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Top 12 par bzh92 le  [Aller à la fin] | Clubs |

Le dernier comité directeur de la FFE a décidé que le TOP se jouera en une phase unique de 11 rondes.

Il y a des avantages et des inconvénients à ce nouveau calendrier. Le problème reste le coût du cahier des charges pour le club organisateur.






ins2929, le
Autre inconvénient Les joueurs non-professionnels auront du mal à se libérer une semaine et demie.


D'accord avec puch  Des amateurs pouvant se libérer 10 jours ça va être dur....

Mais au moins comme ça je n'aurais jamais à regretter de pas avoir le niveau pour le top 12 :-p


sorry c'est sûr que c'est une phase unique et pas plutôt une poule unique de 11 clubs ? Comme cela il n'y pas l'histoire de poule haute et poule basse (sauf qu'il y a moins clubs), et on garde les 11 rondes...


ins2929, le
Oui il semble bien que ce soit une phase unique C'est dans l'esprit depuis qu'est apparue l'idée d'un Top12, d'une division "professionnelle".


J'ai milité contre pour les raisons suivantes:

1. Le suspense. Avec trois phases, les joueurs de chaque club concerné, et plus généralement tous les licenciés, pouvaient suivre les résultats de leur équipe après chaque phase et s'intéresser aux prochaines échéances. Ici, tout regroupé, cela ressemble plus à un événement "ordinaire", que certains pourront suivre ne direct sur le net mais qui ne tiendra pas les supporters en haleine pendant des mois! (comme c'était le cas, n'est-ce pas ?). Notons aussi le décalage avec les autres joueurs du même club, qui finissent leurs championnats avant même que les joueurs de top 12 ne commencent le leur.


2. La médiatisation. Contrairement à ce qu'espère la F.F.E., je pense qu'on reçoit plus de couverture media avec un championnat régulier sur l'ensemble de la saison (ou au moins une bonne partie de celle-ci) qu'en regoupant tout en deux semaines.
Pour les deux arguments ci-dessus, je vous invite à comparer les couvertures media et les impressions sur le monde échiquéens pour les championnats britanniques ou espagnols (regroupés en une phase), le moribond Top16 (trois phases) ou la Bundesliga allemande (une dix-douzaine de dimanches dans l'année).


3. La nécessité de conserver des joueurs qui ne jouent pas. Jusqu'à présent, un remplaçant en TOP16 pouvit jouer quelques matches en N1 ou N2 dans l'équipe réserve de son club sans être "bloqués" s'il faut faire un remplacement d'urgence en mars ou avril; certes les capitaines devaient parfois jongler entre les équipes pour garder de la souplesse. Mais avec un top12 en une seule phase, sans doute en mai ou juin, tous ceux qui auront joués dans les divisions inférieures seront "interdits" de top 12. Et donc en prévision d'un empèchement (maladie, problème familial oou professionnel...) d'un des titulaires de top12, chque club va être obligé de "garder sous le coude" deux ou trois joueurs sans les faire jouer en interclubs de toute la saison. Du point de vue de la compétition avoir des joueurs français à 2200+/2300+ qui en jouent pas en interclubs juste pour être en mesure d'effectuer un remplacement éventuel est bien sûr fortement regrettable.


4. Je le disai plus haut, pour les non-pros, et même pour certains pros d'ailleurs, 12 jours (au fait, il y a un jour de repos prévu ?) d'affilée consacrés au top12 représentent un effort difficile (pour certaines professions tout simplement impossible). Justement me direz-vous, l'objectif est d'ériger le top12 en une véritable division professionnelle. Je veux bien, mais j'attends de voir les prix reversés aux équipes à tous les échelons du classement pour justifier ce statut de division professionnelle! S'il y 25000 euro au premier, puis 18000, 15000,12000... et au moins 2500 au 12è, cela pourra ressembler à une division pro. Si les prix restent un pourcentage infime des dépenses engagées, cela risque plutôt de devenir un club pour villes riches.


5. Par ailleurs, c'est la démarche inverse qui été suivie en N1, avec une totale dé-professionnalisation (groupes géographiques, équipes réserves...) . Aucune alternative entre ces deux paliers pour les clubs moyens (entre le 10è et le 25è rang français). Et surtout, bonjour le choc et les soucis d'adaptation pour un relégué de top12 en N1 ou un promu de N1 en top12: calendrier totalement bouleversé, mode de fonctionnement également, difficultés pour faire venir les mêmes joueurs (français ou renforts étrangers, d'ailleurs) une dizaine de weeks-ends une saison, une seule période de 12 jours la saison suivante...



Enfin, on nous a dit en juin dernier quand le passage au top12 a été décidé que la formule avait été étudiée en détail, et on apprend finalemnt qu'elle vient seulement d'être choisie en novembre ? Peut-être juste une incompréhension de ma part ?



Pùch, se répète.


1-L’argument du suspens ne me semble pas tenir ici. Personnellement, je n’ai jamais suivi les trois phases du TOP 16 car je trouvais la formule trop compliquée. Cela ne m’a jamais tenu en haleine pendant des mois. Au mieux, je suivais les deux dernières rondes. Sincèrement. En revanche, sur une douzaine de jours, les enjeux apparaissent plus clairement à mon sens. Et puis je ne vois pas pourquoi il y aurait moins de suspens parce que la compétition est sur un laps de temps court. Il ne me semble pas qu’il y ait moins de suspens lors d’une coupe du monde de foot que lors d’une coupe d’Europe, alors que l’une est ramassée sur un mois et l’autre s’étale sur un an. Qu’en pensez-vous ?




2-Je crois là encore que vous faites fausse route. Quel grand média a suivi le TOP 16 jusque là ? Quel média peut-on intéresser en lui annonçant qu’il peut couvrir la première phase d’un championnat qui en compte trois ? A discipline peu médiatisée, il faut des enjeux clairs et des résultats rapides. Le jeu d’échecs passe déjà pour un jeu lent et le système suisse pour un mode d’organisation ésotérique. Je pense qu’il y a beaucoup à gagner en simplifiant le processus. Ici, il paraît plus clair d’annoncer aux médias : « Nous organisons le championnat de France d’échecs par équipes. Il y a 12 équipes venues de toute la France. Dans 12 jours nous connaîtrons le club champion. »


C’est plus intéressant aussi pour l’organisateur et pour les collectivités locales qui financeront peut-être plus volontiers un tel événement. Comment une mairie peut-elle actuellement communiquer sur l’accueil d’une 2ème phase de championnat ? « Nous organisons un peu de championnat et ça nous coûte aussi cher que celui qui organise la phase décisive, donc venez voir cette belle compétition dont on n’aura pas de résultat définitif à la fin ». Pas très glamour !


J’ajoute que le regroupement sur 12 jours peut rendre notre championnat plus attrayant encore pour les grands noms du monde échiquéen : personnellement, et je me trompe peut-être, si j’étais Radjabov, je préférerais qu’on me dise à l’avance « Bloque 12 jours (ou 5 ou 6) dans l’année pour jouer le TOP12 en Bretagne, en Corse ou à Paris ». Je pense que le joueur aura plus de facilité à s’organiser et que cela lui libérerait au moins 1 weekend de plus dans l’année. Si chaque championnat d’Europe occidentale était organisé ainsi, les MI et GMI gagneraient du temps et de la lisibilité sur leurs agendas, non ?


