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Capitaine ô capitaine par th***an****3787 le
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Voici une anecdote d'interclub... Suite à une proposition de nulle de ma part dans une position Fou trois pions contre Fou trois pions, mon adversaire consulta son capitaine pour lui demander si il pouvais accepter.Sur ce celui ci lui dit essaye de tenir encore un peu, mon adversaire insiste en lui precisant que c'est completement bloqué et que si il bouge une oreille il va perdre!!! ( ah oui je possedais un pion passer qui forçait son fou à rester en g8/h7...)
Malgré cela le capitaine lui demanda de continuer! Ce qui ne fut pas du gout de ces equipiers qui voyait bien qu'il allait la perdre en bougeant (afin d'eviter une repetition de position)Alors il joua un coup a contre coeur en marmonnant "il veut pas " " il veut pas" c'est pas de ma faute mais "il veut pas"Deux coups plus tard un joueur de son equipe lui demanda de me proposer nulle voyant la situation....et ce qui devait arriver arriva, il du lacher un pion...ce qui deteriora sa position! A preciser que le capitaine de cette equipe etait encore en train de jouer, le score etait de 3 partout et que sa position était egalement nulle et la troisième partie en cours était à notre avantage. Il n'avait peut etre pas les idées claires mais n'aurait il pas été preferable de delegué un autre joueur pour assurer cette tache? ou le capitaine doit il toujours conserver son droit hierarchique? Pour finir mon adversaire commis une bourde supplementaire en laissant son fou en prise quelques coups plus tard...
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le capitaine... n'a aucun droit hiérarchique ! Si je veut proposer nulle en nationale, même si mon capitaine me "suggère" le contraire, je me fierai toujours à mon avis, CAR C'EST MOI QUI JOUE ! Sinon, il n'a qu'a trouver quelqu'un d'autre ! Mais bon, dans mon cas, le probleme ne se posera pas, car mon capitaine est loin d'être autoritaire, il nous laisse gérer les parties, ce qui est a mon avis la moindre des choses.
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Capitaine L'autorité (" le droit hiérarchique") d'un capitaine sur ses joueurs ne fait pas partie du règlement des compétitions, mais du règlement interne à l'équipe. En clair, rien n'interdit au joueur de désobéir, et d'accepter une nulle contre la volonté du capitaine. L'arbitre doit entériner la nulle, et non la sanction, interne à l'équipe, que le capitaine pourra décider d'infliger à son joueur récalcitrant. Maintenant, sur la deuxième partie de la question, il est clair qu'un capitaine qui souhaite intervenir activement dans les décisions que ses joueurs doivent prendre, a intérêt à être disponible. Etre joueur en même temps est évidemment un handicap,et désigner un supporter de son camp pour surveiller, et l'avertir d'un moment important est en effet une solution. Question d'organisation. Je me souvient d'un homérique match Clichy-Meudon, il y a bien longtemps, qui nous a permis d'apprendre beaucoup sur les limites de l'autorité d'un capitaine, et le handicap d'être capitaine joueur. O tempora, o mores
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Raconte ! on voudrait bien apprendre aussi...
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Je ne vois 2 possibilités Ton adversaire est un toutou sans personnalité. Le capitaine a une aura de général!
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IDFX : Bon, je vais essayer d'être bref ! Le match en question étant déjà bien entamé, la situation pouvait se résumer ainsi : Renet probable perdant contre Hebden, un CLichois (j'ai oublié lequel), probable gagnant, les autres échquiers équilibrés, mais encore "du jus ". Le capitaine de Meudon, célèbre batavo-maniaque s'il en est, propose nulle générale au capitaine joueur...Olivier RENET (jcm avait un tournoi de belote).Scrupuleux, Olivier se lève, consulte ses joueurs un par un, sur leur temps, discute, argumente avec ceux qui veulent, ou qui veulent pas, bref..il finit par accepter Le capitaine de Meudon communique la bonne nouvelle à ses joueurs, qu'il n'avait pas consultés !. HEBDEN, évidemment, a refusé l'accord et décidé de continuer à jouer...Conflit, re-conciliabule intra-clichois. Plus motivés pour jouer avec un handicap de temps qui continue de s'aggraver, les joueurs arrêtent de jouer et de marquer sur leur feuille "nulle sur proposition du capitaine de l'équipe adverse". Je passe les phases suivantes, décisions, appel, consultation de Gjyssens jui-même, le couperet est tombé : avertissement au capitaine de Meudon, mais défaite de Clichy. Ce sont les résultats individuellement constatés qui sont les résultats, et pas autre chose. Voilà voilà. Pour être complet, un minimum de fermeté de la part de l'arbitre aurait pu aussi simplifier les choses.
