"Cepte" je te l'accorde a peu de chance de revenir à la rime mais je te fiche mon billet que tu verras bientôt "cet", "sept", "set" "cette" "...ssette"....
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J'ai encore une récrimination Pourquoi "Alekhine" serait-il féminin et "Chigorin" masculin (phonétiquement, hein, les moeurs de ces messieurs ne nous regardent pas) ?
On voit souvent orhtographié "Tschigorine", je suis sûr de ne pas l'avoir inventé celui-là; La transcription des patronymes russes fait souvent débat, mais je ne crois pas qu'une orthographe "officielle" soit privilégiée ? De plus la syllabe finale de "Chigorin" ou d'Alekhine", j'imagine (ou "gym à jeun" ?), doit se prononcer de façon similaire, non ? Petiteglise, si tu passes par là...
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en cas de promotion, tu veux dire ? Né d'un pion venu de b7
Pour renforcer l'ivoire set
Bien réchauffé par ses chaussettes
Bébé dame dort dans sa poussette.
Je crois que je vais aller me coucher...
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Tschigorine, ça a comme un air allemand ils écrivent aussi Aljechin, me semble-t-il.
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C'est peut-être parce qu'Alekhine était de nationalité française ? Va savoir...
Enorme doit être (je suis allé voir l'épisode 3 hier ;o) le huitain qu'Alfila depuis 2 jours sur 4.exd5 nous concocte !
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Je ne sais pas si ça vient de l'anglais mais pour la FIDE il n'existe pas la moindre ambigüité de transcription des patronymes cyrilliques. Des régionalismes savoureux, oui, sur Europe-Echecs, par exemple, avec Youssoupov, qui a vu son nom s'orner d'un "w" final quand Jusupow est devenu allemand.
Alekhine c'est une francisation typique. S'il avait fallu respecter la phonétique originelle, ce champion du monde qui nous "appartient" si peu serait devenu "Aljokhin" avec kh pour h guttural comme la jota espagnole et sans e muet ( exception francophone pour éviter la confusion avec la nasale) puisque d'origine étrangère ex : tchin-tchin et non tchine-tchine.
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Bof la fide... Comment expliques-tu la transformation du prénom d'Eingorn de "Vyacheslav" en "Vereslav" ?
Heureusement que mal tu souffles, Eric, parce qu'on t'a vu essayer d'influencer le jeu de ta partenaire ! :o)
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de toute façon la différence entre rimes féminines et masculines c'est juste pour amuser les poètes, ça n'a aucune justification phonétique ;-)
et je suis désolée Eric mais je n'ai rien concocté du tout :,( sauf si tu trouves poétiques les rapports de stage... et d'ailleurs je cherche en vain ma rime imposée.
on continue finalement de nos propres ailes ?
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il semblerait, oui Éric ne m'a pas imposé de rime cette fois, alors du coup je ne t'en ai pas donnée non plus. Pis c'est déjà p
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euh... je me sens toute bête sans rime imposée, surtout après mettre faite traitée de perfide pour celles que j'ai imposées aux autres :-)
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ce clavier va se prendre un passage de Sollers si ça continue c'est déjà pas facile comme ça, disais-je, donc vas-y, donne libre cours à ton débordement, tout ça.
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bon ben si tu insistes je propose :
Fg4 ! À une heure surgi
pour rester à flots... mais fais ce que tu veux, bien sûr.
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et zut une heu-reu, malheureux... Bon, je te laisse, tu y arriveras mieux que moi...
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Ne m’insultes pas ,Alfila ! Même si j’utilise le même matériel, je ne suis pas un poète mais, faisant de la « Poésye » avec un o dans l’é, un « pète », phonétiquement. C’est pour ça que ce que me dis ta grave consoeur me fait toujours tant plaisir ;o)
Cependant, je suis d’accord avec toi. L’alternance Masculin-Féminin est une hypocrisie pour plaire à l’œil…L’alternance Consonne-Voyelle est beaucoup plus pertinente. Or les rimes féminines sont majoritairement consonne et les masculines voyelle. C’est bien pour ça que toutes les rimes sur nasale (an, in, on, un) nous sont interdites, ici.
On pourrait donner la rime de départ, mais c’est quand même plus simple si l’auteur a l’entière maîtrise de son huitain pour présenter son coup.
Quoi qu’il en soit, si certains veulent prendre de l’avance, voici la séquence traditionnelle à traduire à laquelle, je pense, puch, d’objection ne verra : 4.cxd5 Fxf3 5.gxf3 Dxd5 6.e3 e5 7.Cc3 Fb4 9.Fd2 Fxc3 10.bxc3 Dd6.
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Fg5 ! A une heure surgi
Le diable noir hors de sa boite.
A deux heures, trouble élargi
Le front cavalier devient moite.
A trois heures s’ouvre l’orgie,
Dans un soubresaut de mille watts,
Kamikaze plein d’énergie,
Il oblique à sa perte : soit.
dxc4 !
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ça parait plus simple d'avoir carte blanche sur son huitain, mais en fait, une rime imposée me donne des idées souvent... sinon parfois je ne sais pas par où partir.
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oups je me suis trompée cxd5 bien sur
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arg Fg5 ! A une heur' surgi
le vers est dans la pomme, ou plutôt il y avait un pied-je dans le vers...
si tu te sens insulté Eric, relève le gant et choisis tes armes. On règlera ça à l'aube ;-)
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Fg4 (que personne ne se moque de mes tendances dyslexiques :-/ dans la notation)
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j'ai indiqué le problème ci-dessus il y a d'ailleurs le même avec
Dans un soubresaut de mille watts,
à moins que mil-leu-watt ne puisse être "synérésé" en mil-watt ?
À part ça je voyais "une heure" comme en navigation, mais pourquoi pas le (re)transformer en repère temporel...
