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Élucubration, suite par Da***8224 le
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| Etudes | |
Rappel des épisodes précédents
Il fut lancé dans cette guirlande le projet d'élucubrer une partie d'échecs selon les règles suivantes :
- un huitain d'octosyllabes, donc 64 pieds, par coup. Chaque huitain
commence par le coup de celui qui précède.
- pour chaque huitain on choisit deux rimes A et B dont chacune
possède une version masculine et une version féminine. On alterne ainsi
AM, BF, AM, BF, AF, BM, AF, BM pour les coups blancs et AF, BM, AF, BM,
AM, BF, AM, BF pour les coups noirs. Si possible on utilise des rimes
riches, voire au-delà.
- Le compte de pieds et la validité des rimes sont jugés à l'aune
unvigintiséculaire (pour ceux qui ont la flemme de sortir le dictionnaire
de latin : "du vingt et unième siècle"). En clair, on ne lie pas ses
pieds, ni ses mains d'ailleurs, à des règles surannées.
- les coups retenus sont issus d'une variante de la défense Tchigorine :
1.d4 d5 2.c4 Cc6 3.Cf3 Fg4 4.cxd5 Fxf3 5.gxf3 Dxd5 6.e3 e5 7.Cc3 Fb4
8.Fd2 Fxc3 9.bxc3 Dd6 10.Tb1 b6.
Les principaux protagonistes s'organisèrent en deux équipes : d'un côté
ÉricPrié et Alfila, de l'autre Pùch et Daik. L'affrontement sur l'échiquier,
suivant en cela l'exemple de la guerre de Troie, n'eut pas lieu car nous
versifiâmes la partie majoritaire qui, fort à propos, se jouait sur une
autre guirlande. Du point de vue formel, on commença
avec des rimes imposées, et je me souviens pour ma part avoir passé quelque
temps à me demander ce qui dans cette langue pouvait bien rimer
(masculinement !) avec but, mais cette contrainte fut vite
abandonnée. Nous écrivîmes ainsi, avec des
fortunes diverses (je pense surtout à moi, voir la suite), jusqu' 9.bxc3
inclus, aprs quoi le projet fut laissé à l'abandon, par la faute de
l'essoufflement de l'enthousiasme initial.
Or voici que dans ma boîte électronique se glisse une missive dont
l'auteur n'est autre que le Grand Métricien. Il me suggère, d'une de
calfater certains de mes vers, de deux de sonner le rappel afin de mener
à bon port l'Œuvre. Il nous manque en effet trois huitains pour
arriver à 20x8 = 160 vers, un compte opportun. Aiguillonné par
cette perspective, je décide donc de collecter les vers de la guirlande
historique, tâche point si facile car il faut bien dire qu'elle est quelque
peu partie dans tous les sens, puis de passer deux de mes huitains à la
corbeille pour les remplacer, oserai-je dire, avantageusement. Voici donc
où nous en sommes :
Aïe, je redoutais ce rappel
À l'ordre. Ouvrons donc du pion dame
Quadruplé. Parmi l'archipel
Des loisirs que la force dame
Au centre envié comme chapelle,
Algébriquement, au grand dam
Du reste de l'arme s'épelle,
d'un blanc quidam, le nu ramdam :
d4 ! et la partie débute
Jailli soudain de l'autre bord
Mousse que nul saut ne rebute
Il prend le centre par bâbord
Sautant vers un unique but :
L'ennemi ! Jumeau qu'il abhorre
Soudain bloqué. Point de scorbut !
Que, de santé, l'ébène arbore :
d5 ! Au miroir initial,
Victime toute désignée
Pour cet appétit paroissial,
Issue d'une Anglaise lignée
S'ajoute en gauche provinciale
Sifflant un couplet résigné,
Une offrande où Dame impartiale
Sourit à son Gambit signé :
c4! Et pour peu qu'il l'accepte,
La patte marine, onc marri, n'
Observant d'ineptes préceptes
A la façon d'un Chigorin,
-a6 ? d7 ? Autres concepts...
Le slalomeur, côté tsarine,
Quitte l'octastyle transept,
Avec une fougue taurine :
Cavalier c6 ! Le poitrail
Bombé, surpris par la licence
Qui, ma foi, change du net rail
Des contreforts pitons qu'encensent
Béats bâts canons et prêtraille,
Bondit, faire couler le cens,
Un passe-muraille aux entrailles
Kramnikophiles de bon sens.
