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Comment calculer efficacement des variantes ? par ins12535 le
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| Théorie | |
Bonjour,
En partie longue, J'ai des difficultés à calculer des variantes un peu complexes dès lors qu'elles font plus de 3 coups. Je dois répéter plusieurs fois mes calculs. J'intervertis des coups. A la fin de ma variante je ne sais plus trop où sont certaines pièces. Quand je répète la variante, j'introduis par exemple des coups intermédiaires, nécessaires, mais qui rendent plus confus mes calculs.
Pour bien faire cela me demande beaucoup de concentration et me coute beaucoup de temps à la pendule.
J'essaye d'améliorer mes calculs en disant les coups dans ma tête : "Cavalier prend e4, Fou prend e4, c7, etc". Je crois que ça m'aide à bien visualiser où sont les pièces en fin de variante mais quand j'interroge des joueurs plus forts que moi (je suis 2000) ils me disent ne pas dire les coups dans leur tête.
J'ai vu des exercices de visualisation, par exemple ceux proposés par Dan Heisman (http://danheisman.home.comcast.net/~danheisman/Articles/Exercises.html). Est-ce utile ?
Que me conseillez vous pour progresser sur ce plan ?
Merci !
Geeloo
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Kotov a écrit un livre sur le calcul des variantes, "think like a grandmaster" je crois...
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Et il existe en francais !
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Bonjour, vaste sujet et problème central des échecs et ce qui fait souvent la différence sur l'échiquier. Beaucoup de conseils et de techniques d'entrainements sont donnés dans les livres de milieu de jeu. Par exemple analyser soi même des parties complexes sans regarder les commentaires et noter les variantes que l'on calcule, jouer des parties à l'aveugle, jouer des parties en ne bougeant les pieces que 2 ou 3 coups après, résoudre des études, etc ...
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Ne pas calculer ! Dans un premier temps, il faut mieux étudier la position : voir les points forts et faibles adverses et voir les siennes. Ensuite, étudier le plan en fonction des faiblesses adverses tout en regardant le contre jeu adverse sur ses propres faiblesses. On regarde aussi l'aspect tactique : pièce non défendue, etc...Dans ce dernier une analyse peut se faire avec des "coups candidats", pas besoin d'analyser x coups surtout si le coup est stratégique et non tactique.
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"Comment calculer efficacement des variantes ?
-Ne pas calculer ! "
...
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C'est vrai que la réponse de Guilaine13 peut surprendre ; je n'en pense pas moins (souffrant du même problème que JLo) qu'elle peut constituer une "piste".
Sur un fil datant de mai 2008, Eric Prié évoquait la limitation de sa puissance de calcul et (je cite) disait : "Je ne calcule presque rien mais j’ai développé des outils mentaux personnels très sophistiqués pour pallier cette carence. Ils font illusion en me faisant trouver le bon coup dans la position, souvent."
A la demande d'un membre du forum (Nemi) de nous en dire un peu plus sur ces "outils mentaux" permettant de pallier une capacité de calcul limitée (encore que nous parlons ici d'un GM...donc limitée avec pas mal de guillemets je suppose), Eric Prié répondait : "Plus tard, Nemi, plus tard...".
Nous sommes 4 ans plus tard, cher Eric :-)
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J'étais un peu provocateur, mais dans beaucoup d'esprit "on doit calculer le plus loin possible pour pouvoir gagner". Le calcul n'a jamais fait gagner une partie. Dans l'aspect tactique (combinaison), c'est indispensable de bien calculer mais c'est rare qu'on ait besoin de x variantes, l'intuision et l'experience doit entre en compte. Pour améliorer ce point rien ne vaut de résoudre des exos. En stratégie, le calcul ne doit intervenir qu'aprés une bonne compréhension de la position
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Ce n'est peut-être pas du calcul pour lui car c'est quelque chose qui se fait automatiquement. Mais comment évaluer une variante qui peut advenir si l'on ne l'a pas calculée auparavant ?
Certes les déséquilibres, les thèmes sont importants, l'intuition encore plus, mais le calcul reste essentiel pour la prise de decision.
