|
Comment augmenter le nombre de licences A ? par co***n*6445 le
[Aller à la fin] |
| Clubs | |
De nombreuses Fédérations sportives françaises (Karaté, Handball, Baseball, Badminton, Basket etc…) ont une démarche active pour aider les clubs à se créer et à se développer. Le nombre de clubs d’une Fédération sportive est corrélé à son nombre de licenciés. La FFE n’échappe pas à cette règle. A l’échelle d’une ligue, son nombre de licenciés A est très bien corrélé au nombre de clubs
Bien que les licences B aient augmenté ces 8 dernières années, la diminution du nombre de clubs s’est accompagnée d’une diminution logique du nombre de licences A. Cette chute des licences A a été mal interprétée par certains : « Si les licences A ont baissé ces 10 dernières années, on voit bien que ce n’est pas du fait des licences B mais à cause du manque de licences B… » et la stratégie actuelle pour augmenter le nombre de licences A est donc erronée : « une forte augmentation des licences B, doit entraîner, à moyen terme, une augmentation des licenciés A pérennes». Hors,une analyse statistique de ce bilan montre que c’est bien la diminution du nombre de clubs qui a entraîné la diminution des licences A ; l’augmentation des licences B dans certaines ligues n’a pas permis d’inverser cette tendance.
Il ne s’agit pas de critiquer la politique orientée vers les licences B. Néanmoins, une stratégie parallèle est possible. Les dirigeants des autres fédérations sportives s’intéressent à leurs clubs, font des propositions pour inciter leur création etc...
Je souscris à la stratégie de Mr Salazar qui consiste à poursuivre le développement du jeu d’échecs à l’école et d’associer un développement de masse des clubs d’échecs sur le territoire. Une étude spatiale de l’accès à un club d’échecs en France continentale a déjà été réalisée par ce dernier pour établir un état des lieux. Des communes urbanisées sans club de proximité ont été identifiées.
Créer un club d’échecs est-il plus difficile que de créer un club de Baseball ? Pourquoi n’est-ce pas une priorité de la FFE ? Pourquoi n’est-ce la priorité que d’un seul candidat à l’élection de la Fédération Française des Echecs ?
Les statistiques montrent pourtant que le nombre de licences A est très bien corrélé au nombre de clubs de notre fédération et que la disparition de 62 clubs ces 8 dernières années a entraîné la diminution de 1862 licences A. La FFE sortira donc gagnante de cette politique orientée vers les clubs, par ailleurs compatible avec une politique tournée vers les scolaires.
Que ce soient M. Salazar et ses colistiers ou M. Battesti et les siens, ou tous les bénévoles qui les soutiennent, nous jouons tous dans la même équipe pour développer notre sport.
Sébastien Cossin
Article intégral ici
|
|
Même si le travail de collecte et d'analyse des données est intéressant, il faut garder à l'esprit que corrélation forte n'implique pas forcément rapport de causalité. Et que même si c'est le cas, encore faut-il savoir quel facteur est la cause et quel facteur est la conséquence. L'auteur semble penser que le nombre de clubs explique le nombre de licenciés mais ce pourrait être l'inverse : on pourrait tout aussi bien affirmer que plus il y a de gens qui ont envie d'avoir une licence A, plus il existe de clubs.
Je pense que de toutes évidences les deux situations existent pour les avoir déjà vues dans mon environnement. Une caractéristique majeure de notre fédération est que la prise de licence A ne va pas autant de pair avec l'assiduité à un club que dans d'autres sports.
Quant à enlever les ligues dont les données ne vont pas dans le sens de la conclusion voulue, il s'agit au mieux d'une grosse maladresse : même si ces ligues sont peu nombreuses, elles indiquent bien que les choses sont plus complexes que la thèse de l'auteur. Là où les joueurs ayant une licence A sont motivés et jouent vraiment, la disparition de clubs n'entraîne pas forcément une chute du nombre de licenciés.
Ce qui ne signifie pas pour autant que je pense qu'il ne faille pas aider les clubs. Mais même si la question de l'aide que peut apporter la fédé à la création d'un club est légitime, quel type d'aide proposer ?
|
|
@dan31 : euh tu m'as noyé avec ton "on pourrait tout aussi bien affirmer que plus il y a de gens qui ont envie d'avoir une licence A, plus il existe de clubs". Un club ne se crée pas par magie, il faut des bénévoles motivés. La plupart des joueurs veulent juste jouer et pas avoir des fonctions de dirigeants. Mais c'est aussi parce que les dirigeants actuels sont livrés à eux-même.
Actuellement si quelqu'un décide de créer un club quelque part, il n'a aucune aide de la Fédé. Je l'ai expérimenté cette année, et c'est pas réjouissant. J'espère pour ce quelqu'un qu'il en aura de sa Ligue ou de son Comité, mais ça dépend où il se trouve...
1) Si à un endroit plein de gens veulent jouer mais qu'ils ne trouvent pas de club, ils ne prendront généralement aucune licence A. Et il y a beaucoup de lieux géographiques où il n'y a aucun club à 30 km à la ronde !
2) Si quelqu'un veut créer un club et voit que personne ne l'aide il peut logiquement se démotiver et abandonner après 1 an ou 2. Cela s'appelle des disparitions précoces de clubs et c'est fréquent. Si les dirigeants avaient bénéficié de petits coups de pouce, cela aurait pu tout changer.
3) Types d'aide : on peut tout imaginer. Si tu vas dans le programme de la liste Salazar, à la rubrique Aide aux clubs, tu trouveras déjà des éléments.
(et même une petite aide, même morale, peut faire une énorme différence)
|
|
@arnackor : et tu penses qu'il y a 2M de licenciés au foot parce qu'il y a 30 000 clubs, ou qu'il y a 30 000 clubs parce qu'il y a 2 M de licenciés ? Ou bien qu'il y a à la fois 30 000 clubs et 2M de licenciés parce qu'il s'agit d'un sport très populaire ? (chiffres fictifs mais qui expliquent sûrement mieux ma pensée que mon premier post apparemment mal compris ou mal rédigé).
Ce n'est pas parce qu'il y a des élections bientôt qu'il faut perdre tout sens critique. Je ne réfute pas en bloc ce que tu dis, malgré tout ..., je relativise et je pointe des biais importants dans le document mentionné ci-dessus. Mais oui aider les clubs est certainement important, je ne dis pas le contraire.
|
|
@dan31: donc quoi, on dit que les échecs ne sont pas populaires et on abandonne ?
Le nombre de clubs dépend de la popularité et de la demande, c'est une évidence, et après ? Je me répète mais un club ne se crée pas par magie et il faut aider les dirigeants et les bénévoles. Je serais curieux de voir ce que reçoit quelqu'un qui veut créer un club de foot, ça doit être autre chose que le vide... D'accord c'est une Fédération délégataire, donc ce n'est pas comparable, mais tu vois l'idée ?
Pour revenir à l'étude :
1) Pourquoi la FFE n'a jamais réalisé la moindre étude similaire ? Idem pour l'étude spatiale (tu l'as regardée ?).
Pourquoi le seul document qu'on trouve sur la question est la thèse de Manouk Borzakian et pas un document de la FFE ?
2) L'étude a été réalisée avec une approche scientifique, tu t'en es rendu compte quand même ? C'est de la mauvaise foi de dire que l'étude est biaisée et cherche à atteindre une conclusion de son choix : cela parle des limites de l'étude, des facteurs de confusion, de la faiblesse des sources de données, etc.
Idem pour les 2 ligues dont tu parles : il y a une vingtaine de ligues qui respectent le modèle de linéarité, selon toi il est scientifique de considérer que les 2 exceptions rendent le modèle faux ? Elles ne sont aucunement exclues, elles apparaissent et il est indiqué qu'elles sont atypiques.
J'ai peut-être lu un peu vite donc si je me trompe quelque part dis-le moi.
|
|
On constate une augmentation des clubs en Corse contre une diminution en Champagne-Ardenne comme si le message de Léo Battesti est aussi : "plus de licences B (dynamisme) = plus de clubs = plus de licences A".
|
|
Il serait sans doute utile pour la FFE , d'étudier le phénomène de disparition des 68 clubs survenus en moins de 10 ans.
je pense que techniquement, la FFE est capable de regarder des éléments comme :
- ancienneté du club ?
