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Nimzovitch dans son livre dit à la page par ga*ch5525 le [Aller à la fin]	\| Théorie \|
30 de mon systeme tome 1 : "c'est toujours la ligne voisine de la cible qui doit etre ouverte." Il donne ensuite un exemple mais n'explique pas pourquoi ce principe est toujours valable. Si quelqu'un pouvait m'expliquer.......

d***1129, le

Proverbe chinois Parfois le style de Mein System rappelle, il est vrai, les proverbes chinois.

L'important n'est donc pas le texte,mais l'esprit (car comme ne le disait sans doute pas Confucius, quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt).

Il faut savoir en effet, que Nimzowitsch, aime par dessus tout, les metaphores imagees dans ce livre precis.

De plus, ce fut un revolutionnaire avant la lettre, et avant lui les joueurs aimaient bien taper directement contre la cible, par exemple le pion e5 dans l'Espagnole: 1.e4 e5 2.Cf3 (attaque e5) Cc6 (defend e5) 3.Fb5 (attaque e5) etc.

Le "toujours" de Nimzowitsch ne s'applique pas vraiment. C'est seulement vrai dans beaucoup de positions, ou l'occupation d'une colonne ouverte ou semi-ouverte, donne de l'activite aux tours.
Quand on a le choix de la colonne a ouvrir, il vaut mieux effectivement choisir celle proche de la cible (et c'est le sens de la phrase de Nimzo): dans l'attaque Samisch contre la Sicilienne Dragon, c'est bien la colonne h que l'on ouvre (la cible est alors le roi).

yg***il*3356, le

Très juste

Oimsi, le

Réponse clair et précise C'est ce que j'aurais voulu répondre, mais n'aurait pas trouvé les mots...
Tout ca donc pour dire que je suis entièremnt d'accord avec Dom.

Ni***et**6106, le

Salut Dom ! Change l'url dans ton profil :))

La cible dont parle Nimzo, dans ce cas là, est un affaiblissement de la structure de pions.
Cette cible va permettre l'ouverture de la colonne voisine, et l'accès aux cases affaiblies autour d'elle.
Et le seul moyen d'ouvrir une ligne pour utiliser cet affaiblissement passe toujours par la poussée d'un pion sur la colonne voisine de la cible.

Si la faiblesse est en g6, tu ne peux pas ouvrir de lignes en poussant le pion g.

Donc l'ouverture d'une colonne passe toujours par une poussée de pion sur la colonne voisine (pour échanger le pion qui ferme la colonne).

Mais je rejoins Dominique sur la nuance du toujours : par exemple, il n'est pas utile d'ouvrir des lignes s'il ne reste plus les pièces pour exploiter cette ouverture.
Et aux Echecs, il y a TOUJOURS une exception qui confirme la règle !

ga***ch**5525, le

Merci. J'y vois plus clair.