Quant à la comparaison avec le reste de l’Europe, elle ne me semble pas très pertinente : l’Allemagne, ce n’est pas la France. Il suffit de comparer les distances à parcourir en Bundesliga et en TOP16. Je rappelle que la France est le plus grand pays d’Europe occidentale. Ce n’est pas anodin…




3-J’y vois un effet positif, au contraire : ne compter pour le TOP 12 que sur des joueurs dont on est quasiment sûr de la présence. Si un club ne sollicite que des mercenaires qui n’ont aucun lien avec le club ou la région, il vivra effectivement dans l’incertitude et sera obligé de garder quelques forts joueurs dans l’expectative. En revanche, un club formateur, solide, vivant sur un socle de licenciés nombreux et fidèles, sera moins fragile de ce point de vue. Et puis soyons honnêtes, jongler avec ses titulaires et ses remplaçants est déjà monnaie courante quand un club a deux équipes en N5 et N4, je ne vois pas vraiment ce que cela change fondamentalement ici.




4-Première remarque, ces douze jours seront à cheval sur 2 weekends. En outre, s’il y a 12 équipes et 12 jours, il me semble assez évident qu’il y aura un jour de repos, non ? Enfin, le Comité Directeur adossera vraisemblablement cette compétition à deux jours fériés (Ascension/Pentecôte). Sur 12 jours, 6 seront donc parfaitement envisageables pour un amateur (et le jour de repos pourra servir à faire la liaison avec un autre amateur remplaçant...) Si l’amateur en question peut poser en plus deux jours de RTT, il se rendra libre pour les deux tiers de la compétition. Pour le reste il peut être remplacé par un autre amateur libre d’autres jours. Encore une fois, c’est une question d’organisation qui se posait déjà sur une formule en 3 phases, non ?



Vous parlez des dépenses engagées. Je crois qu’une phase unique coûtera moins cher en déplacements (un seul déplacement prévisible longtemps à l’avance) et en hébergement (prix décroissants sur le nombre de nuitées pour l’organisateur et donc pour les équipes…). Vous craignez que ce championnat ne soit réservé aux villes riches. Au contraire, je crois qu’il s’ouvrira davantage à des budgets plus modestes. Je rappelle en outre que l’Agenda 21 et les demandes répétées du Ministère vont dans le sens d’une limitation des déplacements.




5-Cet argument me semble d’autant moins valable qu’il existera toujours un palier : il faut bien placer la frontière quelque part. Un élève qui a 9,9 n’est pas reçu et celui qui a 10 est reçu. C’est ainsi. Prenez l’exemple du football. Il n’existe pas vraiment de palier entre le monde pro et le monde amateur. C’est un choc de monter en National aussi. C’est absolument inévitable, je pense.




Conclusion : Pour autant que je m’en souvienne, nous avions décidé en juin dernier que le TOP 12 serait une meilleure formule que le TOP16. Aucun consensus ne s’étant dégagé sur la façon de l’organiser en dépit d’une étude en détail du dossier, le Comité Directeur s’est donné le temps de prendre le pouls du terrain et d’approfondir sa réflexion pour prendre une décision mûrement réfléchie. Une décision en juin aurait sans doute été jugée « précipitée ». En novembre, elle vous semble « tardive »…Ce qui ne nous laisse guère de marge de manœuvres, reconnaissez-le… Pour conclure, je tiens à vous rassurer : le Comité Directeur expérimente cette formule car elle paraît plus pertinente mais rien n’empêche à terme de revenir à la formule précédente si nous en constations l’échec, soyez-en assuré.


j'ai du mal avec la mise en forme... Tout est dans le titre, désolé.


suspense... Jérôme Sinon ton argumentaire reste en suspens.



ins2929, le
Quelques réponses... Merci de vos arguments.


1. Pour ce qui est des amateurs suivant la compétition, jouant moi-même en top16 je ne peux pas juger. Simplement à chaque fois (ou presque) entre février et juillet ou je rencontre des amateurs (de mon club, lors d'un tournoi, lors d'un cours), il se trouve quelqu'un pour me demander où en est mon équipe, quelles sont mes impressions sur la lutte pour les premières places, nos objectifs pour les prochains matches, qui est en forme ou non... Tout le monde n'est pas forcément passionné, mais je suis convaincu que le Top16 arrive à intéresser pendant tout le printemps et un peu plus. De même, quand je rencontre des joueurs de Bundesliga ou du championnat belge (toutes rondes sur une dizaine de dimanche), je suis régulièrement la situation de leurs équipes - c'est moins le cas pour les championnats "ramassés".


2. Si de grands média viennent faire de sérieux reportages sur le Top12 nouvelle formule, bravo.
Dans la version antérieure on pénétrait relativement bien la presse (au sens large) générale au niveau local, et la presse spécialisée. Au moins, avec un article avant et un après chaque phase, on pouvait toucher une demi-douzaine de fois le lectorat de la PQR, et beaucoup plus en cas d'organisation à domicile, télés ou radio locales. Pas la panacée de la couverture médiatique, mais je ne l'échangerais pas contre un seul passage dans la PQR et 20" de JT national...
Bref, j'espère que les grands médias vous suivront, mais sinon je pense qu'il ne faut pas trop espérer de retentissement médiatiques juste grâce au changement de formule, et les autres exemples européens semble le confirmer quelle que soit leur géographique (Allemagne, R.U. et Espagne sont moins étendus que la France mais tout de même assez similaires).


3. Je comprends mal, ou alors vous m'avez mal compris. Pour les clubs comptant plus sur des "mercenaires" que sur la formation (je caricature un peu, vous m'avez précédé d'ailleurs), la solution est en effet simple: licencier suffisamment de joueurs supplémentaires pour toujours en avoir "dans la poche" en cas de pépin. Pour un club formateur qui a disons, trois jeunes à plus de 2200, aujourd'hui il fait jouer en N1/N2/N3, et si jamais une place se libère pour la première phase de top16, l'un peut remplacer... En Top12 ce ne sera plus possible, il faudra soit faire toute la saison "en dessous" soit risquer de ne pas jouer du tout.

D'ailleurs, il me parait logique que dans l'aspiration (sans doute légitime, voir point 4) à créer une division "professionnelle", ce ne seront pas les clubs formateurs dont les joueurs sont étudiants, mais les clubs avec des joueurs professionnels qui seront plus à l'aise.


La différence fondamentale avec deux équipes de N4 et N5, c'est que les calendriers sont totalement distincts! Si j'ai un absent dans mon équipe de n4, un joueur de n5 prend sa place et est lui-même remplacé par un jeune ou un moins fort. Avec des calendriers 100% disjoints, un absent en TOP16 ne pourra pas être remplacé par un joueur de N1/2/3, mais uniquement par un joueur "réserve" qui ne joue pas le reste de l'année. On peut faire jongler plusieurs joueurs certes, mais en prévoyant d'entrée que tous ne feront pas 11 matches (particulièrement dommageable pour les jeunes en formation justement), en renonçant donc aux normes (itou), en frustrant les réservistes et en affaiblissant les équipes réserves!


