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Les 25 ans du club 608 par Reyes le
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Chers amis, bonjour. Je vais essayer de résumer ce grand évènement, que beaucoup ont manqué et vont le regretter. Car maintenant il faudra attendre les 50 ans, si je suis encore en vie…
Mais comment rendre compte par écrit d'une si belle fête ? Tout d’abord, la salle était magnifiquement décorée : guirlandes, banderoles d’anniversaire, lumière clignotantes, drapeaux de beaucoup de pays sur bougie.
J’ai accueilli les participants pour le tournoi, ils étaient environ une soixantaine. Tout leur était offert : boissons et sandwiches à volonté. Nous avions nos musiciens entre chaque ronde, notre ami Emmanuel Bex et le fils d’Yves, Albert. Ils nous on bercé de musique classique et de jazz. Et comme surprise, notre jazzman a composé une chanson qui m’était dédié : le blues du connard, et tout le monde reprenait le refrain, je ne savais plus où me mettre, j’ai été très ému, et je les en remercie. Je me suis dit, si ça commence comme ça, que va-t-il encore m’arriver.
Et pendant le tournoi, je joue justement contre Emmanuel, je peux vous dire qu'il m’a fait de la musique échiquéenne, et il m’a tellement endormi, que je me suis retrouvé mat. Et le connard a abandonné, mais dans la joie immense car tous les participants rigolaient de bon cœur.
J’ai remis des coupes au moins aux dix premiers, avec un cadeau, et des médailles aux autres, avec également un petit cadeau. Tous les joueurs sont repartis enchantés et émerveillés.
J’ai lancé mon discours, après que Yann notre secrétaire m’a séquestré dans le cagibi pour parler à tous, de quoi je ne sais rien. Et on m’a libéré en m’appelant : DD, vient président, rien que ces cris m'ont encore touché profondément, qu’est-ce qui m’arrive encore. J’ai ressenti une forte amitié qui m’a vraiment bouleversé, j’étais très heureux d’avoir mes amis auprès de moi, c’était vraiment fraternel. Après mon discours, voilà que, Françoise mon ancienne vice-présidente vient vers moi pour m’offrir un trophée, à mon nom et avec leurs remerciements, là, j’ai craqué, c’était très émouvant et très fort d’amitié. De sympathie et d’amour des miens. Vraiment je ne sais comment vous dire: merci et bravo pour ce geste de reconnaissance. C’était magnifique, extraordinaire d'être parmi ces gens qui m'ont honoré, vous ne pouvez pas savoir ce que l’on ressent, c’est terrible.
Dans mon discours, j’ai remercié tous ceux qui ont œuvré pour notre club depuis 25 ans. Comme celui-ci était un peu long, je l’ai écourté en écoutant ma femme. Mais avant que j’invite tous ces amis au verre de l’amitié j'ai tenu à remercier grandement celle qui pendant 25 ans était dans l’ombre, et qui m’a permis d'être parmi vous tous. Cette personne, c'est bien entendu Monique, ma chère femme.
Et en plus tout cela, ma femme m’a chanté, pendant la soirée, la chanson de notre mariage : que serais-je sans toi, de Jean Ferrat. Là encore j’étais aux anges. Et ensuite une autre chanson : les bateaux de Mannick la bretonne.
Comme tout le monde avait son verre en main, nous avons hurlé pour nos 25 ans d’existence, c’était beau tout ces gens heureux, merveilleux, formidable de chanter bon anniversaire DD.
Et après cet apéro, nous nous sommes retrouvés autour du buffet, servi par Annie et Yann, aidé de Marie-Christine. Il faut vraiment leur dire un grand bravo pour le travail bénévole de la journée.
Comme j’étais fier et heureux d’avoir tous mes potes et amis autour de moi. Nous avons fini vers minuit, mais beaucoup de monde était parti, mais nous avons bu à volonté le champagne pour bien arrosé cette fête.
Je suis rentré fatigué mais content et émerveillé par un évènement d'une ampleur amicale qu’on ne retrouvera jamais. J’espère qu’un jour vous rencontrerez ce sentiment d'être reconnu pour ce que vous avez fait, et aimé par tous.
