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La place du Jeu d'Echecs dans la réforme des rythmes scolaires par Chemtov le
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Pour faire le point, comparer ce qui se fait, évaluer les conséquences bonnes ou mauvaises, essayer d'améliorer la situation, donner des conseils utiles, informer nos dirigeants fédéraux, etc... Merci de partager vos expériences !
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Je me permets de reprendre l'un ou l'autre message pour y répondre:
@Mynhoss:
'' La réforme des rythmes scolaires associée à des clubs/animateurs compétents est un début de solution pour amener plus de filles vers les clubs/podiums mixtes.''
Oui, mais il manque un maillon : ''associée à des responsables municipaux compétents et coopératifs'' ( Sans eux, rien n'est possible. Et, hélas, c'est plutôt le grand n'importe quoi en ce moment ! )
JLuc74, le 22/10/2014 - 22:41:44
@Mynhoss : Mieux vaut éviter le sujet des nouveaux rythmes scolaires, les enfants passent plus de temps à l'école, en ont moins pour les clubs et ça ne risque pas d'augmenter les effectifs, filles comme garçons.
Mynhoss, le 23/10/2014 - 00:30:53
Evitons en effet de parler de la réforme des rythmes scolaires bien qu'elle soit efficace en île-de-France et certainement ailleurs à part l'est de la France.
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Désolé pour les messages tronqués.
Bon...
@Mynhoss : Je n'ai pas dit que la réforme des rythmes scolaires n'était pas efficace. Tout dépend des objectifs souhaités.
Pour nous (clubs d'échecs), elle ne correspond simplement pas à nos intérêts car les passerelles écoles-club qui existaient chez nous depuis longtemps ont été coupées et certains vrais clubs scolaires ont été supprimés.
Les enfants n'ont plus que des séances courtes et limitées au mieux à un trimestre, dans des groupes hétérogènes.
A cela s'ajoute des incompréhensions entre animateurs et responsables municipaux sur site, au sujet du contenu même de l'animation Echecs !
Par ailleurs, il y a une concurrence d'animateurs indépendants improvisés qui font n'importe quoi ( Animation Backgammon/Echecs. Où on préconise 1.h2-h4 et sortie des tours au plus vite! ).
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Avant de (re)donner mon avis la situation que je connais depuis septembre est la suivante :
J'interviens 2 fois par semaine dans une école à raison d'une heure de temps effectif à chaque fois.
Les enfants ne choisissent pas l'activité dont la durée est de 5 à 7 semaines (entre 2 vacances scolaires). Chaque groupe est constitué de 18 enfants de même niveau scolaire. J'ai 18 enfants un jour et 18 autres enfants un autre jour. Étant donné la durée de l'activité l'objectif est d'apprendre à tous à déplacer les pièces et donner quelques notions de mats élémentaires.
Les conditions de jeu sont correctes, les locaux tout neufs mais les recoins de la bibliothèque ne permettent pas de voir tous les élèves en même temps et il n'y a que 3 tables (rondes) et 12 chaises donc on joue pour la moitié par terre. 11 jeux de compétition ont été achetés par la mairie.
Mon intervention est sans lien avec le club donc avec les instances fédérales.
Bilan par rapport au club : quasi-nul (1 inscription)
Projets :
- participation aux compétitions scolaires
- mis en place d'un ou deux échiquiers dans la cour (format "terrasse" 120cm x 120cm)
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@Jluc74 :
_ 2 fois par semaines avec une heure effective à chaque fois, ça c'est bien.
_ les locaux : bibliothèque: non, ça , c'est plutôt un problème. Les ateliers échecs sont souvent casés dans les bibliothèques, pas du tout adaptées. Pour la ville de Strasbourg, nous intervenons sur 17 créneaux et les locaux sont variés. Hélas, les profs des écoles n'apprécient pas que l'on squatte leurs salles de classe.
_ la durée de 5 à 7 semaines (entre 2 vacances scolaires). Un gros problème. Durée trop courte pour les enfants pour comprendre, apprendre et pratiquer (là il faut évidemment utiliser les méthodes accélérées et pas les petits jeux proposés sur un autre post ). Certains enfants seront évidemment très déçus de devoir céder la place à d'autres. Surtout ceux qui en faisaient déjà pendant l'année entière pendant la saison 2013-2014 ( c'est le cas chez nous ). Et ces enfants n'ont pas forcément la possibilité d'aller au club en remplacement.
_ ''intervention sans lien avec le club donc avec les instances fédérales '' : Chez nous c'est le club qui propose et gère les intervenants ( salaires ) Mais cela s'arrête là. Pas de lien possible avec les enfants, nous sommes assimilés à n'importe quelle activité et il ne s'agit donc pas d'un club scolaire fédéral. Sans grand intérêt.