4. Je ne sais pas comment chaque amateur va pouvoir se libérer pour la période du top12, mais il est certain que ce ne sera pas plus simple que les week-ends rallongés du Top16. Je n'insiste pas sur les étudiants en période d'examen, les travailleurs qui n'ont pas de RTT. C'est vrai, pour Radjabov ce sera peut-être plus pratique, ou pour tout "mercenaire", et pourtant les meilleurs GMI trouvent le moyen de jouer la Bundesliga...

Pour les dépenses, je n'ai pas prétendu qu'elles augmenteront avec le regroupement, je pense même qu'elles devraient légèrement baisser. Je signale juste qu'une division professionnelle (L1 de foot, ProA de basket, etc...) est une division qui finance en partie ses compétiteurs, et donc que pour que cet ambitieux projet tienne, il faudra que les primes accordées soient à la hauteur. Sinon, aucune raison pour que Mulhouse vise plus haut que la 8è place et aligne la même équipe tout au long de la compétition, ni pour que les municipalités et mécènes (pour l'instant il y en a beaucoup plus que de "sponsors") continuent à financer des équipes onéreuses.


Pour l'instant, rien n'a été dit sur les prix reversés dans le futur top 12, sur l'origine possible des fonds (sponsoring ? nous n'avons guère de droit d'image à vendre!)... Eclairez-moi s'il y a des décision ou une volonté fédérale en la matière.



5. Entre le top12 et la future N1 à 3 divisions régionales, équipes réserves et calendrier distinct, il n'y a pas un palier mais un gouffre! Rien à voir avec la différence entre C.F.A. et National au foot, ni entre la "vraie" N1 de 2004-6 et le TOP16 de la même époque.

J'ai eu l'occasion de le démontrer en détail ici, et depuis les résultats ont confirmé ce que tous les clubs "moyens" avaient dit à l'époque: en se préparant avec une division intermédiaire, dense (équipes entre le 17è et le 32è rang d'abord, entre 17 et 24 en poule haute), sur une formule et un calendrier similaire à l'élite, les clubs de N1 (formule 2004-2006) ont eu la possibilité de se structurer et d'apporter des forces vives au top16: Vandoeuvre, Marseille Echecs, Metz, Noyon, Antibes ont enrichi le paysage des échecs français de bon niveau. Ceux qui sont montés par la suite, dans une N1 géographique (clubs entre la 17è et la 40è place, dont des équipes réserves), en changeant totalement de calendrier, n'ont pas eu de loin le même succès: sans vouloir leur faire injure, Grasse, Hyères, Bois-Colombes, Marseille Duchamps et j'en oublie n'ont pas brillé dans l'élite.

Avec la formule 2010-11 à trois groupes (clubs de n1 entre la 13è et la 48è place), cela ne va certainement pas s'améliorer.


Il y a aujourd'hui bien plus que 12 clubs en France qui se sont bien construit et souhaite avoir pour leur équipe première un championnat de niveau national, homogène et pouvant servir de vitrine auprès des partenaires locaux au moins. Bien sûr tous ne peuvent pas être en première division, c'est pourquoi une "N1" sous le top 16 avec 12 ou 16 clubs serait extrêmement bénéfique, formatrice et sportivement intéressante. Cela n'a existé que 2 ans hélas, mais tous ceux qui ont connus ces phases finales à Lille ou Vandoeuvre les regrettent.


Si j'ai bien compris votre conclusion, la "formule" choisie en juin était en fait juste le nombre d'équipe dans chaque division ? Bon, je taquine juste, je ne prétends pas du tout que ce changement ne soit pas longuement mûri, je crois d'ailleurs que c'est la volonté de l'équipe fédérale depuis 6 ans. Je regrette simplement qu'il soit fait en tenant compte de la situation des tous meilleurs clubs, avec une vision à peu près claire de ce que la fédé souhaite pour l'élite, mais avec beaucoup moins de considération pour les conséquences de ces changements au niveau des clubs formateurs, des clubs de bon niveau (9è à 30 rang français), des joeuurs amateurs ou semi-pro.


Merci encore d'avoir répondu, c'est déjà très appréciable.


Ouaouh Deux personnes arrivent à débattre sereinement sur France-Echecs ! ! !

FELICITATIONS :-) !


monstrueux :-) pas le courage de lire leurs pavés :-)


ins7708, le
100 % d'accord avec Pùch (bon, disons 92 % d'accord) je cite juste "un grand nom" des échecs français (pourtant pro!) qui m'a dit aujourd'hui même à propos de cette formule "tout le monde est contre, mais comme d'hab ils voté ça tous seuls"

Il suffisait de faire un sondage auprès des équipes du top 16 actuel, à part peut être Clichy, et Evry (et encore!) tout le monde aurait été favorable à un top 12 (voir un top 16!) sur 3 week-ends, limite 2 grands, mais en aucun cas 1 seul!.


Sinon j'adresse aussi mes félicitations à l'ami Pùch ;)


tiens pourquoi ces deux-là ?


pas très clair, je recommence pourquoi Clichy et Évry ?


11 ou 12 jours ! Perso je suis content de passer de top16 à top12 et impatient de jouer enfin un toute-ronde (plus intéressant et plus juste que ce truc bizarre poule haute poule basse), mais il est vrai qu'une seule phase de 11 rondes pendant 11 ou 12 jours ça paraît impressionnant !


Même avis que Christophe. Une phase, deux phases, trois phases, beaucoup de formules avaient de l'intérêt.Une phase, on y est pas très habitué,mais c'est à voir! ON est très proche du modèle du championnat russe à présent!
J'imagine que Clichy et Evry sont cités lorsqu'il s'agit d'argumenter les diaboliques changements de la FFE en faveur de la World Company. Je ne suis pourtant pas sûr que la baisse très nette des frais liés à cette compétition couteuse n'intéresse que les deux premiers de l'an passé, je ne vois pas le rapport.Pas plus que je ne crois pas qu'ils aient plus de faciliter que les autres clubs à faire participer ses jeunes amateurs.
Quand au fait que tout le monde est contre, c'est complètement faux, j'ai déjà entendu dans les dernières années beaucoup de supporters de cette formule, sans doute moins désireux de se faire entendre que ses opposants.
Faire parler la majorité silencieuse, ca va un moment, je trouve!
Par ailleurs j'ai une remarque à faire à Puch dont l'argumentaire, par ailleurs, est tout à fait respectable: Les clubs montés en Top 16 à l'époque de ce que tu appelles "la formule 2004-2006" jouaient déjà le top 16 il y a longtemps. C'est donc malhonnête de louer les mérites de cette division inférieure, à ce sujet là en tous cas. Même s'il est vrai que la formule 2004-2006 plaisait à tous les "moyens".


