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2 idées pour améliorer les moteurs d'échecs par ins12537 le
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| Informatique | |
2 trucs qui me trottent dans la tête :
- Les ordinateurs suivent souvent bêtement la théorie enregistrée dans leur base de données. Ne serait-il pas intéressant qu'ils utilisent quelques secondes pour trouver d'autres coups ? Dans une position donnée, disons qu'en 10s ils sont capables de mettre en évidence des coups candidats qui peuvent s'avérer inconnus de la théorie puis, si ils s'avèrent intéressants, ils pourraient chercher à aller plus loin même si leur bibliothèque d'ouverture leur propose déjà des variantes toutes faites. Ca ferait sans doute avancer la théorie et on découvrirait de nouvelles possibilités.
- On comprend bien que quand un ordinateur joue contre un ordinateur le calcul pur et dur est primordial mais quand il joue contre un humain il devrait être capable de l'attirer vers des positions avec une évaluation moins favorable, voire mauvaises, mais si complexes qu'impossibles à résoudre pour un humain. Une version romantique des moteurs d'analyse en quelque sorte qui contre des humains ne peut que faire des dégats.
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C'est un parti pris de programmation : les premiers coups, on utilise une bonne bibliothèque d'ouverture. Ça évite au module de jouer des coups un peu bizarre (malgré leur puissance de calcul)et surtout ça permet de diversifier les ouvertures (un module ne jouerait jamais certaines ouvertures type anglaise etc).
Les ordis font déjà progresser la théorie en analyse pure (c'est le principe de la préparation des grands maîtres à l'heure actuelle).
Il existe déjà des modes "anti-humain" chez certain moteurs d'échecs (HIARCS si ma mémoire est bonne). Je pense, sans être certain, que ça fonctionne sur ce priincipe : il ouvre un maximum les lignes pour entrer dans les positions les plus tactiques possibles. Après, le faire jouer un coup inférieur n'a pas beaucoup de sens. L'humain va déjà pâtir de ses capacités de calcul plus limitées dans une position très ouverte et tactique.
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Pour ce qui concerne mon idée pour les ouvertures il ne s'agirait pas de remplacer la bibliothèque d'ouverture par le calcul ce qui risquerait en effet d'appauvrir les variantes jouées par l'ordinateur mais de la vérifier et de l'enrichir par le calcul. L'ordinateur pourrait ainsi jouer des coups de la bibliothèque ou de nouvelles variantes qu'il trouverait lui-même.
Pour ce qui concerne ma deuxième idée les échecs sont un jeu psychologique qui repose sur des bases mathématiques. C'est un aspect du jeu qui est peu mis en avant mais qui apparait presque toujours si on analyse les parties en profondeurs. C'est la psychologique qui explique le choix des variantes, les bons coups et les mauvais coups, c'est donc très important. Quand je parle de psychologie je veux par exemple parler des choix que l'on fait en fonction de l'adversaire. Cet aspect n'est pas pris en compte par les programmes.
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Je ne suis pas sur, mais... ... il me semble que les bibliothèques d'ouvertures sont, entre autres méthodes, vérifiées en faisant calculer les ordis pendant un temps plus long sur chaque coup, et les résultats enregistrés. Donc les 10s que vous proposez, ils l'ont déjà fait "à la maison" sur plusieurs heures.
Par exemple, pour le chess960, il y a un projet de calcul distribué afin de calculer les premiers coups de chaque position et voir si certaines d'entre elles ne favorisent pas un des joueurs.
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Tout recalculé ? Je ne sais pas si tout ce qui est dans les bibliothèques d'ouverture a été recalculé mais en tout cas les ordinateurs peuvent proposer d'autres variantes qui sont correctes, voire meilleures que les variantes habituellement jouées, et qui ne sont pas dans les bibliothèques donc qu'ils ne jouent pas.
On le constate quand on analyse des parties entre humains, le premier coup hors-théorie n'est pas forcément mauvais et peut être meilleur que ce que dit la théorie.
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@JLuc74 C'est une idée intéressante que de leur imposer une recherche en excluant les lignes théoriques de leur bibliothèque.
Je ne pense pas que ça permettrait de révolutionner la théorie mais ça permettrait sans doute de proposer quelques variantes rompant avec le routine ayant l'intérêt pratique de sortir l'adversaire en rase campagne...
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Pour Fritz si les coups de la biblio ont un pourcentage de réussite moyen, il ne les joue pas, et commence sa réflexion, même si il y a encore 3 coups "théoriques" par exemple dans son arbre d'ouverture. Il ne prendra pas forcement un de ces 3 si il trouve mieux.
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