- nombre moyen de membres ?
- nombres moyen de licences A
- age moyen des membres ?
- statut du fondateur du club (age élevé ?)ou des dirigeants
- quel type de local occupé (don mairie ? location, loyer ? etc)
- que sont devenus les licenciés de ces clubs ?
- budget annuel moyen de ces clubs ?
c'est en analysant de type d'information, que l'on pourra faire un diagnostic suceptible d'apporter des solutions au sein de la fédération.
Un bon diagnostic des causes est une bonne méthode avant d'appliquer une solution correcte. dans le cas contraire, on fait ou dit n'importe quoi superficiellement .
une formation de rigueur scientifique est alors bien utile .
cordialement à tous.
|
|
Il est indispensable de couvrir les trop nombreuses zones blanches qui subsistent car un réel potentiel existe. Et c'est l'offre qui crée la demande; j'en veux pour preuve que dans mon secteur des Monts du Tarn, quand je suis arrivé il n'y avait pas le moindre licencié à 30 km à la ronde. Aujourd'hui nous sommes 21 et tous les jeunes ont d'office une licence A "active et sportive". Bien sûr, il faut des bénévoles motivés et organisés. Mais c'est à la FFE, aux ligues et aux CDJE de les aider. Il est impératif que chaque CDJE ait un plan de développement et le mette en application (dans le Tarn nous créons 1 club par an dans des cantons n'en possédant pas, sans piquer les joueurs des voisins). L'étude publiée par D.Salazar est intéressante et L.Battesti a eu le tord de trop nous parler des champions qu'il rencontre, mais n'a pas évoqué les mesures liées à une réelle approche du terrain, à part en Corse qui est un cas très particulier.
|
|
Le problème n'est pas d'augmenter le nombre de licences A mais d'avoir des joueurs actifs dans les clubs. Ce que je veux dire c'est que faire prendre systématiquement une licence A aux jeunes à la place des licences B n'a pas de sens si ces jeunes ne passent jamais ou presque jamais la porte du club.
Pour un club un joueur actif est un joueur qui participe à des compétitions, que ce soit le tournoi interne de son club, les interclubs, les compétitions jeunes, les opens plus ou moins locaux et importants.
Les licences B devraient être réservées à des joueurs qui découvrent les échecs en s'inscrivant à un tournoi où la licence B est suffisante, classiquement un tournoi rapide. Ils se pointent le matin à l'inscription, n'ont pas de licence donc s'acquittent d'une licence B pour participer et c'est tout.
Si on veut être bénévole dans un club sans être joueur, ça arrive avec les parents des jeunes, rien n'oblige à prendre une licence FFE. Les jeunes qui jouent les compétitions scolaires n'ont pas besoin de licences.
|
|
@arnackor : pourquoi surinterpréter ce que je dis ? S'il faut (encore !) justifier mon propos : je suis un scientifique et pointais ainsi des approximations dans l'exploitation des données de S. Cossin, tout en reconnaissant par ailleurs l'intérêt de collecter et analyser ces données. Cette étude bien sûr n'est pas mauvaise en soi, mais elle ne passerait pas la barrière de la relecture par les pairs à cause de ses manques.
Sur mes critiques, un exemple simple : Provence et Guadeloupe sont atypiques, mais Côte d'Azur et Auvergne aussi. Or on exclut les premiers et pas les seconds de l'analyse des données et cela a pour conséquence de renforcer l'hypothèse que le nombre de clubs influe sur le nombre de licenciés. Si on faisait le contraire (exclure Cote d'Azur des données), notre hypothèse serait affaiblie. Je ne connais pas bien le cas de Guadeloupe et Auvergne, mais étant du Sud Est, je peux te dire qu'il n'y a aucune raison d'exclure PRO des données plus que CAZ, où la situation me semble bien plus atypique. Je ne veux pas aller plus dans le détail, cela ne serait pas forcément productif à mon sens, et surtout je n'ai pas envie de me justifier à longueur de post pendant des jours et des jours.
Sur le fond, je n'ai jamais dit qu'il ne fallait aider les clubs. C'est un paramètre parmi d'autres pour aider notre discipline.
|
|
Bien évidemment l'étude de la FFE que critique à juste titre S. Cossin comporte également de nombreux défauts, et prendre en compte le paramètre nombre de clubs pour expliquer le nombre de licenciés A est une bonne idée. Comme le souligne PatriceVincens, dans les zones isolées, il est important d'aider les clubs à se créer. Je trouve d'ailleurs l'étude de Sébastien sur l'étude spatiale et le manque de maillage du territoire bien plus convaincante pour justifier une politique orientée vers les clubs que cette régression linéaire un peu douteuse.
De nombreux facteurs interviennent dans le nombre de licences A et l'accès à un club est un facteur important, mais probablement moins que la popularisation du jeu. Le modèle linéaire à un seul facteur explicatif est pour cette raison assez mal adapté et il n'est pas sérieux d'exclure certaines données qui ne font que souligner le fait que ce modèle contient des manques.
|
|
et comme le dit l'auteur, rien n'empêche d'intervenir en milieu scolaire avec pour but de créer des licences B dont certaines deviendront A à moyen terme et d'aider la création de clubs dans les zones où il n'y en a pas.
Le premier point est plus facile à réaliser tant qu'on peut payer des intervenants en milieu scolaire. Les subventions CNDS sont un point essentiel. Il est vrai que le taux de licences B devenant A 5 ou 10 ans après est faible, mais un taux faible sur un volume élevé peut être intéressant.
Le second point dépend beaucoup du manque de bénévolat et là il faut bien dire qu'il n'est pas facile de créer des vocations de bénévole. Beaucoup de joueurs veulent juste jouer. Malgré tout, il est difficilement compréhensible que dans des villes comme par exemple Roubaix, La Rochelle, Arles, il n'y ait pas de club. En cela, la première étude de S. Cossin est intéressante, car elle montre les endroits où il faudrait faire quelque chose.
|
|
Il est bien évident que les licenciés A, jeunes ou adultes, doivent être des "actifs", participant régulièrement à des compétitions et fréquentant leur club, et non des "fictifs" ! Il ne s'agit pas de faire des licences A ce qui a été fait en certains endroits des licences B.
Mais le problème n°1 demeure celui des bénévoles. Trop de villes n'ont plus de clubs car quand un président s'en va, pour une raison ou pour une autre, on a trop tendance à lui chercher UN successeur et non une EQUIPE pour le remplacer, ce qui décourage les éventuels candidats. Dans ce domaine, les ligues et les CDJE ont un rôle prépondérant à jouer.
|
|
Je ne vais parler que de ce que je connais un peu...
Concernant l'absence de club à Roubaix, il faut noter la présence des clubs de Tourcoing, Hem, Marcq en Bareul et Mouscon (en Belgique) dans 1 rayon de 1 km environ aux alentours de Roubaix.
On se trouve dans la communauté urbaine de Lille qui est dense en population.
Une analyse purement statistique peut être trompeuse et n'est pas forcément le reflet de réalités locales différentes.
Ceci dit, le nombre de clubs dans la CUDL est peut-être trop faible compte tenu du bassin de population.
|
|
Un des problèmes des clubs est que la pratique du jeu en compétition ne nécessite pas d'aller physiquement dans un club. De nombreux joueurs prennent donc une licence A au club le plus proche et on ne les voit que lors des interclubs ou des tournois internes (blitz ou autres).