_ tournois scolaires : oui, c'est le seul moyen de revoir les enfants par la suite. A part qu'il sera difficile de transmettre les infos à ceux qui auront du céder la place à d'autres.
_ échiquiers géants : quelques écoles en ont (marquages au sol). Mais c'est difficile à gérer.
Heureusement que nous avons pu sauvegarder des vrais clubs scolaires dans trois-quatre écoles privées, semi-privées ou à travers des centres de loisirs. Là, heureusement, on peut inscrire au semestre ou à l'année, disposer de bons locaux, travailler les vrais échecs, faire des tournois... ouf !
J'ai un peu râlé auprès des service de l'éducation qui essaient de gérer tout cela. Bon...c'est nouveau et ils sont débordés. Ils m'assurent que l'an prochain ce sera mieux, que c'est une année de transition, qu'il faut d'abord mettre les choses en place, tirer les conclusions dans un an, etc...
Et l'expérience de Mynhoss ? Des conseils à nous donner ? Il paraît que c'est efficace, cette réforme, en Ile de France et ailleurs....
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La durée courte (entre 5 et 7 semaines) est plutôt une bonne chose dans la mesure où ils ne choisissent pas leur activité. Effectivement certains enfants vont être déçus (d'où l'idée des jeux mis à disposition dans la cour) et moi aussi parce que j'ai senti que certains pouvaient vraiment s'y intéresser mais n'étaient pas dans un contexte favorable. Certains m'ont demandé si j'allais continuer à leur apprendre après les vacances mais la seule réponse que j'ai donné c'est que pour cela il fallait aller au club et ils ne sont pas dispos.
Je précise que j'interviens 2 fois par semaine mais il s'agit de 2 groupes différents. Les élèves ne jouent qu'une fois par semaine.
Je ferais de bien meilleures choses avec des élèves qui choisissent les échecs et qui le font sur au moins un trimestre, ça permettrait de parler de club scolaire et de les faire progresser. Là il ne s'agit que de réussir à motiver l'ensemble du groupe en attendant les prochaines vacances. Avec le groupe de CE1 j'ai été obligé de leur proposer d'autres jeux, avec les CM2 ça a été plus facile mais certains décrochaient quand même très vite. Un groupe de CM1/CM2 à la rentrée et ... un groupe de CP... ça promet.
Ce mode de fonctionnement avec des activités imposées sur des périodes courtes convient aux activités proposées dans leur ensemble mais ne convient pas à ceux qui s'intéressent réellement à une activité et voudraient la pratiquer toute l'année. Les clubs sont là pour ça ? Oui mais maintenant les clubs ont moins de temps disponible pour leurs activités.
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Chez nous ce n'est pas imposé ( en théorie) . Les familles reçoivent un questionnaire avec des choix, trois par trimestre. Mais ce qui est bizarre, d'après les retours que j'ai eus, certains enfants se retrouvent dans des ateliers qu'ils n'avaient pas demandés et d'autres enfants ne peuvent pas obtenir les ateliers souhaités ! (dans la même école !). En plus les groupes sont mélangés ( CP , CE1, CE2, CM1, CM2, tout en vrac !).
En revanche, au club, on n'a pas trop constaté de chutes d'effectifs. On a même des déçus du périscolaire qui viennent chez nous. Et les cours dans les écoles privées et semi-privées, payantes, font le plein. On se réfugie presque dans les cours d'échecs, dans l'espoir qu'ils dureront, mais en redoutant que la ville ne vienne imposer aussi son système ( retours des parents ).
Pour vos CP, il faudrait demander des effectifs plus petits (10-12 enfants maximum). Avec 18 cela me semble très difficile. J'ai un groupe comme cela, dans une école privée, mais ils savent presque tous jouer quand ils arrivent ( ils en ont déjà fait en Maternelle ou bien les familles en font à la maison). Mais 18 débutants de CP d'un coup...brrrr... ça fait peur ! Surtout si l'activité leur est imposée !
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Nouveaux rythmes scolaires ou pas, peu d'élèves empruntent la passerelle scolaire-clubs.
Autre problème, celui pour les Mairies de trouver des animateurs bénévoles ayant un minimum de pédagogie, de motivation et de temps libre.
Pour ma part, j'ai été sollicité, mais les contraintes étaient trop importantes, et ce n'est pas à mon âge que je vais me rendre prisonnier d'un système qui ôte toute liberté de partir quand on le souhaite et le temps qu'on le veut hors vacances scolaires. Et je ne pense pas être le seul dans ce cas.