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"Le calcul n'a jamais fait gagner une partie". Toujours aussi hilarant, ce forum :oD
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oui idfx :-) Surtout que le mec demande comment bien ou mieux calculer et que l'autre lui répond qu'il faut comprendre la position... Merci du conseil!
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Je vois à peu près ce que Guilaine veut dire. Personnellement, étant venu tard aux échecs, j'ai également du mal à calculer des variantes très longues.
Prenons un arbre de variantes, dont il faut choisir la meilleure branche. L'homme qui veut s'améliorer et optimiser la vitesse et la précision de son choix peut, me semble t-il,
-soit tenter de devenir une machine de calcul pour évaluer la position finale à la fin de chaque branche
-soit améliorer son jugement positionnel : avant le calcul (et même au milieu de celui-ci), il aura la possibilité d'élaguer l'arbre ...exemple basique de réaction au milieu d'une variante:"ah non, mon adversaire se retrouve avec un cavalier central inexpugnable et , même si je gagne une qualoche ensuite je n'aurai pas d'avantage, pas la peine de continuer".
Il est bien sûr clair que savoir faire ces deux choses (le calcul brut et le jugement) est tout à fait indispensable au joueur d'échecs accompli; mais celui qui n'arrive pas à progresser dans un des deux domaines y arrivera peut-être dans l'autre.
Enfin bref, sans maîtrise, la puissance n'est rien...
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Geeloo est classé 2000, donc il sait très bien tout ça, et même je crois pouvoir affirmer qu'il sait le faire. S'il demande des conseils pour progresser dans le calcul brut, ce n'est pas la peine de lui faire un sermon en lui expliquant que le calcul c'est très surfait, alors que c'est absolument fondamental pour passer de ce niveau de jeu à l'étage supérieur. Je précise que moi aussi je suis contre le calcul à outrance, pour cette simple raison que ça fait mal à la tête, quelle que soit la méthode adoptée.
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+1 IDFX Sinon Guilaine peut aussi avoir raison de dire qu'il est indispensable de savoir écrire ou de lire mais c'est hors sujet... Bien sur qu'il faut être complet mais le gars a 2000 et demande de l'aide sur le calcul et pas qu'on lui explique les échecs...
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Ah bah alors on attend vos contributions avec impatience.
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J'allais dire que je calculais mieux dans mes parties de compétition lorsque je me forçais à jouer des parties à l'aveugle contre des copains mais comme le dit IDFX, faut souffrir pour être belle :-). C'est un peu comme la muscu! Se muscler sans souffrir est impossible (beaucoup de fainéants pensent que certains appareils électriques remplaçent les fameux abdos mais c'est bien entendu bien moins efficace). Bref il faut se faire mal à la tête sinon aucun résultat sur le long terme. Chercher des études à l'aveugle, éviter de brancher le logiciel etc
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Je calcule si bien que le coup de l'adversaire est toujours pour moi une immense surprise.
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+1 IDFX
Donc je retiens pour l'instant:
- "Think like a Grand Master" de Kotof
- Des parties à l'aveugle
Je suis preneur d'autres suggestions...
Dans mon post initial, j'expliquais que 'dire' les coups dans ma tête avec la case d'arrivée (Cavalier prend e3, Roi e7 ...) m'aidait.
Que vous dites-vous quand vous calculez :
- Comme moi les coups détaillés ?
- Les coups en moins détaillés. Par exemple "Pion prend Pion, Cavalier prend, Fou échec" ?
- Rien?
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Bah étudie les finales de pions. Comme ça tu auras aussi travaillé les idées, les plans et le calcul.
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@ Geeloo : les plus forts joueurs calculent à l'aveugle, c'est à dire qu'ils reconstituent mentalement un échiquier virtuel, avec la position précise qu'ils analysent. Et ils le voient comme on voit un échiquier. Ainsi, ils peuvent se raconter leur partie en marchant dans la rue, et chacun a à l'esprit la position exacte. Cela demande énormément d'efforts et d'entraînement. Grosso modo, c'est ce qui définit le niveau grand maître je pense. Mais bon, en dessous, tu peux essayer par exemple de résoudre des positions simples (études)à l'aveugle, pour commencer.
