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Option echecs au BAC? par O***8982 le
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Bonjour. Je suis actuellement en terminale S dans les Bouches-du-rhone. Ayant 1900 élo fide et ne crachant pas sur quelques points en plus au bac j'aimerait savoir si il existe une option échecs dans le département ou plus loin, et si oui ou.
Merci d'avance :)
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et dans les Pays de la Loire aussi ,ça m'arrangerait ...
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ça m'arrangerai en haute-marne lol
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et évidemment ça va tomber dans un département qui arrangera personne ...
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Peut-etre à Strasbourg C'est à ma connaissance la seule Université où il y ait un enseignement des Echecs
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a verfier, mais je pense que cela existe a Montpellier!
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ca m'interesse aussi , surtout que dans le nord ils ont eu la bonne idée de tester un tp de math ... (tsss qu'est-ce qu'on peut pas tout inventer comme connerie)
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petite incise j'y suis vigoureusement opposé; pourquoi pas une option macramé?
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pourquoi y etre opposé?compte tenu de la valeur actuelle du bac(sous-entendu:les bacheliers actuels ecrivent plus mal le français que les anciens detenteurs du brevet),cela n'a plus la moindre importance.
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Si justement Ce n'est pas en dévaluant encore d'avantage le BAC qu'on va lui redonne une valeur : il va bien falloir un jour faire quelquechose sinon les gamins vont finir par continuer leurs études jusque 35 ans avec un bac + 15 tout ca pour éplucher des patates !
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meuh non te casse pas la tête, la hausse progressive de l'âge d'entrée dans la vie active et son corollaire, la durée accrue des études, ont été pondues par nos crânes d'oeufs favoris pour enrayer partiellement la montée du chômage, disons que ça nécessite moins de créativité que pour créer les quelques centaines de milliers d'emplois annuels nécessaires.
Mais maintenant que les baby-boomers commencent à partir en retraite et sont nettement plus nombreux que les générations qui arrivent sur le marché, le solde va progressivement s'inverser et la génération Tanguy restera sans successeurs. La nature du problème principal va changer : il y aura moins de chômeurs, mais beaucoup plus de retraités à financer. Heureusement, la nature est prévoyante et quelques bonnes canicules sont prévues dans les prochaines décennies. Mais pas sûr que ça suffise, et puis on n'est jamais certain d'être dans le lot donc commence tout de même à réfléchir à ta retraite.
El cave, cynique ...
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@doudou31 Le bac ne se résume pas à l'ortho....et heureusement. Et comparé des bacheliers à des des certifiés, il faut oser...
(un prof qui vous parle)
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buburgadanne Beaucoup croient (à tort) que le niveau baisse....
Effectivement les élèves sont nuls en orthographes, mais en contrepartie il étudient à 10 ans ce que la génération précédente étudiait à 13 ou 14....
Tu n'empècheras jamais de penser à certains qu'ils avaient un meilleur niveau parce qu'ils connaissaient les départements par coeur....
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(un mari de prof des écoles qui vous parle)
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il ne s'agit pas de juger d'un niveau mais de savoir quels sont les "savoirs fondamentaux" comme on dit maintenant.Les échecs à mon sens n'ont pas leur place à l'"école" .
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Bonjour Je suis très interressé par l'option facultative échecs au BAC, à quelles endroit faut-il se renseigner, je suis 1960 fide,
je souhaiterais avoir des informations rapidement sur l'inscription et sur le lieu de l'épreuve ainsi que connaitre les modalité de l'épreuve ( théorique, écrire un cour à présenté sur un thème particulie, finale, ouverture, tactique, strategie ....)
Si vous avez des renseignement veuiller m'envoyer les informations à cette adresse :
cedric.atanane@aliceadsl.fr
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@ Noeils Je crois quand même que le niveau baisse et pas qu'un peu
Par exemple en calcul mental....
La preuve est très simple à faire :allez dans n'importe quelle classe de seconde (voir 1ière) et posez une division au tableau du style 392:7 (sans calculette bien sur) on va dire que 5 ou 6 sur 30 trouveront la réponse en la posant et 1 seul (voir aucun) de tête... les autres diront que c'est trop difficile (sic)
Enfin possible qu'en revanche les programmes aillent plus loin à présent mais j'en doute....
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56 de tete
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tu es hydrocéphale ?
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c'est tout simple : 7*50=350 et dans 42 ya 6*5 donc 56 :-)
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7*5 pardon au lieu de 6*5
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jy arriverai jamais :-) 7*6=42 !
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j'ai l'ai passé l'UV échecs à Louis Pasteur à Strasbourg. Elle m'a sauvé, sinon la vie, au moins mon deug! Encore l'oeuvre de M. Michel Roos, qui a grandement enrichi l'université et les échecs.
Un examen avec des exercices pas trop dur, et l'attention bienveillante du Docteur.
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mais... pourquoi serai-je hydrocéphale ?
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@bubu j'ai une tres grande famille(aux antilles on est chauds)et il n'y a quasiment que des profs;de leur avis, et du mien aussi, le reste est a l'image du niveau d'orthographe.et je constate que mon père qui n'a que son certif a un niveau intellectuel équivalent voir supèrieur à celui de n'importe quel prof de lycée!
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ça y est c'est fait quelqu'un vient de faire l'amalgame entre le niveau des élèves, celui des programmes officiels, et celui des enseignants. Ca risque de vite déraper :-).
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C'est vrai que les enseignants sont lamentables ils passent leur temps à jouer aux échecs ou aux cartes plutôt que de bosser! Ils se croient encore sur les bancs de la fac ;o)
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qui parle des programmes?
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télé Z, entre autres Woozie, tu ne parlais pas du tour ? (ah la la, ces jeunes, il faut tout leur dire ...)
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@woozie et killer bravo :-) mais il est clair que les jeunes qui arrivent à faire ça sont de plus en plus rare hélas......J'espère que ça va aller mieux dans les années à venir
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bandes de feignasses! vous pouvez pas avoir votre BAC comme tout le monde ? ;-)
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Comme l'a dit Le Petit Nicolas Il vaut mieux faire un tabac en passant le BAC avec option, que prendre une option sur un passage à tabac à la BAC .
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nan .. Le niveau des eleves ne baisse pas..Les priorités dans les apprentissages ont changé..On apprend maintenant aux élèves à avoir recours à des outils: dico calculatrice.. Petite anecdote au passage:ma prof de maths àl'iufm connaissant ses tables par coeur nous a dit de nous mettre par 4 ou par 3 parce que 6X4 ou 8X3 font 26.. le pire c'est qu"elle n'a pas compris pourquoi on la regardait un peu bizarrement!!