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L'intérêt des cours chez les scolaires c'est... Que ça ne coûte rien au club. Par contre, au niveau des retours, c'est à dire les scolaires qui viennent au club, c'est très très moyen, environ 5%. Cela dit, Est-ce une relation de cause à effet indirecte, les enfant qui parlent entre eux?... L'effectif jeunes au club est en augmentation.
Attention! nous sommes un petit club, mais nous avons cette saison une douzaine de licences A de petits-poussins à benjamins.
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Un truc que je n'ai pas dit c'est que même si ça pouvait être mieux j'apprécie beaucoup d'intervenir dans une école et les échecs sont loin d'être l'activité la moins appréciée des enfants.
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@PatriceVincens : Quelle chance ! Pouvoir partir hors vacances scolaires ! Moi je ne peux même pas partir pendant les vacances scolaires ! ( Depuis plus d'un an et demi ).
@Povkar : Non, cela ne coûte rien au club. Sauf que là je fais le boulot de la ville en gérant bénévolement 6 intervenants ! Je n'ai pas l'âme d'un DRH ! Mais pourtant c'est moi qui reçoit les plaintes de la ville s'il y a un problème (incident, intervenant en retard, etc...). Cela ne rapporte rien au club, mais il faut s'y coller. Et au moins les intervenants gagnent des sous... Tant mieux pour eux.
@JLuc74 : Bilan difficile à faire pour l'instant ( pas assez de retours ). Personnellement, j'apprécie aussi énormément de travailler avec les petits ( cela me manque même pendant les vacances !) . Et les Echecs ont du succès en général. Mais c'est tout le reste qui est pénible ( organisation, gestion, réunions, déplacements, comptabilité, etc...etc...), ça , je m'en passerais bien.
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@Chemtov : Je ne comprends pas pourquoi tu as ce tout ce boulot. Ton rôle n'est pas seulement d'intervenir au niveau des échecs ? La gestion de l'ensemble c'est pas la mairie qui s'en occupe ?
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Tu n'as pas (bien) lu Jean Luc.
Vu la taille de la ville de Chemtov, beaucoup d'écoles sont concernées.
La mairie s'occupe des créneaux, mais ensuite, à toi d'apporter ton savoir par les animateurs, et donc il faut gérer tout ça.
C'est quand même pas la municipalité qui va gérer ton club...
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Le maire ? Un joke ? Non, c'est bien un responsable de club (bénévole le plus souvnet) qui se farcit la farce...
Passerelle école/collège-club : quasi nul... 1 à 2 inscrits par saison et ce, malgré de gros efforts dans notre département mais avec le bouche à oreille, ça fonctionne surtout quand on a quitté les ateliers de Mairie.
Le plus, des animateurs sont rémunérés et on crée de l'emploi, les moins voire plus que pire, c'est beaucoup de boulot pour les bénévoles, des plaintes justifiées, des animateurs souvent fénéants et parfois incompétents, et alors faut se les farcir aussi et faire le ménage avec des risques prudonmhaux... Donc plus e moins que de plus, on finit par se lasser et on arrête ou on fait avec un seul animateur compétent et travailleur.
Effet paradoxal ? Les enfants ne pouvant plus faire des échecs à l'école sont venus beaucoup plus nombreux au Club et là c'est bien !
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@Jluc74 :
Oui et non. Au départ, il y a eu un marché public. Le Cercle d'Echecs de Strasbourg a postulé ( gros dossier classique ) et a obtenu le contrat. Il s'agit pour l'instant de 17 créneaux sur 16 écoles différentes. Donc j'ai dû engager 5 personnes pour intervenir ( moi, je ne me suis donné que 2 créneaux, dans la même école, où j'étais déjà depuis plus de 10 ans ).
La Ville paie donc le club, qui paye ensuite les intervenants ( donc fiches de paye et déclarations URSSAF à faire ). Pour être payé par la Ville, il faut des factures mensuelles détaillées, et il me faut donc contrôler si toutes les heures ont été faîtes. La moindre erreur annule évidemment la facture ( là par exemple 76h30 pour octobre, mais si un intervenant a été en retard il se peut que le responsable de site de la ville nous pénalise d'un quart d'heure et...il faut tout refaire).
A côté de cela, il faut produire pour chaque intervenant diplôme + extrait de casier judiciaire +, bientôt, certificat de vaccination.
Régulièrement, il y a des réunions, il faut suivre les infos sur les grèves, éventuellement remplacer un intervenant malade, gérer plein de petits trucs ( un gamin qui veut une dérogation pour changer de groupe ), bien sûr il faut que je gère le matériel ( pour 6 intervenants, cela fait plus de 50 jeux, 6 échiquiers muraux , quelques pendules, petits matériels pédagogiques , cadeaux pour les enfants, etc...)
