Echecs et Tyrannie, par brackmar-diemer

Thème central : le hasard !
Bonne lecture, et conseil : prévois du temps !

T'es en progres, ou c'est juste le sujet qui te transcende?

Yvap, du mal à se caser.

Pour ma mere, c'est simple, elle trouve que je m'investis trop et que ce n'est pas raisonnable.
D'autant que j'ai bien mieux a faire, et que je ne serai jamais un adulte.
Et comme elle essaye de me convaincre pendant toute la partie, et que je ne peux decement pas lui en mettre un pain comme je le ferais pour n'importe qui d'autres du genre masculin, je suis oblige de la fermer et de subir.
Experience deplaisante s'il en est, surtout si elle doit durer 4-5h.

Avec une copine, la defaite devient impossible. Male dominant s'il en est, je me dois de vaincre pour rassurer la belle qu'elle a fait le bon choix.
Sur un open ou la belle s'est crue obligee d'imposer sa presence, ca fait beaucoup de pression... mais c'est aussi bon pour le elo.
Et puis apres une defaite, il y a comme un froid a l'hotel le soir.
Phrases courtes, remarques qui se veulent d'eviter le tournoi... et le moindre regard ou mimique qui pourrait rappeler l'humiliation subie plus tot, et c'est le drame qui explose.
Ce trouduc de GM a 2550 n'a gagne que par chance, sur une gaffe provoquee par l'insistance de la belle a aller visiter un musee de mes d... avant la fermeture. Comme si bien sur elle ne pouvait y aller seule, mais avait besoin de ma presence et de ma culture sans faille pour s'y rendre.

Bref, Femmes je vous aime mais au bout d'un certain temps...

Baba, Sacha sachant...

Allez tous en coeur!

Remarque, ton elo n'a pas encore eclabousse les neiges eternelles... pour un pro j'entends.

Allez, promis, si un jour je ne sais plus quoi faire de ma vie, j'irai cueillir quelques edelweiss la-haut avec toi... juste pour me rappeler le bon vieux temps.

en attendant, distrais-moi mon ami!

Mais, par Dieu, que cela est beau au fond.

On a tjs du business sur le feu au fait, juste avant que ca ne fonde avec les premieres chaleurs printanieres...

Baba, qui t'aime bien dans le fond...

Et ce qui me fait le plus ch*** pendant une partie, c'est bien sûr les personnes autour de l'échiquier qui arborent un petit sourire moqueur en permanence sans rien comprendre à la position, mais aussi mon adversaire...

Y'a pas à dire, là où on se concentre le mieux, c dans un lieu calme lorsque l'on est seul :-)

Tout avait pourtant très bien commencé : l'ouverture est un Gambit Dame accepté, je lui laisse un pion d isolé (j'aime lutter contre les pions isolés). Naturellement, il passe à l'attaque contre mon roque, et sacrifie deux pièces contre mon pion f7 et une tour. Mais le mat qu'il espérait n'existe pas, et je conserve mes deux pièces. Pendant ce temps, les autres échiquiers ont tous été désertés, car nous ne sommes qu'à la ronde 2. Quelques simplifications plus tard, et nous voilà en finale avec une Tour, deux Fous et quatre pions (pour moi) contre deux Tours et cinq pions (pour lui). Puis quatre pions pour lui aussi car son pion d saute, mais entre temps tout le monde s'est agglutiné autour de la dernière partie de la ronde. Et les quelques joueurs du haut du panier, venus pour la victoire finale, d'espérer égoïstement, non pas que je gagne, ça ils s'en foutent bien, mais qu'un de leurs rivaux les plus dangereux se fasse mettre des bâtons dans les roues et perde, et de spéculer sur les coups que je pourrais jouer pour finir de briser sa résistance. Je ne supporte pas ces supporters de circonstance, ces badauds convoiteurs qui ont une tête comme si chacun de mes coups était systématiquement une faute grave et s'ils avaient systématiquement vu un coup bien meilleur. J'étouffe dans leur cercle resserré. Je recule brusquement ma chaise, j'écarte les coudes : cassez-vous, foutez-moi la paix ! De l'air ! Tous ces regards posés sur moi, qu'est-ce que je vous ai fait ? Mais ils ne comprennent rien, ou ne veulent rien comprendre, et s'agglutinent toujours plus près autour de l'échiquier. C'est un duel à distance entre eux et mon adversaire. Et moi alors ? Et moi dans tout ça ? Je n'existe plus dans leur point de vue ? Je propose nulle, mais il sent que je suis en train de craquer et refuse. Son instinct ne le trompe pas. Quelques coups sont joués, puis brusquement une jolie position de problème apparaît. Je joue mon coup, il répond instantanément et ponctue son coup en énonçant une syllabe. Quoi ? "Mat" ? Je regarde la position, incrédule. Je viens, à l'insu de mon plein gré, de résoudre un mat aidé en un. Je me cache le visage dans les mains, tandis que la pendule, stupide, continue à égrener les secondes. "Tu étais gagnant", me dit la voix du deuxième meilleur classement du tournoi. Tu veux un deuxième couteau pour retourner dans la plaie ? Ah, le voilà, il suffisait de demander : un gamin de mon club, qui répète la remarque ; puis un troisième, le père, n'en jetez plus, la coupe est pleine. Les autres sont déjà partis, marmonnant probablement qu'on ne peut décidément pas compter sur ces joueurs faibles pour battre les forts. Merci de votre soutien, les gars, avec des amis comme vous on n'a pas besoin d'ennemis. J'aurais dû gagner, j'aurais dû gagner... mais est-ce que vous, vous auriez fait mieux à ma place ? J'aurai l'occasion de voir que non, car mon MF, fort de sa victoire à l'arrachée, s'en est allé tout simplement remporter le tournoi, concédant magnanimement une nulle de dernière ronde une fois son triomphe solitaire assuré. Mais j'aurais dû.
J'aurais surtout dû les envoyer balader.

Au fait, ThL, elle était si embrouillée que ça la position? Parce que 2 fous d'avance, quand même...

et au lieu de jouer l'évident Fe3, j'ai cru que la menace T1h6+ devait être parée par Rg5. Obvious consequences ensued.