Cavalier f3 ! Imitée
Pour attiser les centraux volts
La Dame, par mie limitée
Discourant l'occurrence au vol, t'
Envoie frapper d'infirmité
La bête qui vire et qui volte
Son rat singeur ! Calamité !
La flotte d'encre se révolte :
Fou g4 ! Ô malheur surgi,
Tel diable noir hors de sa boîte.
Farceur ! Par son trouble élargi,
Le front cavalier devient moite.
Coup de canon ! Voilà l'orgie !
D'un soubresaut de mille watts,
Kamikaze plein d'énergie,
S'il oblique à sa perte, soit :
cxd5 ! Sans parachute
Le missus fond sur l'âne daté !
Mouché tel saumon de Deschutes
Voilà soudain le sort hâté !
L'assassin qui s'empara (chut !)
De la précieuse manne d'athée
Nocturne ange immonde déchu t'
eût la cible - le sot ! - ratée :
-- erreur : les rimes sont dans le mauvais ordre --
Fxf3 ! Cruel dilemme !
Dextre ou n'y paraître ? Là est
La question, poussée du xylème
Par l'audace, oh ! d'un prélat. Eh,
Toi ! Fol fomenteur d'un grand schlem
Focal ! D'aimeurs de mollahs, aie
Peur ! Que saille au temple un golem
Ample, ouvrant l'ordre de la haie :
-- fin de la zone erronée --
gxf3 ! Las, s'amoncellent
Les corps sur le sol évanoui.
Silence... Elle avance, ensorcelle
La lande, esseulée, où nul n'ouït
Plus les frictions du carrousel.
Mue d'une majesté inouïe,
Fascinante statue de sels,
Sombre soleil, belle épanouie :
Dame prend d5. Inquiété,
L'engin s'étaye, soutient sa téte
Renflée. D'être et d'avoir été,
L'érection s'accroît sur les thètes,
Fors le sang bleu dont la tétée
Presbytérienne, au goût qu'octettent,
En biais, des souris hébétées,
Fortifie, fêtard le quintet :
e3. Nous doublons, lâche mise :
Chez nous point de partie par lés !
Pleine de doublons la chemise,
Fin du temps imparti, parlez !
Attaquons donc ces endormis
À l'hallali, loups d'eau salée !
Claquant au vent, s'aisant d'or mis,
La bannière loue, l'os hâlée,
e5 ! Un battement de cils,
Un sourire d'évaporée.
Déplorable effort ! Comme s'il
S'émouvait d'une mijaurée,
D'un regard de fille facile.
Que l'assaut, loin des timorés,
Rende enfin ses frous-frous dociles,
Orgueil et dédain déflorés :
Cavalier c3 ! Dame phare,
Éclairez. Laissez à ce vil
La vaine illusion des fanfares.
Mes traits perceront l'incivil,
Qu'à vos pieds son mépris blafard
S'écroule. Nature servile,
Qu'il goûte l'inertie sans fards.
Au combat, foin de vaudeville.
Fou b4 laisse un suivant
Étouffer ton frileux archée,
Semeur si morne de vivant,
Puisque la flèche au pas marchée
Frémit à la corde fervente
Du Parthe au casque empanaché,
Terrible en sa magie servante,
Ivre de mordre un Feu craché.
Fou d2! La vague lape, ointe,
sans s'amarrer, l'estran du raz.
À dix heures un beaupré, là, pointe :
Non plus qu'instant tu ne duras...
Abnégatif alfil d'appoint
Missel en main, tonsure rase,
Un flot équin sur son pourpoint
Trace, écarlate, cette phrase :
Fou prend c3. L'étendard mord
La poussière. À rêver "Ite,
Missa est !" s'opère un charme, or
Insufflé : La Sève héritée
Du clou terri des matamores
L'émet par l'élevé rite et,
Sous l'arde braise où la flamme ore,
Luit son front ceignant "Vérité" :
b prend c3, huitain sur 9...Dd6
Dame d6, huitain sur 10.Tb1
Tour b1, huitain final sur 10...b6 réservé par ÉricPrié
C'est là, mes amis, que je vous appelle. Alfila, Pùch, où êtes-vous ? Si mon compte est bon c'est à vous que devraient revenir ces deux dernières strophes. Il serait d'ailleurs esthétique d'intervertir les rôles, avec Alfila dans celui de la Dame noire et Pùch se retrouvant donc auteur du dernier octain blanc, le seul coup de Tour de la partie.