Pour les zones peu denses, on entre alors dans un cercle vicieux car il n'y a pas d'interclubs de proximité (200 licences A en Auvergne !!) et les joueurs perdent le peu d'intérêt qu'il y a à avoir une licence A : peu d'envie d'aller au club pour raisons X ou Y et pas d'interclubs à moins de se taper 3 heures de bagnole.
|
|
@dan31 : Ils ne faut pas rêver, très rares sont les licences B qui deviennent des licences A. La preuve est que si les effectifs A+B ont augmenté ces dernières années les licences A sont en baisse. Il faut aussi dire qu'énormément de licenciés B scolaires n'ont pas payé leur cotisation, les clubs utilisent les subventions pour payer les licences des joueurs et parfois même sans autorisation des parents. Ils se retrouvent membres de la FFE parce qu'ils participent à une activité scolaire mais ce ne sont pas plus de vrais adhérents de la FFE que les gamins qui tapent dans un ballon pendant à l'école ne sont adhérents à la FFF.
Tu dis que l'un des problème est que la compétition ne nécessite pas d'aller dans un club et tu prends comme exemple les interclubs ou les tournois internes. Ces compétitions n'ont pas lieu dans la rue que je sache, il faut bien que les joueurs franchissent les portes d'un club pour y aller. Qu'ils n'aillent pas pousser le bois le samedi après midi faute de temps est un autre problème (mon club il est à près d'une heure de chez moi, je m'impose de participer aux interclubs, j'aime bien les échecs mais le samedi je préfère quand même aller skier)
|
|
Sébastien dans son étude, cite en exemple la ville de Périgueux (préfécture de la Dordogne).
Un cas assez typique que l'on retrouve dans de nombreuses villes françaises. Cette ville comptait un club de 65 licenciés dans les années 90. Les dirigeants ont vieilli, n'ont pas pensé à l'avenir, les relations avec la ligue aquitaine et la FFE se sont dégradées au début des années 2000. Bien qu'une dizaine de joueurs se retrouvent chaque samedi, qu'un salarié intervient dans les écoles et les maisons de retraite ;les membres de ce cercle ne veulent plus entendre parler de la FFE.
Avec quelques personnes de bonnes volontés, nous tentons de garder le contact et de les faire revenir dans le giron fédéral. Au contraire, à quelques dizaines de kilomètres un club est né dans un village de 900 habitants il y a deux ans. Aujourd'hui,il compte plus de 20 licenciés avec de nombreuses animations.
Heureusement des clubs se développent dans le département : Bergerac (bientôt affilié), Terrasson en plein développement et d'autres projets sur ce grand territoire de 10 000 km2 !
Avec le CDJE 24, nous avons développé de nombreuses animations tournois, initiation scolaire avec passerelles vers les clubs. Résultat immédiat : 78 % de licenciés actifs en plus. Chiffre à relativiser, quand on part de très bas, l'effet dynamique est plus visible.
Cela pour dire que sans clubs, sans animations, sans passerelles entre l'iniation scolaire et les clubs, nous ne progresserons pas à long terme.
Je rejoins mon ami Patrice Vincens sur son analyse. Je sais que chez lui, il fait du bon boulot.
Je regrette vraiment la bête invalidation de Sébastien Cossin qui fait un travail remarquable au service de tous. Mais je sais que l'on peut compter sur lui. Merci Sébastien pour ton étude.
|
|
Merci pour ton témoignage, intéressant sur le cas de la Dordogne et de Périgueux.
Concernant ta dernière phrase, moi ce que je regrette, sur ce fil comme ailleurs, c'est qu'on ne puisse pas émettre une réserve, faite avec des pincettes, en disant par ailleurs que l'approche est intéressante, sans se voir reprocher de tout rejeter en bloc. La pensée binaire a de beaux jours devant elle ou tu as tout lu en diagonale ? Un forum est fait pour discuter aussi il me semble, et critiquer positivement.
|
|
@dan31,
la dernière phrase ne te concerne pas ! Ni personne en particulier d'ailleurs puisque l'invalidation de Sébastien repose sur une approximation de nos statuts (sans vouloir relancer ce débat).
Au contraire ce fil de discussion est intéressant et contrairement à ce qui est parfois dit. La campagne a permis de grandes avancées.
Comme toi, je crois que le bénévolat est essentiel, l'intervention en milieu scolaire aussi. Mais je reste convaincu de l'importance des clubs pour assurer notre développement. Les passerelles entre clubs et écoles sont importantes. C'est là, que le projet de Diego Salazar est différent des options de Léo Battesti.
je t'invite à consulter le site du Pseje qui est une mine de renseignements et d'outils pour le développement de nos clubs.
|
|
désolé pour l'incompréhension !!
|
|
Ce n'est pas politiquement correct de le dire mais je ne suis pas convaincu des échecs en milieu scolaire. Je n'ai pas l'impression que ça apporte quelque chose aux clubs, mis à part des subventions, ni que ça apporte quelque chose aux enfants, pas plus en tout cas que n'importe quelle autre activité.
|
|
JLuc74,
On avait convenu que tu avais raison sauf si l'animateur était compétent pour qu'il en soit autrement.
|
|
@thierrycatalan :
D'accord avec toi, il vaudrait mieux se demander pourquoi il a des clubs disparaissent.
Quant à la corrélation entre le nombre de clubs et le nombre de licenciés A, encore heureux qu'il y en a une.
|
|
Si je prends l'exemple du club de Rosny sous bois.
Un club qui aura duré plusieurs années et qui aura même atteint un très bon niveau avec de très forts joueurs, plusieurs équipes engagées et un bon nombre de licenciés.
Sébastien en était un des dignes représentants d'ailleurs.
Nous avions des bénévoles qui s'impliquaient, une équipe "vitrine" pour les jeunes et on s'y retrouvait en grand nombre le Vendredi Soir et le Samedi.
Bref, un club bien géré, animé et compétitif.
Puis soudain les forts joueurs sont partis dans d'autres clubs pour d'autres ambitions.
Le reste des joueurs plus modestes devaient tenir les rangs mais cela se passait mal.
Les équipes descendaient de divisions quand d'autres disparaissaient.
le renouvellement des bénévoles était une grande difficulté.
Le Vendredi soir était déserté et le départ des joueurs intermédiaires prenait la suite.
Un club qui aura duré plus de 20 ans et qui aura disparu très vite finalement.
Et en y réfléchissant, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Cela a en effet fait perdre beaucoup de jeunes licenciés qui habitaient à Rosny ou très proche.
C'est triste en effet quand on y repense.
|
|
Évidement, si je prends mon cas personnel.
Lorsque j'étais dans ce club durant toutes ces années, je ne m'impliquais pas vraiment dans l'organisation de la vie du club.
Je ne me rapprochais pas des jeunes pour leur faire partager mes modestes connaissances échiquéennes.
J'étais content de venir pour retrouver la vie du club, sortir les échiquiers, blitzer, analyser etc.
Mais mon implication s'arrêtait là.
Ne serions nous pas aussi chacun un peu responsable finalement ?
|
|
Il faut arrêter avec le bénévolat et chercher toutes les astuces légales pour diriger des clubs en étant rémunérés. Par exemple on peut être dirigeant et gagner jusqu'à 75% du SMIC pour dispenser les cours. On peut à côté être auto-entrepreneur etc...
|
|
"Il faut arrêter avec le bénévolat", cette phrase fera date...
|
|
pour rebondir sur l'intervention de JMC, il est vrai que les clubs sont fragiles car il y a très peu de bénévoles. Souvent une ou deux personnes font quasiment tout le boulot dans un club de 50 voire 100 licenciés. Les joueurs d'échecs veulent jouer, mais peu veulent s'impliquer dans la gestion (est-ce spécifique aux échecs, je ne veux pas trop m'avancer). Et malheureusement même avec la meilleure volonté politique, difficile de faire bouger ceci. Ce qui n'empêche pas d'agir inlassablement pour qu'il en soit différemment.
|
|
Dans mon club il y a quelques années 20 adultes faisaient des blitz tous les vendredi soirs.
Actuellement 2 ou 3 les bons jours.
Je joue personnellement sur internet comme tous tout le monde et je ne mets plus les pieds au club.
L'obligation d'avoir une licence pour faire des compétitions maintient le club.
Conclusion: Le développement du jeu sur internet
va faire disparaitre inéluctablement les petits clubs.
Et personne n'y peut rien.
