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Un livre fabuleux... ! ... par Ma***2852 le
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Je viens de lire hier soir ce livre vraiment prenant et surprenant : "Le Joueur d'échecs" de Stefan Zweig...
Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, je vous invite vraiment à lire ce livre,... il est très court et pas cher (95 pages, 18 Francs,... en livre de poche,… se trouve partout),..., vous le lirez en une seule soirée,… vous verrez, l'histoire est vraiment intrigante...... par contre ne lisez pas la suite du post ou même les éventuelles réponses, cela vous gâcherait la lecture du roman... Pour les autres qui ont lu ce livre, j'aimerais avoir votre avis sur le point suivant : Bon le livre est super sur le plan de l'intrigue,... mais par contre je pense qu'il reste une fiction sur le plan purement échiquéen : Autant il me paraît tout à fait normal de développer des capacités intellectuelles surhumaines dans une situation aussi extrême que celle vécue par le personnage,... et il existe bien dans la réalité des joueurs qui arrivent à faire un grand nombre de simultanées en aveugle (j'ai déjà entendu une trentaine ? ! !),......, autant le fait de connaître par cœur 150 parties de champions et de jouer constamment en boucle contre soi-même ensuite, ne me paraît pas être un facteur qui conduit un joueur d'échecs à pouvoir battre le champion du monde... … Bien au contraire, même si le personnage développe des capacités de calcul inimaginables et un niveau d'abstraction total, son style de jeu ne peut être que totalement sclérosé par le fait qu'il n'a jamais rencontré d'autres d'adversaires. Hors on progresse uniquement en jouant contre les autres pour développer sa stratégie et surtout sa capacité d'adaptation au jeu adverse, et la puissance de calcul ne suffit pas (c'est un peu la même problématique avec les machines). Qu'en pensez-vous ?... et sinon comment avez-vous trouvé ce roman ?
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Au chpt de France à Marseille cet oeuvre a été représenté sous la forme d'une pièce de théatre. C'est vrai qu'elle est fantastique.
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Tu as raison! En effet je pense que c est une pure fiction, il est impossible de progresser au niveau d un championnat du monde en s entrainant seulement seul et en ne jouant jamais contre les autres!Sinon le livre est tres captivant!Bon bouquin!
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LA DEFENSE LOUJINE de Vladimir Nabokov, est autrement meilleur ! Que ce soit d'un point de vue purement littéraire (l'auteur de 'lolita' décrit à la perfection les états d'âme des joueurs d'échec, ce qui peut leur traverser l'esprit pendant une partie ou à tout moment de la journée), et d'un point de vue échiquéen, il est plus proche de la réalité que Sveig (même si Loujine est présenté comme un Ivantchouk...).Il est clair que Sveig ne centre pas son livre sur les échecs mais que les échecs sont un moyen d'exprimer la lutte du personnage pour sa survie, dans un contexte de détention nazi (si je me souviens bien...). Par contre La Défense Loujine est véritablement centré sur le jeu d'échec, et ses conséquences sur la vie du passionné qu'est Loujine (relations affectives, ouverture au monde ...). Voila pourquoi je ne peut que te recommander cette lecture !
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et très prenant ... Bonjour, j'ai lu ce livre il y a maintenant 6 mois, en une après midi ....Le cerveau humain reserve bien plus de capacité que n'importe quel ordinateur.Et le fait de connaitre des parties de grand maitre "à l'aveugle" permet au personnage de mieux develloper sa strategie, de connaître les différents plans des ouvertures.On ne progresse qu'en maitrisant ce qui a été fait par le passé.Il a ainsi pu s'adapter au jeu du champion du monde et le dominer.c cette capacité d'adaptation qui fait que l'odinateur reste impuissant.Certes ce n'est qu'une fiction et en réaliter il faut beaucoup, beaucoup plus de temps pour maitriser un tel répertoire de parties.
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Loujine présenté comme un Ivantchouk? La défense Loujine de mémoire date de 1934... Si Nabokov avait quelqu'un en tête, c'est plutôt Rubinstein. De même, dire que la défense loujine est "meilleure" que le joueur me parait vain. Les deux romans explorent des horizons différents: l'un fait le lien entre monde réel, dur, politique et les échecs comme tentative de survivre en s'échappant du monde (ce qui en réalité ne réussit pas, S. Zweig se suicidant avec sa femme peu de temps aprés avoir écrit ce texte. Si je me souviens bien, le matin de sa mort, il a lu une partie Capablanca-Marshall) et l'autre explore les ressorts de l'âme humaine, l'amour, la monomanie. Les deux sont à lire.
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Excellent bouquin qui m'a personellement donné envie de découvrir d'avantage cet écrivain proche de Freud.
A lire donc aussi- Amok
- La confusion des sentiments
- 24 heures de la vie d'une femme (qui traite de la passion du jeux)
- etc...