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Dire que tout ces programmes sont fait par des énarques... L'élite qui disaient, l'élite...;oX
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Ca m'a rappelé une blague : Un énarque se balade en voiture en Corse. Finalement, sur une petite route, il tombe sur un troupeau de moutons mené par un berger et son chien. Il attend un long temps mais le troupeau est interminable. Et finalement, fier de lui, propose un pari au berger pour passer le temps :
“ Si je vous dis combien vous avez de moutons, m'en donnez-vous un ? ”
Le berger, un peu étonné d'une telle prouesse :
“ Ben, si vous l'voulez ! ”
L'énarque prend sa calculatrice... compute et donne le bon nombre de moutons dans le troupeau. Le berger estomaqué lui accorde d'en prendre un. L'énarque prend le bestiau... et à ce moment le berger lui propose un pari :
“ Si j'vous dis votre formation, vous m'rendez mon mouton ? ”
L'énarque est surpris, mais accepte.
“ Ben j'crois qu'vous êtes énarque ! ”
L'énarque époustouflé lui demande comment il a fait.
“ Ben, c'est simple, seul un énarque pouvait prendre mon chien pour un mouton. ”
Dcax, blague de denisot du pauvre ;oX
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Franchement le bac est tellement facile aujourd'hui Que je ne vois vraiment pas l'interêt d'aller checher des options farfelues pour gagner des points.
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@flly il y en de plus en plus qui sont capables de le faire!! mais pas des francais ces faineants! mais les chinois!!
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@HectorKiller Je ne suis pas chinois... mais j'ai 70 balais !
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mais de quel tour j'ai parlé ? svp, arrêtez de dévaloriser mon bac, ou sinon je vais me dire que ce n'est pas la peine que j'aille le passer en juin prochain (pis vous aurez ça sur la conscience !)
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inutile de se faire des illusions tu auras ton bac très facilement comme moi en juin dernier. Après par contre, tu pourras te plaindre
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Pouquoi Pourquoi tout le monde balance des commentaire foireux sur la valeur du BAC alors que ce post parle de l'option echecs au BAC,
si vous avez des renseignement qui peuvent nous êtres utile à nous les jeunes poster sinon continuer votre route !
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Est ce que les échecs peuvent etre une épreuve optionnelle au baccalaureat au meme tire que le tennis de table?
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Oui, en théorie ils pourraient.
En pratique, c'est impossible parce que considéré fièrement comme sport, les cours et surtout les épreuves devraient être réalisées par les profs d'EPS qui ont bien d'autres pôles d'intérêt pour les options.
Il y a plus de chance de voir une option scrabble qu'une option échecs, c'est une faute cruciale d'avoir tenu absolument à être rattaché au ministère des sports.
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Une option échecs au bac serait totalement superflu.
Déjà, quelle serait la nature de l'examen ? Et quels seraient les critères de réussites ou non de cette option ?
Autant j'aimerais bien (et je sais que cela restera un rêve) une sorte de centre de formation pour essayer de former quelques futurs GMI français, autant une option de ce genre, qui ne se résume qu'à une épreuve en fin d'année me paraît vraiment inutile et compliquée à mettre en place.
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Sinon, pour en revenir à quelques messages plus haut, oui, le niveau des élèves devient de plus en plus lamentable, il ne faut pas le nier. Devoir faire un test de français en première année de fac à la rentrée montre à quel point les professeurs s'attendent à recevoir des élèves ne sachant pas écrire correctement leur propre langue (j'ai passé un bac L dans une classe où les 3/4 des élèves ne savaient pas faire une simple phrase sans faute). Mais le fait qu'on veuille dans l'enseignement se baser sur les élèves les moins doués (en cours, on avance toujours au rythme de ceux qui sont à la traîne, jamais de ceux qui tiennent le coup et qui en veulent plus) est un autre problème, assez grave à mon goût. C'est comme cela qu'on arrive au nivellement par le bas. Combien de personnes n'ayant pas le niveau du bac l'obtiennent tout de même pour remplir certains quotas ? Et que dire du niveau du bac actuel...
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Tu ne dois pas connaitre toutes les options qu'il y a au bac...
D'autre part, tu soulèves un gros malentendu sur l'école et sa finalité qui la pourrit depuis quelques décennies, sans quoi Xavier Niels n'aurait pas été obligé de créer une vraie école privée (pas celles sous contrat entièrement financées par de l'argent public) avec son école 42.
Franchement, les échecs ne seraient pas une option pire que d'autres, en attendant de revoir notre système scolaire de A jusqu'à Z..
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Je n'avais pas vu ton second message, ma nièce qui est en Khâgne est choquée que certains de ses congénères ne sachent pas conjuguer au passé simple..
Le renoncement commence très tôt et pas seulement à l'école :
http://www.atlantico.fr/atlantico-light/politiquement-incorrect-club-cinq-est-censure-832582.html
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Ça me fait penser à ma professeure de littérature, en terminale L, qui disait au élèves: « Ne faites que des phrases courtes sujet + verbe + complément car je vois que vous ne savez pas très bien faire de longues phrases sans faute. »
Je crois que c'est à partir de ce moment là que j'ai définitivement arrêté de croire en l'Éducation Nationale. Certains élèves de ma classe (cela ne date que de 4 ans) ne savaient pas faire la différence entre l'infinitif et le participe passé en terminale. Et cela ne semblait choquer personne. Après tout, on les avait laissés arriver jusque là sans problème, tout en sachant qu'ils n'avaient pas le niveau, donc bon.
Quelle tristesse ton article au passage. Mais bon, on s'aventure de plus en plus vers cela.
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Il y a ou il y avait une option au BAC dans l'Académie de Créteil pour des jeunes en situation de handicap. Cela a été initié en 2008.
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Je trouve cette question d'une option échecs au Bac, super intéressante pour ce qu'elle révèle de la façon dont on pense en général le système éducatif. Le truc c'est que l'on pense le système éducatif à partir de représentations du passé... et non du futur. C'est bien normal, c'est bien plus difficile de se représenter le futur que le passé. Et donc on transpose des représentations du passé dans le présent, ce qui fait que l'on a du mal à avancer vers le futur.
La question de l'introduction du jeu d'échecs à l'école est symptomatique de ces mécanismes de pensée. Je veux dire par là que l'on pense que le "système éducatif" d'une nation c'est l'école. C'était vrai au 19e siècle et cela répondait aux besoins de la société, c'était encore vrai au 20e siècle, ce n'est plus vrai aujourd'hui.
C'est génial de vouloir introduire le jeu d'échecs dans les "systèmes éducatifs", mais ce qui est intéressant de voir, c'est que mécaniquement on pense à introduire le jeu d'échecs à l'école. On pense donc que le système éducatif c'est l'école, la Fédération française des échecs, elle, elle ne sert à rien, elle est là pour décorer...
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Tu mélanges plusieurs choses Philippe.
Tu as raison "on pense le système éducatif à partir de représentations du passé... et non du futur."
et je dirais même du présent, voir la création de l'école 42 de Xavier Niels (une vraie école privée, elle, pas entièrement financées par les deniers publics)méprisée par tout le monde éducatif.
