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Avez-vous le temps de travailler correctement les échecs ? par ins11721 le  [Aller à la fin] | Théorie |
Bonjour, Etant donné que je travaille, j'ai beaucoup de mal à trouver du temps pour travailler les échecs et le soir étant assez fatigué je préfère jouer en ligne ce qui me donne de l'expérience mais ne me fait pas trop avancer question théorie.


J'essaye quand même de bosser mais je croule devant toutes les sources possibles : livres, ouvertures, milieu de partie, finales, Europe Echecs, analyses de parties, blitz en club, ...

Bref quelle est votre expérience là dedans ; comment faites-vous ? J'aimerai quand même ne pas stagner et continuer à progresser !









comment je fais : je me suis procuré un Fox pocket.


De l'organisation c'est ne pas perdre son temps et être productif dans son travail.




Bosser les échecs, c'est avant tout réfléchir sur son propre jeu, pour y découvrir ses points faibles mais également ses points forts.




Puis de faire un diagnostic...



Ensuite les remèdes...et les moyens.




L'analyse en commun de parties et le travail perso en solitaire "à la maison" sont, à mon sens les deux sources de progréssion les plus simples à utiliser...


Au club, ne jamais perdre l'occasion d'analyser une partie avec un fort joueur...



Pour le travail des ouvertures à la maison, je préfère travailler sur des bouquins, dans un premier temps...Pour bien apréhender les idées de la dire ouverture. La recherche encyclopédique de parties ne venant que plus tard...en utilisant toutes les sources disponibles...


@



Ok avec Odin Je crois aussi qu'il ne faut pas travailler les points forts mais les faibles. Un diagnostique est trés utile (se drésser un profil comme le recommande Mark Dvoretsky). Ensuite c'est le travaille de fourmis: analyse de ses propres parties, résolution de problémes, études de thémes dans l'ouverture, etc.


lol dip 


pocket Fox c'est une bibliothèque d'ouvertures immense et actualisée en temps réel, avec un dossier spécial sur le gambit du roi et la Grünfeld, ainsi qu'une trentaine de petites suggestions de renard rusé que vous ne trouverez nulle part ailleurs. C'est l'ensemble des pièges d'ouvertures recensés par le monde des échecs et des gambits foireux proprement réfutés. Pocket Fox, en vente au cercle Potemkine les jours où il fait pas la gueule, prix à débattre ;-)).


Certes mais... le Fox est il plus complet que le powerbook ?


Croisement ;-) 


Mais le mieux pour étudier est le livre.... "Comment rester en dessous de 2000 et ne pas se prendre la tête ?" de Chouia , avec une préface de Simonski !


Loooooool 


ptdrrrrr! 


LOL! c'est vrai que pour moi, les mots "travailler" et "échecs" sont incompatibles !...Mais...vu le nombre de joueurs qui sont comme moi en dessous de 2000, je pense ne pas être la seule à ne pas me prendre la tête (parce que si, en plus, ils se prennent la tête pour rester en dessous de 2000....) :-))))


Le livre de Nikitine intitulé " Kasparov " n'est pas qu'une hagiographie du sus nommé. Il y est mentionné les méthodes d'entrainement, et la seconde moitié du livre,contenant les parties de Kaspi, est pleine de renseignements, constituant une narration vivante de l'ex-entraineur de notre jeune retraité échiquéen.


ref Chouia exact mais entre "se prendre la tete" et "se prendre une boite" (ou plus frequemment, jouer une position pourrie au bout de 15 coups), j essaie de bosser 2 ou 3h avant mon Week end de 1.Bundesliga. Enfin je dis ca mais je joue ce week end a Hamburg et je sais meme pas quelles equipes on rencontre... Mais bon, vu que j ai 0/4 (apres un refus de repetition de coups et une perte au temps au 40e coup ds une position ou notre ami fritz me donne +3) la motive n'est pas enorme non plus.