La seule stratégie possible: multiplier les compétition festives sur une demi-journée se rapprochant le plus possible
du jeu sur internet.
C'est ce que fait la fédération.
Se focaliser sur les licences A est à mon avis anachronique.
|
|
Ben....c'est dommage pour votre club, lambda. Dans le mien, nous avons un tournoi interne, le samedi, en cadence longue, avec près de 40 participants (uniquement membres du club). Et en équipe, le dimanche, plus de 60 joueurs. En revanche, lorsque nous avons voulu organiser des Blitz BNP-Paribas, nous avons eu 12, puis 10, puis 8 puis...0 joueurs. Cela n'a intéressé personne.
|
|
L'intérêt de l'article est de montrer la forte corrélation qui existe entre le nombre de clubs et le nombre de licences A. Avec l'équation de la droite, on voit que si on augmente le nombre de clubs de 62, on peut faire la prédiction que les licences A augmentent de 1885 (bilan des 8 dernières années : -62 clubs, - 1862A).
@dan31
L’intérêt de l’étude est de montrer qu’il faut prendre en compte la variable « club » pour interpréter le bilan FFE. Le modèle le plus adéquat aurait été une régression linéaire multiple avec clubs, licences B et une interaction club*licences B (c’est le club qui ressort). J’ai choisi la régression linéaire pour montrer plus simplement qu’il existe un lien entre évolution des clubs et évolution licences A. Il y a 2 valeurs qu’on peut appeler des « regression outliers ». Je ne les ai pas exclues de l’analyse, j’ai montré leur influence au graphique2. J’aurais pu exclure la Guadeloupe ou corriger sa valeur car le président de ligue m’a expliqué cette valeur aberrante et c’est écrit dans la discussion. Quant à la Provence, je n’ai pas toutes les informations mais ce sera très intéressant de savoir si c’est lié à un biais comme en Guadeloupe ou s’il y a quelque chose de spécial concernant cette ligue.
@Thierrycatalan
Je suis 100% d’accord. La FFE a suffisamment de données pour réaliser une étude de qualité qui aidera les dirigeants à prendre des décisions.
Bien sur, la FFE n’a pas les moyens de payer un salarié pour ouvrir un club. Mais si j’étais dirigeant, j’essaierais de répondre au mieux aux demandes de bénévoles prêts à donner de leur temps.
|
|
Il y avait un article intéressant à ce sujet dans un numéro d'EE en 1993 consacré au Championnat de France de Nantes. Yannick BERTHELOT avait été embauché par le comité pour créer des clubs en Loire-Atlantique.
|
|
@cossin : il n'y a pas de justification pour enlever la Provence à ma connaissance de ta régression. Ceci dit, je te rejoins sur le fait qu'il est évident qu'une diminution du nombre de clubs ne peut être satisfaisant pour la FFE. Quant à savoir si la diminution du nombre de licences A est la cause de la fermeture de club ou le contraire, je pense que les 2 cas existent.
|
|
Il est évident que la disparition des clubs entraîne la perte de licenciés A, tout simplement parce que les moins motivés ne font pas l'effort de se reporter sur un autre club.
@dan31 :
Hélas, pour moi, le prototype du joueur du vendredi, c'est celui qui se pointe, fait ses petites parties, taille ses petites bavettes, puis s'en va, sans même repousser sa chaise sous la table... Alors pour ce qui est de ranger les pièces en partant ! Ne parlons pas de s'impliquer dans le club...
|
|
chemtov: j'ai bien dit petits clubs.
Un club assez important , bien structuré et dynamique peut tirer son épingle du jeu.
Pour les blitz BNP.
j'en fait régulièrement et dans certains clubs
ça marche bien.
Il restera un noyau de joueurs de parties classiques.
Mais on ne peut pas espérer faire croitre considérablement ce noyau:
Les gens:
-disposent de moins de temps (famille recomposées,travail à la maison pour les cadres...etc...)
-disposent de moins d'énergie à consacrer
aux échecs (pression du chômage sur eux ou leur famille....)
On peut donc constituer un réseau de joueurs
de rapide très important.
Il y a des millions de joueurs internet en France.
Une proportion est susceptible d'apprécier la compétition rapide réelle.
|
|
"Il y a des millions de joueurs internet en France."
Il y a comme une erreur.
|
|
Cela dit, quelqu'un connaît le nombre de joueurs qui pratiquent exclusivement sur internet ?
Là est peut-être le principal réservoir (ou déficit) de joueurs pour les clubs.
|
|
lambda, petits clubs, grands clubs, ce sont des notions qui me laissent toujours perplexes...mais c'est un autre sujet. En tous les cas, je connais aussi des petits clubs bien structurés et dynamiques.
Concernant les blitz BNP-Paribas, il n'y en a aucun dans toute ma ligue (60 clubs). Cela n'a pas marché. Probablement que l'offre d'activité parallèle, interne à ces clubs, est plus intéressante que du blitz.
Je crois aussi qu'il faut aller chercher les gens qui jouent sur internet. Mais ce n'est pas le blitz qu'il faut leur proposer.
Quant aux ''millions de joueurs internet''...j'ai un petit doute sur ce nombre.
|
|
en seconde (statistique sur 92 élèves: dans un lycée
général moyen)il y a 5ans.
4 jouent régulièrement aux échecs sur internet. 4,3% en extrapolant à la population française 2,8 millions.
8 ont déjà joué sur internet (4 de plus).8,7%
en extrapolant à la population française 5,6 millions.
18 ont déjà joué aux échecs (10 de plus).18%
en extrapolant à la population française 5,6 millions.
Je sais que l'extrapolation est difficile mais l'ordre de grandeur est vraisemblablement de l'ordre du million.
Donc le nombre de licencié B potentiel de l'ordre
du centaine de millier.
|
|
Le "public" régulier des clubs, celui qu'on observe avec une certaine récurrence est composé:
- des scolaires
- des étudiants
- des jeunes actifs célibataires
- des enseignants
- des retraités
Toute autre catégorie de population a malheureusement beaucoup plus de difficulté à se libérer, sinon à faire preuve de beaucoup de motivation.
Pour ma part, j'ai appartenu aux trois premières catégories de la liste susvisée et j'arrivais à cette heureuse époque à consacrer plusieurs heures par semaine à mon club.
Maintenant, j'ai à peine le temps de faire les intercercles. Je faisais partie d'un groupe de licenciés approximativement du même âge et globalement du même niveau (2000 - 2300), et nous avons tous "modéré" nos activités pour les mêmes raisons.
Notre club n'a pas périclité mais il faut bien reconnaître qu'il a perdu beaucoup de ses adhérents et a rétrogradé de deux divisions (ceux qui restaient ne voulaient pas faire les déplacements longue distance). Un club vit des cycles dans son développement, et l'absence de renouvellement de ses effectifs se paie malheureusement cash.
|
|
Je n'ai pas constaté de sur-représentation des enseignants dans les clubs d'échecs. Il ne faut pas oublier qu'il y en a environ 1 million dans la population.
Par contre il est vrai qu'il y a beaucoup de moins de 15 ans et de retraités. Une étude sociologique des membres de clubs et des membres actifs existe-t-elle ? Et bien sûr nous manquons cruellement de femmes et même de jeunes filles pour une discipline mixte.
|
|
Malheureusement, ce qui est dur à estimer, ce sont les gens qui jouent exclusivement sur internet : ce sont eux qui représentent le potentiel de développement des clubs.
|
|
Jeen.
Les joueurs d'échecs sur internet sont probablement de l'ordre du million.
Les joueurs de la fédération de l'ordre du dizaine de millier.
Il y a un rapport cent des ordres de grandeur.
On peut donc considérer un réservoir de l'ordre du million.
C'est à dire que l'on peut espérer (pour 10%)
100 000 licenciés.
Évidemment comme la majorité des français
ne sait pas jouer.
Le réservoir principal demeure cette catégorie.