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Daik, le phénomène que tu décris s’appelle l’apocope. Très fréquent en chanson et traduit, effectivement, par une apostrophe. A l’intérieur d’un mot, ça s’appelle la syncope ex drôl’ment. C’est ce que j’ai failli avoir en m’exclamant « What ! » à la vue des rimes richement suffisantes d’Alfila ;o)
La synérèse, qui correspond à une prononciation normale, c’est juste le contraire de la diérèse.
Pour lever les 2 problèmes, 2 suggestions :
« Fg4 du malheur surgit » ou « Fg4 à l’heure surgit » si c’est pour garder « surgi » il faut changer la construction de la phrase « Tel diable noir hors de sa boite » J’ai tendance à préférer le 1er (diable-malheur). Dès le coup donné, il faudrait se concentrer sur son coup et ne pas prolonger celui donc, déséquilibré ;o) de l’adversaire.
Pour « dans un soubresaut de mille watts » « dans un cahot de mille watts » ferait très bien l’affaire. A quand l’ohm et l’ampère…
J’ai bien aimé la phrase mais il manque une virgule après élargi, je pense, voire entre « trouble » (adjectif) et « élargi ». Trouble ne peut pas être verbe ici.
Même ponctuation troublante à la fin. Pour forcer « soit » adverbe, avec la bonne rime, il vaut mieux « S’il oblique à sa perte, soit : »
Qu'en penses-tu Alfila ?
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Trois hommes mais lequel est lent père ? Je préfère « malheur surgit » mais du coup je perds mon compte et je ne peux donc pas garder les autres vers tels quels. Ma proposition :
Fg4, malheur surgi,
Tel diable noir hors de sa boite.
Farceur ! Par son trouble élargi,
Le front cavalier devient moite.
Coup de canon ! Voilà l’orgie !
D’un soubresaut de mille watts,
Kamikaze plein d’énergie,
S’il oblique à sa perte : soit.
cxd5 !
Quant à mes watts, c’est bien des rimes riches ! [w] étant ici bien une consonne, puisqu’on ne fait pas la liaison : les watts. Donc j’ai mes trois sons.
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Oui, mais la rime riche c'est sur l'intégralité de la dernière syllabe. Je ne sais pas si ce que tu as fait possède une définition; c'est pourquoi j'ai employé le terme de "rimes richement suffisantes" ;o)
Autan pour moi ;o) j'avais oublié le e muet de 4 mais avec une petite interjection ce ne serait pas mieux ? Ô, oh, ah...
Je t'assure, pour lever toute ambigüité comme pour l'unité du texte, ce me semble mieux si ta strophe se termine par les deux points avec virgule avant "soit".
Cela dit, je suis allé vérifier dans la Bible et la seule condition qu'ils donnent, c'est qu'il soit séparé, ce qui est bien le cas dans les 2 variantes.
A Puch de jouer maintenant "c prend d cinq"!
S'il y a des soucis pour trouver des jeux de rimes, je peux aider...
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d'accord pour les rimes, suffisamment riches en ce qui me concerne... ;-)mais du coup je me demande si les rimes en -rgi sont vraiment riches ? Ne faudrait-il pas dans l'absolu prendre aussi la voyelle précédente pour en faire des "vraies". Parce que la couleur de la rime change beaucoup avec la voyelle, malgré les trois sons communs.
d'accord pour l'interjection et la ponctuation
Fg4, ô malheur surgi,
Tel diable noir hors de sa boite.
Farceur ! Par son trouble élargi,
Le front cavalier devient moite.
Coup de canon ! Voilà l’orgie !
D’un soubresaut de mille watts,
Kamikaze plein d’énergie,
S’il oblique à sa perte, soit :
cxd5 !
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Beau huitain Alfila, on va les bouffer ;o) Belles rimes aussi où l'art et l'or gisent...
En fait, je ne suis pas trop sûr pour la définition de la rime riche. Consonne + voyelle+ consonne(s) c'est peut-être ça, il faudra que je vérifie. Quoi qu'il en soit, j'aime beaucoup l'aspect cotonneux, que l'une des 2 dégage, comme ouaté...quant à l'autre c'est r + gi, une voyelle de plus, ça s'appelle une rime redoublée. C'est intéressant entre rimes suffixales parce que, sinon, ce serait trop simple !
J'aime faire parler la rime...
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si tout le monde est d'accord sur la suite de la variante, et bien que je ne joue pas avec les noirs, et bien que ce ne soit pas mon tour, et bien qu'on n'en soit pas encore là, j'aimerais qu'on me laisse écrire le huitain du 5ème coup noir, Dxd5... si personne n'y voit d'objection ?
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Hmmm... j'sais pas... En revanche je veux bien passer mon tour pour le prochain coup, je pars en voyage pour quelque temps et j'aurais peut-être autre chose à faire.
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Si puch passe son tour, c'est à toi sur 4...Fxf3 Tu ne pouvais pas rater une telle abnégation, si tôt, de l'Alfil Dame noir ;o)
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alors puisque mon coéquipier s'absente... Je n'ai pas beaucoup de temps, ça pourrait sûrement être amélioré, mais voici ce que je propose :
cxd5 ! Pion abattu !
Une victime à bas jetée
Vengeance ! Ô Équidé, vois-tu
Ne te crois point hors de portée !
Pour toi ni pomme ni laitue
Mais un coup à ton sort hâté
Notre ecclésiaste stentor tue
Voici ta fin, âne bâté !
Fxf3
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Ce que tu peux être té-tu daik ;o) Alfila t’a dit qu’elle voulait sans charger ! J’espère que ça va l’inspirer…
C’est dommage pour « stentor tue » qui procède visiblement de la volonté de faire un jeu de mots tortu, mais je n’en vois pas la prémisse. Et je trouverais exquis de placer un hypocrite « forte » car prononcé à l’italienne pour rimer avec « portée » !
Tu avais raison pour la définition de la rime riche Alfila. Ca paraît incroyable, mais je n’ai pas trouvé de définition pour la rime sur la syllabe entière, strictement. Ca m’arrange bien.