@arnacman : chacun trouve son plaisir ou il veut.... perso, me prendre la tête, je l'ai fait jadis pour des choses qui en valaient la peine à mes yeux (les études...objectif m'en sortir économiquement). Mais sincèrement, se prendre la tête pour être classé (au dessus ou au dessous de 2000, qu'importe...), ben ça ne m'attire pas. Glaner un truc par-ci par-là, oui. Me plonger dans des bouquins (chers, en plus!), non. Mais antiblitz n'a pas tort...il manque à la bibliographie des échecs un truc du genre "comment ne pas se prendre la tête", parce que quand on voit ce que certains sont prêts à sacrifier pour leur clasement, et combien ils se mettent la rate au court-bouillon pour pas grand'chose, au fond..."les échecs zen", c'est pas encore pour demain... ;-)


Ouais... jouer en ligne... Si c'est des blitz ou des bullets... cela va pas te faire progresser des masses...


essayer de résoudre des études Dans l'ordre de préférence :
Troitzky, Rinck, Kasparyan.

Il y a aussi un très bon bouquin axé que les finales comples tactiquement par Nunn.

Sinon, pour l'étude des ouvertures, concentre toi sur les passages critiques. Et pour le reste faire confiance à son intuition.


Je m'étonne que personne n'évoque combien on peut apprendre en jouant et en analysant avec les autres . Et c'est moins rébarbatif que les livres... Je sais, on peut difficilement faire l'impasse des lectures échiquéennes, mais cet échange "humain" apporte beaucoup, non ?


la psychologie tout est dans la psychologie. On peut atteindre un classement raisonnable (entre 1800 et 2100) sans pour autant se farcir bouquin sur bouquin. Perso, j'ai l'impression que quelques pages d'Antonin Artaud, de Supervielle, ou de Fernando Pessoa me font plus progresser que tous les silman, dvoretsky, nunn et consorts .........J'en ai connu qui s'entrainaient comme des acharnés, les échecs étaient devenu leur bagne, et pourtant les défaites s'accumulaient. Leur solution : ils redoublaient d'efforts, ils couraient dans toutes les directions de leur désert échiquéen, leur vie était devenu un vrai tableau de Jérôme Bosch : grotesque, absurde et effrayant. Le jeu s'était transformé en souffrance, les pièces en démons et l'échiquier en tombeau .


ins4318, le
Oufti, basile ! Je préfère certes tes références littéraires à celles de la plupart des échémanes mais tout de même...



D'accord avec toi sur le niveau qu'on peut espérer atteindre sans trop bosser mais y'a un minimum de culture échiquéenne à acquérir, non ?



Mik, oui tout à fait ! Je me souviens d'analyses post mortem qui m'en ont appris bcp !


alobert je ne pense pas exagérer, je pense même être en deçà de la vérité. La tâche que certains s'imposent ressemble à une quête impossible, à une course perdue d'avance. Ils se cognent la tête contre des miroirs, ils se perdent dans le labyrinthe qu'ils ont eux même crées. A l'extrémité de chaque couloir, non pas la délivrance, mais bel et bien le gouffre de leur propre folie .


ins4318, le
Au lieu de folie, je dirais "seuil d'incompétence". Bcp des petits joueurs que nous sommes bossent énormément au début avant d'acquérir la sagesse :



1. je ne serai jamais un fort joueur



2. plus j'avance, plus je sais que je n'y comprends rien, à ce jeu.



Il y a des fous qui n'ont pas compris ces deux points-là. Il y en a aussi chez les vrais très bons joueurs, mais alors, je ne crois pas que le jeu d'échecs soit en cause ;-)


Oui intéressant le livre de Nikitine. Ah l'URSS!


Programme Concocte-toi un programme :
répertoire blanc, répertoire noir, tactique, finales, pour chaque moment disponible.
Utilise ton PC pour te le faire automatiquement (chaque soir, un ECO au hasard ;o) )


ref Chouia, le probleme c est qu a partir d un moment, si tu travailles pas un minimum les ouvertures, ca devient assez difficile! Les connaissances theoriques des 2200 me bluffent tres souvent. Heureusement, qu il n y a pas que les ouvertures aux echecs...Je suis souvent hors-theorie tres vite et sors un autre plan que le bouquin (interessant ou douteux...) et ca marche bien jusqu a 2500 quand je n essaie pas de violer les grands principes!