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???patricelaine Euh je n'ai pas compris ta phrase suivante:"l'arbitre doit enteriner la nulle"Etant donner qu'il s'agit d'interclub, le joueur joue certe pour lui mais avant tout pour son club...d'ou la nomination virtuelle d'un capitaineDe la à enterriner la nulle, je ne vois pas comment l'arbitre pourrais le faire car pour cela le joueur concerné doit l'accepter...
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ou là là alors là moi je met pas mon nez dans cela car là il va y avoir des @è-(""é...
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Pas la peine de vous prendre la tête ... le capitaine ne donne aucun ordre, seulement des conseils, pour le bien de l'équipe ! Je le sais bien en tant que capitaine d'une équipe moi-même. Dans le cas qui nous occupe, le joueur à qui son adversaire a proposé "nulle", aurait du avertir son capitaine qu'il allait accepter la nulle puisque sinon il y avait de grands risques de perdre sa partie. Le rôle du capitaine, bien difficile parfois, est d'être réaliste, et il aurait du voir la perte possible de cette partie, et donc dire à son joueur d'accepter la nulle, ou de décider lui-même ! Personnellement ma démarche dans ce genre de cas, et quel que soit le résultat en cours, est de demander à mon joueur s'il estime pouvoir gagner, après que je sois allé voir de mes propres yeux la dite position. Mais en aucun cas je ne forcerais un joueur à continuer s'il n'en a pas envie, ou si c'est trop risqué (à mon goût, ou au sien). Sinon, bonjour l'ambiance dans l'équipe ! Au niveau moyen où j'évolue, notre vie ne dépend pas de ces résultats, heureusement !
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la faute au joueur Personnelement je ne comprend pas ce joueur.Si il etait sur que dans ça position il ne pouvait obtenir au mieux que la nulle, il n'a pas a allez voir son capitaine pour lui demander qu'elle decision prendre.La première erreur est donc du joueur qui en demandant a son capitaine qu'elle decision prendre, sous entant qu'il existe peut etre encore une chance de gain pour lui.
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thitrang03 :certes Ma phrase qui dit que l'arbitre devait entériner la nulle, se place dans l'hypothèse ou le joueur désobéit à son capitaine, et l'accepte, bien sûr. C'est justement, le sens du règlement, de faire du résultat de match la somme des résultats individuels, et non un résultat collectif : vis-à-vis de l'arbitre, ou de l'équipe adverse, le capitaine ne peut se substituer à ses joueurs. A la place du joueur, j'aurais personnellement désobéi et accepter la nulle. De toute façon, s'acharner à jouer une position archi-nulle juste pour agacer tout le monde, au motif que "c'est pour l'équipe",
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thitrang03 :certes Ma phrase qui dit que l'arbitre devait entériner la nulle, se place dans l'hypothèse ou le joueur désobéit à son capitaine, et l'accepte, bien sûr. C'est justement, le sens du règlement, de faire du résultat de match la somme des résultats individuels, et non un résultat collectif : vis-à-vis de l'arbitre, ou de l'équipe adverse, le capitaine ne peut se substituer à ses joueurs. A la place du joueur, j'aurais personnellement désobéi et accepter la nulle. De toute façon, s'acharner à jouer une position archi-nulle juste pour agacer tout le monde, au motif que "c'est pour l'équipe",
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suite... c'est ridicule, et à la limite incorrect (il faut voir la position, bien sûr).
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Voici ce que dit la FFE . Rôle du CapitaineChaque équipe doit avoir un capitaine qui peut être joueur ou non joueur.Dans l'exercice de ses fonctions, le capitaine d'équipe a le droit d'accéder à l'aire réservée aux joueurs. Mais il est de son devoir d'empêcher les membres de son équipe qui ne sont pas impliqués dans le match ou qui ont fini leur partie d'entrer dans l'aire de jeu.A la fin de la session de jeu, le capitaine est responsable de la remise des feuilles de parties lisiblement écrites aux arbitres.Durant les parties, le capitaine peut conseiller ses joueurs sur l'opportunité d'offrir, d'accepter ou de refuser une proposition de nullité, sur l'opportunité d'abandonner, sur la situation du match, à condition qu'il ne fasse aucun commentaire sur la position sur l'échiquier.L'arbitre a le droit d'assister à tout échange de propos entre un joueur et son capitaine.Le capitaine a le droit de mandater un représentant pour exercer ses fonctions sous réserve de l'accord de l'arbitre principal.En cours de jeu, le capitaine est seul apte à formuler et à présenter une réclamation.L'arbitre -tout en étant diplomate et poli- se fout de savoir si l'autorité du capitaine est remise en cause ! Il attend simplement de celui-ci les feuilles de parties (signées désormais) indiquant les résultats. Les résultats sont l'oeuvre des joueurs à titre individuels. Donc dans notre cas, le résultat pèse simplement sur la conscience du joueur qui n'a pas accepté la Nulle. Le capitaine -qui n'est pas sans coeur, je l'espère - doit aussi partager cette défaite, qui est en partie son oeuvre ! Le rôle du capitaine est de conseiller le plus sagement possible les membres de son équipe pour obtenir le meilleur résultat possible de façon pragmatique.Pour répondre à "patricelaine" il n'y a pas à "obéir" ou "désobéir" au capitaine, puisqu'il n'a qu'un rôle de CONSEIL. Jusqu'à preuve du contraire, un conseil n'est pas un ordre, et puis, qui aurait envie à nouveau de jouer dans une équipe sous l'autorité d'un dictateur ! C'est juste une question de bonne entente et de pragmatisme.