L'initiation dans les écoles reste très importante.
|
|
"Les joueurs d'échecs sur Internet sont probablement de l'ordre du million" (En France)
C'est un doux rêve, mais regarde la population des deux principaux serveurs de jeu en ligne : 300 000 membres enregistrés sur playchess, probablement la même chose sur ICC. Dans le monde, pas en France! En comptant très large, il y a peut-être deux ou trois millions de joueurs sur internet dans le monde entier!
C'est bien gentil de faire des stats sur N=92 et sur une population pas représentative du tout de la population française (seconde générale!), et en passant de "ont déjà joué au moins une fois" à "jouent aux échecs sur Internet" mais un peu de sérieux : s'il y avait une personne sur soixante en France qui jouait aux échecs sur le Net, on le saurait!
|
|
Je crois que j'ai lu une stat un jour d'après laquelle il y aurait 1,4 million de joueurs occasionnels en France (il y a une vingtaine d'années).
Là, je suis à peu près certain du chiffre.
|
|
1-ICC et playchess sont utilisés par les joueurs de club justement.
2-Beaucoup de joueurs ne s'enregistrent pas.
3-Il y a une multitude de serveur (yahoo par exemples...)très utilisés par les joueurs occasionnels.
|
|
Les stats sur la pratique du jeu d'échecs (en général) sont déjà assez fantaisistes, comme l'avait relevé à juste titre Jon Ludwig Hammer à propos d'un communiqué d'Agon.
Quelques explications (en anglais) sur http://streathambrixtonchess.blogspot.com.es/2013/02/figure-of-fun.html
"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées." Winston Churchill.
|
|
1,4 millions de joueurs occasionnels en France (il y a une vingtaine d'années).
Il sont bien le double aujourd'hui.
Il y a vingt ans l'enseignement des échecs au primaire (par exemple) été rare.
L'ordre de grandeur du million d'amateurs de toute façon semble correct.
|
|
Je pense que tu es très loin du compte avec tes 1,4 millions de joueurs occasionnels.
A mon avis, les 1,4 millions que tu cites sont les gens qui ont appris les règles avec papi le dimanche quand il pleuvait.
20 ans après, on a inventé les jeux vidéo et ton estimation ne tient plus trop la route.
|
|
OK je vais vérifier si c'est pas 14 millions...
|
|
Modeste joueur amateur depuis un peu moins d'une dizaine d'années, je me suis récemment décidé à me renseigner pour m'inscrire dans un club pour le côté "échange humains" (jusque là je ne jouais que sur internet - en dilettante).
Je demande donc le prix d'une licence auprès du club le plus proche de chez moi : 180€ ! ! ! Soit à peu près le double de ce que l'on doit payer pour une licence compétition de hand - basket - badminton par chez moi.
J'ai donc laissé tomber l'idée de m'inscrire ...
Donc quant à la question comment augmenter le nombre de licenciés aux échecs, je répondrais qu'il faut avant tout revoir le prix de la licence à la baisse, et pas juste de 10€.
|
|
Ah! Voilà une bonne remarque! Qu'offre-t-on à un joueur d'échecs pour 180 euros ? Le fait de savoir s'il y a 140 000, 1,4 million, 14 millions ou 65 millions d'habitants qui ont un cerveau et qui peuvent jouer aux échecs n'est peut-être pas l'essentiel. Ce qui est important c'est surtout de savoir quel est l'intérêt de venir dans un cercle d'échecs, pour ces joueurs potentiels. 180 euros, c'est assez cher. Mais il y a peut-être des prestations à la hauteur de cette somme dans ce club. Il y a certainement des clubs où l'on peut s'en tirer à moitié prix ! Après il faut voir si on vous propose autre chose que d'y faire des blitz.
|
|
Je comprends ta réaction.
180€ cela doit correspondre à une licence A + cours j'imagine.
Pourquoi n'as-tu pas pris une licence B et la cotisation du club juste pour y jouer ?
|
|
Dans quelle région habites tu ?
|
|
Quelle horreur ! Quelque soit la région, la licence A (c'est-à-dire "plein pot") fait moins de 50 EUR !
Et quasiment tous les clubs proposent de prendre la licence seule, à prix coûtant.
La personne qui t'a répondu a dû vouloir dire le montant de l'adhésion au club. En tout cas, je comprends que ce soit dissuasif...!
|
|
Suite à ma demande de renseignements pour une éventuelle inscription, on ne m'a pas parlé de licence A et B, on m'a juste signalé qu'il y avait 2 séances d'entrainements par semaine réservées aux adultes (1h30 la séance) et que les tarifs étaient de 180€ si présence aux 2 séances ou 130€ pour une seule.
Je ne sais pas si ces séances d'entrainement sont constituées de cours ou juste de blitz. Le club en question se trouve en région Poitou.
|
|
On ne peut pas à proprement parler d' "entrainement" pour le blitz... Plutôt de détente, je dirais.
|
|
@Lambda
"été rare." C'est le changement climatique.
"ICC et playchess sont utilisés par les joueurs de club justement". Interdit aux autres, pourquoi et d'où vient la source?
"1,4 millions de joueurs occasionnels en France (il y a une vingtaine d'années)." D'où vient la source?
"Il sont bien le double aujourd'hui." Pourquoi ils seraient le double et d'où vient la source?
Si vous ne citez pas de références avec arguments c'est du #"OlivierEvans".
|
|
1-....
2-Sur les 100 gamins qui sont passés en 10 ans dans mon atelier échecs:aucun ne connaissait ICC et Playchess.Sauf les rares inscrits dans un club.
3-"1,4 millions" source JEEN.
4-Parce que je constate comme tout le monde que les échecs se démocratisent en France.
ET que les extrapolations à partir d'un questionnaire donné à une centaine d'élèves de secondes donnent un nombre de joueurs d'échecs
occasionnels supérieur à 2,8 millions.
C'est l'ordre de grandeur que l'on cherche.
10exp(4)ordre de grandeur des licenciés FFE, 10exp(6)ordre de grandeur probable des joueurs d'échecs.
|
|
"Les extrapolations" ? C est pas très rigoureux comme approche.
|
|
Vos convictions et affirmations sont bien gentilles mais totalement non scientifiques, non statistiquement fondées. C'est à la limite du 'grand n'importe quoi'comme l'on déjà fait remarquer Maelbreiz, stephane, et d'autres.
Déjà il faut définir les différentes catégories dont on parle.
Et on se heurterait à des données déclaratives dés qu'on veut élargir à l'ensemble de la population française:
0) ne sait pas jouer
1) a été initié et dit connaitre les règles du jeu (ce serait à vérifier, mais passons..)
2) sait jouer et pratique occasionnellement (jamais en club)
3) sait jouer et a déjà poussé la porte d'un club, mais n'est pas resté [cette catégorie devrait nous intéresser particulièrement car c'est là qu'on a des efforts d'accueil à faire, exemple le collégue du Poitou n'aurait peut être pas du être accueilli avec un "180 euros" pour les cours..!!..)
4) vient dans un club mais n'est pas un joueur actif de compétition [ceux là on en comprend à peu près la démarche, mais que fait on pour les motiver vers la compét / et est-ce souhaitable de les pousser vers la compét ..?]
5) les joueurs sur internet: ensemble à mon avis très hétérogène et difficile à cerner (des joueurs de compet sur les sites célèbres style ICC, des blitzeurs isolés [c'est un peu mon cas]des gens ayant des difficultés à accéder à un club (mobilité réduite, maillage de clubs insuffisant - S Cossin a raison d'en faire un sujet de réflexion et de projet d'action: c'est au moins aussi important que d'aller dans les écoles. Créons les lieux VERS LESQUELS les joueurs jeunes ou pas AURONT ENVIE D'ALLER, c'est mieux que l'inverse de leur apporter 'tout cuit' dans les écoles une activité qu'ils ne poursuivront pas (2 à 5% continuent)L'ACTIF est meilleur que le PASSIF
6) les joueurs de club ET de compét, de niveau moyen: que fait on (on = la FFE, on = les clubs, ligues,etc) pour maintenir et développer leur motivation, leur désir de RESTER LICENCIE tout simplement
Là aussi, il y a à dire...
