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Poursuite de progression par Cr***ri***12312 le
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| Théorie | |
Bonjour à tous. J'espère que cet article qui concerne un choix de livres ne sera pas trop redondant avec certains articles précédents.
J'ai pas mal progressé ces dernières années après avoir lu Mon Système I et II, Maître contre amateur, et l'Ecole des échecs (sans réussir tous les exercices). J'aurais aimé savoir ce que vous me conseilleriez comme "suite-logique" de lecture (Elo Internet 1700).
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Silman ! Mûrir son style aux échecs.
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après Mon Système I et II je verrais bien comme ''suite logique'' Pratique de Mon système,
après Maître contre amateur je verrais bien comme ''suite logique'' l'amateur devient maitre
après l'Ecole des échecs je verrais bien comme ''suite logique'' le collège des échecs Sérieusement, je dirais qu'il manque un peu l'étude des ouvertures!
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Merci pour vos premiers conseils, notamment pour le Silman.
En fait j'ai en option d'achat "Pensez comme un grand maître" de Kotov, "l'amateur devient maître" de Euwe, et "Les idées cachées dans les ouvertures" de Fine. Est-ce cohérent ?
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Peut-être un livre sur les finales à 1700, non ?
Le Fine, tu va vite en faire le tour, vaudrait peut-être mieux les Watson (quand ils seront traduis si tu ne lis que le français) ou les Kallaï, qui te seront plus utile, AMHA.
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L'art de jouer les pions, Hans Kmoch
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À 1700... 80-90% tactique,tactique,tactique, en privilégiant la mémorisation sur le calcul... 10-20% de ce qui t'amuse dans les échecs.
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J'étudie doucement et par intermittence la stratégie dans les finales de Cherechevski (je n'ai bossé que les 3-4 premiers chapitres et encore pas totalement à fond ; mais j'ai donc déjà un bouquin sur les finales et de qualité je pense). Le Silman m'a l'air intéressant dans son approche (mieux que le Kotov, je ne sais pas ; j'aimerais votre avis), le Euwe me tente aussi car j'avais adoré le premier volet.
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A 1700 80/90 % tactique ?
Je suis dans ces eaux là et tactiquement et theoriquement je patine comme un dingue (je peux me faire mettre a l'amande par des 1500) .
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Pour les finales
« just the facts » de Alburt.
Environ 400 pages qui balayent les bases des finales .
Par rapport aux autres bouquins sur les finales, il a l’avantage d’être d’un niveau homogène, ce qui le rend lisible comme un roman.
L’inconvénient de la plupart des autres bouquins, c’est qu’ils assomment le lecteur avec des chapitres trop denses, et au bout du compte, beaucoup passent des heures sur des finales de pions (en plus pas vraiment les plus simples !), calent, et zappent les chapitres suivants, passant à côté de petits trucs élémentaires mais parfaitement utiles comme le « carré du cavalier » qui arrête tout seul un pion tour soutenu par son roi en se baladant sur un carré de 4 cases.
De plus ce bouquin possède les qualités de la plupart des bouquins d’Alburt :
C’est un bouquin d’entraîneur( tous niveaux), donc le contenu a été testé en pratique et les choses superflues bien nettoyées.
C’est au moins la 3èmè édition et la finition commence à être très aboutie.
Sur la forme, il y a toujours un soucis de présentation très agréable, avec en particulier un effort pour éviter d’avoir besoin de sortir un échiquier, voire même de tourner une page pour lire une variante associée à un diagramme :)
Pour moi, donc, un excellent bouquin pour aborder les finales, clairement pas exhaustif, mais encore une fois, homogène, soit 400 pages sur les finales LUES et comprises à la fin, ça vaut largement 20 pages sur lesquelles on peut suer sans aller plus loin dans d’autres bouquins :)
Sinon, le Keres est complémentaire de celui-ci, dans le sens qu’il se limite aux finales techniques.
Il est plus exhaustif et s’attaque à des choses plus compliquées, qui demanderont une lecture soignée, une relecture, et encore une relecture, ainsi jusqu’à ce que ça rentre :)
C'est-à-dire que c’est un bouquin qu’on ne va pas lire d’un seul coup (à part si on n’a pas de travail..), mai dans lequel on va piocher à l’occasion sur une envie, ou à la suite d’une finale jouée ou suivie sur ICC.
Pour autant, si c’est un bouquin qui demande un peu de travail, pour autant, il est loin d’être indigeste.
Chaque chapitre est introduit par une étude séduisante.
Ensuite, les positions essentielles sont présentées, avec seulement les grandes lignes et les idées principales, c’est très abordable!
Personnellement c’est un des premiers livres dont j’ai vraiment lu des chapitres entiers (juste après "mon système" ;), et c’est surtout le livre qui m’a fait apprécier les finales.
Il constitue d’ailleurs 90% de mon savoir échiquéen :)
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Tout ce que dit kaktus est admirablement juste @Johaquimov : prends tes 25 dernières défaites (ou plus si tu as le courage) et compte combien sont dûes à des tactiques en 2 coups, 3 coups, 4+ ou autres raisons. Si 2/3 est encore fréquent, c'est qui me semble très vraisemblable et est très courant, c'est qu'il y a encore un déficit sur la visualisation des tactiques simples, ce qui entraîne une très grande réduction de la profitabilité du temps investi ailleurs, et donc le "patinage".