Quant à Éric, comme indiqué ci-dessus, il souhaite placer une fin de partie de sa conception. N'en disons pas plus, réservons-lui simplement les rimes en /cou/ (Ankou ?). Bien entendu, si d'autres veulent aussi jouer avec nous, embarquez. Les eaux bouillonnantes de l'océan qui nous sert de cadre recèlent entre autres bêtes des alligators 427 : je vous attends !
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t aimes bien ecrire,en tout cas!!!!! bravo!
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?
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he ben!
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quelle bande de tarés ;-)
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:-) j'en suis !
Si j'ai bien compris c'est Eric qui se charge de conclure la nulle de salon ;-)
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salut Alfila ! alors on peut compter sur toi en Dame noire ? Ça c'est une bonne nouvelle !
Merci aux autres pour leurs commentaires, euh... constructifs :-).
J'en profite pour corriger une erreur dans mes nouveaux vers, vous l'avez sans doute repérée :
La bannière loue, d'os hâlée,
sans quoi bien sûr ça a moins de sens :-)
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Beaucoup merci Jean-Phillippe pour cet effort ;o) C´est le comble pour un Grand-Metricien de ne pas savoir compter mais je n'ai jamais rien compris a ces histoires d'intervalles ! Quand je pense que le sachant, j'avais meme fait un dessin...
Donc il manque 3 huitains : celui d'Alfila debutant par bxc3 (que je decrivais plus haut comme le blanc accomplissement central de la phalange-Golem) qui decrit le recul de la Dame noire en d6; celui de daik commencant donc par Dd6 decrivant Tb1, et le mien ( en sus de celui a corriger...) qui decrit un resultat qui a deja fait couler beaucoup de pixels sur ce forum !
Un huitain par personne, aux marques trois styles tres differents ("jubilatoire" pour daik, "poetique" pour Alfila, "formel" pour moi) ca tombe a merveille.
Je me permets cependant de rappeler la tardive suggestion :
A ce propos, je propose un assouplissement des règles pour pouvoir inclure tous les timbres à la rime : que les masculines [vent], [teint], [bond] [ras] et caetera puissent être couplées avec les féminines [vante], [tinte], [bonde][rase] etc. comme une même unité de son -car avec la même consonne muette dans le cas des masculines- pour le jeu de rimes.
Ce serait bien de "nasaliser" notre fin de parcours pour varier les sonorites.
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moi je veux bien mais j'ai l'impression que j'ai un peu empiété sur la part de Pùch, je vais donc d'abord lancer un hameçon pour tenter de l'attirer ici. S'il préfère passer son tour je le prendrai bien volontiers...
Et pour rendre à Michel ce qui lui appartient, le nom du JP suscité vient du grand pianiste Petrucciani, paix à ses notes, qui savait saisir l'occasion de rigoler. C'est marrant comme les gens qui lisent ou entendent superficiellement le laissent passer sans réagir :-)
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De ce moment une profonde métamorphose s' opéra dans le monde sensible.
André Breton,
Poisson soluble, Gallimard, NRF, page 101.
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J'ai vu l'hameçon... Mais si tu veux continuer Daik je te cède la place... J'ia peu de temps et je m'emmèle dans les contraintes en ce moment , j'admirerais plus volontiers ton huitain Tb1-esque !
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Oui, ce que je voulais dire a propos de la rime, c'est que j'ai remarque un gros desequilibre dans notre elucubration entre les voyelles d'appui [é],[è],[i],[a],[o] et le reste. Notamment pas de [e], [eux], [ou] dont je vais me charger, ni [on] alors qu'une deuxieme rime en [ou] consonne -en [our] par exemple il y a du choix- serait la bienvenue.
Et pour tous les tenants du "dire" plutot que du "faire" que la demarche laisserait dubitatif, ainsi que donner courage et fierte aux "hierodules" ;o) de la Forme, je rappellerai cette absolue phrase de Gide :
" l'Art nait de contrainte, vit de lutte et meurt de liberte."