7) les bons joueurs, pouvant devenir éventuellement professionnels: ici aussi, QUE FAIT LA FFE, actuellement, rien. Je parle ici des 2200-2400. Qu'ils se débrouillent, on dirait...
Non, une politique globale ne doit pas ignorer certains étages de la pyramide!!!
8) L'élite (joueurs de niveau équipe de France / National) Là il y a du budget (BNP, etc) mais ici encore les critères semblent bien flous (sélections, honoraires, stages, structure dirigeante...) beaucoup de choses à discuter, à revoir.
Un exemple simple: la même personne ne devrait pas être sélectionneur ET capitaine de l'équipe de France. Ce sont 2 fonctions différentes, et les regrouper est un risque qui a pu amener / ou compliquer / ou brouiller les cartes dans une récente affaire de triche.
Il y a un directeur technique national pour le haut niveau. Fort bien. Y a t'il eu fiche de poste, appel à candidatures, etc comme on pourrait s'y attendre dans toute entreprise.
Et dailleurs ce poste doit il être rémunéré, ce n'est pas si clair?
De même que des postes du bureau? Vice présidence rémunérée?
La complexité de la situation fait qu'on peut excuser beaucoup des anomalies constatées, et participe à la richesse humaine de notre fédération. Mais hélas ce n'est pas avec la campagne actuelle que cela va avancer.
Néanmoins, pour schématiser, j'ai cru comprendre qu'un candidat mettait LES CLUBS au centre de ses propositions, et un autre candidat mettait LES JEUNES au centre de son dispositif. En fonction de ce que j'ai voulu exprimer ci-dessus, et en remarquant que LES DEUX STRATÉGIES NE SONT PAS INCOMPATIBLES (mais les hommes le sont ils, et de toute façon le système électoral [à mon avis à la limite du débile, peu démocratique] fait qu'il faut choisir.
Je choisirai plutôt les clubs, qui eux restent longtemps, que les jeunes qui eux partent loin de la pratique du jeu d'échecs à plus de 95%
|
|
et qui se retrouvent plus tard dans nos catégories 1 et 2 définies ci-dessus. Sympa, mais peu efficace!
|
|
Je vais me faire (un peu) l'avocat du diable, sur la partie jeu sur internet.
Un rapide historique ne me semble pas inutile.
Aux environs de 1995, il y 'avait un gros serveur. Peu d'internautes à l'époque, et aucun aspect commercial dans ce qui était alors connu que d'une poignée, principalement dans les universités.
Il y eu un schisme, une partie des responsables s'en allèrent fonder ICC, les autres restant dans le projet libre.
ICC a su très vite se rendre populaire en créant une interface permettant de se connecter facilement, sans taper des lignes de commandes. Ceci, ajouté à sa présence sur le marché US qui étaient en avance en matière d'accès Internet lui a conféré un avantage. Naturellement, les plus forts GMI s'y sont retrouvés, et chaque aficonado a voulu allez taper du GM ou au moins les voir jouer.
Avec l'essor d'internet d'autres sites se sont crées, faisant feu de tout bois avant de s'évaporer.
Chessbase a mis du temps à comprendre l'intérêt du jeu en ligne, mais a réagi avec de gros moyens, en liant son logiciel avec l'accès à son serveur.
Il y eut, côté français, la création de la zone de jeu d'echecs.com. La FFE tentât même de lancer son propre projet, il y eut à une époque une zone de jeu FFE... qui n'a jamais marché.
Sur le reste de l'internet, de grands sites "portails", crées pas de grands groupes ont cherché à attirrer le maximum de gens. Il y est fourni toute une gamme de services, dont des jeux, dont souvent les échecs.
Le jeu d'échecs a toujours l'image de noblesse (s'ils savaient... :p), c'est (relativement) facile à coder. Ceci explique qu'il se soit répandu un peu partout.
Voilà, avec de nombreux raccourcis, l'historique.
Tout ceci pour dire que la vision de pouetpouet sur cet aspect a en partie un fondement historique.
Point essentiel : le nombre de joueurs a augmenté de manière exponentielle au fur et à mesure de la massification de l'accès à Internet.
Les geeks sont restés sur FICS
Les passionnés (donc a priori beaucoup de joueurs de clubs) sont allés sur ICC, puis PlayChess a capté une partie de cette audience. L'achat de Chessbase ne peut être attribué qu'aux seuls joueurs de club, mais on ne peut nier que beaucoup l’achètent pour se préparer lors de leurs parties.
Le grand public se répartit un peu partout (ICC, Play chess, Portails/Facebook), et en ce qui concerne les français, la zone de jeu d'EE.
Ceci m'a été confirmé par mes diverses collaborations avec EE, FICS et ICC. Bien sûr ce n'est qu'un avis partiel (partial ?) sur une toute petite partie de la situation, et je n'ai pas d'informations récentes. Dans un milieu ou tout évolue vite, c'est donc à relativiser.
Bien sûr seules de véritables données permettront une discussion rigoureuse, mais il ne faut pas croire pour autant que pouetpouet se trompe systématiquement.
Pour rester dans le sujet initial de ce fil, il existe à mon sens une question essentielle sur laquelle devront rapidement se prononcer les instances : doit-on chercher à augmenter le nombre de licenciés par le développement des clubs, ou par le jeu en ligne ?
|
|
et le Site buho21 (les hispano et latino américains sont agréables)
et pour ta derniere question, stephane: n'oublie pas l'autre proposition: par le développement en milieu scolaire.
Moi j'ai répondu + haut, par les CLUBS
(internet est par nature trop mouvant et l'initiation scolaire ne suffit pas, trop de pertes ensuite)
|
|
Souvent, dans le sport, il y aussi le succès, la médiatisation des champions d'une fédération qui compte beaucoup... Il n'y a jamais eu autant de monde dans les piscines que maintenant... A l'époque de Jean Philippe Gatien, que l'on a médiatisé pour x ou x raison, on jouait tous au ping pong. Etc. Alors certes, aux échecs, nous n'avons pas la médiatisation, ou nous n'avons plus. Des évènements comme celui qui sera organisé conjointement à Paris/ St Petersburg (bravo à la FFE, si elle y est pour quelque chose), pourraient permettre, petit à petit de combler ce manque. Et avec le nombre croissant de chaines TV, on doit pouvoir se battre un peu pour notre sport!
Cependant, Je ne m'intéresse que de très loin aux élections, et j'y lis assez peu de choses sur le haut niveau. Mais s'il y a une chose que je trouve inacceptable dans l'actuelle fédération, c'est le traitement complétement partial de la fédé, vis à vis de certains(e) joueurs (euses). Toute la france des échecs le sait, personne ne dit rien... (d'ailleurs étonnant que la liste Salazar n'ait pas appuyé sur ce point). Peu importe le caractère des uns (e) et des autres, les affinités ou pas avec les dirigeants le rôle d'une fédération est de mettre en avant ses champions, ses têtes de listes. D'autant que contrairement à d'autres sport, nous avons un élément plus ou moins rationnel, le élo pour "aider". Or, la meilleure joueuse française est tout simplement snobée de la fédération, et l'un des 2 meilleurs joueurs français a des relations qui semblent pour le moins compliquées avec la fédé. Alors qu'on déroule le tapis rouge (et les finances) à d'autres... Si on commençait par traiter d'égal à égal nos meilleurs représentants, et si on les mettait en valeur, on pourrait créer une image de marque via nos meilleurs joueurs. La "starisation" peut créer de l'engouement, à moyen terme. Et de l'engouement pour la compétition du jeu d'échecs. Je suis comme certains, je pense que beaucoup (on peut tjrs faire mieux) d'enfants apprennent à jouer, par des moyens "fédéraux", ou par la famille. Mais outre l'augmentation de cette première marche de la pyramide, on pourrait, via le ht niveau ou d'autres moyens, de créer un engouement pour la compétition et de garder + les enfants que l'on touche. Avoir des têtes d'affiches est utile pour cela.
|
|
Arnackor,
Je préfère que deux animateurs créent un club et en même temps leur emploi plutôt que de mendier du bénévolat qui repose le plus souvent sur rien de solide.