Il faut dire que j'ai aussi participé, avec la Ville ( au début contre la Ville ! Puisque j'ai fait paraître deux articles assez virulents contre la première mouture qui ne proposait qu'une heure de temps total par intervention ) à l'élaboration du projet global sur Strasbourg ( rencontres entre élus, directions de l'éducation et des sports d'un côté et associations, centres socio-culturels et directions d'école de l'autre ).
Bon... et ça, ce n'est que le secteur ''école de la ville'' ( enfants non affiliés au club). Mais, à côté, je gère encore 3 ou 4 écoles, privées et semi-priées, avec plus de 10 heures hebdomadaires et 140 licenciés ( vrais clubs scolaires ).
Sans parler de la vraie école d'échecs du club, ( au club même le mercredi après-midi et jeudi soir ).
Etre président d'un grand club ( par la taille ) , ce n'est pas seulement gérer le Top 12 et autres équipes... Il faut y croire, comme dit Gbel...
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Bravo Chemtov !
Heureusement qu'il y en a comme toi pour faire avancer la cause car si on attendait les directives de plus haut, je ne pense pas que ça avancerait beaucoup....
Maintenant, je me suis revenu de tout ça depuis quelques déboires avec des intervenant pas au niveau et délétères
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@GBel : Bon...je croise les doigts ( pour mes intervenants ). Ils ont l'air fiable. Mais c'est vrai que j'ai du dire à un gars, qui bossait pour le club l'an dernier, que je ne pouvais pas le reprendre cette année. Il était sympa, ça m'a fait de la peine. Mais là, nous sommes maintenant coincés, avec un niveau de responsabilité trop élevé.
D'un côté, on ne peut pas refuser ce qu'on nous propose (la Ville), d'un autre côté il faut accepter des règles du jeu très désagréables.
L'an dernier, j'ai failli tout stopper, à cause de toutes ces responsabiltés et avec, en plus, le comportement futile et irresponsable de la FFE dans d'autres domaines. Les joies du bénévolat...
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Pour Strasbourg qui était super bien organisé grâce à son super président, j'ai bien compris depuis quelque temps que la réforme n'est pas une bonne chose.
Mais pour une ville/commune bien organisée, ce sont des milliers de communes sans club, sans rien et avec des animateurs contents de pouvoir construire des choses sans la peur d'un refus.
Pour comprendre ma pensée, il faut comprendre que j'estime que le potentiel de la FFE n'est exploité qu'à 0,1%.
Pour le super passionné JLuc où tout reste à faire dans son secteur, tout est bon à prendre du moment qu'on puisse entrer dans les établissements scolaires même si parfois, les conditions sont difficiles.
A la fin de chaque six semaines, on peut inviter gratuitement au club les enfants qui jouaient en classe du début à la fin pour un tournoi et en profiter pour demander aux parents le jour du tournoi leurs coordonnées pour d'autres invitations.
En même temps, s'il y a une récréation, on peut organiser des tournois système coupe où chaque six semaines, on inclut tous les nouveaux élèves ayant fini leur cycle d'apprentissage.
On affiche dans la cour les résultats pour la publicité/motivation et on met une photo de la coupe à gagner etc...
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Les propositions de Mynhoss sont bonnes, mais souvent difficiles à appliquer dans la pratique.
( même quand on est ''super bien organisé grâce à son super président'' )
Alors, effectivement, c'est partout différent.
Au comité du Bas-Rhin et au comité de la Ligue d'Alsace, nous suivons tout cela de près, afin de pouvoir procurer des animateurs aux communes et clubs qui n'en ont pas. Mais ce n'est pas toujours possible ( à cause de l'éloignement et du coût).
Je pourrais vous faire aussi plusieurs descriptions de comment cela se passe dans diverses petites communes et petits clubs ( je connais bien la situation d'une bonne dizaine de cas dans le Bas-Rhin ). Mais j'ai assez occupé le terrain ici !
A suivre... pas d'autres témoignages ?
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On nous propose aujourd'hui d'occuper la pause méridienne de 2 heures de TAP dans une ville et dans plus de 50 écoles primaires.
Qui connaît des animateurs potentiels et motivés ?
Le Club est ouvert à toute proposition à guybechecs@aol.com
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C'est super ça ! Et c'est rémunéré combien ?
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18 euros net de l'heure soit 36 euros pour les 2 heures par jour (en fait 45 mn d'animation x 2) si on paye les charges à 100 ù, sinon, c'est payé plus avec facture en autoentrepreneur
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C'est bien. Et cela laisse encore la possibilité à l'intervenant de trouver d'autres heures d'animations en milieu et fin d'après-midi.