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La page en anglais http://en.allexperts.com/q/Chess-1332/2009/12/improve-calculation.htm donne de bons éléments de réponse comme par exemple le jeu à l'aveugle contre Fritz.
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La patatoïde désespérée que je suis voudrait quand même signaler que ce n'est pas la longueur ni les embranchements qui font la complexité d'une position.
Deux exemples en finale
Polerio, L'Elegantia, sottilitä, veritä della virtuosissima Professione de' Scacchi, 1590
gain
est quand même plus facile à calculer, et surtout à l'aveugle, que ceci
Avni, Danger in Chess, 1994 (après une étude réfutée de Pogosyants de 1972)
gain
Surtout au moment d'aborder ces positions. Je pense que la pointe du deuxième exemple ne va pas échapper à celui qui a cette position sur un échiquier après le premier coup noir!
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Ya un dual avec Db3 Rf7 Db7 et Da6 Rf7 Db7 ?
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ha non la finale de pions est nulle désolé. sinon Da8 gagnait aussi
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héhé fourchette ailleurs !
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@ Nyalathotep : pourquoi ?
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Pour le premier diagramme, on calcule après qu'il y a deux dames sur l'échiquier, et le gain est connu des 1800+ je pense.
Pour le deuxième, on a tendance à rejeter des coups candidats (sans déplacer les pièces, s'entend) à cause du clouage pernicieux sur le Cavalier e6. Et les coups non standards sont rejetés (surtout qu'il faut en trouver deux de suite!!)
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Je comprends le raisonnement. Pour moi c'est juste l'inverse ! Le deuxième est trés court, tandis que le premier recquiert pas mal de calcul (sauf si on est sûr au départ que c'est un gain théorique, ce n'était pas mon cas).
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Je comprends aussi. L'astuce dans le premier diagramme est d'empêcher absolument l'interposition Dg2+, sinon l'interposition annule tout de suite! Ceci passe par un contrôle de f2 pour empêcher Rg1 en cas d'échecs verticaux.
Mais avouons que le coup clé dans le deuxième diagramme semble définitivement jeter le gain à la poubelle, car un et un seul coup sauvera ensuite le cavalier... et on n'a pas tellement envie de le jouer à partir du départ de la combinaison!
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le premier exo t'es sur de le trouver en partie alors que l'autre tu peux passer à côté
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Le deuxième c'est une histoire d'obtenir la bonne finale de pions, non? Ca fait toujours du bien de revoir ces concepts-là..
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Maelbreizh: non. On arrive à conserver l'avantage matériel.
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A mon avis, le gain dans le deuxième diagramme est facile à calculer, mais il est difficile d'y penser.
Penser à la solution du premier diagramme est beaucoup plus simple, mais la calculer jusqu'à la vérification du gain ne l'est pas tant que ça.
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Travaux pratiques:
dans cette position, trait aux blancs, combien de coups arrivez-vous à calculer sans toucher les pièces, et quelle évaluation donnez-vous à la position?
?
Je vous donnerai les références plus tard. Les bons joueurs érudits trouveront dans les premiers coups une ressemblance certaine avec une partie composée qui a été publiée dans nombre d'ouvrages.
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Après avoir joué les coups introductifs 1.f6+ Rh8, il y a eu une réelle difficulté pour moi à trouver le bon chemin car aucun des thèmes de mat typiques et attrayants ne semblait fonctionner.
Une fois sur la bonne voie, la variante est assez facile à calculer.
Une position dans l'esprit du second diagramme, un peu plus haut, où la difficulté de penser à la solution est plus grande que celle de la vérifier.
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Si vous avez trouvé le sacrifice de tour, vous m'épatez!
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Pas trouvé en 20 mn.
Je ne vois pas comment activer efficacement la T.
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Un livre qui pourrait à mon avis convenir à Geeloo, c'est "Forcing chess moves" (the key to better calculation) de Charles Hertan, paru en 2008 chez New in Chess. Il me semble qu'il a été primé cette année là.
