les finales !!! Sunny-Black, c'est exactement ce qui m'est arrivé, à un niveau moindre bien sûr. Après avoir appris avec le manuel d'échecs du débutant de Chéron (où on commence par les finales d'ailleurs!), j'ai joué ma première partie sans rien connaître ou presque des ouvertures hormis celles désuètes du bouquin. J'ai commencé par me faire dominer en début de partie et j'ai remonté la pente pour finir par gagner en finale contre un 1500. Sans rien connaître de la théorie, j'ai d'entrée de jeu joué à un niveau de 1600-1700. Avec la pratique, je suis monté vers 1800-1900. C'est vrai que la connaissance technique - dans tous les domaines d'ailleurs - améliore le niveau. Par contre, je ne suis suis pas d'accord avec toi concernant les finales. Je pense sincèrement que savoir mener un pion à dame montre bien l'intérêt qu'on peut avoir à gagner ce simple pion. De même les thèmes tactiques de bases - fourchettes, déviations, etc... - se retrouvent dans les finales sous leurs formes les plus épurées, ce qui permet de mieux les comprendre et/ou les détecter en milieu ou en fin de partie. L'intérêt de connaître les finales quand on a une pièce de moins et de pouvoir sauver la partie. L'exemple de Kasparov dans sa quatrième partie contre Kramnik l'illustre bien (Londres 2000 bien sûr). Il me semble d'ailleurs que courir (l'ouverture : manier tous les pièces) est plus difficile que marcher (la finale). a+
|