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j'ai un pied qui remue et l'autre qui ne va guère...
Le missus fond sur l'âne daté ! → Missus, fonds sur l'âne daté !
De la précieuse manne d'athée → De l'hippique manne d'athée
Bien, puisque Pùch, qui a dû prendre des leçons avec banlieusard, décline l'appât, je m'occuperai donc de Tb1.
Une petite digression, en lien toutefois avec mon post céphaloguirlandique, pour vous faire part de ma déception devant cette déchéance. Déception, mais guère surprise : c'était en effet prévisible après ses passages récents dans les médias et, faut-il l'ajouter, la chanson Télégramme 2003 de son dernier album. Contrairement à Rimbaud, dont il se veut le successeur, il n'aura donc pas su arrêter à temps.
Dommage...
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Pas taper trop fort, Daik... Puis ça ferait un bon sujet de philo :
La valeur de l'oeuvre suit-elle les mêmes fluctations de celle de l'artiste ?
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sujet d'ailleurs traité par Hubert Félix lui-même, dans la chanson... Affaire Rimbaud !
Bon les gens, je ne sais pas si c'était une bonne idée étant donné le fil que ça m'a donné à retordre, mais à la façon des problémistes je me suis donné un task. Au besoin on oubliera commodément le résultat obtenu si l'on trouve mieux, mais en tous cas, le voici. Y a des fois, je me dis qu'être Éric, ça ne doit pas être facile tous les jours :-)
Dame d6. À l'horizon
Les vaisseaux défilent. On savoure
L'instant, car voilà que ris ont
Été pris. Capuches, à bravoure
L'effet qu'ésotérique donne
Couvrent chefs repris et atours.
Un gabier, soldat qu'abandonne
La crainte, rapplique à son tour :
Tb1.
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Ref Daik J'ai toujours aimé le rapprochement fait dans le premier couplet de cette chanson entre la gangrène de Rimbaud et le fait qu'il ait écrit avoir assis la Beaute sur ses genoux. Histoire de casser un peu plus le mythe, tu penses que c'est une idée originale ou que c'est un truc repiqué ?
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Top 16 dans quelques heures Pas de dispersion donc.
Mais le schéma n'est pas formellement correct, daik, e timbre de la voyelle de la rime ne devant pas changer après sa transexualisation ;o) [pont] [ponte], p(e) + [ont] p + [honte] etc.
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hé bien, ça ne va pas être facile... trouver du [ɔ̃n] en français... il n'y a guère qu'un on suivi d'un n', en fait. Je crois que je vais chercher autre chose... J'aimerais bien réaliser l'objectif laborieusement montré ci-dessus, ce serait une bonne avant-fin, me semble-t-il.
Grandesorcière, je ne sais pas si quelqu'un avait déjà exploité cette idée avant Thiéfaine, mais en tous cas c'est bien dans son style. Souhaitons-lui de revenir un jour où la lumière pleut... pour ça il lui faudra sans doute y aller mollo sur le cresson.
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au moins y'en a qu'ont des idées... je sèche misérablement pour l'instant.
et pour ce qui est des rimes nasales, je suis (il me semble) du même bord que Daik, à considérer les sons plutôt que les lettres, donc pour moi "honte" ne saurait être la rime féminine de "ont"...
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La réparation : Fxf3 ! Fuligineux
Sabordage, Ô cruel dilemme.
Dextre ou n’y paraître ? Le nœud
d’un écueil poussé du xylème
S’épine...Ouvrir la colonne e ?
Isoler l’entame ? Au grand schlem
Central résister, l’attrait ne
Sait : Qu’en l’enfeu saille un golem !
Comment ça Alfila, une Dame noire menacée par un golem igné dans un sanctuaire, ça te fait sécher ;o)
Donne-moi au moins quelques mots, des trucs, une accroche à toi, et je te le fais.
Je crois que l'on ne s'est pas bien compris sur les rimes nasales. Il suffit juste de faire rimer pont et (p) ont, d'un côté masculin, et ponte et (p) honte, d'un pendant féminin. Toujours de l'hypocrisie (J'adoore ;o) comme mon colonne e + ne, compté comme féminin, dans le respect des conventions graphiques et un son suffisamment proche pour passer la contrainte de la double hélice rimeuse symbolique du Blanc et du Noir.