Encore un grand merci à tous ceux qui ont œuvré pour notre club 608, et merci pour cette belle journée que vous m’avez offerte. Recevez tous mes remerciements une fois de plus pour notre club. La vie continue, et je vous donne rendez-vous au club Vaugirard et à St-Louis.
DD votre président que vous avez su remercier.
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Un mec bien Dédé, les échecs parisiens lui doivent beaucoup.
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Discours du président du club 608 d’échecs
De Paris de l’hôpital Saint-Louis
Mesdemoiselles, mesdames et messieurs
les adhérents du club 608 et leurs amis : bonjour.
Heureux de vous accueillir et de vous recevoir ici dans ce lieu historique qu’est cette belle salle de conférence de l’hôpital St-Louis.
Je vais faire un petit résumé de l’historique de notre club d’échecs.
Pourquoi les 25 ans, car nous sommes arrivés à la gare du nord en 1987 le premier novembre.
Et j’ai créé le club 608 en tête à tête.
Pourquoi en tête à tête. Tout simplement.
Avant nous jouions par téléphone, nous étions une quarantaine, j’ai créé ce club par téléphone en septembre 1977.
Pourquoi 608 : rappelez-vous les anciens, à l’époque le téléphone n’avait point de 01 ni de 4,
Et mon téléphone personnel commençait tout simplement par : 608.
Nous ne payons qu’une taxe à l’époque. Mais en 1987, il y avait une taxe toutes les 20 minutes, et beaucoup de joueurs se sont désintéressés.
Là j’ai proposé de créer un club en tête à tête, et nous nous sommes réunis au club Vaugirard, dont je connaissais bien les dirigeants. Car quelques années avant, j’y avais rencontré celle qui est ma femme dans une surboum.
Nous devions justement louer ce local au club Vaugirard.
Mais avant j’avais rencontré dans un de nos tournois qui ont commencé en 1986, Michel Cadéron, et j’ai eu l’intuition de le rappeler, et nous avons rencontré ensuite le président du club de la gare du nord, et nous avons conclu un petit accord et nous sommes donc arrivés en novembre, et nous avons créé nos premières compétitions, d’abord en FSGT et ensuite à la FFE.
Et à ce jour, qui reste encore au club 608 :
Manu mon fils que j’ai trouvé dans un sac à la gare du nord. Il m’a beaucoup aidé et à fait parti du C.D. pendant de longues années, qu’il vienne ici pour que je puisse le remercier et aussi en votre nom.
Je vais aussi remercier un fidèle : Jacques P. toujours là depuis 25 ans.
Et je n’oublierai pas notre super Franki, un homme d’une grande sympathie qui a aussi su attirer un tas de joueurs et créer les équipes jeunes et adultes de haut niveau. Et grâce à lui, nous avons atteint les nationales 1, le plus haut niveau de la FFE de l’époque.
Merci aussi à Pascal B. et Laurent Balazs. Et aussi Marcel V.
Et un grand bravo à notre arbitre, qui est arrivé en 88. Notre Tony.
Je n’oublie pas non plus le Narquois, le Dominique A.
Je voudrai aussi offrir un souvenir à nos amis Régis C. et Joseph L. Ils n’ont pas pu se libérer. Jean L. ne peut pas venir de sa province. Je n’ai pas de nouvelles des autres de la gare du Nord.
Mais si j’oublie quelqu’un, surtout il faut me le dire.
Nous avons commencé organiser nos tournois dans la grande salle aussi historique de la gare du nord. Photo affichée. D’abord par des rapides IPR de la FSGT dans lesquels on prenait le roi et les forts joueurs avaient un handicap de temps.
Au fil des années, le nombre de participants grandissait. Une fois un nombre considérable de MI et de GMI, se sont ramenés, et là, je leurs ai dit, je n’ai plus de place, alors, certains joueurs du club, ont eu l’idée, d’aller chercher le matériel du club, et j’ai demandé aux GMI de nous aider, sinon pas de tournoi. A la remise des tournois, c’était fabuleux, quand ces GMi ne voulaient pas laisser les membres ramasser les jeux, j’y allais, et là, tout le monde se levait, sinon ils n’avaient pas de prix.