@arnacman : ça ne devient un problème que si on le veux bien... Perso, je progresse à mon rythme (plus à la manière évoquée par Mik que par toute autre), mais je progresse tout de même...même si je perds toujours autant ! Les défaites qui me gênent sont de deux sortes : celles qui proviennent de grosses bourdes, et...celles qui se produisent en compétition par équipe, parce que je porte tout de même une petite responsabilité (1/6) dans les résultats de cette équipe, et que c'est dommage de décevoir mes co-équipiers. Sinon, ça ne me gêne pas de "rencontrer des difficultés" lors d'une partie, parce que c'est ça qui fait aussi que j'aime jouer : il y a toujours un moment où on se retrouve à tenter de résoudre un problème auquel on ne s'attendait pas. Et je pense que tout le "travail" du monde ne permettra jamais de faire face à toutes les éventualités? Si c'était le cas, je crois que j'abandonnerais les échecs....Quant à passer des heures à "étudier", ben, je préfère passer ce temps à jouer.

Il y a sur un autre fil un article sur Bacrot, qui dit ne plus jouer par plaisir...un autre fil citait Almira qui parlait de réelle souffrance (maux de tête, etc...). Si c'est pour en arriver là, merci bien.

Je préfère de loin consacrer mon énergie à résoudre des problèmes plus importants que les échecs. Les échecs sont un loisir, et resteront toujours un loisir pour moi. Et tant pis si mon classement est médiocre, pour moi, réussir ma vie ne se confond pas avec avoir un bon classement.


OK MERCI OK merci pour cette discussion très intéressante... effectivement, quand on débute on est un peu noyé dans la quantité de notions à acquérir et leurs contradictions, et effectivement j'avais un peu le vertige. Bref il vaut mieux progresser à son rythme, et petit à petit les idées viennent ! Mais sans un travail perso minimum je pense qu'on risque de stagner et de devenir peut-être un bon joueur de blitz mais pas en partie longue !?


pas forcement Oliverftn enfin ca depend ce que tu entends par travail perso. Pour moi regarder et analyser des parties de GM ou "classiques" commentees ce n est pas du travail, alors que bosser les ouvertures ou regarder specifiqement des parties pour analyser les plans et idees, je trouve rien de plus chiant! Mais a partir de 2200, c est ce qui paie le plus, les bases, tout le monde les a plus ou moins,et le calcul, ca se travaille difficilement.


ins677, le
Ca fait plus de 5 ans... que je trouve pas le temps de travailler les échecs, le peu de temps que j'ai à y consacrer je le passe à suivre l'actualité, les parties en direct ou même lire France-Echecs... Je suis d'accord avec arnacman, à partir de 2200 si on ne travaille pas ses ouvertures ça devient difficile de se faire plaisir en partie officielle : les parties contre plus fort que soi tournent souvent à essayer de chercher une escapade à la position difficile en sortie d'ouverture ! Lassé de jouer toujours les mêmes systèmes, obtenir les mêmes types de position ou me faire latter par les plus forts, ça fait deux ans que je n'ai pas pris de licence ou même joué de façon régulière des blitz amicaux...

En conclusion de cette minute de psychothérapie, je pense que le "travail", qui revêt plusieurs formes selon le niveau de la personne concernée, est indispensable à l'épanouissement de la passion pour le jeu d'échecs !


Peut-être peut-être pas.

"nous sommes tous différents"


@xxx : surtout toi ! ;-) 


: ) je savais bien que l'espace d'un instant j'avais été touché par la grâce du grand Martin Luther King et que ma formule plairait !



ins2929, le
Non 


je télécharge les parties récentes et joue en ligne.
je consulte aucun livre




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