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Voilà ma conclusion en tout cas qui pleure la Nulle ;o) Je l'ai changée. J'avais des rimes en [ri] ("azéri beaucoup" ;o)) Reste plus qu'à inclure un [a] fermé et tous les sons voyelles seront au moins une fois à l'honneur prosodique.
Tb1 Bye-bye Bishops ! L’heure
N’est au statisme quand beaucoup
D’experts qu’un maintien au Top leurre
Nient du casse-cou de Bakou
L’ogre entrain. Bip…Mais…Bip coupleur !
Quel est donc ce coût qui coucoue
( N’offrant d’en découdre ) et l’ampleur
D’un point du règlement secoue ?
Bon, je radoube le Dd6 de daik, et si personne ne se manifeste d'ici demain matin, je fais le bxc3 "à la manière de..." avant de passer l'égaliseur.
Déjà, Alfila, as-tu une autre interjection que "Aïe" dont le e français normalement s'entend ?
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ne t'inquiète pas, je n'ai pas abandonné mon huitain sur Tb1 je m'y recolle dans pas longtemps. Je vais bien y arriver quand même... Il va sans doute falloir le recommencer, parce que changer un mot par-ci ou par-là risque fort de tout casser dans la réalisation actuelle.
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Ravi... de te savoir vivant daik, mais l'ultimatum a expiré ;o)
Dame d6. Coupant les ponts
D’un castel gauche, un brick savoure
Ce grand air qu’en grande pompe ont
Gardé gai ses larges bravoures.
Un haut vaisseau de ligne, en ponte
D’angle ou vigie gréée d’atours
Clandestins, de pied en cap honte
Tue, au créneau monte à son tour.
J'espère que tu apprécieras ;o) Mais ne voudrais-tu pas reporter cette énergie sur le huitain manquant d'Alfila. Attention, "A la manière de", donc très poètique, féminin, où tu pourrais laisser libre cours à ton inspiration allégorique pleine d'objets voilés ?!
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méééheu, et mon idée alors ? tu ne l'as pas vue ? Un amateur d'acrostiches comme toi ! Comme on dit en breton, arabat klask pemp troad d'ar maout : il ne faut pas chercher cinq pieds au mouton, mais dans le cas présent ça peut servir... Enfin, si Alfila n'est pas inspirée, je peux essayer de glisser ce thème dans l'antépénultième huitain. S'il faut en plus àlamanièrediser, ça ne va pas simplifier les choses... Je vais essayer.
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J'ai analysé la fréquence des rimes, Et ce qu'il manque, le point d'Orgue! ce n'est pas le a fermé, mais le o fermé!
Il serait donc oh séant de faire un "unicolore" sur bxc3...Ô eau, que d'os après le sacrifice des 2 Fous noirs ;o) et qui tombe...bien avec un reflux de la Dame noire.
Il y a 2 sources qui s'y prêtent : -
les mots terminant par cot d'un côté qui font "côte" (et k + ôte, hôte) ou terminant par not qui font "naute" (...aqua, argo...) etc.
Et de l'autre, ceux qui ce terminent par taud + choix d'adjectifs féminins en taude et, plutôt... ceux qui se terminent par raud qui permettent d'éviter une répétition de rime suffixale en utilisant éventuellement les verbes rôder et marauder.
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J'ai un trou... "Dllélcul", c'est quoi déjà en breton ? Au bout, je reconnais bien une syllabe familière, mais à part ça, je donne ma langue au chat ;o)
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c'est un acrostiche en pieds ! comme tu m'en as toi-même parlé. Une sorte d'hommage, si l'on veut. Je triche un peu, d'ailleurs, parce que j'ai besoin de dix pieds et qu'il n'y a que huit vers, et aussi parce que les sons ne sont pas si faciles à caser...
Dame d6. À l'horizon
Les vaisseaux défilent. On savoure
L'instant, car voilà que ris ont
Été pris. Capuches, à bravoure
L'effet qu'ésotérique donne
Couvrent chefs repris et atours.