Je me suis trompé pour la rime sur 2 syllabes, hors jeu de mots, qui s’appelle rime double ou couronnée…
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hein ? Alfila a demandé à écrire le huitain de Dxd5, pas celui de Fxf3, ou alors j'ai mal compris ?
L'idée de "tortue" est double, d'une part c'est un coup très court pour un fou, d'autre part il contraste avec la fin du vers précédent, qui se termine par "hâté". J'aime bien ce tout petit coup et pourtant si puissant puisqu'il prend la meilleure pièce de l'adversaire, je vois bien le fou frapper le canasson en poussant un grand cri vengeur (c'est aussi l'idée de stentor).
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et euh... forte prononcé forté compterait comme une rime féminine (pour la coupler avec "portée") ? Je ne comprends pas, peux-tu expliquer pourquoi ?
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plus besoin d'insparion... le huitain sur Dxd5 est prèt depuis deux jours et n'attend plus que son heure.
L'honneur du cavalier blanc en prend un sacré coup ! Non seulement le voilà hors-jeu mais il n'a même plus droit à la fierté d'un "destrier", âne baté qu'il est.
ok pour les définitions, nous voilà bien avancés ;-)
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pff inspiration suis fatiguée aujourd'hui... et je ne vois pas non plus ce qu'à voulu faire Prié, avec "forte"...
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il a voulu faire comme en musique forte comme le contraire de piano.
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OK, j'avais lu en diagonale... Plutôt que "l'abnégation de l'Alfil Dame ", ce sera donc la tout autant connotée sortie de la Dame noire ;o)
Ben oui, l'hypocrisie de compter comme e muet, donc rime féminine, cet "e" italien qui donne un peu de piquant rallongé (comme au joli [athée]...) au son archi-commun [té]. Je comptais sur daik pour bâtir dessus sachant que la signification du terme "avec une forte intensité (sonore)" pouvait bien coller avec son huitain.
Mais...du coup, c'est à moi!
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essai musical cxd5 ! Pion abattu !
Hallali, glas, sonnez forte !
Vengeance ! Ô Équidé, vois-tu
Ne te crois point hors de portée !
Pour toi ni pomme ni laitue
Mais un coup à ton sort hâté
Notre ecclésiaste stentor tue
Voici ta fin, âne bâté !
Fxf3
Avec en prime une dose supplémentaire suggérant l'ouverture de la chasse au choual et le carnage qui va suivre. Vu que le vers précédent n'était pas vraiment indispensable, je pense que c'est mieux ainsi.
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« l’aime-la hait », je trouve que ça fait très « polarisé » Echecs ;o) Fxf3 Cruel dilemme !
Dextre ou n’y paraître ? Là est
La question, poussée du xylème
Par la folie d’un prélat, et,
Qu’eu égard au poids focal, hem…
Lui, son front de tombola, aient
Tort, dressons au temple un golem
Ample, armant l’ordre de la haie.
gxf3 !
"Xylème" c’est le nom scientifique du bois comme conducteur de la sève.
« focal, hem…» qui, d’ailleurs, traduit bien mon doute…m’a donné pas mal de fil à retordre.
Tout essayé : chelem (schlem), (aluni) l.e.m, Mathusalem, Salem, (droit Feu vassal ?) Belem,(black) de Harlem, chou blanc...
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Eric “fée” des rimes à la méditerranéenne… après le presque belge et le presque grand-breton… vive les régionalismes ! Mon huitain est déjà prêt, mais promis, la prochaine fois j’y ferai aussi !
Par contre j’ai du mal à comprendre ton neuf-moins-unain (pour ceux qui connaissent la mère Cottivet). Qui a tort ?
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Le son "grave" c'est parce que ça m'arrange ici ;o) bien que ce soit conforme à une pronciation "académique"...
Dans la plupart des dicos, tel celui du TLFI que j'ai donné en lien, les 2 prononciations sont admises. Perso, j'aurai même tendance à le prononcer "aigu" au naturel, vu mon origine géographique.
Lui (le prélat-le "Bishop" "écclésiaste" de daik) et son front (dans le sens d'affront) de tombola ont tort (de...s'abolir suppose-t-on, ou de ce que tu veux : les absents ont toujours tort ;o) eu égard au poids du centre. La construction de la phrase paraît correcte...
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Mais c’est bien une lecture du sud que je faisais ;-) avec uniquement des aigus en finale… le « et » obligeant les « est », « aient » et « haie » à s’aligner sur son timbre, le contraire me semblant impossible, que ce soit en standard ou pas.
Quant au TLFI, d’après ton lien, je n’ai pas pu trouver de transcription phonétique des entrées. Et la saisie phonétique pour la recherche ne permet pas de discriminer les sons ouverts et fermés…
Quant à la tournure de la phrase, j’arrive vaguement à saisir la construction mais il faut que je force mon regard… Y a-t-il comme un « ou non » sous-entendu ? « qu’ils (lui et son front) aient tort ou non, dressons un temple… » ? sinon je ne comprends pas d’où vient le subjonctif
Mais après tout, le poète a toujours raison… :-s -- d’autant que je suis peut-être la seule à être bloquée :-s
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Que tel novice du Belem ? Ça resterait "marin" et donnerait une base à l'erreur : quand on est un petit padawan tel un cadet sur le Belem, on peut se tromper. Ça garde aussi l'aspect religieux en rabaissant l'évêque au rang de novice, pour répondre à l'"âne bâté".
C'est peut-être pour des raisons d'éducation, mais lire "est" é ou "et" è, comme le font certains, j'ai du mal (ça me gêne toujours un peu quand j'écoute Animal en quarantaine de Thiéfaine).
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C’est exactement ça. Que + subjonctif pour exprimer l’idée d’alternative avec « ou pas » sous-entendu, d’hypothèse, de doute. Du moins, c’est comme cela que je l’ai senti. Mais si ça ne passe pas, c’est possible de forcer le subjonctif avec un « Pourvu que » « S’il faut que » ou de passer une idée d’injonction avec un point d’exclamation final : « Qu’eu égard au poids focal, hem… lui, son front de tombola, aient tort ! »
Tentative avec l’idée de Daik qui impose l’impératif pour avoir l’espace de développer l’apport de la voile…
Eh,
Toi ! d’un matelot du Belem
Grand bouffeur d’ayatollahs, aie
Peur ! Dressons au temple un golem !