Le concept est intéressant: Hertan considère que la plupart des livres de tactique exposent des thèmes communs (fourchettes, clouages, sacrifices typiques) mais n'apprennent pas à les reproduire de manière systématique dans ses propres parties.
Il estime que chaque combinaison tactique se caractérise par un "forcing move" qui restraint considérablement les options de l'adversaire. On calcule effectivement plus loin lorsque l'adversaire n'a que des lignes forcées. Ceci étant dit, Hertan précise son approche de la manière suivante:l'étude raisonnée des "forcing moves" est probablement une des étapes les plus importantes vers la maîtrise puisqu'elle améliore les capacités de calcul.
- Etudier des positions tactiques favorise la précision analytique ("Precise analysis win games" @Guilaine13 ;))
- Etudier des positions tactiques permet d'améliorer la perception des rapports que les pièces entretiennent les unes avec les autres et ce au fur et à mesur que les coups s'enchaînent
-Etudier des positions tactiques nous permet de nous débarrasser du biais humain, de notre tendance inconsciente à ne considérer que les coups "naturels". A ce propos, Hertan rejoint beaucoup de considérations que j'ai trouvées dans "Les coups invisibles aux échecs".
il utilise aussi le concept de "computer eyes" qui se traduit pour lui par 2 caractéristiques : la force de calcul brute et l'objectivité.
L'intérêt des concepts de Hertan, c'est de faire comprendre que l'habileté tactique ne se résume pas à la puissance de calcul mais se traduit par la capacité à trouver des coups critiques que nous tendons à sous-estimer à cause du biais humain.
Enfin, pour paraphraser Maelbreizh, si sans maîtrise, la puissance n'est rien, on peut aussi dire aussi que sans puissance, la maîtrise n'est pas.
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Votre exemple, Nyar, est nettement plus difficile, en effet, qu'Adams-Torre. J'ai bien trouvé le 2e coup, eu un peu de mal à trouver l'unique défense. Après quoi on entre dans une phase facile, davantage en raison de sa mémoire que de ses capacités, puis, vers le 10e coup, cela se corse de nouveau...
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Non Nyarlathotep, je n'ai pas vu de sacrifice de Tour. J'en déduit que quelque chose m'a échappé.
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Merci Barbusse pour ta référence. Je vais me la procurer.
Concrètement, il y a une semaine en Nationale 3 je me suis retrouvé au trait avec les Noirs dans la position ici présentée. J'ai évalué avec grandes difficultés les deux coups 12...Cd5 et 12...Ce8 pendant 15 mn en consacrant environ 10 mn à Cd5.
Au final j'ai choisi Ce8 qui n'est pas mauvais mais qui est moins bien que Cd5.
J'espère en améliorant mes capacités de calcul pouvoir trancher plus rapidement et avec une meilleur fiabilité ce genre de position.
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Remarquez, que dans le même partie, au trait avec les Noirs dans la position du diagramme ci-dessous, j'ai joué 19... Txa1 ratant le gain.
Mais là au moins je n'avais pas passé 15 mn à réfléchir et je sais donc quoi travailler : la tactique.
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Je vois un dame 4 pions contre dame tour avec gain
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J'arrive à calculer avec la prise en f7 avec la pièce de moins puis g4 ensuite cela devient un peu confus mais intuitivement gagnant.
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Je pense qu'en partie c'est facile car c'est la seule façon de gagner...ensuite le coup de tour e4 ou g4 sont des coups naturels dans la position
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si j'ai bien compris, c'est un thème de Reine folle
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On peut noter sur la feuille de partie les temps de réflexion employés par soi et son adversaire. Ça peut être un puissant outil de travail.
Je vais revenir sur mon exemple plus tard dans la journée, et sur les autres aussi!!
À bientôt!
Mais analyser les prises et les échecs dans un premier temps ne peut pas être mauvais.
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Joli, Zorglub, parfaitement correct. Combien de temps vous avez mis, et comment sont apparues les idées (Torre-Adams, capture en f7, g4 et sac de tour?)