Le tarif est quasiment comme à Strasbourg ( 19 euros nets / heure ). Mais dans nos communes voisines, c'est moins payé et cela pose donc des problèmes pour trouver les animateurs. Et il y a plus de déplacements.
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Chemtov: "Mais 18 débutants de CP d'un coup...brrrr... ça fait peur ! Surtout si l'activité leur est imposée !"
Je ne manquerais pas de vous tenir au courant de cette expérience ;)
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Pourquoi 18 par groupe ? Nous, c'est. 12 enfants par groupe
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Bonjour
J'enseigne le jeu d'échecs dans les écoles et collèges depuis 12ans.La loi Peillon a bouleversé pas mal de choses.C'est la seconde année pour nous (4 intervenants)
Positif:
-Financierement un plus,puisque nous travaillons toute l'année et les nouveaux horaires( 15H00-16H30)nous permettent de cumuler avec le périscolaire ( temps de cantine)
-Nous touchons tous les élèves et pas seulement les demi-pensionnaires ayant choisi l'activité!
Negatif:
-La qualité des cours ne peut être la même!
En péri 4 à 10 élèves volontaires dans une salle à part au calme pour 1H de cours.
En loi Peillon,12 à 18 élèves non volontaires,dans un réfectoire avec d'autres activités pas forcément calmes pour 1H30 de cours.
Au début,j'ai eu du mal à trouver mes repères,je n'étais pas habitué à faire de la discipline! Et puis,on s'y fait et on arrive à quelque chose de positif!
Le contact avec les directrices d'écoles (4) est bon,par contre,chez les parents la loi a du mal à passer mais ils sont favorables a l'enseignement du jeu d'échecs!
Pour en venir au club,il ya des retombées,mais c'est un sacré boulot pour le responsable qui fait le tampon entre la marie,les écoles et ses animateurs parfois gronchons ( oui,j'avoue!)
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Pourquoi 18 par groupe ? Parce que la mairie a constitué des groupes de 18 et les fait passer d'une activité à l'autre au cours de l'année. Des groupes de 12 supposeraient 50% de plus d'animateurs et 50% de plus de locaux.
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Dommage car c'est plus difficile d'apprécier le jeu en groupe de 18 : nous avons négocier 12, on verra si on trouve des animateurs volontaires, travailleurs et compétents même si on ne demande pas la lune : animer un groupe d'élèves et leur apprécier le jeu d'echecs
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@Fougalios : Chez nous, malheureusement, le périscolaire de pause méridienne a été supprimé pour financer le 15h45-17h15.
Ce qui fait que les animateurs n'ont plus grand chose pour vivre avec seulement 1h30 par jour ( et cela a failli n'être qu'une seule heure payée ). On a du batailler ferme. Mais le pire a été que nous avons perdu aussi deux vrais clubs scolaires avec cours toute l'année, groupes fixes, licences et compétitions ( On essaie d'en récupérer un ). On nous a dit que c'est un effet de la démocratie ! Super !
@GBel : Evidemment faire des échecs avec 18 enfants c'est trop ( surtout s'ils ne sont pas volontaires ! ). Cela risque de nuire à ceux parmi les 18 qui voudraient en faire vraiment. Donc contre-productif.
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Oui chemtov, triste ton histoire de démocratie -)
Et totalement contre productif, on préfère ne pas faire que de faire mal
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Ne pas faire ou faire mal. C'est le fond du problème. Nous avons eu ce débat au Comité du Bas-Rhin. Certains pensent que les Echecs ne sont pas assez reconnus ( surtout en ce moment ) pour faire la fine bouche. C'est vrai que, d'un côté, refuser ce qu'on nous propose, c'est difficile. D'un autre côté, participer à notre perte de secteurs de cours pré-existants, c'est encore plus difficile !
Il faut donc naviguer entre deux eaux en essayant tout de même de raccrocher ces activités au club, par l'organisation des tournois inter-écoles.
Mais en définitive, on ne pourra jamais avoir autant de jeunes au club que ce que nous avions souhaité, à travers les écoles, en clubs scolaires. Déjà pour une simple question de capacité d'accueil. L'idée, c'était plutôt d'avoir plein d'antennes du club dans la ville, un peu partout, en scolaires, quartiers, CSC, etc... '' Les Echecs dans la cité '' ( au sens grec du terme ). Là pour les sections scolaires, c'est fichu.