Pardon pour les fautes, je vais évoquer avec mes élèves de CE1 la possibilité d'échanger des cours de français contre des cours d'échecs :-)


ins2929, le
Non non pas malhonnête JB! Les clubs montés comme en Top16 en passant par la N1 2004-6 sont:


Vandoeuvre (déjà au plus haut niveau auparavant, mais dans une configuration toute différente. L'équipe avec des joueurs locaux est apparue dans la N1). Pas le meilleur exemple certes.


Metz Fischer. Monté en top16 pour la première fois depuis 20 ans.


Antibes. Leur seule accession à ma connaissance, ils sont resté 4 saisons en Top16.


Marseille. Idem.

Noyon. Idem; aguerris dans la N1 poule haute, ils sont montés une année après la réforme je crois, ce qui fait que je n'aurais pas du les citer. Toujours en Top16, belle équipe.

Strasbourg et Drancy. Je ne les ai pas cités car en effet ce sont des valeurs sures du top16 depuis très longtemps.


Créteil. Juste un passage au top16.


Paris Chess XV. Un beu parcours en top16 avant de disparaître, je ne l'ai pas cité car vu son budget, cette équipe serait montée et se serait adaptée avec n'importe quelle formule.


Donc si on écarte les équipes qui sont au-dessus de la n1 avec n'importe quelle formule (Drancy, Strasbourg, Chess XV, et le Vandoeuvre de l'époque), il reste un joli trois sur quatre (Metz, Marseille, Antibes contre Créteil).


Depuis lors, en trois ans, hormis toujours les aguerris (Drancy, Strasbourg et Bischwiller une fois) et le cas de Noyon, le seul "nouveau club" apparu avec succès au plus haut niveau est Chalons, que comme Chess XV je classerai dans les budgets trop gros pour être empéchés par le choix de la formule.


Voilà pour les détails...


Mais je ne comprends pas mieux la comparaison Car tous les autres sont issus d'une N1 qui n'est pas de la version 2004-6, non? Crois-tu par ailleurs que le budget de Marseille est à classer parmi ceux des intouchables du Top 16?


ins2929, le
La comparaison Avait pour but de montrer qu'une N1 nationale, resserrée, sans équipes réserves était une bien meilleure préparation pour les clubs qui se construisent peu à peu (parce que leurs budgets augmentent, parce que leurs jeunes progressent...) en vue d'accéder avec succès au top16/12. Egalement, quelle constitue une meilleure sélection pour que montent ceux qui seront les plus forts à l'échelon supérieur.



Je ne connais pas le budget de Marseille, vu leur effectif j'imagine qu'ils ont quelques ressources... en tout cas quand ils sont montés en 2005-6 (avec Genov et Gozzoli aux deux premiers échiquiers, des "bons MF" à 2300+ derrière - catégorie dont tu t'es échappé!) c'était clairement une équipe en progression, et le fait de jouer sur trois ou quatre week-ends "comme le top16" n'a pas du être une mauvaise mise en route pour leurs jolis parcours depuis.

Certes, toutes les équipes du top16 qui ne sont pas montées en 2005 ou 2006 sont montées une autre année (ou étaient là dès sa création). POurtant avant ou après cette période, on a bien plus d'exemples d'équipes montées "pour leur malheur", la professionalisation brutale (tout en un seul palier) étant moins bien supportée par des clubs "grandis trop vite".



Au passage, ce n'est qu'un des arguments en faveur de cette division "nationale de 2è niveau", car même pour un club qui ne monte pas au top12 l'équipe fanion peut aspirer à évoluer dans un championnat homogène, de bon niveau, sans équipe réserve. Plus d'intérêt sportif et plus facile à vendre aux partenaires financiers.


Autre argument, les bouleversements pour une équipe reléguée du Top. Nos amis bischwillerois n'ont pas du trop rigoler pour joueur un dimanche par mois en N1 l'an dernier!


Dernier argument qui rejoint tout-à-fait les préoccupations ministérielles, les déplacements dans une n1 3 groupes resteront considérables, le plus souvent pour de jouer qu'un match, deux au plus. Alors que la structure en trois ou quatre regroupements permet, sinon des économies financières (l'hôtel remplace l'essence), au moins des économies énergétiques.





Je dois reconnaître une part de vérité dans ton argumentaire sur le sujet que nous débattons, mais pour moi, il est excessif de faire reposer la pérennisation des clubs de haut-niveau sur la simple structure des compétitions fédérales. Tant d'autres choses sont plus cruciales, à commencer par les subventions, le bon sens des dirigeants,etc...
Antibes, par exemple, ne s'est pas brulé les ailes à cause de cette ascension trop rapide, mais par un coup dur de leur Mairie. Bois-Colombes et Créteil, dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils n'avaient que peu d'espoirs en Top 16 (malgré un maintien héroïque en 2008) n'ont à ce jour pas fermé leurs portes à cause de leur éviction du top 16, et continuent à former des ptits jeunes à tour de bras. Grâce, notamment, au réalisme de leurs dirigeants!
Dire, enfin, que la formule 2004-6 proposait des promus plus consistants sportivement que la formule géographique, j'aurais tendance à en être d'accord.


ins7708, le
Quelques précisions : loin de moi l'idée que la fédération agirait sous pression du lobby des clubs franciliens.


J'ai cité Clichy et Evry car il me semble que se sont les clubs qui ont le moins d'amateurs, (encore que à Evry, ça soit moins vrai, mais à Clichy je ne me rappelle pas d'avoir vu jouer un amateur en top 16)

Un exemple de ce que je connais le mieux : à Vandoeuvre, Nezar, Brunner, Genzling Congiu, Steil, et moi même avons joué en top 16 l'an dernier, accompagnés à chaque fois par le président Gérard Simon.

Cela fait 7 personnes concernées par ce problème des jours de congé. Et encore, je n'ai pas compté Philippe et Paci qui travaille dans le monde échiquéen, mais bon, quand ils jouent un tournoi, ils ne peuvent assumer leurs responsabilités d'entraîneurs.

Bien sûr, on peut essayer de le caser dans une période de jours fériés, le 1 et 8 mai ça serait débile vu que ça peut tomber 2 fois un samedi ou 2 fois un dimanche (comme en 2011 d'ailleurs)

Donc à la rigueur 8 mai et ascension ah oui pas bête l'ascension, ce grand week end où il y a des tournois organisés partout en France que les joueurs du top 12 ne pourraient plus jouer...

Bon peut être il y a d'autres possibilités de calendrier, mais comme décrit par pùch, ce n'est pas le seul problème.


Après je suis d'accord qu'il y a aussi des avantages à passer à une seule phase.

La question à trancher est quel est le but du top 12 ?

Si c'est d'en faire une grande ligue professionnel alors une seule phase est peut être le mieux.

Si le but c'est de faire progresser toute cette masse de joueurs (et de joueuses!)français entre 2300 et 2450/2500 alors il faudrait rester sur 3 phases.



Tu l'as dit, ça ressemble de plus en plus au modèle russe.