L'on comprend alors que Stefan Zweig écrit sur la passion en général et la folie. D'où un intérêt échiquéen peut être limité. De là à affirmer qu'il serait impossible de battre le champion du monde en se mettant dans les conditions du héros du livre... Je dis qu'il faudrait s'y mettre dans ces conditions ...
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c fo de dire que c une pure fiction vous oubliez que efim bougojioubov est devenu fort joueur d echecs en prison la ou c peu plausible c que pour devenir aussi fort il devait etre sacrement epais ce livre il est aussi connu que capablanca n avait que tres peu de culture livresque tchao
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Antimacho, t'étais né ? Trève de plaisanterie, Stephan Zweig se suicida en effet, se sentant impuissant, poète et grand sentimental, devant la barbarie nazie qui à l'époque emportait tout sur son passage. Il laisse à l'humanité une bien curieuse bibliographie.Voici sa biographie : Nouvelliste et essayiste autrichien (Vienne, 1881 - Petrópolis, Brésil, 1942 ). Fils d'un riche industriel, Stefan Zweig suit des études classiques avant de mener une vie mêlant création littéraire et voyages. Amis d'autres intellectuels à travers l'Europe, il vit très mal la Première Guerre mondiale et l'exacerbation des nationalismes qu'elle entraîne. Il restera dans l'entre-deux-guerres l'un des représentants les plus caractéristiques de la culture européenne, qu'il continuera à défendre avec ardeur. Chassé de son pays par le nazisme, il s'exile en Grande-Bretagne puis au Brésil, où il se donne la mort, désespéré de voir l'Europe soumise au joug hitlérien.Zweig est le créateur du genre de la biographie psychologique, qu'il a pratiqué en faisant revivre et en analysant avec pénétration de grands personnages historiques (Fouché, 1929 ; Marie -Antoinette, 1932 ; Marie Stuart, 1935 ) ou de grands écrivains (Balzac, Dickens et Dostoïevski dans Trois Maîtres, 1920 ; Casanova, Stendhal et Tolstoï dans Trois Poètes de leur vie, 1928 ). La même maîtrise de l'analyse psychologique caractérise ses nouvelles (Amok, 1922 ; la Confusion des sentiments, 1926 ) et son roman (la Pitié dangereuse, 1938 ). Zweig fut également traducteur et dramaturge.
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Evidemment D'ailleurs, si tu veux tout savoir, je prépare un livre d'anecdotes sur mes meilleures soirées avec mes vieux potes Greco, Philidor et Saint Amand. A ce propos: dans ton texte: "il vit trés mal la 1°GM" oui, et plusieurs millions l'ont vraiment trés trés mal vécu. On peut même dire plus du tout vécu.
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S'entrainer seul ? Il me semble avoir lu dans le "Guide des echecs" de giffard,que Rubinstein qui avait un niveau faible, s'isolat pendant quelques temps pour revenir avec un super niveau !
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C'est relatif Disons qu'il a dû passer de la 15ème à la 5è place mondiale. Il était moyennement faible, comme dirait le troisième homme (le faux, pas Orson Welles).
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Darwinisme Sur la question : est-ce qu'un tel homme pourrait battre les championsdu monde ? Cela me paraît être du même accabi que comparerl'évolution darwinienne avec la recherche technologique de notresociété. La manque énorme d'efficacité de l'évolution "naturelle"est le manque de "direction" de recherche et de progression. En d'autres termes lorsqu'un GM travaille les échecs, il bosse sespoints faibles (cad ce qui l'a perdu dans une partie précédente), ilconfronte ses théories avec ses concurrents, ça permet d'évacuer trèsefficacement et très rapidement des tonnes de fausses pistes. Le foudu Zweig apprend dans tous les sens et doit lui-même trouver sesréfutations. Si on visualise la progression sous forme de racinesplongeant dans la connaissance, le fou aurait une arborescenceterriblement touffue et peu profonde, tandis qu'un GM aurait quelquesracines très épaisses et très profondes...Qui oserait affronter un logiciel d'échecs de 10 ans d'âge sur unemachine tournant à 1 Thz (tera) face à un fritz 6 sur un palm ? Je miseraispour ma part tout sur fritz 6. Mon dernier exemple est un peu faux dans la mesure où c'est omettrele fait que le cerveau apprend et se restructure (s'auto-optimise) naturellement. Ceci dit j'ai bien ri devant les poncifs de BarbeQ (ne m'en veux pas !) :o)
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... dans la même série ... oui, oui ... livre qu'on ne regrette pas d'avoir lu ...A ceux qui ont aimé, je propose le tabeau du Maître flamand de Perez Reverte ... en livre de poche ... une partie d'échec à jouer à l'envers, pour trouver l'assassin ...
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un classique... La schachnovelle de Zweig est un excellent bouquin, mais il me rappelle des cours d'allemand fort "douloureux"... :-)) Autrement, je suis d'accord avec Ricou que Zweig est un excellent auteur à (re)découvrir, mais en français, SVP !!
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