A la place, on a juste des garderies avec le Jeu d'Echecs comme vague thème d'activité. Pas sûr qu'on puisse encore amener autant d'enfants au Championnat du Bas-Rhin départemental en janvier ( En janvier dernier, j'y suis allé avec plus de 50 enfants issus des écoles où le club était implanté ).
On verra...Pour l'instant on reste dans le flou...
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Nous, on préfère faire bien que de l'a peu près et tant pis pour çeux qui pensent que l'on fait la fine bouche :
des groupes d'enfants motivés même à l'école, en groupe de moins de 16, plutôt 12
des animateurs, des vrais, pas qui font de la garderie et qui jouent à la Nintendo à la place de s'amuser avec les enfants ( on a déjà donné) et ça, on n'en veut plus, on préfère ne rien avoir, des animateurs à l'heure et présents (out nos ex pseudos animateurs qui ne pensaient qu'à se lever tard et a ne rien faire)
Notre politique scolaire s'est modifiée au fil du temps, avec notre propre expérience
Et c'est tant mieux pour tous : les enfants, les bénévoles de club et les animateurs car heureusement, il y a quand même des excellents !
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Nous on n'a rien perdu puisque rien n'existait ou presque. Il n'y avait absolument rien au niveau scolaire, tout à créer. Je précise que je ne parle pas de la commune où se trouve le club et où je ne m'occupe pas des échecs scolaires, pardon, du jeu d'échecs à l'école, mais d'une autre commune située à 45mn et où le club à une annexe (4 joueurs licenciés pour l'instant dont 3 jeunes) et où j'interviens à l'école.
18 élèves par groupe c'est effectivement beaucoup mais ça fait quelques 200 enfants qui vont apprendre à jouer cette année et quelques uns qui auront peut être l'idée de rejoindre le club. J'espère avant tout que les échecs prendront une petite place dans la commune, c'est toujours mieux que rien, avec peut être dans le futur un club qui se développera. Je suis bien conscient que ça va prendre du temps et que ce n'est pas gagné d'avance.
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Soutien à ton action JLuc74 : tu auras des répercussions pas forcément la première année
Effet paradoxal pour nous : c'est depuis que l'on est sorti des écoles que le club à vu de nouvelles affiliations, les enfant ne pouvant plus jouer gratuitement à l'ecole
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Arrêtez de parler de démocratie, y'a un mec qui a décrété une réforme du haut de sa prétention du mec qui n'a jamais travaillé et qui a la prétention de pondre un truc qui marche aussi bien dans les 24 000 communes qui ont une école, qu'elles soient de 500 ou de 500 000 habitants, qu'elles aient des revenus ou juste de quoi budgéter leur fonctionnement, avec un coût improbable à un moment où on nous bassine qu'il faut se serrer la ceinture de tous les côtés.
Sans parler du prétexte de rythme scolaire, quand on voit les disparités du mode d'application de cette réforme, et surtout de sa contradiction totale avec une non remise en cause ou extension des zones de vacances scolaires.
Quand je lis que certains d'entre vous ont réussi à obtenir des créneaux à 18 euros de l'heure, j'ai envie de dire dire : profitez et appréciez !
Dans beaucoup de communes, on s'est reposé sur les atsem beaucoup moins chers (par ailleurs, quid de l'aide d'Etat "d'amorce de la réforme" à l'avenir et de vos contrats...)
Sur le fond, je pense que les échecs et l'éducation Nationale, c'est un mythe même si certains peuvent tirer leur épingle du jeu localement.
Pour sortir de la réforme et aller dans le secondaire, le problème de fond des échecs est d'être considéré comme une activité sportive (je parle administrativement, pour le reste des débats sans fin ont déjà eu lieu).
Or, cela est un vrai frein au développement des échecs dans le secondaire, car une option ou une filière échecs, voire une épreuve, ne peuvent être crées que par des profs d'EPS.
Or ceux ci sont en général (à juste titre) plus motivés par du VTT, du Ski, du Badminton, que sais-je, qu'en clair ils ont autre chose à foutre.
Par contre les profs de math ou de matières littéraires qui seraient motivés sont démunis de moyens, ce qui ne serait pas le cas si les échecs étaient associés à d'autres ministères (culture, loisirs, éducation, etc..).
La mystérieuse convention avec l'Education Nationale est un sérieux leurre qui cache une cale qui empêche les échecs d'entrer dans le secondaire (sérieusement, s'il y a option badminton, sur le temps scolaire comme option européenne, comment se fait-il qu'il soit impossible de créer une option échecs ??)
Après, apprendre les règles du jeu d'échecs en primaire, réforme ou pas réforme, ça revient au même, en se vendant bien, je suis même sûr que dans le privé on peut trouver mieux que dans le public y compris avec la réforme et la recherche désespérée "d'animateurs" par les communes..