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Mister T Je suis d'accord ! j'ai parlé d'obéir, parce que, dans le cas qui nous occupe, le fonctionnement interne de l'équipe est manifestement tel que le club a conféré au capitaine une autorité. C'est un mode de fonctionnement comme un autre, qui découle de choix interne au club et d'acceptation de la part des joueurs, et non pas le reflet du règlement des compétitions. Ceci étant, à partir du moment où l'autorité du capitaine est instituée par le club, on peut parler d'obéissance ou de désobéissance. Simplement, cela ne regarde pas l'arbitre.
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Oui, mais halte à la dictature ! personnellement je n'irai jamais dans une équipe où le capitaine me demanderait l'impossible, il faut savoir être réaliste et tirer le meilleur parti des effectifs (et résultats) qu'on a. Il y a souvent une inadéquation entre le vouloir et ce qui est. Donc ce n'est pas parce que le capitaine veut une victoire que je vais la lui obtenir (si c'est impossible bien évidemment). Allez, bon courage ...
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Moi, ca m'a toujours brouter de jouer en equipes. Pas besoin d'un gus pour me dire si je dois faire nulle ou gagner. Baba, individual thinker...
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Elections Pourquoi ne pas prendre la place du capitaine?Le problème, c'est que souvent peu de joueurs veulent s'investir ne serait ce qu'un tout petit peu dans leur club:capitanat, organisation de tournois...
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Tout est question... de psychologie...Je suis capitaine-joueur d'équipe depuis de longues années et je pense que le mieux est de se baser sur certains principes de bon sens :- chaque joueur est différent et on ne peut pas tous les gérer de la meme manière : certains sont plus individualistes que d'autres et il est clair que le ton "impératif" ne fonctionne pas avec eux- le joueur qui joue sa partie est mieux placé que moi pour juger de sa position car il prend aussi en compte son propre état psychologique du moment,je pense qu'il faut lui laisser,en ultime recours,la décision définitive meme si on peut l'éclairer sur la situation générale du match- Un joueur n'a pas à proposer nulle ou accepter nulle sans en parler à son capitaine,par principe...c'est un principe de base du jeu par équipe- Il faut bien connaitre les joueurs de son équipe et surtout leur degré de force ou de fragilité psychologique,il ne faut jamais empecher un joueur friable pychologiquementde faire nulle s'il le souhaite : dans le cas contraire,il risque de perdre !- Ces principes sont très non-interventionnistes mais je pense qu'il ne faut pas surestimer l'importance sportive d'un capitaine d'équipe : son boulot est d'y faire régner une bonne ambiance tout en plaçant "the right men in the right place" ce qui n'est déjà pas si facile en soi !