Un gabier, soldat qu'abandonne
La crainte, rapplique à son tour :
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et donc... ... je trouvais sympa de "signer" ainsi. Ce n'est pas facile à "bien" réaliser, il y a de gros bouts de ficelles ci-dessus, mais ça me semble accessible quand même.
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Ho, oh! Idée intéressante, néanmoins si tu veux signer, plus simple et "lisible" semble le biais du jeu de mot; 9 syllabes à caser ce n'est pas la mer à boire!
Et n'oublie pas que quel que soit le sens tarabiscoté de ta phrase, elle doit rester correcte d'un point de vue syntaxique en continu.
Ainsi, sans parler des 2 vers faux : "Capuches, à bravoure l'effet qu'ésotérique donne couvrent chefs repris et atours." ça fait surtout baragouinage, non ?
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méééheu (à la manière de...) je vais l'écrire mon huitain !! j'ai dit que je manquais d'inspiration, pas que j'abandonnais ! en plus j'ai déjà le thème si ce n'est la forme... ainsi tu trouves mes vers poétiques Eric ? moi je trouve ton style très... stylistique ;)
jolie l'idée de la signature Daik !
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Mais mettez-vous d'accord ! Quelques briques pour aider : "Derrick pris hélé" car "prié" ce serait trop simple, ça colle; un derrick étant une grue portuaire, quand on a pas de pétrole, au e fermé ou ouvert selon les dictionnaires. Il faut aussi un "hé..." inspiré, et ils sont rares ;o) pour casser la liaison.
Une "puche" c'est un petit filet de pêche; "pucher" c'est pêcher avec un "pucheux" pour les normands.
"...d+haï cal fila..." en référence à l'expression "avoir du cal au coeur" sinon un "haïk" c'est un...voile!!
Construire une acrostiche qui saute aux yeux (et c'est bien là son but, n'est-ce pas daik) avec les lettres ça n'est plus possible. Un titre où un post-titre avec nos qua
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tre noms, + quolibet qui même hors forme ;o) participa autant que puch, ça semble déjà plus pratique !
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je suis d'accord Éric sur les défauts du huitain que j'ai donné, du reste je l'avais dit... mais quant à sauter aux yeux, déjà moins. J'aime bien l'idée d'une chose plus ou moins cachée...
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Et le colis bel, ayant au cœur plus qu’un hard
haï cal, fila, tel un derrick pris, hélé
par un capuchon fait pied de grue…sans demander son reste !
Pas mal comme épigramme pour un ultime coup de tour ; où mon « Golem », qui fait reculer la Dame noire, devient un terrible naja en position de combat ;o)
Je suis grippé vous avez de la chance ! bxc3 reste donc en sursis.
Mais pourquoi ne veux-tu pas me donner tes éléments Alfila, je te le fais, ça te surprendra, comme si tu t’en étais chargé !
Se jouer de la forme m’est un jeu d’enfant...« sourd ou quel nègre fou ;o)
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d'accord Eric je suis curieuse de voir comment tu vas imiter mon "style poétique et féminin" :D
bon mon idée était toute simple, comme c'est un coup de dame qui recule, je voulais exprimer la résignation, l'amertume, la frustration de cette dame orgueilleuse qui doit laisser sa place centrale. (typiquement féminin quoi :D )
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b prend c3. L‘embûche rôde
N’agitant nul clément calicot
Blanc. D’inquiets soins frustrants taraudent
L’orgueil sûr dont il faut l’écot
Acquitter un jour moins faraud.
Du milieu jaloux, l’unique hôte
De poids, dans un soupir noiraud
Chu, sa mainmise excentrique ôte :
Dame d6…
Voilà c’est fini, un concentré d’effluves Chigoriniennes, à la mode d’Alfila…quoique j’ai, par éléphantesque précaution, laissé passer l’internationale journée d’hier ;o)
Ensuite, il faudra passer « l’égaliseur » ; c’est à dire traquer toutes les répétitions entre huitains. Ce n’est pas pour tout de suite car j’ai décidé de mettre ma trop singulière fièvre versificatrice en sourdine. D’une certaine manière, ceci est donc mon dernier legs, sniff. De toute façon, avoir les syllabes à sa botte est, de nos jours, un crédit vain.
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untain Inmachine.
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"In machine" la beauté absoluble...Imagine.
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Donne-moi une idée,
Réfléchis,
Imagine.
Réfracte.
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