Ample ! armant l’ordre de la haie.
Il y aurait une variante avec « des Goyim » à la place de « matelot » (Mat) pour le pion g, le lien avec le mythe du Golem et une vague assonance avec Joachim (Geoachim ?!)…du Belem.
Sinon, dans les entrées « et » « eh » du TLFI –je n’ai pas regardé pour le verbe être conjugué- la dualité sonore est bien exprimée à la fin de l’article.
Que tu aies raison, Alfila…je suis content que d’autres que moi soient gênés par la phrase ;o)
Mais souquons ferme plutôt. J’ai posté mon huitain parce que ça commençait à me prendre la tête et le chou…
Je fais confiance à mon inconscient ; la bonne idée s’imposera bientôt d’elle même.
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On attend quelque chose ? Je croyais que le huitain d'Alfila était prêt...
"Belem" c'est bien, avec l'idée du moussaillon g. A arranger. Je ne connaissais que la grande ville du Brésil.
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au temps pour moi je pensais qu'on était encore sur le huitain précédent.
gxf3 ! Las, s’amoncellent
Les corps sur le sol évanoui.
Silence... Elle avance, ensorcelle
La lande, esseulée, où nul n’ouït
Plus les frictions du carrousel.
Mue d’une majesté inouïe,
Fière et droite, statue de sel,
Elle rayonne, âme épanouie.
Dxd5
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une variante pour garder le côté marin :
Mue d'une majesté inouïe,
Subjugant les marais de sel,
Elle rayonne, âme épanouie.
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Très bien Alfila Ca sent la reflexion ;o)
"Fière et droite","elle", "âme" c'est rien de spécial et du coup ça affaiblit ton huitain. Ca, tu peux le changer si tu veux. Une métaphore pour éviter la répétition du 2ème "Elle" en deux syllabes ça doit être possible à trouver.
J'aime bien "statue de sel" par contre; toujours en rapport avec la religion et l'histoire de la femme de Loth, punie de sa désobéissance pour avoir regardé derrière elle.
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statue de sel il me semblait que la couleur était trop blanche...
autre proposition, pas forcément plus originale
Mue d'une majesté inouïe,
Subjugante statue de sel,
Sombre soleil, belle épanouie !
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statue de sel c'est intéressant mais plutôt pour la dame blanche, me semble-t-il... peut-être à garder pour une occasion où elle s'intéressera à un événement survenu derrière elle ?
On a un peu chamboulé l'ordre de huitains... Qui prend le suivant ?
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tout à fait daik c'est pourquoi j'avais cherché les marais pour ne pas m'enliser dans ce problème.
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Le sel de Guérande c'est pas vraiment blanc... Avec une majuscule ou encore mieux un pluriel métallique, ça fait obscur à souhait ;o)
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Puisque c'est un coup blanc, et si je n'arrive pas à persuader un ami de se lancer à l'eau d'ici dimanche soir...je me chargerais de "e3"; ne serait-ce que pour balancer ma piètre prestation du coup précédent!
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Ce contact nodal avec la reine noire a dû m'inspirer ;o) Fxf3 Cruel dilemme !
Dextre ou n’y paraître ? Là est
La question, poussée du xylème
Par l’audace, oh ! d’un prélat. Eh,
Toi ! Fol fomenteur d’un grand schlem
Focal ! D’aimeurs de mollahs, aie
Peur ! Que saille au temple un golem
Ample, ouvrant l’ordre de la haie.
Dame prend d5. Inquiété,
L’engin s’étaye, soutient sa tête
Renflée. D’être et d’avoir été,
L’érection s’accroît sur les thètes,
Fors le sang bleu dont la tétée
Presbytérienne, au goût qu’octettent,
En biais, des souris hébétées,
Fortifie, fêtard le quintet.
Thète = citoyen de dernière classe dans l'Athènes antique.
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Pùch es-tu là ? ou ai-je le trait ?
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j'arrive toujours pas à me décider entre la statue de sel(s) ou les marais...
tu fais du spiristisme daik ? ;-)
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Au petit sceau du secret, tu as aussi "statut(s) de scel(s)" ;o) Attention à l'essai "Mue d'une majesté inouïe,
Subjugante statue de sel,
Sombre soleil, belle épanouie !" qui peut fonctionner mais n'a plus de verbe.
Puch ou daïk, sur "e3", d'un tour de rôle spiral que l'on pourrait qualifier de "spiriste" ;o)
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plus de verbe oui mais je le voyais comme un présentatif, j'aurais du mettre : à la place de !
Mue d'une majesté inouïe, Subjugante statue de sel, Sombre soleil, belle épanouie : Dxd5
l'avantage de la statue, c'est de garder le [s] que j'affectionne...
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Je suis pas très loin Mais je crois que je vais me contenter d'être lecteur assidu.
On ne poètise pas dans la même catégorie!
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toc toc ! bah si, on s'amuse en sachant qu'on ne sera jamais des "pros"... c'est aussi comme ça que je joue aux échecs... enfin c'est comme tu veux bien sûr.
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ayè e3, avancée pas tapée
Montrons-leur donc ce qu'est ce coup !
Massue vivement attrapée
Royal écu, de Thor le coût
Errez, errez, 'tit pat, happez !
Vraie faux, longue d'un parsec houe
Roulez, tanguez, rongez, sapez
Que l'océan tangue et secoue.
e5
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Essai pour e3 sur le thème de l'enfermement du Fc1 et de la libération du Ff1. Un peu trop classique et lyrique peut-être pour ce que vous faites, mais bon..
e3! laisse un pas de servante
étouffer ton furieux archer,
Semeur oblique d'épouvante,
Puisque la flèche à décocher
Frémit à la corde fervente
Du Parthe au casque empanaché,
Terrible en sa folie savante,
Ivre de mort, de sang craché.