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Finale tour et pions gagnante contre tour et pions?
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oups.... hum.... doute...
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Ben j'ai lu erony avant de chercher et donc je suis tombé directement dans la variante forçée puisque j'ai au moins montré 50 fois en cours la combinaison de Torre Adams! Ensuite ben il y a le pion en prise en f7 avec la dame (en gros j'ai eu en tête cette position en moins de 2 minutes mais j'ai passé 20 minutes pour le sacrifice de tour me doutant que cela se devait se terminer comme cela (on bouffe tout sur échec)). Il n'y a pas de choix avec les noirs , ce qui rend plus facile le calcul.
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La remarque sur la combinaison Adam Torre m'a donné la bonne piste. Merci ZZ!
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@Geloo. Dans la position que tu nous indiques, je trouve que passer 15mn à analyser des suites sur Cd5 ou Ce8 est plutôt une perte de temps. Il faudrait la confirmation de bons joueurs sur mon propos, mais a priori, en écartant les suites tactiques sur chacun des deux coups, c'est surtout l'analyse de la position qui doit dicter Cd5, non ?
En revanche, je suis assez d'avis qu'à certains moments, il faut s'accorder du temps sur l'analyse profonde d'une série de coups. Et que ces moments là, il faut les sentir.
Pour ma part, j'ai tendance à trop calculer, ne pas assez faire confiance à la position, ce qui est inefficace et occasionne quelques maux de tête quand la partie est longue... mais je me soigne.
Là où je suis content, c'est quand je peux écarter une suite qui paraît séduisante, parce qu'elle repose sur une belle combinaison au 3e ou 4e coup, mais qui s'avère perdante après un 5e coup de l'adversaire (rigolez pas, c'est déjà bien 5 coups...) Dans ces cas là, ça renforce la confiance, même si, au final, la suite choisie n'est pas brillante, on sait qu'on a évité une catastrophe de son propre fait.
Prochain post : je dis comment je calcule. A peu près.
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Comment je calcule (à prendre avec les précautions d'usages qui s'appliquent à tout post rédigé par un élo 1750).
Le plus difficile, c'est de suivre la méthode de Kotov, systématiquement, à chaque coup. En faisant une recherche sur FE, on verra les + et les - de ce bouquin. A mon avis, elle a cependant du bon quand on décide se lance dans le calcul.
Mais quand se lancer dans le calcul d'une suite de coups, plus ou moins longue ? Ben là c'est un mystère pour moi. Je suis sûr qu'il y en a qui savent parfaitement gérer ça, qui sont en règle avec leur cerveau. Mais vu que je joue aux échecs autant par plaisir que par plaisir, j'ai tendance à me dire le plus souvent possible que c'est le moment de réfléchir ! C'est énergievore, voire inefficace... Bref, j'ai pas de solution parfaite là-dessus.
Ce qui me fait, personnellement, me lancer dans une suite, c'est que, bien souvent, j'ai déjà commencé quelques coups avant à envisager une position à atteindre. Une position avec un pion de plus contre une qualité par exemple. Donc mes calculs consistent à vérifier que toutes les suites mènent bien à cet échange et à cette position finale espérée. Je ne pars pas forcément de la position actuelle, je regarde si mes pièces sont bien au rendez-vous de la combinaison à venir. Et j'ai parfois la surprise de voir qu'il fallait une dizaine de coups pour arriver à la position espérée. j'ai donc réfléchi à 8 coups d'avance. Génial !
Maintenant, au pied du mur, quand j'ai un léger doute sur ce qui se passe entre le 3e coup et la position finale, par exemple, là je me pose dessus : parfois en nommant les pièces comme Geloo le propose, parfois en désignant leur chemin du doigt. Et là, il s'agit plus de vérifier que chaque pièce n'a pas disparu de mon échiquier virtuel, qu'elle n'a pas "réminiscé" de sa case de départ, donc je la tiens virtuellement en main, et elle se déplace pour arriver à sa case finale, boum.
