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Echecs et Physique Quantique
par Dany Sénéchaud
http://www.mjae.com/reyes/quantique.htmlDepuis Ludwig Wittgenstein (1889-1951, logicien) et Henri Poincaré (1854-1912, mathématicien), on sait comment certains philosophes des sciences exactes apprécient d'utiliser le jeu d'échecs comme Modèle. Par modèle, il faut entendre une intrusion dans leurs domaines respectifs plus forte qu'une simple métaphore ou qu'un simple exemple - ce qui était plutôt le cas chez Leibnitz (1646-1716, philosophe et savant) et de Saussure (1857-1913, linguiste). Mais laissons ces débats aux épistémologues qui seuls seraient à même d'éclaircir valablement les allusions denses d'un Wittgenstein ou d'un Poincaré, entre autres, sur les Echecs au regard de leur discipline...
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Vous pouvez répéter la question?
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il s'agit au travers de ces 4 pages de présenter 2 textes de Richard Feynman, Prix Nobel de physique en 1965 et 1 texte de Jean-Pierre Petit, savant toujours bien vivant. Il y a aussi 1 partie jouée par Eisntein en annexe. Pas mal du tout. o)
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lire : Einstein.
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Notre cher gurtu ... est au niveau monolok, il espère être bientôt bilok.
Quant au Trilok, y a du chemin à faire ! ;o))Cela dit je ne peux qu'applaudir des 4 mains cette réflexion de notre cher Dany. Yvap, feynmanien invétéré. (pas invertébré, gurtu ! ;o))
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Excellent yvap! comprenne qui pourra!(Anand peut-être,son compatriote.)
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ça fait plaisir... de constater qu'aux échecs, j'ai un niveau supérieur à Einstein et Oppenheimer !
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Saussure et les échecs Je ne donne ici qu'un court extrait, parmi les nombreux paragraphes où le linguiste suisse utilise la métaphore des échecs.A propos des analyses diachronique et synchronique de la langue, pour montrer en quoi la langue constitue un " système ", avec des Lois (et non des Règles), Ferdinand de Saussure écrit (ou plutôt, ses éditeurs écrivent, car le " Cours de Linguistique Générale " dont est tiré cet extrait a été rédigé après sa mort, à partir des notes de ses étudiants): "...Mais de toutes les comparaisons qu'on pourrait imaginer, la plus démonstrative est celle qu'on établirait entre le jeu de la langue et une partie d'échecs. De part et d'autre, on est en présence d'un système de valeurs et on assiste à leurs modifications. Une partie d'échecs est comme une réalisation artificielle de ce que la langue nous présente sous une forme naturelle.Voyons la chose de plus près.D'abord un état du jeu correspond bien à un état de la langue. La valeur respective des pièces dépend de leur position sur l'échiquier, de même que dans la langue chaque terme a sa valeur par son opposition avec tous les autres termes.En second lieu, le système n'est jamais que momentané ; il varie d'une position à l'autre. Il est vrai que les valeurs dépendent aussi et surtout d'une convention immuable, la règle du jeu, qui existe avant le début de la partie et persiste après chaque coup. Cette règle admise une fois pour toutes existe aussi en matière de langue (...)"Le passage se poursuit sur deux pages et entre plus dans le détail des comparaisons entre les deux systèmes, mais la paresse me gagne, et je me demande si ça intéresse quelqu'un ou si je me fatigue pour l'amour de l'art en vain... :o)
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Souvenirs de fac, nemi, il y a bien longtemps...
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Pour moi aussi, ça date J'ai dû compulser un vieil exemplaire poussiéreux et martyrisé jadis par ma passion. J'ai eu du mal à en décrocher, j'ai encore peur d'y retomber... :o)
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Physique quantique et échecs ne font pas toujours bon ménage:dahan en est la preuve.
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moi vous allez rire mais un des themes de ma these de physique qunatique est: "the Heinsenberg model on the 2D CHECKERBOARD lattice" (C'est plus sympa en anglais parce que en francais traditionnnellement on parle de reseau damier :( ). Neammoins je n'ai pas reussi encore a utilise mes connaissances echiqueennes sur ce probleme de spins en interaction :(
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j'ai toujours trouve aussi que le milieu de la physique theorique et celui des echecs se ressemblait un peu: Des russes super fort, des doux dingues , des megalos, des intrigues de couloirs...
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Dis Yvap tu serais pas une groupie de feynman ?
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en guise de "conclusion" ou plutôt de débat : « Modèle », « analogie », « métaphore » ou « simple exemple » ; quelle est donc la nature de l’emprunt au jeu d’échecs en sciences exactes (logique ; mathématique ; physique ; biologie) ?Quel est, en outre, la nature de l’engagement du savant lorsqu’il évoque « une grande partie d’échecs jouée par les Dieux » ? N’est-ce pas un « renoncement » du discours scientifique sur le monde devant tout questionnement « métaphysique » ? (Quid de l’ordonnancement du monde ? Quid du chaos ?) A moins que ce ne soit simplement qu’une « aporie » non encore élucidée par les découvertes scientifiques ?Les trois textes ici proposés ne donnent-ils pas à envisager aussi, de façon ultime, les limites de tout discours scientifique en dehors de la production de concepts opératoires et de lois mathématiques ou naturelles (ce qui est propre aux sciences exactes) ? Notamment en physique ?Que de bien graves questions.
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P. S. tous textes complémentaires sont bienvenus !
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On m'a appelé? A pardon, QUANTIQUE!
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Mise à jour du texte Dany Sénéchaud a souhaité ajouter une conclusion à son texte: Echecs et Physique Quantique
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Très intéressant ..pour une fois.
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