Mais est-ce un bon modèle ?

J'étais présent lors du championnat de Russie par équipe : un cadre de rêve (Dagomys) des équipes super fortes, l'esprit d'équipe qui est toujours là...

Mais aucun "supporter" :je devais être le seul joueur d'échecs qui ne participait pas, ou presque!

aucun "club spirit" : les joueurs ne mettaient évidemment jamais les pieds dans leurs clubs respectifs et s'ils appartenaient à leur équipe, ils n'appartenaient pas à leur club (je sais pas si je suis clair)

Et surtout aucun amateur, (ou presque ?!) mais en France on ne peut pas faire 12 équipes de 8 joueurs dont 5 français dont au moins une fille pros!

Ou alors on fait comme Espagne, on arrête ce quotat de locaux, on joue à celui qui a le plus de sous gagne, on aura une super ligue super pro et super forte et les forts amateurs français ben ils auront qu'à acheter du lubrifiant...


Au fait, à me lire on pourrait croire que les quelques pros français seraient pour le changement... mais dixit l'un d'eux : "avec moins d'équipes et une seule phase, il y aura beaucoup moins de joueurs donc les tarifs vont baisser, en plus au lieu d'être payé à la partie on aura un forfait pour les 11 [donc les tarifs vont baisser d'avantage...]"


Donc même si ça doit bien faire quelques joueurs heureux et même si personnellement je fais confiance à la fédé pour l'organiser du mieux possible et aux joueurs pour passer un très bon moment lors de ces 12 jours, il me semble que la majorité des joueurs est contre ce nouveau système.

C'est d'ailleurs ce qu'il me revient quand j'en parle autour de moi, mais peut être n'est-ce pas représentatif et que je choisis mes amitiés inconsciemment en fonction des sensibilités politico-échiquéennes...


ins7708, le
D'ailleurs une question : combien il y a t-il de purs joueurs pros, j'entends par là qui ne vivent que par le jeu, sans contrainte d'entraînement régulier dans écoles ou même que des clubs ?

Et combien de joueuses ?

Parce que j'ai entendu le nombre de 11 joueurs amateurs dans les 12 meilleures équipes du top 16...

Alors que je pensais que (étrangers exceptés) ça devait être plus proche de l'inverse (20-25 "purs" joueurs pros max).


ins2929, le
Je dois reconnaître aussi J.B.Mullon écrit: "il est excessif de faire reposer la pérennisation des clubs de haut-niveau sur la simple structure des compétitions fédérales".


Je suis tout-à-fait d'accord, c'est vrai que j'ai beaucoup insisté sur le point qui me semblait en rapport avec le sujet du topic, au risque de lui donner des proportions éxagérées.




ins3587, le
@JbMullon "Faire parler la majorité silencieuse, ca va un moment, je trouve!"



J'avais parlé avec notre président ( lors de la dernière phase TOP 16 à Clichy) du Top12 : il m'avait assuré de la tenue d'un référendum pour faire passer cette réforme... J'ai pas vu le référendum alors la majorité silencieuse elle s'écrase non ? C'était que du vent comme d'habitude... vous (la FFE) pouvez faire un Top 3,4,5 comme ça tout le monde est content


C'est la fin pour les semis-pro de jouer au plus haut niveau à part si la FFE paye les 12 jours de congé sans solde... comment des joueurs à 2400-2500 qui ont une activité professionnelle peuvent poser 12 jours de congé ??



Et pour aller plus loin c'est la mort des clubs qui ont une subvention seulement parce que l'équipe une est en Top16... (du coup les autres divisions en pâtissent et les cours pour les enfants etc)


Beaucoup de choses très intéressantes ont été indiquées. Je pense que la réduction de la facture énergétique, le coût amoindri au maximum, le relief éventuel qu’on peut évidemment donner à une organisation en une seule phase et la facilité de gérer des agendas plaident pour la nouvelle mouture. Il faut être réaliste : aucune formule ne sera en mesure de satisfaire des intérêts contradictoires.


Je voudrai revenir sur deux points : la communication et le prétendu déni de démocratie de la Fédération.

1) Si un référendum était organisé sur le sujet, le plus marquant serait son taux d’abstention. Je suis persuadé que l’immense majorité des joueurs d’échecs français n’en ont que faire du Top 12, 16.

2) Je suis parvenu au constat que ce qui attire vers des jeux comme le bridge, le Go, les échecs (tous trois assimilés à un sport) c’est de pratiquer soi-même. Cela me paraît consubstantiel au jeu. Ce qui intéresse, c’est sa partie, le résultat de l’équipe dans laquelle on joue et les résultats de ses amis. On me pose plus souvent de questions sur les équipes de N3 et N4 animés par des gens que l’on croise au club que sur l’équipe 1, laquelle malgré mes efforts n’intéresse pas.

Notre discipline est avant tout une discipline de pratiquants. Ceux (plus rares !) qui s’intéressent à la beauté et l’esthétisme du jeu se plongent dans les études et les problèmes. Enfin, le tout petit nombre restant qui se soucie de la compétition jette son dévolu sur les tournois des super-GMS, qui présentent pour avantage de mettre aux prises les mêmes joueurs devenus familiers plutôt que sur le championnat de France par équipes dont les parties seront intrinsèquement de moindre qualité. J’en veux pour preuve que le public rare et épars, de la dernière phase du Top 16 de l’an passé, était là pour voir messieurs Bacrot, Vachier-Lagrave, Svidler et Nakamura et Mademoiselle Sebag et non pour se préoccuper de qui Clichy, Evry ou Chalons en Champagne tenait la corde.



La FFE serait dans son rôle de donner un écho du Top 12 sur son site. Si elle réussit à attirer une télévision régionale pour couvrir l’événement, ce sera une belle action à mettre à son crédit. Maintenant, il faut cesser de rêver. Il n’y aura jamais un grand impact médiatique de cet événement pour la simple raison que le cœur même du public visé : les joueurs d’échecs Français ne s’y intéressent pas.



PS

Je pose une question à ceux que ma conclusion rendrait dubitatif. Pensez-vous que sur un forum spécialisé, une réforme de la première division du championnat de France de Football ne susciterait qu’une trentaine de messages en 4 jours pour une douzaine d’intervenants ?



ins2929, le
Je suis d'accord sur un point important Le public pour les compétitions d'échecs ets constitué de joueurs d'échecs!

Contrairement à la pluaprt de sports de plein air, voire du poker, que bien des téléspectateurs peuvent, et même commenter, sans voir jamais shooté dans un ballon ou perdu avec un paire de rois.


Cela explique (à mon avis) que quelque soit la formule, il n'y a guère d'intérêt à courir aaprès des retransmissions télé (à la rigueur un sujet de quelques secondes sur une TV nationale, ou quelques minutes sur une régionale). Les média les plus adaptés aux échecs sont internet (grâce aux retransmissions en direct qui peuvent toucher tous les amateurs de ce spectacle) et la presse spécialisée (imprimée ou en ligne).