A cette remise des prix, c’était folklorique, il faut savoir qu’à l’époque, on pouvait fumer dans la salle. Et quand je leurs remettais les prix avec les coupes, ils y mélangeaient l’alcool et les jus de fruits et le tabac. Je ne vous dis pas l’ambiance.
Nous avons connu jusqu’à plus de 250 participants, au bar quelquefois il y avait une heure d’attente. En plus de l’organisation, j’étais souvent à la caisse, car il fallait que ça rentre, eh oui, on payait les forts joueurs pour nos équipes de nationales.
J’ai organisé plusieurs simultanées, avec Mark Taimanov le pianiste qui m’a reçu chez lui avant de venir donner de son temps.
Avec Eloi Relange. Avec François Vareille et bien d’autres. Comme à l’Unesco avec NANA Alexandria.
Nous avons œuvré pour plusieurs associations caritatives.
Mon plus beau souvenir en nombre, fut la grande simultanée dans la gare du nord en 1989 plus de 350 joueurs ont affronté une dizaine de MI et GMI de Clichy.
Les années passent, et en 1991, la guerre du golf. La direction de la SNCF me demande de quitter les lieux, car il ne faut pas de rassemblement. Et nous voilà à la rue. En attendant nous jouions dans les clubs adversaires qu’on remercie encore ;
Je passe dans annonces, rien, que des prix exorbitants pour obtenir une petite salle, car nous étions une trentaine.
En septembre, je lis dans le magazine de l’APHP, qu’à l’hôpital St-Louis il y a une salle disponible pour créer un club d’échecs, car il ya déjà un club pour enfants. Et encore un immense bravo à ALAIN L. qui a été un grand bénévole et aussi une aide considérable dans nos débuts.
Et j’ai rencontré Serge Marcel, qui était le responsable des sports, et il nous a accueillis début novembre 1991. Et depuis le club a grandi très vite. En 1995 nous étions 165 adhérents.
Les tournois ont commencés au gymnase Parmentier, et beaucoup d’entre vous s’en souviennent, et aussi à Jemappes. Nous avions notre club à coté de la sortie des voitures de la rue Bichat.
Comme nous étions heureux, nous venions quand nous le désirions, on jouait même au tarot dans les tournois et au club, mais au fond nous avions une petite salle à coté du billard. Des moments inoubliables, c’était vraiment une grande époque, que de bons souvenirs.
Dans ce lieu, nous avons organisé de multiples compétitions et de tournois. A ce jour, plus de 400 évènements ont eu lieu. Je remercie tous ceux qui ont œuvré pour la prospérité de ce grand club Parisien.
A l’époque sont arrivés de nombreux joueurs dont plusieurs MI et GMI.
Encore des années, et malheureusement, en 2005, il faut quitter ces lieux, ce fut pour moi, au moment où j’ai failli tout lâcher, tout quitter, mais je n’avais pas le droit de laisser tomber mes amis qui m’ont tant soutenu, et à qui je voulais vraiment dire : un grand merci et surtout ma reconnaissance de m’avoir fait confiance à ce jour.
Nous avons galéré, mais un club nous a ouvert ses bras, le fou du roi, donc encore merci à J-Claude Richard.
Après un an, notre ami Radu, a su nous trouver une salle à Vanves, alors mes félicitations.
Et encore à la porte, en 2011, et j’ai pensé à un club qui pouvait nous aider, et oui, le club Vaugirard des amis aveugles, dont nous louons les locaux pour nos cours les jeudis et vendredis.
Encore du changement, en février 2012, il me vient une idée, mais la salle de conférence, elle a été toujours libre, donc on peut encore l’obtenir, j’appelle ADE, qui me dit : bien sûr pourquoi tu es parti ?
Nous avons pris rendez-vous avec le président des loisirs, avec la directrice de L’IFSI, et tout a été conclu, et nous revoilà ici, j’en suis vraiment fier et heureux pour vous tous.