Mais j'ai envie de dire que cela apporte de l'eau au moulin d'une option échecs :
l'école, contrairement à ce que beaucoup, pour ne pas dire la plupart, imaginent, n'est pas faite pour déboucher directement dans la vie active, surtout dans notre Pays où l'on méprise les filières artisanales.
Les disciplines qui y sont enseignées, tant que l'on est dans cet état d'esprit, doivent être choisies en fonction des qualités qu'elles peuvent développer plus que de leur prétendue utilité (on met le paquet sur l'anglais, prenez un village de 1000 habitant, et dites moi le nombre de personnes qui a besoin de l'anglais..)
De ce point de vue, les échecs apportent beaucoup de capacités d'apprentissage et de psychologie qui leur permettraient d'avoir bien plus d'utilité que beaucoup d'options...
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Bonsoir Kaktus,
Merci pour votre contribution, j'espère que vous serez entendu.
C'est une des manières concrètes d'aider les jeunes dans notre pays et en même temps, c'est un formidable levier de développement pour le noble jeu.
Bonne nuit,
Bachar Kouatly
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Ok Kaktus, l'école est là pour "former les esprits" à travers l'enseignement des disciplines, l'histoire, le latin, les échecs... L'intérêt d'enseigner le jeu d'échecs à l'école, c'est de toucher un public beaucoup plus large, et les études montrent l'utilité de cet enseignement pour les autres apprentissages.
Sauf que c'est compliqué, parce qu'un enseignement suppose un programme, un ordre dans lequel acquérir certaines connaissances et que ce n'est pas si simple. Et comme on a pas de réponse claire là dessus, on contourne le problème et la tendance est d'introduire le jeu d'échecs à l'école comme support pour d'autres apprentissages, et que ce n'est pas la meilleure voie pour exploiter le potentiel éducatif du jeu d'échecs.
Aussi il faut bien distinguer les enseignements au niveau du primaire et du secondaire. Au primaire rester très concret, au secondaire faire plus de théorie. Pour le primaire, les idées de David Geary, qui pense qu'il faut appuyer les enseignements sur les "connaissances primaires" de l'enfant, me semblent fort à propos, et je ne vois pas comment faire autrement pour enseigner à toute une classe. D'autant plus qu'il n'existe pas de discipline qui mobilisent autant les "connaissances primaires" de l'enfant que le jeu d'échecs.
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pour parler de choses qui n'ont pas forcément à voir,
quand on voit le retour de lee chong wei en badminton, face à chen long, lin dan, viktor axelsen,
cela donne à réfléchir sur la notion de match dans le jeu d'échec.
Quand on voit des parcours de musiciens comme martha argerich en piano, cela donne aussi à réfléchir sur l'utilité des échecs.
L'option échec a toute sa place au bac. C'est juste une question culturelle.
Pour des questions de vertu propédeutique, de concentration, de mémorisation, de coordination....
les enjeux des échecs sont bien là
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Il me semble que l'on ne pense pas assez en terme de programme. On fait beaucoup de compartiments, là c'est du périscolaire, de l'initiation, là c'est du club, de la compétition.
C'est à dire que d'un coté on est dans le ludique (c'est pas vraiment sérieux) et de l'autre dans le compétitif (les champions), mais jamais on est dans l'éducatif, avec des questions de fond comme le programme, l'ordre dans lequel acquérir les connaissances, la façon de les acquérir.
Sans doute parce que répondre à ces questions n'est pas simple, mais aussi les mentalités doivent évoluer, il faut dépasser cette dualité ludique-compétitif et penser "éducatif".
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Je suis d'accord avec le fait que penser un programme (en combien d'années d'ailleurs ?) pour un système d'enseignement est très difficile à mettre en place. Combien d'heures par semaine ? Comment enseigner cela ? Les professeurs, comment les recruter ? L'évaluation, comment sera-t-elle faite ? Penser cela comme une option, d'accord, mais quid des joueurs ? Il y a une infinité de joueurs et de styles de jeu. Comment concilier tout cela ?
C'est quelque chose d'impossible à mettre en place à l'heure actuelle. Sauf si comme examen, on demande à faire 10 mats en deux, 5 clouages et 5 fourchettes, le tout noté sur 20.
Rachmani, par contre, peux-tu m'expliquer cette phrase: « Quand on voit des parcours de musiciens comme martha argerich en piano, cela donne aussi à réfléchir sur l'utilité des échecs. » ?
Elle a été MI dans sa jeunesse et ceci lui a permis d'être pianiste ensuite ? Je veux comprendre le rapport, car Martha Argerich n'a, selon ce que je sais, pas de parcours extraordinaire.
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"Je trouve cette question d'une option échecs au Bac, super intéressante"
Moi aussi... pas pour les mêmes raisons.
"On pense donc que le système éducatif c'est l'école, la Fédération française des échecs, elle, elle ne sert à rien, elle est là pour décorer..."
La FFE n'a rien à faire dans le système éducatif.
Le soit-disant aspect éducatif des échecs n'est qu'un prétexte fallacieux pour développer le jeu, comme si le simple plaisir de jouer n'était pas suffisant pour que les échecs existent.
"Aussi il faut bien distinguer les enseignements au niveau du primaire et du secondaire."
Ben voyons... et qu'est-ce qu'on voit dans les clubs ? dans les compétitions qui mélangent les catégories d'âge ? L’irrespect scandaleux des plus jeunes qui se permettent de meilleurs résultats que leurs aînés.
Les échecs montrent avant tout que chacun évolue à son rythme. A vouloir imposer une méthode en fonction de l'âge auquel serait liées des capacités supposées on n'intéresse que ceux qui entrent dans le moule.
Le niveau et la compréhension du jeu sont avant tout lié à l'intérêt de l'enfant, à des capacités naturelles et aux années de pratique mais pas à l'âge.
"mais jamais on est dans l'éducatif"
Tant mieux
"L'évaluation, comment sera-t-elle faite ? Penser cela comme une option, d'accord, mais quid des joueurs ? Il y a une infinité de joueurs et de styles de jeu. Comment concilier tout cela ?"
Faute de pouvoir mesurer le plaisir de jouer la seule évaluation qui existe c'est la compétition.
Je vais bien m'amuser le jour où je vais rédiger mon mémoire pour le DAFFE, si je le fais un jour.
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Imaginons que le jeu d'échecs soit en option au BAC, l'évaluation pourrait comprendre :
- des questions sur l'histoire des échecs (par exemple où et quand on a mit la règle du roque en place et pour quelle raison ?)
