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Dvoretsky vs Dorfman par ins11798 le  [Aller à la fin] | Théorie |
Ce mois-ci sur ChessCafe, Dvoretsky revient sur son concept de "pièce superflue".

Visiblement, cet article est aussi l'occasion pour lui de régler quelques comptes avec Dorfman, avec qui il semble ne pas partager du tout la vision de la stratégie aux échecs, et encore moins la façon de l'enseigner.

Au-delà de la polémique, le tout est très intéressant sur les plans théorique et pratique.


www.chesscafe.com/dvoretsky/dvoretsky.htm pour ceux qui lisent l'anglais.





Pour les rares français du forum.  http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.chesscafe.com%2Fdvoretsky%2Fdvoretsky.htm


Pour les rares français du forum. (bis) « les plans théorique s et pratique s. »


traduction de machine C'est une mauvaise traduction avec des fautes de français à la pelle. Je suppose que c'est mieux que rien pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais ?


Pas d'accord, pouetpouet "sur les plans théorique et pratique" est une façon élégante d'éviter la redite : "sur le plan théorique et sur le plan pratique".

Kloch a eu parfaitement raison de l'employer.


j'adore la traduction étant d'avis que le jargon échiquéen un peu monotone, je salue toute nouveauté pétillante comme ces " situations qui peuvent survenir avec le conseil d'administration" pour "the situations that can arise over the board."


...  est un peu monotone


Dvoretsky est critique envers presque tout le monde 


Reyes, le
Personnellement je préfère dire : "la pièce en trop" (qui indique plus clairement que cette pièce peut gêner), plutôt que "la pièce superflue" (qui a un sens d'abondance et qui sous-entend que l'on n'en a pas besoin).

Oui, je sais, c'est peut-être un détail pour vous...


Cette question de langage 
me rappelle la "charge à l'épaule" de la version française du "manuel" : le Roi en "springbok"...


En effet, Dvo critique "presque tout le monde", mais critique-t-il ce qui est critiquable ? Tout est là.



ins2929, le
D'accord avec Reyes Dans mes cours, je dis toujours "la pièce en trop" à mes élèves.


C'est vrai que Dvoretski aime beaucoup avoir le denrier mot et défendre son travail, mais il est aussi capable de signaler des corrections par rapport à des articles/éditions précédentes, en citant l'auteur de la trouvaille, dans ses propres ouvrages.


Et quant au dogmatisme de la "méthode Dorfman", difficile de ne pas le rejoindre.


Dans ce genre de "dispute", l'important n'est pas tellement de savoir qui va "gagner" (d'aillleurs je pense qu'ils seront difficilement réconciliés sur cette affaire-là), mais le lecteur/amteur sera gagnant de quelques belles analyses de positions avec deux points de vue différents, ce qui ne manque pas d'être instructif.


On tient nos nouveaux Tarrasch et Nimzowitsch!


marcq, le
@puch Et bien pour moi difficile de le rejoindre.

"La méthode Dorfman" est une hierachisation des facteurs positionnels afin d'orienter le joueur sur les éméments dominants d'une position, bien entendu elle est assez rigide au départ pour le "débutant" mais plus sa compréhension s'élève plus Dorfman nuance...

C'est comme lorsqu'on apprend à un débutant les premiers concepts de développement, nous l'orientons souvent assez catégoriquement sur ce quon doit faire d'essentiel, simplement parcequ'il n'a pas encore la compréhension suffisante pour des éléments plus complexes, puis une fois son niveau d'ensemble nivelé un cran plus haut alors on commence à nuancer nos premiers propos et à lui faire entrevoir d'autres facteurs à prendre en compte.


marcq, le
@puch C'est une progression en "escalier"

Mais je concois que lorsqu'on a pas discuté directement d'échecs avec Dorfman ca paraisse rigide et surtout pour moi, à la lecture de ses livres, complètement obscur et brouillon.

Mais vraiment, discuter avec lui, lève les voiles de ns préjugés.

Pour le reste je suis entièrement d'accord avec toi Puch :)


une anecdote... lors d'un open au soleil il y a quelques années, un petit stage de 2 matinées était organisé: le maître n'était autre que Iossif Dorfman.
"Pas question que je suive ce truc!" me dis-je. Sa méthode me semblait à l'époque trop rigide, et je n'étais pas là pour me prendre la tête.
Arrive un grand monsieur des échecs (l'organisateur) et il commence à me baratiner, il faut le faire, c'est une chance exceptionnelle, ça ne coute presque rien etc...
Pour ne pas le vexer, je suis contraint d'accepter et avec quelques amis on se retrouve devant Le Professeur.Imaginez la tête que l'on tirait au départ.
Nous avons finalement passé un très bon moment, Dorfman était très agréable, pas du tout coincé et le travail effectué était très intéressant (mais pas révolutionnaire comme il voulait nous le faire croire).
A la fin, il a même réussi à nous fourguer son livre (dédicacé la chance...).
Trop fort le Dorfman!


Dans son livre The art of learning, il est question à un moment donné de Dvoretsky, et Waitzkin lance qu'il considère que c'est un gros arrogant (non pas pour lui faire du tort, juste pour expliquer au non joueurs d'échecs qu lisent son livre qui est ce personnage, qu'ils le situe bien...)


ce n'est pas Dvoretsky qui lui donnerait tort. Clairement tout ce qui n'est pas Dvoretskien est plutôt mauvais, où est currable car c'est juste un incompréhension du Dvoretsky.


Plus généralement, je suis assez d'accord que la "méthode Dorfman" a de sérieuses limites, mais si on se donne la peine de comprendre ce qu'il veut dire, on admettra qu'il y a quand même quelque chose à en tirer (en pas croire que je suis fan, pas du tout).


le truc le plus marrant de l'article, c'est que Dvoretsky écrit lui même qu'il a lu deux lignes de Dorfman, que c'était tellement nul qu'il ne s'est pas infligé de lire la suite, mais par contre il veut absolument faire la lumière sur le fait que Dorfman raconte n'importe quoi et que ce qu'il dit et qu'il aurait mieux fait de plus réfléchir sur ce que lui avait écrit...


Franchement, qui n'a pas essayé de comprendre qui est une question qui se pose...



Au delà de ça, je veux bien que Dorfman n'est pas très bien retranscrit sa compréhension des échecs dans son livre et que Dvoretsky ait mieux retranscrit la sienne dans le sien, mais Dorfman, avec tout ce qu 'on peut lui reprocher, comprend le jeu à un niveau tout à fait correct !?, donc même si on adhère pas, rejeter ce que dit un joueur à priori plus fort, en bloc, comme si tout n'était que conneries, comment dire !?


a noter que les dorfmaniens et dvoretskiens sont simplemement des gens qui n'ont pas compris Cherechevski.


El cave, le
la simplicicité il n'y a que ça de vrai, comme dirait Karl Lagerfeld.


El cave, le
en lisant reyes on sent le gars qui mate du Berger.




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