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il y a un problème de rimes on est censés alterner les rimes masculines et féminines, avec changement au milieu, comme ci-dessus. Si c'était plus facile ce serait moins drôle :-)
À part ça c'est joli.
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essai nocturne pour le coup blanc
e5 ! Un battement de cils,
Un sourire d’évaporée.
Déplorable effort ! Comme s’il
S’émouvait d’une mijaurée,
D’un regard de fille facile.
Que l’assaut, loin des timorés,
Rende enfin ses frou-frou dociles,
Orgueil et dédain déflorés :
Cc3 !
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Bienvenue Quolibet ! Certes, il y a un souci de rimes...mais, tout en gardant ce thème cher, à l'amateur de Hérédia que tu es ;o) tu dois pouvoir le lever, les mots clés archer, décocher empanaché étant "adaptables".
Non, le vrai problème, c'est que dans le huitain l'on est sensé décrire le coup suivant. Le début imposé de ton éventuelle contribution est donc "Dame prend d5". "Laisse un pas de servante" ne rentre pas.
A ce propos, je propose un assouplissement des règles pour pouvoir inclure tous les timbres à la rime : que les masculines [vent], [teint], [bond] [ras] et caetera puissent être couplées avec les féminines [vante], [tinte], [bonde][rase] etc. comme une même unité de son -car avec la même consonne muette dans le cas des masculines- pour le jeu de rimes.
Avec cette même idée de "Flêche" ne pourrais-tu pas te charger du huitain qui suit Alfila, lequel commence par "Cavalier c trois" sans dièrèse 5 syllabes, et décrit le coup Fb4? Clouant le Cc3 qui menaçait la Dame...
Ce serait bien, pour rejoindre le camp d'un daik esseulé.
Sinon du suivant "Fou b quatre" qui décrit l'atrophié...Fd2? Toutes choses très obliques par ailleurs ;o)
Dans ce cas je ferais le Fb4; l'important étant que je me réserve "Fou prend c trois" qui finit mon idée du golem central-quintet (c3-d4-e3-f3-f2) avec "Emeth" ("Vérité" en hébreu) inscrit au front ;o)
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trahison sur trahison je change encore de camp... décidément ;-)
Tiens oui, cette nuit j’avais pas vu que le huitain de Quolibet revenait sur e3… du coup je suis peut-être allée un peu vite pour poster mon coup… m’enfin puisqu’on me propose si gentiment de me charger de deux huitains consécutifs, je ne m’en prive pas ;-)
J’en profite pour changer assaut par charge, puisque le premier est déjà utilisé pour Cc6 à l’assaut…
e5 ! Un battement de cils,
Un sourire d’évaporée.
Déplorable effort ! Comme s’il
S’émouvait d’une mijaurée,
D’un regard de fille facile.
Que la charge, sans timorés,
Rende enfin ses frou-frou dociles,
Orgueil et dédain déflorés :
Cc3 ! Dame phare,
Eclairez. Laissez à ce vil
La vaine illusion des fanfares.
Mes traits perceront l’incivil,
Qu’a vos pieds son mépris blafard
S’écroule. Nature servile,
Qu’il goûte l’inertie sans fards.
Au combat, foin de vaudeville.
Fb4
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Puisqu’en coup de vent, quolibet est tel un Parthe ici passé,
poursuivons notre quodlibet ;o)
Fou b quatre Laisse un suivant
Etouffer ton frileux archée,
Semeur si morne de vivant,
Puisque la flèche au pas marchée
Frémit à la corde fervente
Du Parthe au casque empanaché,
Terrible en sa magie servante,
Ivre de mordre un Feu craché.
Archée = principe de vie, feu central; marcher emploi transitif, voir TLFI
Rappel sur la séquence à transmuter ;o) 1.d4 d5 2.c4 Cc6 3.Cf3 Fg4 4.cxd5 Fxf3 5.gxf3 Dxd5 6.e3 e5 7.Cc3 Fb4 8.Fd2 Fxc3 9.bxc3 Dd6 10.Tb1 b6 et ensuite on avise.
J’essaierai de faire un récapitulatif ce soir.
A daik pour « Fd2 » décrivant Fxc3 en freinant, peut-être, un peu, quand même, sur le Bobby Lapointe ;o)
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bon ben alors... Si on ne peut plus bobylapointer maintenant... Eh bien puisque c'est comme ça, d'accord :
Fd2, extrayant la pointe :
Sans se marrer, fond l'ardu raz.
À l'horizon le prélat pointe
Point trop longtemps tu ne duras...
Abnégatif alfil d'appoint
Missel en main, tonsure rase,
Le sang équin sur son pourpoint
Trace, écarlate, cette phrase :
Fxc3.
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Nouveau système de notation des coups ? Je le trouve un peu verbeux...la FIDE y trouvera trop de caractères.
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Quelle déception daik ! Un as de la rime comme toi! avec ces 2 "pointe" de la même étymologie rimant ensemble et que je pointe du doigt ;o)
Je suis certain que tu peux trouver qqchose avec (a)p(e) + ointe...
Et attention aux redites ! aux "mort", "combat", "assaut", "sang" etc; bref toute cette dialectique guerrière commodément associée aux Echecs. Par exemple "prélat" c'est déjà pris "légat", "nonce", "l'évêque" rentrent.
J'ai un très bon dictionnaire...de synonymes ;o)
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grumpf ? mon petit Larousse donne respectivement puncta et punctum (via point), donc deux mots différents. Enfin, ce n'est que le Larousse.
J'avais oublié le prélat, ça m'embête, j'aime bien que le mot se termine par [la]. Le tien étant en plein milieu d'un vers, tu pourrais peut-être me le laisser ?