Les animateurs doivent penser comme des chef d'entreprises plutôt que comme de futurs salariés car il y a plus de potentiel de travail dans les communes sans club que de clubs qui cherchent des salariés (mal payés).
|
|
@Lutécien : +1
@Mynhoss : les professionnels et les bénévoles c'est compatible, cela s'appelle l'union de toutes les forces vives.
Pourquoi "mendier du bénévolat" ? Pourquoi une expression péjorative ? Pourquoi ne pas plutôt féliciter les nombreux bénévoles, sans qui la plupart des clubs disparaîtraient, et les valoriser ? Il faut du positif.
La professionnalisation de notre discipline ? Incontournable !
La valorisation de nos bénévoles ? Nécessaire !
|
|
@Deauville : on peut aussi estimer que "les échecs à l'école" fassent partie d'une des 2 approches (par les clubs / par le jeu en ligne).
Plus généralement, sur les échecs à l'école, l'unique chose à considérer est l'intérêt (ou non) pour un enfant d'apprendre les échecs (et non celui pour la FFE d'accroître son nombre de licenciés via ce biais).
A ma connaissance, il n'existe pas d'étude sérieuse d'envergure sur les (éventuels) bienfaits de l'apprentissage des échecs à l'école (si quelqu'un a des références, je suis preneur).
On aurait pu imaginer que la Fédération utilise une partie des ses fonds à la mise en place d'une telle étude (via une bourse par exemple).
|
|
@stephane :
"doit-on chercher à augmenter le nombre de licenciés par le développement des clubs, ou par le jeu en ligne ?" : tu veux dire qu'il faut chercher à faire venir les joueurs en ligne dans les clubs ? Parce que par hypothèse, ils ne sont pas licenciés ?!
|
|
@JEEN : exactement, il existe un grand nombre de joueurs en ligne, avec parfois un très bon niveau, qui ne font pas/plus partie d'un club, comme j'ai pu le constater.
|
|
Ah, la, la...Déjà, il y a plus de 12 ans, nous avions publié un billet (dans un style un peu daté :)), qui militait pour faire venir les joueurs dans les clubs :
http://jeen.free.fr/reelNUB.htm
|
|
@JEEN : moi c'est le contraire, j'ai fait venir des joueurs de club au jeu sur internet :p
|
|
Pour développer les échecs il faut les rendre visibles.
Nous jouons dans nos clubs, en tournoi, certains sur le net...
Nous n'en parlons pas parce les gens ne savent pas jouer. Mais je ne comprends pas le rugby et tout le monde m'en parle !
En fait nous sommes invisibles.
Peut-être devrions-nous jouer plus souvent "hors-les-murs" comme on dit dans mon boulot. C'est à dire au milieu des gens : bistro, parcs, bibliothèques...
Peut-être que les clubs pourraient organiser une journée de ce type par an (semaine du jeu ?), je sais que ça se fait déjà pour certains.
Mais nous-même devons nous sentir concernés et véhiculer une image positive du jeu.
Lorsque les gens apprennent que je suis joueur d'échecs, ils m'ont souvent demandé à la fin d'un repas de famille, au travail, une adresse de club parce que le petit dernier aimait bien jouer aux échecs.
Mais les gens ne savaient pas comment faire pour trouver un club, ils ignoraient si un gamin y serait reçu.
Pour beaucoup les échecs est un jeu élitiste. On sait jouer mais quand même pas en club, sous-entendu : je ne suis pas assez fort pour ça.
Je n'ai pas de smartphone, mais ce soir j'ai une soirée. Je vais sauter sur le premier venu pour connaître les résultats du tournoi de Londres. Dans 85 % des cas, ça déclenche une discussion autour du jeu.
Les premiers ambassadeurs, c'est nous. Et dans certains cas, nous pourrons même être rabateur, vers les clubs, si quelqu'un est vraiment intéressé.
C'est un combat collectif.
|
|
@Moriarty : il y a plusieurs années, la FFE organisait la "Journée des échecs", qui correspond à ta description.
Organisée début septembre, cette journée était l'occasion pour les clubs d'installer pendules et échiquiers dans les parcs, centre-villes, galeries marchandes, etc.
Je ne sais pourquoi elle a été abandonnée.
Pour promouvoir le jeu d'échecs, les Etats Généraux organisés en 2008 avaient suggéré les pare-soleils et autocollants FFE, des essuie-tout ainsi que les célèbres sacs échiquéens polonais.
La non mise en place de ces outils essentiels de communication doit pouvoir expliquer (au moins en partie) la désaffection subie, illustrée par la baisse du nombre de licences A. :p
|
|
Au cas où ça pourrait servir : www.europe-echecs.com/art/la-fide-un-etat-des-lieux-calamiteux-2255.html
Au niveau mondial : 42.894 joueurs ont un Elo supérieur à 2000, 32.460 un Elo entre 1800 et 2000.
143 fédérations, 116.362 licenciés classés FIDE.
Seules 26 fédérations dépassent les 1.000 classés FIDE.
|
|
On en revient toujours au même point : pour assumer ces animations, il faut des clubs, et des bénévoles pour les animer.
On boucle la boucle.
|
|
@Jeen Oui et de plus:
La charge de travail d'animation n'étant pas proportionnelle au nombre d'adhérent.
Les petits clubs sont désavantagés.
C'est un cercle vicieux.
Et lorsque l'on a la chance d'avoir un animateur pro compétent ça change tout.
|
|
@JEEN : si on tourne en rond, ne serait-il pas temps de changer de paradigme ?
@Lambda : quelles que soient les qualités de l'animateur, il faut avant tout trouver un public.
Un simple fait :
Imaginez que vous ne sachiez pas jouer
Vous allez sur le site de la FFE pour apprendre.
Vous finissez par trouver, perdu au milieu de la colonne de gauche un lien "Règles d'initiation" ("Apprenez à jouer" aurait été plus clair et attractif, mais ne nous arrêtons pas à ça).
En cliquant sur ce lien, vous tombez sur la version électronique d'un dépliant papier.
Point-barre. Le multimédia, l'interactivité, la géolocalisation tout ça... Nous ne sommes qu'en 2013 après tout.
Est-ce ainsi qu'on va attirer plus de licencié(e)s ? Mais le seul critère d'évaluation du site internet est le nombre de visites... (pour les non-techniciens, tout informaticien est capable d'écrire en quelques lignes de code un robot qui triple les visites sur un site.).
Concernant le site FFE, je profite de l'occasion pour exprimer mon admiration pour le travail immense par son webmaster, E.M.. Peu auraient pu fournir une telle qualité eu égard aux conditions. Ca mérite d'être souligné.
|
|
@stephane :
Tu as raison, mais les petits défauts du site ne font pas tout : je suis sûr que si on se connecte sur le site de la FF de tennis, on va pas trouver tout de suite la façon de faire un revers lifté ou d'arbitrer un tie-break. Et pourtant, le tennis est la 3e ou la 4e fédération sportive en France.
|
|
Arnackor,
"Mais le problème n°1 demeure celui des bénévoles. Trop de villes n'ont plus de clubs car quand un président s'en va, pour une raison ou pour une autre, on a trop tendance à lui chercher UN successeur et non une EQUIPE pour le remplacer, ce qui décourage les éventuels candidats. Dans ce domaine, les ligues et les CDJE ont un rôle prépondérant à jouer".
Suite à ce message, j'ai écrit qu'il fallait arrêter avec le bénévolat (pas le bénévolat en général) et des professionnels doivent être présents pour maintenir les clubs et les faire évoluer comme il se doit.
Oui, les comités et ligues et FFE doivent se bouger, par exemple faire des contrats aidés (gagnant/gagnant) à des animateurs créant un club dans une commune qui n'en a pas.
|
|
@JEEN: ton commentaire souligne l'immense travail de pédagogie à accomplir.
Peux-tu faire un match de tennis par internet contre un adversaire réel ou virtuel ?
Peux-tu faire une partie d'échecs par internet contre un adversaire réel ou virtuel ?
|
|
@stephane :
Euh... Où veux-tu en venir ?
|
|
Je trouve que tout ce que vous dites est vrai.
