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Apprendre le jeu à un enfant par Ki****11787 le
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| Théorie | |
Bonjour,
je cherche un moyen d'apprendre les échecs à mon fils (presque 7 ans).
Il est interessé par le jeu, il connais déjà les règles de base (déplacement des pièces, roque et prise en passant).
Mais maintenant j'aimerais aller un petit peu plus loin, et lui apprendre "à réfléchir" avant de jouer un coup.
Seulement je ne sais pas trop comment m'y prendre, quoi lui apprendre.
Connaissez-vous des "méthodes" d'apprentissage pédagogique pour les enfants, livres, CD, etc...
Ou avez-vous des conseils à me donner ?
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Je ne connais pas de méthode spécifique aux jeunes enfants (CD, livres...). En ce qui me concerne, j'ai appris le jeu à mes enfants lorsqu'ils avaient 5-6 ans et ma méthode était simplement de jouer avec eux, de leur donner quelques conseils basiques (valeur relative des pièces, vérifier que le dernier coup joué par l'adversaire n'est pas une menace, etc) et de les laisser gagner pour ne pas les démoraliser. Bon, ma méthode n'est sans doute pas top, ils ont aujourd'hui 7 et 9 ans et ils sont toujours aussi nuls que leur père ! L'essentiel est de leur communiquer le plaisr du jeu, sans chercher à en faire des champions.
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Comme Stavroguine... J'ai appris à jouer à mon fils lorsqu'il avait à peu près 5 ans.
Je n'ai pas suivi une "méthode" précise mais à peu près l'ordre suivant :
- D'abord apprendre le déplacement basique des pièces
- Puis les coups "bizarres" : Roque et prise en passant
- Puis au cours de parties, donner des conseils : Jouer au 1er coup le pion e ou d, sortir les pièces, roquer dès que possible... Bref, les conseils habituels
- Puis quant il met une pièce en prise directement, lui montrer l'erreur et le laisser jouer un autre coup
- Montrer les "petits" pièges en 2 coups : Fourchette, pseudo-sacrifice.
Il faut avant tout que ça reste ludique. Le laisser gagner de temps en temps est effectivement une bonne façon de ne pas démoraliser l'enfant. Profiter des finales pour montrer les mats "élémentaires".
Aujourd'hui après deux ans de pratique très légère (Une ou deux parties par semaine pas trop longue), le jeu l'amuse beaucoup et c'est bien là l'essentiel. Quant à son niveau, bah j'en sais trop rien mais ce n'est pas vraiment important.
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@ stavroguine Sans etre des champions, jouer à 1700 à 7-9 ans ("aussi nuls que leur père") ça me semble déjà pas mal.
mais je te rejoins , avec Uther, sur le fait que ce n'est pas ça le plus important
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Merci de ces réponses.
Loin de moi l'idée d'en faire un champion, mais seulement d'aller un petit peu plus loin dans le jeu (qui lui plait).
Effectivement, je joue quelques parties avec lui, en essayant de le guider dans sa réflexion.
Mais j'ai peur de le noyer de concepts trop compliqués. Il a par exemple tendance à jouer toujours la même pièce (jusqu'à ce qu'il la perde, ou qu'elle ne puisse plus bouger sans se mettre en danger).
Je lui ai exprimé l'importance de développer toutes ces pièces, et de les coordonner, mais c'est encore un concept trop compliqué pour lui (il me semble).
C'est pourquoi je me demandais, si je ne pouvais pas le faire jouer sous forme d'exercice avec moins de pièces, afin de comprendre l'intêret de coordonner ses pièces, et ainsi d'apprendre quelques "schémas" de base.
Par exemple jouer une partie avec moins de pièces et sans les rois, dont le but serais de prendre toutes les pièces adverses. Je ne sais pas si certains de vous ont déjà tenté ça et pourrais me dire comment cela a fonctionné.
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furosemide : j'ai fait de la fausse modestie, ils ne sont pas "aussi nuls" mais "beaucoup plus nuls qie leur père" ! Kipik : je doute qu'il faille simplifier le jeu et surtout supprimer le roi, qui est l'âme du jeu ! Au début, j'étais impatient devant le manque de progrès et j'ai cherché des idées d'exercices, comme toi. J'ai fini par renoncer : rien ne vaut une "vraie" partie d'après moi.
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je pensais à enlever le roi, afin de développer un peu plus la compréhension du jeu avec les pièces et surtout le travail coordonné de au moins 2 pièces.
Je pensais à ça aussi, parce que le "mat" est un but secondaire pour lui, je pense que ça lui parrait compliqué de déterminer comment mater (surtout avec beaucoup de pièces en jeu).
Donc il se focalise surtout sur la prise des pièces. Il sera même satisfait, s'il perd, mais que dans la partie il m'a prit presque toutes mes pièces.
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Encore d'accord avec Stravoguine... Décidément ;-)))
J'avais trouvé des exercices de mat en 1. J'ai essayé de lui soumettre mais ça ne l'intéressait pas du tout. J'ai donc laissé tombé et je suis revenu à "On fait une partie !".
Comme ton fils KipiK, le mien se focalise sur les pièces prises. Il compte "un point" par pièce ou pion capturé. J'ai essayé de lui expliquer qu'il y avait une vague différence entre une Dame et un pion mais ça reste tout de même pour lui un mode de calcul "simple" et tangible.
Il faut introduire les concepts petit à petit. Mon fils a commencé par développer systématiquement ses cavaliers à la bande (Je ne saurais dire pourquoi !). Je l'ai laissé faire. Et puis un jour, je lui ai expliqué qu'en se développant vers le centre il allait "contrôler" plus de cases.
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@ Kipik http://www.stappenmethode.nl/methodeparetapes/index.html
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+1 avec benvoyons !
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Une erreur fréquente des joueurs de club, est de vouloir tout montrer très rapidement, et de négliger le jeu.
Le meilleur livre que j'ai lu pour les enfants est "le jeu d'échecs, un jeu d'enfant" de Rurray Chandler & Helen Milligan lien vers la page Olibris
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Club Je donne des cours à des enfants de cet âge dans un club donc je ne suis peut être pas objectif mais je pense que c'est dans un club qu'on apprend le mieux. Et c'est là qu'il sera confronté à des gamins de son niveau.
Attention, comme dit Arbitro il ne faut pas tout leur apprendre d'un coup et bien conserver l'aspect ludique.
Pour 90mn je fais moins de la moitié de cours (recherche de combinaison en 1 ou 2 coups), finales de base, développement des pièces dans l'ouverture (pas de théorie) et la moitié de parties.
La compétition est indispensable à l'apprentissage, une partie en compétition apporte plus que 10 heures de cours.
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