- des questions sur la Fédération française des échecs, son organisation (intéressant parce que cela peut amener des connaissances dans tout ce qui a rapport avec les associations de 1901)
- des questions, ou des tests, ou examens pratiques, sur tout ce qui concerne le jeu d'échecs et l'informatique/le web
- la résolution de positions tactiques (niveau entre 1700 et 2000, donc plus compliqué que des mats en 2)
- ensuite on peut très bien évaluer les connaissances en théorie, ou milieu de jeu, avec des positions et des questions du genre, "dans cette position quel plan faîtes vous, justifiez", (voir pour exemple le John Nunn's Chess Puzzle Book)
- des tests sur les finales
- des questions sur l'arbitrage, intéressant parce que l'arbitrage demande pas mal de compétences en mathématiques, de la logique
Voilà, il y a de quoi faire, en tout cas ce sont des pistes...
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@PhilippeJoussim : C'est très bien que tu évoques concrètement le contenu d'une telle épreuve, ça montre tout son ridicule.
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@ JLuc74
Ah oui ? Sans doute parce que tu ne serais pas reçu aux épreuves (-:
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@PhilippeJoussim : exactement, même si ça peut sembler prétentieux
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En fin de compte ce serait apporter une culture très pratique et concrète du jeu d'échecs, et on pourrait se demander à quoi cela peut servir ?
Ma conviction pour ce qui concerne l'éducation et la formation des esprits, c'est qu'on ne peut pas procéder de cette façon, je veux avoir tel résultat, et pour cela je vais avoir telle action. Pour la bonne raison que le résultat des apprentissages ne sont pas les apprentissages, mais les apprentissages + le développement engendré par les activités d'apprentissage.
Aussi il me semble que l'on est beaucoup dans une culture de l'abstrait, on dénigre un peu ce qui est pratique. Alors j'ai un bon exemple, voilà mon ex-gendre, dont le père est proviseur dans un lycée français à l'étranger, avait une scolarité pas terrible. Il discute avec son père et d'un commun accord, la scolarité est remplacée par un emploi dans un hotel, où le jeune homme va occuper tout les postes (jusqu'à vider les poubelles et nettoyer les WC).
Qu'est devenu ce jeune homme, plus tard il a fait une école de commerce, et a obtenu une moyenne générale aux alentour de 19/20 aux examens et est devenu examinateur dans cette école de commerce assez cotée à Grenoble (où il a rencontré ma fille).
Je trouve cet exemple intéressant, pour dire qu'entre l'action éducative, et les résultats obtenus...
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Nous avons enseigné les échecs pendant près de 30 ans à l'université, avec un examen final et une note comptant pour le DEUG de sciences.
Les cours étaient assurés par des joueurs d'échecs, mais aussi par des profs de fac, un historien, un mathématicien, un philosophe, etc...
https://www.unistra.fr/fileadmin/upload/unistra/savoirs/archives_ulp_sciences/0/ulp-sciences-4.pdf
Alors, oui, pourquoi pas une option au bac ? Mais pas juste un rajout à la note d'EPS ( comme prévu si la FFE fusionne ses activités échecs en lycée avec la fédération UNSS ).
@PhilippeJoussim: D'accord sur les parcours scolaires qui donnent des résultats très surprenants. Je vois cela aussi dans ma famille.
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la FFE pourrait peut etre proposer à l'éducation nationale un projet d' option échecs au baccalaureat avec évaluation , comme cela a été dit: Histoire des échecs, arbitrage ,bases des ouvertures et des finales , exercices tactiques ,ELO FIDE ....Le problème , c'est que la FFE a d'autres preoccupations en ce moment! Peut etre dans un an ,quand tout sera réglé?
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Mon propos était plutôt de qualifier le parcours musical en conservatoire, avec tout ce qu'il peut y avoir de formation dite musicale, complète, et comment cet enseignement est visé pour une évualuation en option au bac.
Quand je parle de pros comme lee chong wei, peter gade, martha argerich, ou encore garry kasparov, p lock, bruce hykanji, je mets ici en lumière la finalité professionnelle du parcours.
Les échecs ont cette particularité d'emprunter des modes d'apprentissage de la musique, de la danse (le hip hop ne souhaitant pas être encadré par un parcours scolaire), du sport.
Quelles sont les évaluations mises en pratiques en sport (notamment en match entre 2 joueurs) ?
Ce qui ne pourrait pas plaire, c'est de devoir, en tant que pratiquant, faire confiance à un processus d'apprentissage, sans maîtriser le résultat.
Pourtant, on retrouve des similitudes avec des fonctionnements d'enseignement en math, en physique.
Quand j'évoquais des tactic time, je vois des possibilités d'évaluation logicielle des scores des candidats, pour un niveau relativement constant de la base des 14000 positions.
L'elève aura beau apprendre par coeur, assurer un score, ce n'est pas qu'apprendre par coeur.
Que ce soit orienté en examen ou en concours, il est possible de classer les positions par thème : éviter un mat, annuler, défendre une position.
J'attire votre attention sur la nécessité de bien décrire, qualifier, promouvoir le parcours échiquiéen de 1000 à 2000 elo.
Dans les options au bac, on pourrait noter :
- capacité de visualisation,
- capacité à jouer sur une grille de 50 schémas appris par coeur les bons coups : coordination, analyse, visualisation.
On croise également des facultés d'analyse que l'on retrouve dans les exos en stats (loi du khi 2, régression multi-linéaires, exos sur les transformée de Laplace, théorème de shannon, théorie de l'échantillonnage, mais aussi thermodynamique, ou encore l'exo de la biscotte de beurre, transformée en Z...) : dans les exos en math ou en physique, on se pose des questions, à partir de connaissances, poussées dans certains retranchements.
Les échecs ont cette particularité d'invoquer des compétences transversales par niveau : commune au débutant et au champion.
Un programme d'évaluation peut proposer par exemple le programme suivant :
- identifier les pièces en prise,
- identifier tous les échecs possibles,
- identifier toutes les prises possibles,
- sur des gambit roi, dame, morra, sur l'est indienne, ouest indienne, espagnole,
proposer des contrôles sur les 8-9 premiers coups : avec les coups à jouer, identifier les erreurs, les sanctions applicables.
- quelques finales types : fou+cavalier contre roi seul, dame contre roi, tou contre roi, dame+roi contre roi + tour, dame+roi contre roi+fou :
Ici on pourrait évoquer les contraintes liées aux décisions:
ce que l'on pourrait retrouver sur les questions des ensembles de définition de la racine carré, quelques calculs de lieux géométriques dans l'ensemble complexe, les études comparées de limites entre exponentielle, ln et x, au valeurs aux limites, les développements limités.....
Bien entendu, on peut aussi combiner, avec quelques questions intéressantes liées sur les bra ou le ket en physique quantique.
Donc, vu que l'on peut proposer une qualification de l'enseignement échiquiéen pour des notions plutôt post bac, il paraît pas impossible de proposer un programme, et des axes d'évaluation pour le baccalauréat.