Mon propos est de dire que la grande majorité de ceux qui se retrouvent sur le site de la FFE, sont là parce qu'ils voulaient en savoir plus sur ce jeux, pas parce qu'ils voulaient connaître les règles.
A la limite, il vaudrait mieux que les règles du jeu n'y soient pas, sur le site de le FFE... Parce qu'une fois qu'on les connaît, on en sait assez pour jouer en ligne !
Par contre, pour le tennis, si on veut jouer, il faut trouver un partenaire, par conséquent, il faut taper "club tennis" sur Google et je suppose que c'est comme ça qu'on tombe sur le site de la FFT.
|
|
...donc on en sort pas : les clubs sont la brique élémentaire de la pratique réelle (par opposition à virtuelle).
|
|
@JEEN: mon point c'est de souligner qu'on peut jouer aux échecs sur internet, ce qui est impossible avec le tennis.
Les échecs ont de nombreux handicaps pour toucher un large public (règles difficiles par exemple). Mais les échecs ont la chance d'être parfaitement compatibles avec une pratique sur internet (même si tout ne doit pas être basculé du jour au lendemain).
Internet a changé nos vies et il ne me semble pas que ce mouvement soit à l'arrêt.
De plus économiquement, c'est un secteur florissant, ce qui n'est pas si courant dans le contexte actuel. Des entreprises ont besoin d'image, et c'est également l'un des atouts du jeu d'échecs, avec le caractère "distingué" qui y est attaché dans l'imagerie populaire.
Sponsoriser un tournoi d'échecs avec l'élite n'est pas très coûteux (par rapport à l'organisation d'un tournoi de tennis avec des joueurs du Top10)
Les partenariats informatique/échecs ont donné quelques résultats :
quand Intel sponsorisait les Grand Prix, ce n'était pas le grand désordre actuel
L'une des plus grandes audiences dans les média pour les échecs a été le match de Kasparov contre la machine d'IBM.
Au vu de ces éléments, le développement par Internet devrait être la priorité absolue.
Bien sûr, tout ceci n'est qu'une opinion personnelle, je ne détiens aucune vérité.
Mais ne pas explorer cette voie, alors que les éléments factuels ci-dessus démontrent (à mon sens) l'évidente cohérence entre jeu d'échecs et internet me semble dommage(able).
A la place, on préfère faire de la chasse aux subventions. Un modèle basé sur le financement public, au regard de la crise financière actuelle, me semble moins pérenne qu'un modèle économique utilisant le développement d'Internet.
Edit : là réside notre opposition fondamentale je crois : vous voulez bâtir avec des briques. C'est certes solide, mais ce n'est pas récent, et ça n'attire pas l'oeil.
Quant à moi, je veux bâtir avec des nouveaux matériaux, pour utiliser les possibilités offertes par le progrès.
Ceci n'est pas un jugement de valeur, simplement un résumé de nos 2 positions.
|
|
D'accord avec toi.
Tout cela est vrai, pourtant les entreprises ne se bousculent pas pour nouer des partenariats avec les clubs, ou pour parrainer des tournois.
Je te promets que sur le terrain on n'y arrive pas.
|
|
@stephane,
"(règles difficiles par exemple)"
Je suis pas d'accord du tout.
Sauf bien sûr, arrivé à un certain âge, c'est moins aisé.
|
|
Peut-être est-ce le rôle d'une fédération d'impulser ce type de partenariats, de par sa plus grande puissance.
Au niveau des clubs, mon expérience est trop ancienne pour être pertinente, mais ces derniers temps, j'ai souvent constaté que les gens confondaient mécénat et sponsoring.
Le problème, c'est que les dirigeants (quels qu'ils soient) sont élus par des clubs dont le principal but est de continuer à exister, et pour qui le développement de la pratique du jeu par internet peut être considéré comme nuisible. C'est paradoxal.
J'estime (peut-être à tort) que comme dans une partie, il faut parfois sacrifier pour gagner.
Tout comme la presse écrite, dont une grande partie est en train de mourir faute d'avoir su anticiper/s'adapter, il me semble vital que le jeu d'échecs s'adapte.
@pouetpouet : tout est relatif. Seule une éxpérimentation scientifique apporterait une réponse tranchée ;)
|
|
Je persiste, les règles du jeu d'échecs, pour un jeune débutant sont simples.
Ensuite bien jouer c'est autre chose.
|
|
Une telle démonstration argumentée est en effet irréfutable.
A quoi bon des protocoles de test, il suffit de vous consulter ! :p
|
|
Bravo les mecs : comment tuer un fil prometteur...:-(
|
|
Allez, je remonte le niveau avec ce lien.
Stéphane a dit :
"Plus généralement, sur les échecs à l'école, l'unique chose à considérer est l'intérêt (ou non) pour un enfant d'apprendre les échecs (et non celui pour la FFE d'accroître son nombre de licenciés via ce biais).
A ma connaissance, il n'existe pas d'étude sérieuse d'envergure sur les (éventuels) bienfaits de l'apprentissage des échecs à l'école (si quelqu'un a des références, je suis preneur)."
Voici quelques références
|
|
Bonjour, puiqu'à un moment il faut parler de l'attrait du jeu, peut-être faut-il parler de son aspect particulièrement économique.
Louons ses vocations aussi sociales. Au 10-11e siècle, il permis de lutter contre la violence.
peut-être cela faut-il le coup de jeter un œil par ici
http://www.france-echecs.com/article.php?art=20130404224259897
J'ai discuté avec des personnes de mon entourage.
Je n'ai pas cherché à les convaincre de jouer aux échecs. J'ai juste cherché à savoir ce qu'elles pensaient du jeu.
On peut déjà voir quels sont les préjugés les plus lourds contre l'attrait du jeu d'échec.
Mais il ne faut pas non plus oublier les bridgeurs, les joueurs de carte.
Une partie de l'attrait est conditionnée par l'ambiance de jeu.
Regarder pourquoi les jeux de société ont un tel succès.
Soit dit en passant :
- une ambiance influe considérablement sur l'envie de jouer.
- parlons de l'amusement et du plaisir quand on joue aux échecs.
- la qualité des pièces (surtout en bois) apporte une envie de se consacrer à la partie.
Des efforts considérables sont déployés par des sportifs pour progresser. On doit aller regarder ce qui les motive tant, passé les clichés et les préjugés bien entendu. Il s'agit donc de répondre à la question en demandant directement à ces personnes là ce qui les pousse à suivre ces entraînements.
À long terme quelques idées ponctuelles d'échec sur la visualisation des déséquilibres pour les aider à l'effort de visualisation au sport.
Dernière chose :
La tactique, les finales et les ouvertures, voici les thèmes les plus connus.
Regardons le vocabulaire pour en parler.
Il ne s'agit pas toujours de travail ou d'être au maximum de son sérieux.
On peut dire qu'on s'entraîne.
On peut dire qu'on répète une routine sportive.
On peut dire qu'on va faire fleurir notre style et notre marque dans tel ou tel thème.
Parlons des méthodes pour s'entraîner.
Je ne vais pas dire que j'étudie les échecs. Je m'entraine.
Dans un sport, si vous dites que vous allez à un cours, vous ne voyez pas que de la réflexion.
Aux échecs, dites que vous allez à un cours, ce n'est pas perçu de la même manière.
Disons qu'il n'est pas toujours efficace d'apprendre le meilleur théorique pour apprendre une ouverture.
On apprend pas par cœur comme un perroquet puis on joue.
On s'entraîne dans des parties à jouer l'ouverture pour voir comment on arrive à la jouer.
Car si on ne sait pas jouer une ligne tendu, on peut y perdre la partie.
Je sais que vous connaissez tout ca.
Mais, en discutant avec des gens non spécialiste, regardez ce qu'ils perçoivent des échecs.
Remarquez, c'est comme cela qu'on apprend que le bépo est une alternative à l'azerty et que le mah jong est un jeu traditionnel à 4 joueurs, avant d'être dérivé en réussite.
|
|
|