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La méthode approximative de Verdun Je suis capitaine de Verdun pour la régionale 1 (équivalent Nationale 5). Mon rôle est le suivant : 1) Réunir l'équipe la plus forte possible pour la date du match. (Ce qui signifie passer une quinzaine de coups de fil de 3 à 15 min chacun... Une vraie mère, quoi !) 2) Organiser l'équipe (répartition des échiquiers et des couleurs) : j'ai carte blanche pour ça et tous me font confiance (sans doute l'expérience acquise à Nancy. J'ai même imposé plusieurs fois de suite les Noirs au même joueur parce que son système était plus offensif et meilleur que celui d'autres joueurs. Il accepte de bonne grâce (alors que ça m'embêtait assez lorsqu'on me faisait jouer à cette couleur...), sachant que c'est ce que je pense de mieux pour l'équipe. C'est sûr qu'il faut bien étudier, être le plus objectif possible, et ne pas hésiter à demander à certains ce qu'ils en pensent. Il faut savoir aussi gérer son cas personnel comme celui des autres. Je me suis mis volontairement au 3ème échiquier lors du dernier match avec les Noirs suite à ma défaite en coupe de France avec les Blancs (j'ai toujours joué sur l'un des deux premiers échiquiers, ayant l'Elo le plus fort. Je laisse ma place au 1er à celui qui est en forme ou le mérite. Il faut savoir le faire, ce n'est pas facile. En effet, parfois il est plus profitable à l'équipe que je joue au 1er.)) 3) Fixer l'objectif de chacun. Jouer pour le gain, pour la nulle, etc. en expliquant pourquoi. Il ne s'agit jamais d'une demande expresse, mais juste d'une indication. Souvent, suivant le type de système employé, je demande nulle et plus s'il le faut, ou gain ou nulle si tout se passe bien. 4) Demande à chacun d'améliorer dans sa partie tel ou tel point négatif en essayant bien sûr de conserver tous points positifs. Cela suppose une connaissance des débuts de chacun (et une connaissance de l'évolution de ce répertoire pour tous ses joueurs).Je pense que si tout le monde accepte avec autant de bonne volonté, c'est que j'essaie d'être le plus juste possible. De plus chacun progresse d'au moins 30-50 points Elo par an et je pense avoir une certaine influence sur cette motivation. En plus de tout cela, je pense qu'il faut avoir de l'intuition et de l'humilité. Lors du dernier match, j'ai senti que je devais faire jouer un cadet au 1er, il a gagné une première série deux fois plus vite que je ne l'aurais fait dans un bon jour. Je sais qu'il va bientôt décoller et que je ne pourrai plus jouer au 1er à Verdun (plus de 103 points) ET J'EN SUIS HEUREUX !
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Et Merci à Mister T pour ses rappels de FFE ! Je devrais connaître tout cela par coeur. J'essaie toujours de privilégier le beau jeu et le respect de l'autre AVANT TOUT. Et cela permet finalement d'obtenir des résultats avec la tête haute.
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Lors du dernier match,... Dans la deuxième heure, arpentant les échiquiers, l'esprit encore assez libre et dispos, je croise mon cadet du 1er échiquier. Je le sens confiant en sa position (un gros pion de plus), mais un peu fébrile (prêt à rentrer dans une nulle ou accepter le partage du point pour soulager son stress passager). Très lucide et très autoritaire, je lui dis : "Pas de nulle. Gagne. " Troisième heure, voyant la position cahotique du quatrième, je lui dis : "Tu peux proposer nulle." Réponse de l'intéressé : "C'est déjà fait." avec un sourire complice. "C'est bien. Accroche-toi." Quatrième heure de jeu. Le second échiquier me demande s'il peut accepter une proposition de nulle. Il ne sait pas qu'il me reste moins de deux minutes pour jouer cinq coups dans une finale très compliquée. Il fait très chaud, un véritable sauna, on est serré comme des sardines sur des échiquiers n°3 (est-ce légal, au fait ?). Je fais un signe de main et je dis à voix haute "Dans cinq minutes, dans cinq minutes..." ça tourne à 200 km/h. Mon adversaire temporise un peu car il ne veut pas que je prenne la décision pour l'équipe. 20 minutes plus tard, je me relève, je croyais qu'il y avait 1-1 (j'avoue que je n'ai rien vu dans la 4ème heure, étant complètement pris par ma partie...), notre cadet, qui a gagné, me dit : on peut encore gagner si vous gagnez tous les 3." "Hein ?"pensé-je. Je vais aux nouvelles. Jean-Marc a finalement annulé par un pat sa position gagnante qu'il devait perdre il y a moins d'une heure. Mais les autres ont perdu. Nous sommes menés 3-1. Il faut marquer le reste. Fabien n'est pas confiant : "Puis-je accepter la proposition de nulle de mon adversaire ?" Je regarde la position. Il a 3 pions pour une pièce, mais c'est compliqué à gagner, et il peut la perdre. J'analyse deux minutes, sans voir de gain forcé, je regarde son adversaire, il est lessivé et ne cherche plus qu'à faire nulle, mon joueur était passé par trop d'émotions pour le voir. Je sais que son adversaire n'est plus capable de jouer le bon plan. Très ferme, je dis : "Pas de nulle. Gagne."Je suis sûr de ce que je fais, je dois maintenant gagner une finale complètement nulle (j'ai un fou contre deux pions passés liés et souffre de deux isolés "arrêtés". Je m'invective. Je dois gagner. Norbert qui me demandait dans mon zeinot s'il pouvait annuller gagne avec un pion de moins. Mon adversaire me tend subitement la main, j'ai gagné, je n'en étais plus sûr, je ne voyais plus rien. A peine le temps de me lever, mon partenaire a maté avec Tour et pion (toujours avec sa pièce de retard)! 4-3 pour nous. Y'a des jours comme ça, où on prend les bonnes décisions... C'est chouette d'être capitaine !
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