Même si ma réponse part dans tous les sens, je suis plutôt dans la position de réflexion du responsable pédagogique qui doit construire son programme, et trouve dans les échecs une opportunité intéressante, si je connais bien ce domaine
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@PhilippeJoussim : "En fin de compte ce serait apporter une culture très pratique et concrète du jeu d'échecs"
Mais pourquoi les échecs et pas le macramé ?
"Aussi il me semble que l'on est beaucoup dans une culture de l'abstrait, on dénigre un peu ce qui est pratique."
D'où ma question sur le macramé, autrement moins abstrait que les échecs.
Sur l'exemple de ton ex-gendre je vais dire deux choses :
- Tu voudrais que les échecs soient enseignés à tous de la même façon avec des méthodes liées à l'âge pourtant l'exemple de ton gendre devrait te faire comprendre que chacun suit sa propre voie et que l'enseignement scolaire c'est un système moyen fait pour la moyenne basse des gens et qui donne des résultats moyens. Pour obtenir de vrais résultats il faut que chacun suivre un programme individuel, pas un programme que tout le monde doit suivre.
- Un exemple dans ce cas n'a aucune valeur, ce n'est pas parce qu'untel réussit ou rate en suivant une méthode que cette méthode est bonne ou mauvaise et qu'il faut l'utiliser ou non pour les autres. Les échecs ne font progresser dans les domaines de l'attention, de la mémoire ou de je ne sais quoi que les enfants qui se prennent d'intérêt pour le jeu. Il faut lever le nez de son échiquier, les échecs ça n'intéresse pas grand monde et si ça n'intéresse pas suffisamment ça n'a aucune vertu pédagogique. Il ne faut pas non plus considérer que ce que ça apporte, il faut également voir qu'une passion pour les échecs peut provoquer des difficultés scolaires et pas uniquement scolaires.
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@ JLuc74
J'ai énormément de mal à te répondre tellement tu interprètes tout ce que j'écris de travers.
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@PhilippeJoussim
Sans douter de tes convictions et de la clarté de ta vision des choses je m'amuse des contradictions que je peux relever dans tes propos.
Que vaut l'exemple de ton ex-gendre ? Rien, on ne fait pas un cas général d'un cas particulier.
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PhilippeJoussim, concernant le contenu des épreuves, d'accord, ça ressemble à quelque chose. Hormis si on excepte que l'on traite les échecs comme une matière à part entière, avec des professeurs attitrés pour cette matière et un programme précis pour cela. Soit, cela dit, on en revient à ma question: Combien d'heure consacrer par semaine à cela ? Sachant que les options facultatives au bac compte généralement qu'une heure par semaine dans l'année académique (et parfois aucune, comme l'option musique par exemple, me semble-t-il). Tu penses vraiment qu'à partir de là, tu peux enseigner cela avec moins de 40 heures/année à non pas un élève, mais un groupe de plusieurs ? Sans compter qu'il faudrait faire passer ça auprès de l'Éducation Nationale. Et encore, si cela passe, je ne suis pas vraiment certain que l'on soit regardant sur le niveau des enseignants (après tout, en EPS, les professeurs ne sont pas des athlètes de haut niveau).
Rachamani, Martha Argerich est issue d'une famille de musiciens et faisait de la musique depuis toute petite. Une fois sa scolarité finie, elle est allée dans un Conservatoire, parcours classique donc. Elle n'a pas fait des études secondaires normales avec une option musique d'un an qui l'a propulsée dans un Conservatoire après. Non, elle en faisait déjà depuis très longtemps.
De plus, un Conservatoire est un lieu où l'enseigne la musique à très haut niveau. Y a t-il un équivalent pour les échecs en France ? Je ne pense pas. Je pourrai faire à la limite une comparaison entre les académies de musique (qui sont de tout niveau) avec les clubs d'échecs mais là encore, tous les clubs ne donnent pas forcément des cours à ceux qui viennent y jouer.
On ne peut pas comparer le sport à très haut niveau (je prends en compte les échecs là-dedans) à la scolarité. Tu n'as pas un diplôme qui te sanctionne et te permets d'accéder au haut niveau dans le sport et tu n'as pas un parcours type (primaire/secondaire/bac/université) qui te permets d'arriver au haut niveau dans le sport. Tu as une discipline, des performances et des capacités à mettre en œuvre pour te faire remarquer dans ta discipline et t'imposer. Et cela demande souvent des sacrifices énormes qui ne sont pas nécessaires dans la scolarité, puisque là, le parcours est déjà tout organisé du primaire à l'université et il suffit de bien s'en sortir chaque année pour passer à l'échelon supérieur.
Si il doit y avoir une formation consacrée aux échecs, elle devra être indépendante et gérée non pas par l'Éducation Nationale mais par la FFE en elle-même. Mais là encore, c'est un autre débat.
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l'histoire des échecs, la FFE, des examens, la résolution de problèmes tactiques, de finales, des connaissances stratégiques théoriques, l'arbitrage, etc...
Et le candidat a 18/20 au bac alors qu'il n'a jamais fait de compétition...
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Pour info :
http://www.lycee-kleber.com.fr/second_cycle_options_diverses_section_echecs.htm
Certaines informations sont obsolètes ( beaucoup moins d'heures, car le budget a baissé ) mais la section existe encore.
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JLuc74, en EPS, certains peuvent avoir 18/20 sans faire de la compétition.
Après, c'est vrai que le programme proposé par PhilippeJoussim ressemble plus à l'histoire des échecs qu'à la pratique échiquéenne.
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@AutisticPerson : "en EPS, certains peuvent avoir 18/20 sans faire de la compétition"
Qu'une connerie existe ne doit pas justifier d'en inventer d'autres sur le même modèle.
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AutisticPerson, de mon point de vue un enseignement au lycée n'est pertinent que si il y a eu un enseignement au collège, et l'enseignement au collège n'est pertinent que si il y a eu un enseignement à l'élémentaire. Après il y a tout un travail de conception du programme à faire rentrer dans un volume d'heure, je t'accorde que ce n'est pas simple.
Il me semble qu'au primaire le programme devrait principalement consister en la résolution d'exercices tactiques.
Au collège on pourrait introduire des notions plus théoriques sur le milieu de jeu et les finales, l'usage de l'ordinateur.
Au lycée, on introduit des notions plus culturelles comme l'arbitrage, l'histoire des échecs, la connaissance de la Fédération.
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Donc, les échecs seraient un enseignement à part entière, aussi bien que le français, les mathématiques ou l'anglais. Bien. Ça ne se fera donc jamais. D'une part, mettre cela du primaire au lycée reviendrait à en faire une matière obligatoire. Donc, imposée à tous. Je ne suis pas sur que l'Éducation Nationale l'accepterait. Et que dire des élèves ? De plus, les échecs étant considérés comme un sport, si on introduit les échecs en tant que matière à part entière, certaines disciplines sportives voudront qu'il en soit fait de même. Ce qui est impossible.
