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Comment rejouez-vous les parties de grands joueurs comme Alekhine ou Tal par Es***s*12378 le  [Aller à la fin] | Théorie |

Rejouez-vous la partie en analysant chaque coup et en écrivant des coups candidats ou simplement en découvrant la partie et en enregistrant mentalement les positions voulues.



Merci d'avance.





Je ne les revois pas Mais si je les revoyais,je pense qu' écrire ce que l'on jouerait avant de voir le coup qui a été joué pourrait être pas mal.


Et Après 3-4 jours si on est un très fort joueur, 2 semaines voire plus si on est pousse-bois, faire tourner Houdini et comparer... En tout cas en ce qui concerne la tactique. La partie Tal-Keller est monstrueuse, la Rossolimo-Netzer, la Kasparov-Topalov sont aussi de bons exemples de parties où les logiciels (peuvent être d'un certain secours, car très tactiques.



Un certain secours et non un secours certain, car, en effet, ils vont proposer parfois des coups (à part les mauvais) qui sont à 10'000 lieues de notre compréhension, et donc injouables en pratiques, voire inconcevables.


Pourtant J'ai souvent lu que c'était formateur de rejouer des parties de Alekhine et après des joueurs plus contemporains.


Escacs De quand date les conseils que vous avez lu? L'apparition des bases de données et des moteurs ont dynamité pas mal de conseils, que ce soit au niveau valeur des pièces (quelle est la valeur du Cavalier?), ouvertures, finales, vieilles analyses et enseignement.



Le mythe de la partie propre, par exemple, est battu en brèche.



Mais les parties d'Alekhine sont valables à regarder, même s'il n'avait que peu d'alter ego à son époque.



D'un point de vue personnel, enfin, je trouve cette approche historique des échecs peut-être plus valable, ou en tout cas tout aussi valable que celle consistant à se noyer dans la théorie, à potasser des lignes de la C89 ou de la B99 jusqu'au 25ème coup pour jouer misérablement une finale élémentaire Tour et pion contre Tour.



Si je conseille particulièrement la Rossolimo-Netzer, c'est que le double sacrifice de qualité sur f6 donne des variantes très compliquées.



Pour en revenir à Alekhine, ses parties contre Capablanca sont très sèches et techniques parfois mais instructives (un défi que de gagner une finale technique contre Capa!). Ou alors analyser la partie Alekhine-Sterk avant le sacrifice Ff6!.



La partie Capablanca-Bernstein, parmi les anciennes parties, recèle des possibilités défensives noires intéressantes et modernes (grappiller des pions à l'aile-dame tout en défendant l'aile-roi) que bien des commentateurs d'alors et d'après, Golombek en tête, n'avaient pas vues. Voir l'analyse qu'en fait ChessCafe.



Citons Renaud et Kahn en guise de conclusion définitivement provisoire: "Les échecs sont parfois un jeu difficile".


@Nyarlathotep Vous commencez de façon très intéressante en avançant un propos iconoclaste. Mais vous dites qu'il faut en fin de compte étudier ces parties.

Ce qui ne répond pas à la question posée d'ailleurs.


Donc, pour Vladimir je faisais le 2, mais je vais me tourner soit vers la première méthode proposée par l'initiateur du fil, soit par celle que j'avance moi-même.



Le but étant de trouver des raisonnements reproductibles dans le cadre d'une partie à la pendule.



Et merci de m'avoir recadré. J'aime les gens qui ne font pas plaisir, du moment qu'ils alimentent un débat (disputatio, rhétorique, voire éristique) de manière constructive et courtoise.



Mais oui, regarder des parties de la part d'Alekhine, ou de Tal, ou d'autres très très grands joueurs reste instructif. Il faut savoir comment trier la masse d'informations contenues dans les parties, autour des parties ou générées par des bases de données et des moteurs.



a priori comme pour toute activité intellectuelle ... Il faut parcourir les difficultés seul.

D'étudiant "plutôt bon" mais feignasse et ratant souvent des choses, je suis passé à "vraiment bon" lorsque j'ai systématiquement essayé de démontrer toutes les propriétés et tous les théorèmes de mes cours, lorsque j'essayais d'anticiper les notions qui allaient arriver (définitions, propriétés importantes) etc.



Une fois ce travail fait, peu importe ce qui a été réellement obtenu, vous avez bien "déblayé" le champs pour les connaissances que vous possèderez bien mieux.



Au échecs, je suis convaincu que c'est la même chose :



Outre le fait d'étudier (dans un 1er temps) des parties sur le même thèmes, il faut à partir d'un moment essayer de tout trouver sur l'échiquier par soi même.

Quand j'ai le temps, voilà ce que je fais :



Je cherche toutes les autres analyses de cette partie afin d'avoir le plus d'angles COMMENTEES de cette même partie.

Lorsque deux pièces mineures dans chaque camps sont sorties, je commence à chercher seul (5 à 10 mn), jusqu'à la fin de la partie et je note bien sûr mes coups.

En même temps, je fais tourner la machine pour voir ses choix et je note l'emplacement (et l'éval) de mes coups ainsi que ceux des joueurs.



Le but est plutôt d'éliminer mes choix les plus mauvais et d'identifier les moments où l'un des grands maîtres a vraiment mal joué.

Une remarque : je m'arrange pour ne voir que le coup et sa place (surtout pas la variante proposée par la machine).

La partie terminée, je reprends les positions où j'ai joué mes pires coups. Je réfléchis à l'idée de tenter d'améliorer mon coup dès l'évaluation, mais il faudrait que je n'ai comme info que l'évaluation de mon coup (par exemple en le jouant sur l'ordi).



Là maintenant, je rejoue la partie avec les commentaires.

Enfin (c'est le plus dûr car j'ai pas trop le temps), je rejoue régulièrement cette partie à partir de positions contre l'ordi (semi rapide au moins).



C'est donc avec cette méthode que j'ai l'impression de mieux bosser une partie. Une dernière remarque cependant, le résultat des évals de l'ordi peut être déroutant.

Analysant la partie Kramnik vs Kasparov (Novgorod 97), j'ai presque mieux joué que Kasparov !!!

En fait, j'ai horriblement craqué sur un coup (donnant) une pièce et j'étais trop pressé d'attaquer sur la colonne "g" avec les blancs, mais mes derniers coups des noirs étaient "meilleurs" (d'après ordi et même Vladimir).

Il n'est donc pas sûr que cette méthode soit celle qui mesure le mieux l'écart réel( évidemment) qu'il existe entre les G.M.I. et nous.




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