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Si tu ne joues que sur internet à quelle cadence ? Essaye de jouer un certain nombre de parties semi-rapides (10-15m), pour appliquer toutes ces belles choses apprises :-)
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La méthode Silman pour les finales Je ne regrette vraiement pas de l'avoir acheté :
très pédagogue (comme la plus part de ses bouquins), progression en douceur, beaucoup de textes (je retiens nettement mieux lorsqu'on m'explique les idées).
Un autre titre indispensable pour le milieu de jeu : "L'art du combat aux échecs" de Bronstein
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Kotov vs Silman : les + et les - ?
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Dorfman vs Silman : les + et les - ?
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Il y a quand même un vrai souci avec Kotov... Il dit que la clé est le calcul. Il a été prouvé depuis que les GMI ne calculent pas plus, ils sélectionnent mieux et plus vite grâce à ce qu'ils ont mémorisé. L'imagerie mentale montre que ce sont plus leurs centres mémoriels que ceux du calcul qui sont sollicités comparativement à l'amateur. La reconnaissance de formes est clé. Donc la prémisse est fausse et emmène l'étudiant sur la voie du stakhanovisme calculatoire, ce qui est définitivement la plus fastidieuse et rébarbative des manières de progresser.
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Tiens je profite de ce post pour poser une question du même style, quoi que plus générale.
A votre connaissance, peut-on de manière générale identifier des secteurs de jeu à améliorer selon les différentes games d'élo ? Par exemple :
1100-1500
1500-1800
1800-2000
2000-... vous avez compris le principe :-)
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ref Micro Oui,mais la reconnaissance de forme est très certainement valorisée et décuplée par des années et des années de du labeur calculatoire, non ?
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@Micromegas Intéressant, ton avis à propos du Kotov.
Personellement, j'aurais tendance à penser que l'étude du calcul brut favoriserait aussi un apprentissage cognitif.
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Ce n'est pas l'un ou (exclusif) l'autre. C'est une question de proportion optimale pour maximiser la vitesse de progression.
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ref Micro Bah pour maximiser la vitesse de progression, il n'y a qu'à faire comme au poker...il suffit de multitabler
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@Micromegas Tu dis qu'a 1700, c'est 80-90% tactique. Mais comment ameliore t'on la tactique concretement ?
Je pense que c'est ce qui fait cruellement defaut dans mon jeu :p
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La question peut être reformuler sous cet angle : Prenons un livre avec 100 problèmes tactiques. Qui devient le plus fort joueur ? Celui qui passe 10 minutes en moyenne par problème avec beaucoup de calcul, ou celui qui regarde la solution après 1 minute et refait le livre 10 fois ?
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reformulée
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Comment 300 points ont été gagnés en un semestre (pour le 2e semestre consécutif) (enfant de 12 ans, dernier Elo : 1700)
1. Leçons particulières avec GMI : 12 heures
2. Tournois : 60 heures (dernière perf : 1900)
3. Jeu rapide/blitz sur internet : 60 heures
4. Exercices tactiques : 2 heures
5. Étude des ouvertures : 0
6. Autres lectures échiquéennes : 0
Les exercices tactiques sont constitués d'une base de 2000 positions en 1 ou 2 coups. L'enfant a pour instruction de passer 10 secondes max par exo, de lire la solution et de répéter par intervalle ceux qui ne sont pas résolus, jusqu'à remémoration quasi-immédiate. La charge de travail quotidienne est d'une vingtaine d'exercices (donc moins de 5 minutes).
C'est mon pari sur la supériorité de la mémorisation sur le calcul. Calculer quand on joue, mémoriser quand on étudie. Les résultas pour l'instant sont... je vous laisse juges.
Si ce jeune continue, j'introduirai les tactiques en 3 coups et un peu de finales simples dans les 3 mois.
Je dirais que 90% des joueurs d'échecs sub-2000 augmentent trop vite la difficulté de leur régime d'entraînement et le progrès ne se fait plus qu'au prix d'une douleur considérabel.
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Pour ceux qui doutent de la supériorité de la mémorisation sur le calcul, peuvent lire l'article sur le livre de Korchnoi "my best games volume 1", sur http://www.newinchess.com/Korchnoi_Victor___My_Best_Games_1-p-653.html.
L'auteur de l'article raconte une partie jouée contre Korchnoi, et surtout ses commentaires lors de l'analyse. Il était étonné de la manière avec laquelle il pouvait jouer des bons coups rapidement, sans trop réfléchir. L'explication est que Korchnoi, de part son expérience, savait que dans tel type de position tel coup DEVAIT être bon...
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Echecs le test, j'ai fait remonter un post
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Je suis tout à fait d'accord. Par la mémorisation, on acquiert des méthodes de jeu, des schémas globaux qui permettent de jouer les bons coups dans les bonnes positions. C'est en ce sens que je trouve que les livres "l'école des échecs" sont excellents.
Sinon, pour revenir à la question, je vais peut-être passer à l'amateur devient maître dans un premiers temps, histoire de consolider les bases avant d'attaquer plus tard le Silman. Merci à tous
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