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Démocratie, c'est bien entendu un joke mais la tu vas beaucoup plus loin : option echecs au bac et echecs dans le secondaire, on dévie du sujet initial mais c'est intéressant .
Je ne crois pas que les echecs à l'école soit un leurre comme tu l'écris, je pense même le contraire mais il faut former de vrais animateurs passionnés qui veulent travailler et arrêter de croire que tout va tomber du ciel.
La preuve. Nous avons eu des conventions et nous n'arrivons pas a trouver des animateurs compétents.
De plus, Je me répète peut-être mais 2 ans après avoir quitté les écoles de la ville par manque d'animateur motive pour gagner de l'argent et travailler, nous avons eu un nombre croissant d'adhésion au club. Qui a eu la même expérience ?
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@Kaktus :
Démocratie: Bien sûr, l'argument vient de nos interlocuteurs institutionnels ( pas de nous ). Evidemment c'est une référence stupide, mais c'est ce qu'on nous a balancé.
Ponte de la réforme : ''un mec qui a décrété une réforme du haut de sa prétention du mec qui n'a jamais travaillé et qui a la prétention de pondre un truc, etc...''
Bon...Ce n'est pas tout à fait ça. Les mecs qui ont conseillé cette réforme à Peillon n'ont pas ce profil. J'en connais même un qui connaît très bien les échecs ! Et qui travaille.
Mais le problème vient du très haut niveau d'étude de ces conseillers, sortis par exemple du M.I.T. de Cambridge, qui sont spécialisés dans les éudes de développement stratégique, sans connaître la vie de tous les jours des partenaires indispensables à la réforme.
Rémunération: 18 euros net / heure ( Même 19 chez nous ): oui, c'est pas mal, si on veut.... A Strasbourg on avait déjà ce tarif, depuis longtemps. Bien avant la réforme des rythmes scolaires. Mais si on compte la préparation, plus le coût et le temps de déplacement pour seulement une heure trente de travail, particulièrement mal placée en milieu d'après-midi ( histoire qu'on ne puisse rien faire d'autre ), c'est pas génial. En fait, c'est presqu'un après-midi entier qui doit être consacré à ce job.
Après, il faut voir aussi le niveau des intervenants. Chez nous sur 6 intervenants, on a 2 MI, 1 joueur à plus de 2100 et encore 2 personnes de plus de 55 ans, en fin de carrière, qui, tous, pourraient tout de même espérer gagner plus que ça !
Quant aux Echecs en secondaire, c'est un tout autre problème. La réforme des rythmes scolaires, c'est déjà un très vaste sujet !
Dernier point : ''apprendre les règles du jeu d'échecs en primaire, réforme ou pas réforme, ça revient au même''. Effectivement. Mais ce n'est pas du tout notre but ! On aimerait bien enseigner un peu plus que les règles.
Alors en privé, oui, ça marche très bien. Mais on privilégie le public et la Ville ( avec sa réforme ) pour rester dans notre rôle de ''service public''. Ensuite, comme dit GBel, à partir d'un moment, on manquera d'ntervenants compétents et responsables ( c'est déjà le cas ). Et nous avons constaté que ce n'est pas le diplôme qui rend l'intervenant responsable !
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+ 4 avec Chemtov
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18 élèves par groupe, ce serait le chiffre officiel du ministère de l'éducation nationale, très peu pour moi et mon club
On ne peut pas faire du bon travail pour les échecs en animation à 18 par groupe
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On ne peut pas faire un travail équivalent à celui qu'on fait en club avec 18 élèves mais ce n'est pas le but, on peut quand même leur apprendre à jouer et c'est déjà pas mal.
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C'est évident mais 18 par groupe c'est trop même pour de l'animation scolaire du jeu d'échecs : ce n'est pas du dessin ou du coloriage
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Oui,18 c'est trop,surtout s'ils n'ont pas choisi l'activite,mais que faire? Laisser le crénau a une autre activité? Il n'en est pas question!
Comme je l'ai dit plus haut, on s'adapte.
Il y a toujours 5 a 6 élèves motivés et outre l'aspect financier,c'est déjà suffisant pour justifier nôtre intervention!
De plus, le maire passe nous voir,nous avons eu droit à un reportage sur FR3,alors franchement entre ça et rester à la maison..
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Chacun fait avec ce qu'il a et ce qu'il pense
Nous on laisse aux autres et curieusement on récupère au club
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18 ou 12 élèves pendant un cours magistral, c'est un peu pareil et il suffit ensuite de s'intéresser en priorité voire uniquement aux plus faibles pendant la phase de jeu.