Les échos dans les média généralistes (télé, pqr, grands quotidiens...) proposeront rarement un contenu riche techniquement (les rubriques de trente lignes dans Libé ou Le Monde sont un quasi maximum), leur seul intérêt pour nous est la publicité, qui peut attirer quelques amateurs de plus dans nos clubs. Et de ce point de vue, des passages réguliers dans la presse régionale sont presque le mieux que l'on puisse espérer.


Peut-être (espèrons-le!) la nouvelle formule sera la meilleure possible pour obtenir une couverture media nationale, mais même ainsi je ne pense pas qu'il faille en attendre monts et merveilles. France 2 ignore qu'Anand est champion du monde et pense que son public s'en contrefiche, ils se souviennent de Karpov et Kasparov mais trouvent leur jeu "démodé", on a eu quelques sujets "people" ou "nostalgie" pour le décès de B.Fischer; on aura donc beau attirer Kramnik, Nakamura, Svidler, Vachier-Lagrave (quelles retombées de son superbe titre junior dans les media nationaux?) et consorts, cela ne sera pas plus vendeur pour les grands médias.


Pour les amateurs, les lecteurs de NewInChess ou Europe-Echecs, ceux qui ont le temps pour les retransmissions internet, en revanche, cela est "vendeur" et rend notre championnat prestigieux.


@ledzepp Sur l'argument des semi-pros. Il me semble que sur la période prévue (fin mai-début juin), il n'est pas question de prendre 12 jours de congés pour jouer les onze rondes! week-ends et jours fériés compris, je doute que les joueurs auxquels tu penses aient à poser nettement plus de jours que d'habitude.
Avec le système actuel, une phase 1 fait jouer un vendredi, une phase 2 un jeudi et un vendredi, une phase 3 un mercredi, un jeudi et un vendredi. Imaginons un jour férié la dedans, et cela fait 5 jours à poser. Formule 2011: 11 rondes (pas de jour de repos)= 11 jours - 4 jours de w-e - 1 jour férié = 6 jours à poser (au lieu de 5). Ton argument eût été plus pertinent si l'on avait pris le cas des étudiants en période d'examen, je trouve.
Pour le reste, restons-en là.


ins3587, le
Phase 3 Il n'y a que le jeudi et vendredi pas de mercredi. Soit 5 jours hors l'argument du jour férié (ce qui peut donc faire 4j)



Et il y a une différence énorme entre poser un jour ou deux et une semaine complète... Toutes les entreprises n'acceptent pas hors période juillet août...



Et peu importe les arguments apportés au débat la FFE fait ce qu'elle veut... On a beau expliquer n'importe quoi : on nous promet des choses et après nada...


J'ai un doute ... J'ai un doute sur le fait que faire jouer en une seule phase fera faire des économies. Autant sur des phases de 3-4 jours on peut se déplacer avec 8 joueurs. Sur des phases de 11 jours consécutifs sans pause ça me semble difficile. Les joueurs ne tiendront pas les 11 jours. Et il y aura les clubs qui pourront faire tourner et les autres. Mais ce format ne me semble pas facteur d'économie. Alors pour les échiquiers mixtes il faudra venir avec au moins un joueur de plus. Déjà l'argument économique tombe à l'eau. Là où je vois un gros problème c'est pour l'échiquier féminin. On va faire jouer la féminine 11 jours de suite ? On va faire venir une doublure pour la laisser se reposer ? Et si doublure il y a elle devra venir mardi-mercredi-jeudi par exemple ? Sympa le rôle de doublure à l'échiquier féminin tu ne peux pas jouer dans les autres divisions et en plus si tu n'es pas pro ce qui risque d'être le cas si tu acceptes de ne quasiment pas jouer de la saison tu devras également prendre des vacances pour aider ton équipe. Cool.


En plus quel est le facteur d'économie lorsque les collectivités locales prennent fortement en charge les frais de déplacements des clubs. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres clubs mais en ce qui concerne Drancy au niveau déplacement on est assez bien soutenu. Maintenant si on se déplace moins on aura peut être moins de frais de déplacement mais également moins de subvention pour faire face à ces déplacements. Au final le monde échiquéen y gagne quoi ? Rien.


C'est ma première intervention. Je souhaite discuter pour le moment de ce point mais j'ai pas mal de choses à dire sur ce passage au top 12 en général et dans ce format en particulier.


Tout ce que je pourrais dire n'engage bien entendu que moi et non le club de Drancy.


ins3587, le
Top16 Bonjour, tous les arguments sont intéressants et méritent le respect – Il n'en demeure pas moins que le débat est faussé; En effet, l'objectif à peine voilé de la FFE est de faire une Ligue pro (sous prétexte de pression du Ministère ??), ce qui explique que nous sommes passés à 12 au lieu de 16 puis de 3 sessions à 1 session – Un peu de bonne foi simplement svp, disons les choses nettement cela fera gagner du temps à tout le monde – Peu de gens sont intéressés par les Echecs en France – Lorsque nous sommes passés "Sport", il avait été promis des sponsors à la pelle – Résultat svp ?
Le fait de jouer à 12 et pas 16 et de ne faire qu'une seule session ne fera pas plus venir les sponsors et la presse.
Cela ne fera pas plus d'économies (et je rejoins les différents argumentaires, car il faudra se déplacer à 10 joueurs, ne serait-ce que pour remplacer un ou deux joueurs malades ou pas en forme).



Pour l'argument des jours de congés – En France, tout le monde n'a pas la latitude de prendre des vacances comme il l'entend, c'est même assez curieusement l'inverse pour la majorité des gens.



Si j'analyse le cas de Noyon, nous tournons à 6 français dont 5 amateurs – Un est étudiant (cela va être facile pour les congés), un ingénieur rempli régulièrement des missions à l'étranger, 2 autres ingénieurs travaillent en France mais dans des entreprises privées (bonjour pour les RTT, congés, ponts, etc…) et un ingénieur travaille en France pour une boîte privée mais fait des audits dans toute la France – Par ailleurs, les étrangers (qui ne sont pas des mercenaires) viennent plus par amitié que pour autre chose (ceci pour répondre à l'argument qui veut que les joueurs jouent pour eux et bien non et en tous cas pas chez nous) – Ajoutons à cela que les 2 dirigeants qui accompagnent l'équipe sont … 2 chefs d'entreprises …

Nous étions déjà confrontés aux problèmes de congés même avec 3 ou 4 jours dont un week-end, alors là ??.

D'autre part, il nous a été opposé le fait d'aller jouer en D1 (avec l'argument de dire, les tous beaux en haut, et la France d'en bas … en bas), mais au fait, pourquoi ne pas faire d'économies de déplacement jusqu'à la N3 par exemple, comme cela nous remplirons complètement nos pseudos obligations vis-à-vis du ministère.
Par ailleurs, il n'aura échappé à personne que les joueurs d'Echecs sont des compétiteurs qui ont envie de jouer au plus haut niveau.