Certes il y a sang aussi, c'est vrai qu'il est déjà passé celui-là. Aloreuh, un flot équin ? (non, équin n'est pas encore pris). On voit facilement de quoi ce flot est constitué, me semble-t-il.
Autre chose ?
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Plaisant à lire, mais pq diable appelez-vous cet exercice "poétique" ? Versification contrainte me semble plus adéquat.
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ref alobert parce que Eric n'aime pas les diérèses, ce qu'on serait pourtant obligé de faire pour que "versification contrainte" soit un octosyllabe convenant à nos exigences... ;-)
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Tss daik Dans le petit Larousse : "Pointe" (nom) du bas latin puncta = estocade et "pointe" (à l'horizon) venant de...pointe.
C'est "point" (nom et adverbe) qui vient du latin punctum et qui a donné "pointer" (du doigt.
Pour "prélat", je t'aurais bien volontiers cédé le mien, mais j'en ai absolument besoin pour ma rime en "la hait" ! Mais regarde bien "à l'horizon le légat pointe" (le legs appointe...) ça le fait. Si tu veux un autre "a" : "à l'horizon, le primat pointe"...
"Poétique" ? Quel vilain mot !
Vive la la polyphonie verbale, la "versification contrainte" et la "Grande Métrique" ;o)
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Récapitulatif deuxième partie Cavalier f3 ! Imitée
Pour attiser les centraux volts
La Dame, par mie limitée
Discourant l’occurrence au vol, t’
Envoie frapper d'infirmité
La bête qui vire et qui volte
Son rat singeur ! Calamité !
La flotte d'encre se révolte :
Fg4 ! Ô malheur surgi,
Tel diable noir hors de sa boite.
Farceur ! Par son trouble élargi,
Le front cavalier devient moite.
Coup de canon ! Voilà l’orgie !
D’un soubresaut de mille watts,
Kamikaze plein d’énergie,
S’il oblique à sa perte, soit :
cxd5 ! Pion abattu !
Hallali, glas, sonnez forte !
Vengeance ! Oh, l’équidé, vois-tu ?
Ne te crois point hors de portée !
Pour toi ni pomme ni laitue
Mais un coup à ton sort hâté,
Notre ecclésiaste stentor tue.
Voici ta fin ! âne bâté :
Fxf3 ! Cruel dilemme !
Dextre ou n’y paraître ? Là est
La question, poussée du xylème
Par l’audace, oh ! d’un prélat. Eh,
Toi ! Fol fomenteur d’un grand schlem
Focal ! D’aimeurs de mollahs, aie
Peur ! Que saille au temple un golem
Ample, ouvrant l’ordre de la haie :
gxf3 ! Las, s’amoncellent
Les corps sur le sol évanoui.
Silence... Elle avance, ensorcelle
La lande, esseulée, où nul n’ouït
Plus les frictions du carrousel.
Mue d’une majesté inouïe,
Fascinante statue de sels,
Sombre soleil, belle épanouie :
Dame prend d5. Inquiété,
L’engin s’étaye, soutient sa tête
Renflée. D’être et d’avoir été,
L’érection s’accroît sur les thètes,
Fors le sang bleu dont la tétée
Presbytérienne, au goût qu’octettent,
En biais, des souris hébétées,
Fortifie, fêtard le quintet :
e3. Avancée pas tapée
Montrons-leur donc ce qu'est ce coup !
Massue vivement attrapée
Royal écu, de Thor le coût
Errez, errez, 'tit pat, happez !
Vraie faux, longue d'un parsec, houe !
Roulez, tanguez, rongez, sapez
Que l'océan tangue et secoue :
e5 ! Un battement de cils,
Un sourire d’évaporée.
Déplorable effort ! Comme s’il
S’émouvait d’une mijaurée,
D’un regard de fille facile.
Que l’assaut, loin des timorés,
Rende enfin ses frous-frous dociles,
Orgueil et dédain déflorés :
Cc3 ! Dame phare,
Eclairez. Laissez à ce vil
La vaine illusion des fanfares.
Mes traits perceront l’incivil,
Qu’a vos pieds son mépris blafard
S’écroule. Nature servile,
Qu’il goûte l’inertie sans fards.
Au combat, foin de vaudeville.
Fou b quatre Laisse un suivant
Etouffer ton frileux archée,
Semeur si morne de vivant,
Puisque la flèche au pas marchée
Frémit à la corde fervente
Du Parthe au casque empanaché,
Terrible en sa magie servante,
Ivre de mordre un Feu craché.
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Quelques remarques : Pour faire passer le « au vol, t’ » , « Discourant l’occurrence au vol, t’ » c’est plus aérien, sans pour autant manquer de tension ;o)
J’ai remarqué qu’Alfila aimait bien jouer avec les catégories grammaticales : vil, incivil (des majuscules pour la substantivation ?) mais « Fascinante » à la place de « Subjuguante » ça passe quand même mieux tout en gardant le même sens. De toute manière, vue sa position, cette Dame ne va manquer de choses à subjuguer, en verbe conjugué !
Les allitérations en u faisant vite ululement et ce g avec les s c’était dur aussi. N’importe comment, Alfila m’a trahi ! et la vrai raison, c’est que « fascinante » ça allait trop bien avec ma suite ;o)
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ericprie, daik un blâme ! les genres de cxd5 (pion abbatue et Fxf3 (cruel dilem) sont faux! A refaire!
Et Afila, qui avait réservé son huitain depuis belle lurette, avait bien "calculé" sa rime féminine avec "amoncellent".
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j'arrive, le temps de démarrer mon bulldozer
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Je veux la pointe et je l'aurai ! Mon dictionnaire donne pointe, n de puncta et pointer, vt de point (
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alors ça c'est original... deuxième essai :
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Je veux la pointe et je l'aurai ! Mon
dictionnaire donne pointe, n de puncta et
pointer, vt de point (
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méheu ??!!