JLuc74, je suis de ton point de vue, ce serait nuire aux échecs que quelqu'un n'ayant jamais fait de compétition puisse obtenir une note élevée en examen.
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AutisticPerson, donc on revient à ce que je disais précédemment, il faut considérer que le système éducatif ne se réduit pas à l'école, et de mon point de vue la Fédération a un rôle à jouer. Pour cela il me semble que le Club Scolaire constitue une solution pratique et facile à mettre en place.
D'autre part, c'est à l'école élémentaire que le jeu d'échecs peut réellement avoir une influence positive sur le développement de l'enfant et permettre des gains dans d'autres apprentissages. Il me semble qu'au niveau du primaire, un enseignement obligatoire est possible, ce qui est le cas en Arménie. Après pour le secondaire, collège et lycée, il faudrait passer à un enseignement optionnel.
Quelle est ma position, bien ni l'une ni l'autre, la seule chose que je tiens à défendre c'est que l'enseignement doit suivre un programme, et que les formateurs doivent avoir un minimum de connaissances en psychologie du développement de l'enfant et en psychologie cognitive, surtout quand ils ont affaire à des débutants.
Sauf que l'on est dans une culture élitiste, et que l'apprentissage du jeu d'échecs à des débutants, on ne prend pas cela vraiment au sérieux. Mais si l'on veut former des élites, on aurait plutôt à prendre cela très au sérieux, je pense que c'est vraiment au moment des premiers apprentissage, qu'on peut déclencher un développement intellectuel très positif pour l'enfant, qui restera plus tard, cela dit c'est n'est que ma conviction, cela reste à démontrer.
Aussi qu'il faut éviter de faire des compartiments entre le ludique (le périscolaire) et le compétitif (le club) et penser éducatif, et que quelque soit le niveau du public, l'enseignement doit être prix au sérieux. Ce n'est pas parce que l'on a affaire à des débutants en périscolaire que l'on peut se dispenser d'avoir une action éducative.
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@AutisticPerson "Ça ne se fera donc jamais."
J'aime ce réalisme
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"Il me semble qu'au niveau du primaire, un enseignement obligatoire est possible, ce qui est le cas en Arménie."
Quand le président de la FFE sera également celui de la République on verra (c'est le cas de l'Arménie).
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En fait le problème, avec une option échecs au BAC, serait d'avoir suffisamment d'élèves d'un bon niveau dans un établissement, je ne suis pas sur que cela soit le cas vu le nombre de licence A dans la catégorie d'âge qui correspond au lycée. Il faudrait mettre en place une option échecs à partir du collège, là ça serait intéressant, puisque les déperditions en licenciés chez les jeunes commencent à ce moment là.
Ce que je voulais dire, c'est que l'enseignement obligatoire au primaire est possible du point de vue de l'intérêt de l'enfant. Si c'est possible en France, je ne sais pas, en tout cas cela parait compliqué. Au final il me semble plus simple d'amener la FFE à faire de l'éducation, que d'amener l'Education Nationale à faire des échecs.
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Faudrait déjà que tout tourne rond à la FFE avant d'envisager de lui donner encore d'autres rôles supplémentaires.
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( JLuc74, le 03/05/2016 - 14:16:15
@AutisticPerson : "en EPS, certains peuvent avoir 18/20 sans faire de la compétition"
Qu'une connerie existe ne doit pas justifier d'en inventer d'autres sur le même modèle. )
Il y a beaucoup de jeunes qui n'ont jamais fait de compét et qui sont quand même plus doués que les autres, on vit dans une société qui prône le culte des diplômes on ne va pas en rajouter avec les cours, ceux qui font de la compèt doivent donc forcément avoir une meilleure note que les autres mêmes s'ils sont plus mauvais?
est ce que les vieux qui jouent aux échecs depuis 40 ans et qui n'ont que 1300 élo ne méritent pas le titre de gmi aussi? comme gratitude et pour récompenser leur assiduité
les notes doivent être données équitablement en fonction d'un critère de notation qui est le même pour tous et voilà
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"Il y a beaucoup de jeunes qui n'ont jamais fait de compét et qui sont quand même plus doués que les autres"
Sans doute mais comment le savoir ?
"on vit dans une société qui prône le culte des diplômes on ne va pas en rajouter avec les cours"
Je ne comprends pas grand chose à ce bout de phrase sauf qu'une option échecs au bac sans compétition serait un nouveau diplôme déconnecté de la réalité.
"ceux qui font de la compèt doivent donc forcément avoir une meilleure note que les autres mêmes s'ils sont plus mauvais?"
Comment savoir si ils sont plus mauvais ou meilleur sans compétition ? Ce n'est pas parce qu'on sait résoudre des problèmes ou qu'on connait par coeur l'histoire de la prise en passant qu'on est bon aux échecs.
"est ce que les vieux qui jouent aux échecs depuis 40 ans et qui n'ont que 1300 élo ne méritent pas le titre de gmi aussi? comme gratitude et pour récompenser leur assiduité"
Non
"les notes doivent être données équitablement en fonction d'un critère de notation qui est le même pour tous et voilà"
Alors c'est le classement Elo qu'il faut utiliser, c'est équitable.
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le niveau ELO peut compter pour un quart de la note . Par exemple +2000 5pts
+1600 4pts
+1400 3pts
+1200 2pts
+1000 1pt
Cette échelle peut etre modifiée.les quinze points restants concerneraient l'arbitrage , l'histoire des échecs, la résolution d'exercices .....
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Et si un élève n'a pas de Elo, on l'handicape automatiquement de 5 potentiels points ?
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"Et si un élève n'a pas de Elo, on l'handicape automatiquement de 5 potentiels points ? "
C'est éliminatoire, l'idée c'est quand même que ces jeunes qui ont l'option échecs puissent ensuite enseigner les échecs non ? Comment peut-on prétendre enseigner les échecs avec un minimum de sérieux sans avoir fait de compétition ?
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Lorsque nous avons créé, en Alsace, le réseau de classes sport-études, collège à Bischwiller et Lycée Kléber à Strasbourg ( avec le soutien de la FFE ) et l'enseignement d'échecs à l'université en option au deug de sciences ( Université Louis Pasteur ), l'espoir d'une option échecs au bac était évidemment aussi un rêve.
Mais l'idée était toujours celle d'un enseignement culturel, scientifique et technique autour du jeu d'échecs. L'idée d'intégrer des éléments de notation pour la partie technique, comme le Elo, basé sur des performances sportives, extérieures, me semble anormale. En revanche, bien sûr, l'enseignant, s'il enseigne une partie technique du jeu, doit faire preuve d'un certain niveau ( évalué par l'Elo ).