Autre petit truc que j'ai remarqué, les erreurs de calcul sont le plus souvent des erreurs de mouvement de mes propres pièces que de celles de l'adversaire (et pour cause, on essaye de le forcer à jouer des coups, ces coups sont donc très "visibles").
Là encore, petite économie d'énergie possible en ne visualisant ou ne nommant que le mouvement de mes propres pièces : les mouvements adverses sont quasi automatiques.
Le pire, c'est de se dire "si je joue ça alors mon adversaire peut jouer ça, ça, ça et ça" ! Non, je pense qu'on gagne plus de temps en se demandant comment forcer l'adversaire à jouer un certain coup. Donc, les réponses de l'adversaire étant rendues quasi obligatoires, il n'y a pas à les imprimer, il n'y a pas à chercher d'autres coups éventuels.
Voila, c'est pas grand chose, c'est peut-être critiquable, mais c'est toujours une idée.
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On peut souvent forcer l'adversaire à jouer un coup, si on donne une piece en 1 souvent il va la prendre très souvent.
Sinon on peut essayer de s'entraîner à calculer de façon efficace. Au début ce sera long et fastidieux et puis le système devient plus automatique partie après partie (un peu comme partout).
Quant à la position avec le Cf6 en l'air, je calcule Cd5, et si y a pas de gain pour les blancs je le joue, sinon je joue Ce8. Ca prend 30 secondes, Cavalier au centre non ? Les principes de base sont d'excellents gains de temps.
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@liamborough et @Sonik31: Effectivement, le principe de mettre le cavalier au centre en d5 s'appliquait dans cette position (l'ordinateur le confirme). Mais j'avais peur après Cd5 de perdre le contrôle de la case d6 permettant aux Blancs de jouer Ce4 puis Cd6 et je perds la paire de Fous.
@liamborough: Je vais essayer ta technique de dire mentalement que mes coups. Ca à l'air intéressant !
@Guilaine13: Je crois que la seule explication à la défaite de Gelfand hier, c'est qu'il à du lire ton message et suivre ton conseil :)
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Ce4 et d6 n'est pas une menace selon moi.
Il faut vraiment une excellente raison pour jouer un coup comme Ce8 dans cette position.
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Dans Fritz 13, je viens de découvrir une fonctionnalité qui me semble très adaptée pour travailler le calcul. Youpi ! En effet le menu 'Training/Calculation Training' propose en quelque sorte de rentrer des variantes sans que les pièces ne se déplacent sur l'échiquier !
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Salut.
Ressortir ce sujet 2 ans après a un avantage pour moi, il parle des calculs.
Il y a un intérêt à travailler sur 3 pistes :
- des exos tactiques simples : ca paraît de travailler la répétition. C'est la répétition qui fait venir la rapidité de calcul.
En même temps, on peut voir les positions ou on met plus de temps à répondre.
- des exos tactiques durs : ca permet de détecter la nouveauté.
Une seule position à la fois. Reprendre la position sur un échiquier pour voir les forcing move. cf commentaire de Barbusse, le 19/05/2012 20:19:56.
- les parties en blitz 5 ou 10 minutes. Ca nous fait voir nos défauts.
- les parties sans pendule. ca permet de prendre le temps de rechercher dans les 3 domaines ci-dessus.
Je viens de jouer hier contre un 2000 elo (je suis à 1700).
Les calculs de variantes, c'est bien joli, mais j'ai beaucoup de travail à réaliser sur les calculs de positions pour ne pas perdre sur les premiers coups.
Auriez - vous des pistes pour éviter d'avoir des pièces en l'air.
Pour revenir sur ce qui est dit plus haut :
- les exos tactique offrent un avantage, ca oblige à regarder des choses nouvelles.
Il y a besoin de mettre la position sur l'échiquier surtout sur les positions que l'on n'a pas trouvé.
La phase d'analyse pour comprendre les coups de bases qui y sont joués sont importants.
Base ne signifie pas simple. mais une idée/théorie appliquée clairement, d'où une impression de simplicité dans le coup joué.
Pour autant, si on a pas la base en tête, on ne voit pas, ca paraît compliqué.
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