L'argument de dire qu'un référendum n'intéresserait que peu de monde est étonnant, il faut essayer avant d'affirmer les choses de manière péremptoire – D'autant plus que j'étais présent lorsque notre vénéré Président –JCM, l'a proposé … j'avais d'ailleurs noté qu'il avait trouvé son idée excellente … la versatilité des dirigeants en général et du notre en particulier … est remarquable.



La spécificité de notre sport est qu'il mélange toutes les populations (comme beaucoup d'autres d'ailleurs) mais aussi tous les niveaux (comme personne d'autres d'ailleurs) – Et le Top 16 était l'occasion pour beaucoup de forts joueurs français amateurs de jouer au plus haut niveau … et donc de progresser.
Si les Lautier, Bacrot, Vachier-Lagrave et autres sont devenus de forts joueurs mondiaux, c'est déjà par leur talent et leur travail mais aussi par un système qui permet (dans les compétitions nationales ou les opens) de se confronter à de forts joueurs et donc de travailler et de progresser.



Le sport ne peut progresser dans son ensemble que par la masse, ceci est une constante souvent vérifiée.

Lénine disait "les bourgeois sont tellement bêtes qu'ils nous vendrons la corde avec laquelle nous les pendrons" – A méditer.



Citation :



1.3. Modalités d’organisation du TOP 12 en 2011 (J. Lopez)
La majorité des membres du Comité Directeur se prononce pour que le TOP 12 se déroule en une seule phase, afin de le doter d'une plus grande cohérence sportive et d’accroître sa visibilité médiatique. Dans l’attente du calendrier définitif
2010-2011, le Comité Directeur préconise que le TOP 12 se déroule entre le jeudi de l'Ascension et le lundi de
Pentecôte.




Je trouve incroyable de lire ça. On va passer de 3 phases à 1 phase entre autre pour améliorer la visibilité de la compétition. Je ne vois pas en quoi ça va améliorer quelque chose. Ca sera même pire. Dernièrement on a vécu un évènement majeur. Un Français est devenu champion du monde junior. Ca n'était pas arrivé en France depuis 1988 (21 ans). Je tremble encore du tonnerre médiatique qu'a déclenché cet évènement planétaire sur le web, les ondes radio et la télévision. Et on pense que passer de 3 phases à 1 phase ça va nous permettre d’être plus visible ?



Ca sera tout le contraire. On communiquera moins localement sur les résultats de l’équipe. On communiquait au service « Communication », il porte bien son nom, après chaque phase et ne communiquera plus qu’une fois. On pouvait dans les articles laisser porter un espoir de montée ou de maintien tout au long de "l'année". Ca ne sera plus le cas. L’argent investi par la municipalité pour soutenir son équipe première sera « dilapidé » en une fois. C’est tout l’inverse du sport où on doit faire naître l’espoir chez le spectateur. La magie du sport n’opérera pas. Avant on pouvait connaître une mauvaise passe et espérer se refaire. Là en une fois on aura la sanction bonne ou mauvaise. C’est sur avec un tel format on va en faire vibrer des maires et des conseillers ? Du coté du privé j’ai encore plus de doute. En effet, multiplier les sorties c’est multiplier les possibilités de communiquer sur le sponsor. Là ça sera le strict minimum. Tout devra passer en une fois. « L’équipe est reléguée. Merci à l’entreprise machin pour son soutien financier sans faille sur les 11 jours de compétition». Vous vous voyez vendre à un sponsor privé ce format de compétition sur un sport qui ne brille déjà pas par sa visibilité ? C’est se tirer une balle dans le pied. Vendre la coupe de France me semble beaucoup plus facile. Ok je fais de la fiction car Drancy n’a jamais démarché une seule entreprise en lui proposant un partenariat visant à aller chercher le titre. Mais je peux très bien m’imaginer comment j’attaquerais ce dossier et cette phase unique ne me faciliterait pas le boulot.


Le jeu d’échecs est un sport confidentiel pour de multiples raisons (difficulté à suivre un match, durée d’une partie, condition de jeu pour les joueurs, …). On imagine mal tout un stade suivre une partie d’échecs. Il faut du calme aux joueurs. Régulièrement on peut voir qu’on cloisonne bien les joueurs et les spectateurs. Idéalement une salle est réservée aux joueurs et une salle est réservée aux spectateurs afin de leur permettre de suivre des commentaires. Lorsqu’on a dit ça on s’aperçoit vite qu’Internet est un très bon facteur de diffusion d’un tournoi. C’est d’ailleurs de plus en plus le cas. Mais je ne crois pas qu’on déplace les foules pour venir voir des parties d’échecs.


On a un problème de lisibilité de la force des joueurs et des clubs. Je vais donner un exemple avec Noyon dont un membre a déjà posté sur ce sujet j’espère qu’il ne m’en voudra pas. Un Noyon-Drancy, fait autant trembler les connaisseurs du jeu d’échecs qu’un Evry-Clichy fait vibrer les non connaisseurs. Pour être plus clair il n’y a pas de grandes attentes de ce genre de match en dehors des équipes elles mêmes. Pourquoi ? Parce que nous n’avons pas de nom à imposer sur la durée. Un OM-PSG parle immédiatement à toute personne en France. Même si cette personne n’aime pas le foot il sait que c’est un « classico ». Rendons hommage ici aux hordes de débiles, euh pardon, supporters qui cassent tout dés qu’une occasion se présente. Au moins on parle d’eux. Bien entendu je ne souhaite pas qu’un jour on parle de nous en ces termes. Quoique la dernière fois que j’ai entendu parler du jeu c’était pour parler de l’exclusion d’un joueur. Nos combats très réglementés n’intéressent pas nos « semblables ». On manque de clubs et de joueurs au top sur des années. Ces joueurs/clubs emblématiques peuvent attirer les journalistes.


Si on prend les dix derniers champion de France par club on a

* 2000 : Clichy Échecs 92

* 2001 : Monaco

* 2002 : Monaco

* 2003 : Paris NAO Chess Club

* 2004 : Paris NAO Chess Club

* 2005 : Paris NAO Chess Club

* 2006 : Paris NAO Chess Club

* 2007 : Clichy Échecs 92

* 2008 : Clichy Échecs 92

* 2009 : Evry



Aucun club actuellement encore au top niveau ne se distingue au niveau du nombre de titre. Monaco et Nao n’existent plus réellement. Clichy est toujours là mais pour prendre régulièrement la place de second ce qui n’est déjà pas si mal ;-). En dehors de ce club nous n’avons aucun porte-drapeau. Les clubs se montent et se démontent en quelques années. Il n’y a rien sur le long terme en dehors de Clichy. Evry est un nouveau venu, Chalons commence également à pointer le bout de son nez. Souhaitons longue vie à ces clubs qui seront peut être facteurs du développement du jeu.



On manque également de joueurs visibles capables de provoquer l’admiration. Pourquoi ? Un joueur local qui fait une simultanée provoquera la même admiration qu’un GMI qui blitz. Le joueur local en provoquera peut être plus. Il n’y a pas assez de personnes qui savent ce qu’est le jeu, qui ont pratiqué et surtout qui se risquent à porter un jugement plus ou moins juste. Bien entendu il y a l’immense majorité qui dira « Les échecs c’est compliqué ». Pour moi ce jugement n’est pas un véritable jugement c’est d’ailleurs ce type de personnes qui admirera la simultanée et qui passera à des années lumière de la magnifique partie du GMI en blitz.