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@Chemtov : pourquoi "extérieure" ? Et les compétitions scolaires ? Je ne vois pas par ailleurs ce qu'il y aurait de choquant à prendre en compte des critères extérieurs au milieu scolaire, si ce n'est bien que ça connecterait l'école avec la réalité (et ça c'est très très très choquant). Vous voulez mettre les échecs à tous les niveaux à l'école mais surtout que ce soit un monde à part qui n'ait rien à voir avec la pratique réelle du jeu, c'est ça qui est anormal.
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La pratique réelle du jeu n'est heureusement pas celle des seuls malheureux 30 ou 50 000 affiliés. Et les compétitions scolaires au niveau lycée représentent bien peu de choses ( je m'y connais un peu, le Lycée Kléber de Strasbourg ayant gagné 3 fois cette épreuve ).
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La FFE compte d'ailleurs très peu de lycéens de terminale comme affiliés.
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d'accord avec chemtov, le elo peut s'assimiler à ne note de formation continue anormale. noter en fonction des perfs d'un tournoi serait tout aussi anormal : si on joue avec des bons joueurs on a une mauvaise note et vice versa.
Par contre un gmi pourrait noter en se basant sur la pratique scolaire avec des coefs divers pour l'ouverture, le milieu de parties les finales, la tactique et la stratégie
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[La FFE compte d'ailleurs très peu de lycéens de terminale comme affiliés]
D'ou l'intérêt de créer une option échecs au Bac, mais il faudrait commencer au collège. A l'école élémentaire les ateliers périscolaires permettraient d'obtenir des résultats concrets, sans forcément passer par la FFE, un tant soit peu que l'animateur puisse suivre ses élèves sur au moins 3 ans. Le fait de connaitre une classe, est un réel facteur d'efficacité.
C'est un des avantages du club, ou du temps scolaire, d'avoir un suivi, ce n'est pas un détail, toutes méthodes pédagogiques confondues, le suivi permet vraiment d'obtenir de meilleur résultats. Franchement, je pense qu'il faudrait capitaliser sur l'action passée qui a consisté à développer les échecs au niveau du périscolaire, et voir comment on peut améliorer. Le périscolaire même s'il a des inconvénients, comporte aussi de nombreux avantages, c'est aussi bien d'apprendre les échecs sans faire de compétition, si l'on peut atteindre un bon niveau sans la compétition, je vois pas le problème, mais cela suppose d'être au point pédagogiquement.
Néanmoins la meilleure solution pour les apprentissages me semble le cadre de la FFE, tout en restant dans un esprit éducatif, et en minimisant le coté compétition. Il faut avant tout considérer ce cadre comme un environnement qui peut-être utile aux apprentissages. De toute façon ce n'est pas aux formateurs, ni aux parents, d'amener l'enfant dans un esprit de compétition, la nature du jeu d'échecs fait que cette décision ne peut relever que de lui.
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[ les ateliers périscolaires permettraient d'obtenir des résultats concrets ] et [ un tant soit peu que l'animateur puisse suivre ses élèves sur au moins 3 ans. ]
L'organisation du périscolaire dans le cadre de la réforme nationale des rythmes scolaires ne permet rien de tel. Encore heureux que nous puissions avoir les enfants pendant 10 séances. Et dans la plupart des écoles, nous n'avons hélas aucune maîtrise ou influence sur cette organisation.
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JLuc74: « C'est éliminatoire, l'idée c'est quand même que ces jeunes qui ont l'option échecs puissent ensuite enseigner les échecs non ? Comment peut-on prétendre enseigner les échecs avec un minimum de sérieux sans avoir fait de compétition ? »
Ceci n'a aucun sens. Donc, si un jeune passe l'option échec au bac, ce serait pour enseigner les échecs par la suite ? Surtout quand on voit ce qui est proposé comme examen, même un non-coté pourrait passer cela facilement, puisque l'examen ne consisterait pas en de la compétition, mais en mats en 1/2, problèmes tactiques, histoire des échecs, etc. Puis pour me répéter, on ne passe pas le bac pour être enseignant par la suite, cette tirade n'a réellement aucun sens à mes yeux.
Puis être non-coté ne veut pas dire être un faible joueur.
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Voici le nombre de licences A chez les jeunes en 2014-2015
2314 Petits-poussins (- de 8 ans)
3431 Poussins (8 à 9 ans)
3372 Pupilles (10 à 11 ans)
2144 Benjamins (12 à 13 ans)
1381 Minimes (14 à 15 ans)
730 Cadets (16 à 17 ans)
432 Juniors (18 à 19 ans)
On constate un déperdition considérable à partir du collège. Une option au Bac avec un enseignement optionnel à partir du collège serait un moyen de continuer à former ces jeunes. Si un jeune suit un programme régulier et méthodique à partir du CE1, (1h00 par semaine), mon estimation est qu'il peut atteindre 1400-1500 elo vers le CM2, et au moment du Bac on aurait sans doute la grande majorité d'une classe entre 1700 et 2000. C'est réaliste et possible avec un programme bien conçu. Le elo fait ici référence à des tests (comme sur Chess Tempo par exemple) et non à un classement FFE ou Fide. D'autres estimations sont bienvenue.
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@PhilippeJoussim : "[La FFE compte d'ailleurs très peu de lycéens de terminale comme affiliés]
D'où l'intérêt de créer une option échecs au Bac"
Mais pourquoi diable vouloir créer une option échecs pour un classe d'âge qui ne se montre pas intéressée ?
"On constate un déperdition considérable à partir du collège."
Je parlerais aussi d'une forte augmentation chez les enfants qui augmente l'impression de baisse chez les adolescents.
@AutisticPerson : "Ceci n'a aucun sens. Donc, si un jeune passe l'option échec au bac, ce serait pour enseigner les échecs par la suite ?"
Ben oui, pour faire quoi d'autre ?
"on ne passe pas le bac pour être enseignant par la suite"
Les débouchés dans les échecs sont très très limités, si tu n'es pas GMI à l'heure de passer ton bac ce n'est pas avec tes résultats en tournoi que tu vas vivre pour moi il ne reste donc que l'enseignement du jeu.
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Ce que tu dis est toujours un non-sens à mes yeux. On peut passer l'option échec au bac (si cela arrive un jour, ce qui m'étonnerait beaucoup) juste pour avoir des points en plus, pas se lancer dans le professorat ensuite.
Donc à l'heure actuelle, si un joueur n'est pas GMI et qu'il ne veut pas devenir professeur d'échec, cela ne sert à rien qu'il joue ?
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L'option échecs au baccalaureat n'est qu'une option comme le latin ou les arts plastiques.Cela n'est pas dans le but d'enseigner ,simplement de gagner quelques points
pour obtenir une mention.
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[Mais pourquoi diable vouloir créer une option échecs pour un classe d'âge qui ne se montre pas intéressée ?]
Qu'est-ce qui fait que l'on a de l'intérêt pour une activité ?