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| TRAVAUX |
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Je veux la pointe et je l'aurai ! Mon dictionnaire donne pointe, n de
puncta et pointer, vt de point ( et donc punctum) lorsqu'il a
certains sens, par exemple pointer au boulot. C'est précisément ce que va faire,
tel un rostre, le fol bout-dehors de mon navire, car oui, je reprends la mer ou
plutôt elle me reprend, et je récupère mes repères spacio-temporels au passage.
Là on me cherche, et bobylapointera bien qui bobylapointera le dernier : non
seulement j'obtiens mon prélat, mais encore ça le rend beau !
Fd2, extrayant la pointe :
Sans se marrer, fond l'ardu raz.
À dix heures un beaupré, là, pointe
Point trop longtemps tu ne duras...
Abnégatif alfil d'appoint
Missel en main, tonsure rase,
Un flot équin sur son pourpoint
Trace, écarlate, cette phrase :
Fxc3.
Pour le reste ça risque de prendre un peu plus de temps...
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et si on tient à cette #!* liaison Fd2, extrayant la pointe :
Sans se marrer, fond l'ardu raz.
Dix heures : un beaupré, là, pointe
Point trop longtemps tu ne duras...
Abnégatif alfil d'appoint
Missel en main, tonsure rase,
Un flot équin sur son pourpoint
Trace, écarlate, cette phrase :
Fxc3.
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Un mur contre le pacifique conseil que je t'ai donné ! Quel entêtement laborieux ;o)
Allez, je te le fais :
"Fd2! La vague lape, ointe, sans s'amarrer, l'estran du raz, celte, où, bègue, un beaupré, là, pointe.
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Je vous lis et relis mais je me demande si de la poésie qui cherche à se plier à autant de règles reste de la poésie ?
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ah donc c'est toi ? bah la question a été posée plusieurs fois, pour ma part qu'on appelle ça comme on veut, peu importe...
Éric : bon ben t'as plus qu'à récrire aussi les cinq suivants pour la cohérence stylistique... Au passage, même si ce n'est pas cette raison qui me poussait à écrire ainsi, je préfère la tolérance sur les rimes telle que pratiquée par des auteurs modernes, lorsqu'il y a une raison :
Plus tu vas vers l'infini
Plus tu sais que c'est fini
(Gérard Manset, Matrice)
Dans la rue il y a des travaux
Et moi j'aime regarder les travaux
(Thomas Fersen, Deux pieds)
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Je n'ai fait que mettre en Forme TA pensée, n'est-ce pas ? L'entends-tu maintenant? Quand la Forme est pure, tu peux écrire ce que tu veux, ça passe et ça tient.
Aucun problême pour les 5 suivants. Comme Microsoft, c'est ton potentiel qui m'inspire ;o)
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la fin du clouage n'est pas claire là-dedans et les lapins qui jouent des cymbales, bof. Dire qu'on me reproche mes pains à deux centimes...
Et si le papillon s'immisce là-dedans, j'envoie l'insecticide. Non mais !
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Qu’est-ce que tu baragouines avec tes « pains à 2 centimes » ;o)
« Celte », c’était pour flatter ta « bretonitude calembouresque ». Si ça te plait pas tu peux changer.
Et je croyais qu’on avait décidé de ne commenter, dans son huitain, que le coup suivant !? Puisque « extrayant la pointe » se rapporte forcément à Fd2, je ne vois vraiment pas le rapport avec le redoutable et quasiment sous-marin « sans se marrer, fond l’ardu raz ».
Ce que voulait dire Verlaine par « Fuis du plus loin la pointe assassine…et tout cet ail de basse cuisine », c’est que le jeu de mot ne doit pas présider à la composition.
C’est justement toute la difficulté : Jouer de la syllabe sans que le jeu de mot s’impose comme seul point d’accès. « De la musique avant toute chose »…
Respect des champs lexicaux également. Si tu veux amener un « beaupré », comme un cheveu sur l’onde tiré, il vaut mieux bétonner l’atmosphère maritime.
D’un autre côté, ce que tu as fait est là. Je n’ai suggéré, tel un remix à fin de comparaison, qu’une alternative euphonique sachant que quelque chose de liquide « qu’un beaupré lape ointe » ça fonctionne aussi.
Après tout, si Manset est ton modèle d’écriture tu peux bien te faire plaisir tel que ça te chante !
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pains ou puns, pas chers en tous cas une des choses que j'ai apprises en grattant un peu sous la bretonnitude, outre l'étymologie de bara-gwin, est que "celte" ne signifie pas grand-chose. Qui plus est après "du raz", il me semble singulièrement manquer d'appeal. Menfin. Peu importe.
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Eh bé ! j'avions point suivi tout ça ... occupé par un Cyclope contemporain ...
Eric me permets-tu de modifier en ceci :
"Fd2! La vague lape, ointe, sans s'amarrer, l'estran du raz, celte, où, bègue, un Bobby, là, pointe."
Hommage pour hommage ...
Car même à la pointe du Raz, fleurissent les marguerites ...
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Je crois que ce ne sera pas nécessaire, Yvap…
Tant l’esprit sain des grands Robert, aux pauvres pêcheurs que nous sommes, est implicite ici. Mais, du coup, je me suis rendu compte que ma mémoire avait encore failli. Il y a 3 jours, à la même heure, je voulais bien sûr dire "Un barrage contre le pacifique..." ;o)
Fou prend c3. L’étendard mord
La poussière. A rêver « Ite,
Missa est ! » s’opère un charme, or
Insufflé : La Sève héritée
Du clou terri des matamores
L’émet par l’élevé rite et,
Sous l’arde braise où la flamme ore,
Luit son front ceignant « Vérité » :
Le mythe du golem que le rendu moyenâgeux, déstructuré, incantatoire du huitain calque.
Pour éviter de chercher dans le TLFI : « Ite, missa est » = Allez (en paix), la messe est dite ; terrir = toucher terre pour un navire ; arde = brûlant (Cf Cocteau Clair-obscur) ; orer = prier (oratoire, orant etc).