Les joueurs Français ne sont pas forcement dans des équipes réalisant de grandes performances. Si on compare au foot des joueurs comme Gourcuff et Lioris sont respectivement à Bordeaux et Lyon. MVL est champion de France en titre, EB jouait l’année dernière à Marseille qui termine 9ème, LJ ne joue pas (sic), LF termine second avec Clichy, VT à Cannes qui termine 6ème, …



Comment y remédier ? Alors là effectivement c’est plus difficile et certainement beaucoup plus long. Comme je l’ai marqué au-dessus je pense qu’on a un gros déficit de reconnaissance. Augmenter considérablement le nombre de personnes initiées, venant dans un club, jouant en compétition. C’est un des axes de développement de la FFE. Ca me semble autrement plus efficace qu’un anecdotique changement de calendrier. Tant qu’on ne provoquera pas l’admiration sur une combinaison comme une frappe en pleine lucarne peut faire bondir un supporter on n’aura pas l’accès aux médias. Prenons le cas de tous les sports aucun sport n’a réussi à avoir une place sans une minimum d’admiration des spectateurs. On doit soit être admiré pour son jeu soit rassembler les foules qui regardent le match pour vivre le suspens en live. Coté suspens on peut oublier les échecs. Il y a peu de renversement de situation. On peut regarder du fleuret sans jamais avoir tiré car le sportif qui est mené peut enchaîner cinq touches de suite. On peut regarder le résumé d’un rallye car on imagine très bien que la prise de risque est maximale. Chez nous je pense qu’en l’état actuel le public n’a pas les moyens de comprendre ou de vibrer. Mais je ne baisse pas les bras un jour on réussira à faire comprendre le génie de nos sportifs. Former les jeunes semble être un axe prioritaire mais avant que ceux-ci forment à leur tour leurs enfants il va en couler de l’eau sous les ponts. Car oui le jeu d’échecs sera un réel sport de masse lorsque les parents joueront avec leurs enfants. Pour le moment on attend trop souvent l’arrivée dans un club ou dans un atelier scolaire. C’est parfois trop tard et malgré la bonne volonté des clubs il est difficile de trouver les encadrants et les financements pour initier réellement les jeunes.

Ce projet prendra des années et il est certain que la direction actuelle ne peut pas se permettre d’attendre. Alors il faut faire quelque chose. Si au moins on avait soit un débat ou une communication digne de ce nom on pourrait essayer de comprendre pourquoi un petit groupe de personnes a pris cette décision. Non parce que là en ce qui me concerne je me demande réellement. On se base sur quoi pour dire qu’on aura plus de rayonnement médiatique ?


Tout ça pour dire quoi ? La FFE peut faire de bons choix mais celui-là ne me semble pas être le bon. Accroître la fracture entre le monde amateur et le monde professionnel ne permettra pas de passer un peu plus sur les ondes. Je suis persuadé que ce format est adapté à un pays où il y a un fort pourcentage de la population qui est intéressé par les échecs et où il y a de nombreux professionnels expatriés. Lorsqu’on a dit ça on ne pense pas à la France des échecs. Je suis donc vraiment pas certain que ce format puisse s’appliquer au championnat de France. Je pense qu’on met la charrue avant les boeufs. La véritable raison de ce nouveau format est il réellement celui qui est évoqué ?


Espérons que je me plante . Ca m’arrive souvent donc … wait & see et désolé d’avoir écoulé ma baisse de moral sur FE. Ca m’arrive régulièrement et le sujet du top 12 arrive au mauvais moment pour les lecteurs de FE.


Il y aura certainement une suite.




ins2929, le
Un exemple de ce que je pense être une bonne pige media En Bundesliga, aujourd'hui


Et cela , juste pour les deux premières rondes...
Comparez avec la couverture media (EE, NIC, Chessbase, chesscafe, etc...) du championnat espagnol!


Bien sûr, il s'agit de presse spécialisée et non de media généralistes, mais pour moi c'est là les véritables retombées media à rechercher (voir mon dernier commentaire, et celui de CorranHorn).


ins2929, le
Ref ChPhilippe "Perso je suis content de passer de top16 à top12 et impatient de jouer enfin un toute-ronde (plus intéressant et plus juste que ce truc bizarre poule haute poule basse)"


Un toutes rondes à 16 équipes était aussi possible si on souhaite que notre championnat prenne de l'ampleur. Deux formules possibles (3+4+4+4 ou 3+4+7), Un peu plus de frais (+4 nuits d'hôtel par rapport à aujourd'hui), mais un challenge vraiment passionant pour beaucoup d'équipes.


Quand à savoir si le toutes-rondes (quel que soit le nb d'équipe) est plus juste, j'attends de voir si Mulhouse (par exemple) va aligner la même équipe tout au long des 11 rondes, que l'adversaire soit Noyon ou Evry, que le maintien soit assuré ou non...


Sinon, trois questions pour les gens bien informés:


- Est-il officiel qu'un jour de repos est prévu ?


- La règle "batarde" et stressante de la compo d'équipe 2h avant le match est-elle maintenue?

Si de toute façon nous sommes tous regroupés pendant 11 ou 12 jours, et si on veut favoriser les préparatiosn poussées, alors on pourrait éxiger la compo la veille au soir.

Si on veut favoriser les joueurs sérieux qui préparent leurs trois ou quatre adversaires potentiels à l'avance (ou ceux qui ne se préparent pas du tout), alors 15' avant comme dans les autres divisions semble raisonnable.


- Dernière ronde toujours à 10h le matin ?


bzh92, le
Dates Du jeudi de l'Ascension au lundi de Pentecôte, il y a de la place pour un jour de repos après la 6ème ronde.


ins7708, le
JB avait raison : ça doit faire 6 jours de congés à prendre, mais surtout la très grande majorité des étudiants ne pourra participer au top 12, situé en pleine période d'examens.

Il faudra aussi oublier les habituels tournois à ces dates (@ pùch : dire qu'on voulait pérenniser le championnat de Lorraine durant l'ascension...)

Mais bon on va pas tomber dans la critique gratuite, vu que le top 12 une phase a été adopté, ces dates doivent être les meilleures possibles.


ins8761, le
la question de base: Pourquoi vouloir professionaliser le TOP 12? Qu'est ce que cela va changer ?

Que rapporte un titre de champion de France?


ins2929, le
Ah oui le cht de Lorraine Je ne sais pas où on va le mettre finalement...


Sinon, c'est 6 jours de congés pour ceux qui ne travaillent pas le samedi ni le lundi de Pentecôte (journée de solidarité avec Raffarin, pardon avec la vieillesse).

En ce qui me concerne, cela fait 9 jours!


Finalement, d'après le président fédéral lui-même et contrairement à ce que je pensais, l'objectif n'est pas le passage à un Top12 professionnel.




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