L'intérêt pour une activité est spontané, on découvre la musique, on découvre le théâtre, la danse, les échecs, et pour on ne sait quelle raison, l'enfant va avoir un goût pour cette activité. Ces activités sont le produit d'une culture, elles se sont élaborées, peaufinées, complexifiées, au cours de plusieurs siècles. L'enfant s'intéresse à la danse, ou aux échecs, on ne sait pas pourquoi, mais évidement il est loin d'en percevoir tous les raffinements, mais il y a une première sensibilité, ce que Dewey appelle l'intérêt spontané ou immature. Ce n'est pas le jeu qui intéresse les enfants, les enfants sont sensibles à des objets culturels.
Le rôle d'un éducateur, en tout cas c'est comme cela que je le vois, est à travers les apprentissages d'amener l'enfant, puis l'adolescent à mieux appréhender les subtilités, les raffinements, ce qui fait que l'on peut se passionner pour une discipline ou une activité. L'éducateur à un rôle très important à jouer dans la formation de l'intérêt de l'élève. Mais de mon point de vue cet intérêt est directement lié aux apprentissages. Aussi c'est à l'éducateur de saisir quelle est la nature ou la structure d'une discipline, l'histoire c'est passionnant, mais un prof d'histoire qui enseignerait une série de dates, ou une chronologie, passerait à coté de ce qui fait que l'histoire est passionnante.
Alors évidement il y a beaucoup de subjectivité dans la façon dont chacun peut percevoir la musique, la danse, le théâtre ou les échecs, néanmoins ces disciplines sont soutenues par des théories, et on a de quoi travailler.
Maintenant avec les échecs c'est compliqué, les très forts joueurs aujourd'hui avait sans doute dès le départ des intuitions et une compréhension très juste du jeu, épaulé par un maître ou un grand-maître ils ont progressé très vite. Pour l'élève 'normal' soit on laisse faire la nature, et on aura pas de résultats, puis un désintéressement, soit on considère que c'est à nous de former cette compréhension et cet intérêt, et il faut passer par un programme, bien conçu, qui permette petit à petit, d'appréhender la complexité et la théorie du jeu d'échecs. Lautier faisait remarquer qu'en Russie ils sont tous au moins à 2200 élo, les russes sont-ils plus intelligents que les français, je ne crois pas, mais ils ont un enseignement méthodique du jeu.
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"Ce que tu dis est toujours un non-sens à mes yeux. On peut passer l'option échec au bac (si cela arrive un jour, ce qui m'étonnerait beaucoup) juste pour avoir des points en plus, pas se lancer dans le professorat ensuite."
C'est ça qui est un non sens, pourquoi donner des points pour ça ? Je peux toucher le bout de mon nez avec ma langue est-ce que ça me donne droit à des points pour le bac ?
"L'option échecs au baccalaureat n'est qu'une option comme le latin ou les arts plastiques"
L'énorme différence est qu'avec le latin ou les arts plastiques il y a de réels débouchés professionnels.
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"Qu'est-ce qui fait que l'on a de l'intérêt pour une activité ?"
Avant tout on ne la laisse pas tomber après l'avoir pratiquée.
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Il est difficile de discuter avec un bulldozer...
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Un bulldozer au moins c'est concret.
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Je t'accorde qu'on fait un métier compliqué. J'ai un collègue à ce propos qui dit "je comprends rien à ce jeu, mais suffisamment plus que mon adversaire pour gagner...". Il est à 2100.
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Des débouchés professionnels avec le latin??? Lesquels?
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Professeur de latin. Oh, wait...
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C'est assez disparate mais bien réel, on pense immédiatement au domaine religieux ou à celui de l'histoire. La linguistique et la connaissance des langues anciennes et de leurs évolutions ont donné des résultats surprenants dans le domaine de la compréhension des déplacements anciens des populations ou de leurs contacts, un peu sur le principe de l'étude de l'ADN.
Et je passe là sans aucun doute à côté de domaines où le latin a gardé une importance certaine.
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Je pense que le jeu d'échecs peut permettre de développer des capacités langagières, même si ce point me semble assez mystérieux.
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Les chefs d'établissement sont fortement encouragés à supprimer les heures de latin et les professeurs de latin fortement encouragés à prendre leur retraite; dans 5 ans , il n'y aura plus de professeur de latin.
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J'ai passé 24 h avec des énarques,même le tricot ils arriveraient à en faire un truc non productif...
Il faut tout détruire pour toutvrecontruire, toute autre discussion est vaine...
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@Franxis : ils devront apprendre le latin à la fac, ce n'est pas encore trop grave.
@kaktus : "J'ai passé 24 h avec des énarques,même le tricot ils arriveraient à en faire un truc non productif..."
Tu as passé 24h avec des énarques et vous avez parlé tricot ? C'est pas banal ;)
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Oui. Là, ça m'inquiète aussi, car j'ai aussi un projet pour les échecs à l'ENA.
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Pour la première fois, deux lycéens du lycée JOFFRE de MONTPELLIER ont choisi l'option échecs au bac avec l'aide de leur professeur de français , Patrick LOUBATIERE ; ( france info )cinq lycéens auraient passé l'epreuve optionnelle ce lundi. C'est la premiére année que cette option existe.
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J'ai vu l'article, c'est très intéressant ! Pour la cession de l'an prochain, savons nous ou il sera possible de passer l'épreuve ? Peut être que Chemtov pour Strasbourg a des infos ?
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Échecs au bac ? Et pourquoi pas une option Rubik's Cube ? Si ça ce n'est pas du gaspillage d'argent public...
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A ce lien
"http://www.leparisien.fr/societe/reussir-son-bac-avec-les-echecs-25-04-2017-6886815.php#xtor=AD-1481423554"
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Merci Poker pour le lien de l'article
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@Alexis : Non, je ne sais rien. Je découvre. C'est super.
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@Chemtov : Passant mon bac l'année prochaine j'espère qu'on pourra passer l'épreuve en candidat libre à Strasbourg ! ;-)
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OK... Je vais préparer des questions super dures pour toi !
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Haha, je suis prêt ! Plus sérieusement, tiens moi au courant de l'avancée de la chose pour l'an prochain s'il te plait.
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Sur le site FFE
Cette nouveauté est rendue possible grâce au rapprochement entre la Fédération Française des Échecs et l'Union nationale du sport scolaire(UNSS).
En effet, les membres d'une équipe ayant réalisé un podium lors du championnat de France d'échecs UNSS des lycées peuvent choisir l'option échecs dans le cadre du haut niveau sportif scolaire. L'équipe du lycée Joffre de Montpellier avait décroché la 3e place au championnat de France Échecs UNSS en juin 2016 à Nice. Ils obtiennent donc d'office 16 points, 4 points supplémentaires pouvant être obtenus lors d'un entretien oral.
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