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Par quel stratagème "Ite" peut-il prétendre être une rime féminine ? Cela choque tout ce que j'ai appris sur la prononciation restaurée de la Latina Lingua.
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Je te fais une série de copier-coller pour ta participation diagonale ;o) "de toute façon la différence entre rimes féminines et masculines c'est juste pour amuser les poètes, ça n'a aucune justification phonétique ;-)" Alfila
"Cependant, je suis d’accord avec toi. L’alternance Masculin-Féminin est une hypocrisie pour plaire à l’œil…L’alternance Consonne-Voyelle est beaucoup plus pertinente. Or les rimes féminines sont majoritairement consonne et les masculines voyelle. C’est bien pour ça que toutes les rimes sur nasale (an, in, on, un) nous sont interdites, ici." ericprie (NDLR : cette contrainte a été assouplie depuis)
"Et je trouverais exquis de placer un hypocrite « forte » car prononcé à l’italienne pour rimer avec « portée » !" "Ben oui, l'hypocrisie de compter comme e muet, donc rime féminine, cet "e" italien qui donne un peu de piquant rallongé (comme au joli [athée]...) au son archi-commun [té]." ericprie
De la tartufferie, donc, comme toutes ces conventions graphiques complètement obsolètes dont Appolinaire, notamment, s'était affranchi et, qu'il n'y a pas si longtemps, je pensais absurdes.
D'où la règle simplifiée : Est compté comme rime féminine toutes celles qui se terminent par la lettre "e" (voire "es" par commodité)
Est compté comme rimes masculines toutes les autres.
Le voir et l'ouïr ainsi satisfaits, "Savoir écouter d'yeux" est une de mes formules cabalistiques ;o)
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ah non pour une fois je m'insurge aussi ! soit on reste obsolète, soit on fait la révolution - ça ne me dérange pas de suivre les pas d'Appolinaire :-))) ! mais tremper au milieu de la rivière... comme dit toujours un de mes amis "Dieu vomit les tièdes"
euh... je file, on m'attend ------>[]
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Lol "Est compté comme rime féminine toutes celles qui se terminent par la lettre "e" (voire "es" par commodité)
Est compté comme rimes masculines toutes les autres"
Et quoi être français ? ;-)
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oui mais là c'est un peu particulier ite se termine par e uniquement parce qu'il n'y a pas d'accent en Latin, mais sinon c'est bien un é... pour moi (mais ce n'est qu'une impression intuitive) une rime féminine se termine par un e dit muet... ce qui pose le problème des e qui se prononcent é et des e forts comme les pronoms te, me, le...
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Même en direct, c’est vrai que pour l’édiction d’une règle, j’aurais pu m’appliquer ;o)
Alors, pour Alobert : Sont comptées, comme rimes féminines toutes celles qui se terminent par la lettre (e), voire le couple (es) par commodité, quelle qu’en soit la prononciation; comme rimes masculines toutes les autres.
Total respect des conventions graphiques... Une révolution, oui, mais une révolution de palais, de principes révolus qui depuis Malherbe n'ont même pas suivi l'évolution de la langue ! C'est l'idée cordiale de ma [pais-y] (ou "Grande Métrique" ;o)) qui décrète l'absolue primauté du son. "Subjuguer un Cadre au Son pour jouir des mots" c'est, d'ailleurs, un autre de mes slogans ésotériques ;o)
(bxc3)Dd6. Un recul de la Dame noire. Ne serait-ce pas un coup pour Alfila ?!
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Il est vrai que ce centre blanc "golem" a l'air d'inspirer la terreur...mais je ne m'imaginais pas à ce point ;o)
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j'ai un peu perdu, là, le fil, là c'est à qui alors ? Pùch, finalement joues-tu ou spectates-tu ?
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je n'ai vraiment pas la tête à écrire des huitains en ce moment... Pùch je te laisse volontiers jouer ce coup... d'ailleurs il me semble que tu en as quelques uns de retard !
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pas la tête aux huitains mais... Savourez une ligne avide de massacres
Où la rage effrénée démembre en noirs copeaux
Ces absurdes pantins affublés d’oripeaux.
Le fracas des tambours promet la fin d’un sacre.
La veine ivre du bois trace le regard, file
Les folles diagonales, ardentes, ensanglantées
De fureurs meurtrières. Ecoutez-la chanter
Les charges assassines envers ce roi sénile.
Un sourire cruel s’empare des figures
Tourmentées de douleurs, acharnées de violence
Frénétique, obstinée, insensible aux blessures
Baignez dans ce carnage, hurlez en grand silence
La joie de l’agonie, la jouissance de nuire,
Broyer, anéantir, dévaster, et détruire.
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Ca c'est du haut perché ;o) mais... Peut-on d'une prière obtenir d'Alfila
La grande poètesse un huitain chocolat ?
Avoue que tu l'avais prévu et que tu aurais été décue que je la fasse pas ;o)
On en reparle plus tard.
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je viens en fait juste de découvrir la rondibelle on me l'a conseillée pour que j'écrive des choses plus légères, donc je m'amuse un peu...
Pour ceux qui ne connaissent pas (comme moi il y a deux jours), une petite définition : "la rondibelle était un petit poème très goûté au XVIIème siècle dans les salons littéraires de province. Il ne comportait que deux alexandrins dont l'un devait se terminer par un prénom féminin et l'autre par le nom d'un plat cuisiné."
Sacrifiant aux fourneaux, l’élégante Judit
Cuisine avec talent des châtaignes confites.
Armé des fulgurants poisons de l’Italienne,
Un fou s’en va glaner des bouchées à sa reine.
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Zugzwang réciproque Bonjour Zugzwang,
Je t'en Prié, joues,
Et réciproquement
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rondibelle pour éric d4 d5 a3, gambit Blackmar-Diemer
Ou galette des rois, gratin de fruits de mer
(et non je n'attendais rien du tout...)
pour celle de Judit, j'ai changé un peu :
Sacrifiant aux fourneaux, l'élégante Judit
Mitonne gentiment des châtaignes confites.
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