Nous a rejoins, en 1991 la famille de Françoise, et un tas de gamins, vient me voir et un grand merci, pour toutes les compétitions qui tu as su mener pour à chaque fois faire monter les équipes, même en N2.
Notre Barchi, qui a fait plusieurs aller retour entre son ancien club et nous, mais m’aide bien dans les tournois.
Yannick L, qui est mon conseiller, mais il faut savoir l’écouter.
Gérard P, qui est l’éternel capitaine des fous. Merci.
Luc Poirier notre vieux trésorier ;
Fabrice D. un capitaine depuis des années, mais qui oublie des périodes de matchs.
Notre pote âgé : Dimitri le fidèle des tournois.
Et Notre : Pascale V.
François V le prof de la rigolade.
Ah et notre vieux Claude notre doyen.
Il y en a un qui n’a pu venir, à cause du travail, il est au Mexique, c’est notre vice-président : Alfredo L, qui a fait un énorme travail pour concevoir notre site, et souvent arbitre de nos tournois.
Remercions aussi celle qui est derrière son bar et en plus : bénévole, ma fille Véro.
Mais je voulais aussi faire un cadeau de remerciement à notre secrétaire : Yann pour l’immense travail de secrétariat que je lui donne.
Et il est venu de sa province, lui qui nous a quitté, mais qu’il a fait un gros travail : comme nos statuts et notre règlement intérieur, je nomme mon ami : Gérard Ch
N’oublions pas ceux qui nous ont quittés.
Je remercie aussi notre ami de St-Louis, car grâce à lui nous sommes ici, et nous sommes revenus après 7 ans d’absence, et vraiment je vous demande un immense bravo à notre grand chef : ADE. M Ludovic A et M la directrice de l’INFSI M Robien.
Et je n’oublie pas tous ceux qui sont passé même peu de temps parmi nous, qu’ils soient aussi honorés.
Depuis plusieurs années, nous avons créé : les cours pour débutants, je félicite notre Déborah.
Pour tout le temps passé pour cette organisation, formations des équipes, les tournois, les courses, les démarches administratives, et le temps passé ; pour ce beau club 608, je voulais remercier et qu’on lui fasse une grande ovation, car pendant tout ce temps, une personne était dans l’ombre, élevait mes enfants, et me permettait d’être parmi vous, pour votre grand plaisir de jouer : aux échecs. Cette personne, c’est ma femme : Monique ; Merci pour tout ce temps donné aux autres.
Nous sommes en N2, nous avons eu plusieurs titres. Nous avons 6 nationales, 5 équipes d’entreprises, trois équipe de critériums, la coupe de France, et une équipe en FSGT.
Et n’oublions pas nos nombreux tournois en tout genre.
Une grande activité échiquéenne, pour laquelle je regrette de n’avoir pas été remercié par notre fédération.
Mais cela nous n’empêche pas d’être prés de 100 adhérents.
Nous avons eu la chance d’accueillir cette année, plus d’une dizaine de dames, et vraiment j’en suis très heureux, car moi j’aime les femmes.
Et mes amis : vive le club 608.
Je vous remercie d’être venus si nombreux pour fêter nos 25 ans, mais il y a 30 ans que je suis président, qui veut la place ? Mais il faudra être bénévole et bosser pour le club.
Je vous invite à notre verre de l’amitié (sans abus) et ensuite au buffet offert par notre grand club qui prospère toujours, et continuera de prospérer grâce à vous.
Le club 608 d’échecs de Paris et maintenant de St-Louis.
Tout mon dévouement pour les échecs et recevez tous mon amitié.
André Clauzel / Président du club 608 d’échecs de Paris de l’hôpital St-Louis.
Merci à Gérard d'avoir mis ce message de nos 25 ans.
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Joie et amour, voilà qui nous change...
Bonjour à Emmanuel (et à Sophie). Je savais qu'il était génial, mais, ce que j'ignorais, pas seulement en musique... Cela dit, Reyes est génial aussi (ne rigolez pas, je ne tiens pas à être viré de FE).
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DD : c'est vrai, Alexandria est une supernana, les majuscules sont justifiées.
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