On est pas là pour en faire des compétiteurs et le vrai animateur compétent n'est pas celui qui fabriquera des champions mais celui qui inventera des astuces pour donner envie à ces élèves de jouer en dehors de l'école.
Le plus important est de bien tenir la classe et imposer le chuchotement pendant la phase de jeu.
JLuc disait que certaines filles préféraient lire plutôt que de jouer aux Echecs, on peut l'accepter en fin de séance pour mieux gérer la phase de rangement si partie terminée mais pas en pleine séance.
C'est à l'animateur de conditionner ses élèves et ces derniers savent très bien avec quel genre d'animateur ils peuvent se permettre des choses.
De part mon expérience d'élève dans des écoles pas faciles, un prof qui tient sa classe sera ressenti par l'élève qui se conditionnera du même coup à être sérieux/concentré même s'il n'a pas choisi telle ou telle activité.
Bon, quand j'ai commencé, je voulais être tellement cool que certains élèves se permettaient de monter sur les tables pour faire les clowns.
Pour le salaire des animateurs, les clubs ne jouent pas assez bien le jeu à mon avis pour les motiver. Soit les ateliers scolaires amènent ensuite des adhérents au club, dans ce cas l'animateur devrait recevoir un bonus à chaque fois pour une vraie motivation, soit l'atelier est inefficace pour amener des adhérents au club et la question se pose de continuer ou pas.
Ma vision des choses est que chaque animateur devrait construire quelque chose autour de son secteur avec un vrai soutien/plan de carrière avec son club.
Un bon animateur fidélisera ses élèves et créera des liens avec les familles qui logiquement aideront à mettre en place des cours au domicile de certains lorsque le besoin s'en ressentirait. Mais pour cela, il ne faut pas se contenter de dispenser des cours, il faut tout au long de l'année dynamiser son secteur en proposant à ses élèves des sorties et il ne faut pas hésiter à inventer des compétitions adaptées avec des collègues animateurs.
Certaines familles n'adhéreront certainement jamais au seul club de la ville car trop loin, c'est pourquoi la question se pose de créer d'autres clubs dans une même ville sachant qu'à chaque fois, l'agrément Sport permet d'obtenir automatiquement une importante somme d'argent pour aider à la création d'un emploi par club pour son vrai responsable.
A Paris, plein d'animateurs ont compris certaines choses, d'où une multitude de nouveaux clubs !
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A Paris peut-être même si j.ai entendu des échos différents aux tiens mais dans d'autres villes plus petites, des antennes clubs scolaires seraient la moins mauvaise possibilité
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Quand je suis arrivé à Paris, la politique du club où j'étais licencié était de gâcher de l'argent inutilement pour maintenir une équipe en nationale II avec des responsables du club bien que très gentils, désintéressés et plein de bonnes volontés mais complètement amateurs pour développer le club et proposer de vrais plans de carrière à des animateurs très souvent ignorants.
Si on prend Strasbourg et ses + 200 000 habitants, je me demande si la politique d'autres clubs qui ne gâcheraient pas tant d'argent dans le top 12 + développement par des gars qui voudraient créer leur emploi ne feraient pas que le nombre de licenciés seraient multiplié par autant de nouveaux clubs !
A Tremplay-en-France où j'ai passé mon enfance, je suis persuadé qu'on peut créer un autre club à l'autre bout de la ville, même chose à Villepinte. Ces deux communes ont des supers présidents mais ils ne peuvent pas tout gérer voire pourraient bloquer des initiatives par désir de pouvoir pour leur club, tout comme à Strasbourg à mon avis, et les Echecs y perdent.
J'ai créé mon club dans le même quartier qu'un "grand" club et ça ne peut qu'être une bonne chose pour le développement car ma politique est différente et là où un club se satisfait d'une cinquantaine de vrais licenciés depuis trente ans, moi je ne serais satisfait que quand j'en aurais mille pour mon secteur.
Et plutôt que de gâcher l'argent pour payer des mercenaires, je préfère construire, former, avoir des locaux pour le club au lieu de mendier tout le temps, avoir un club structuré qui ne repose pas en grande partie sur du bénévolat/amateurisme, proposer un plan de carrière à mes collaborateurs...
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Je ne comprends pas la réflexion sur Strasbourg. Ici, on ne bloque rien du tout ! On encourage même le développement de nos clubs voisins. Par exemple, on produit même du travail pour les autres. Puisque on a déjà eu plusieurs animateurs réguliers affiliés dans d'autres clubs ( c'est encore le cas aujourd'hui avec l'un des animateurs. Et la porte reste grande ouverte pour d'autres ). Je crois que la mentalité strasbourgeoise et alsacienne restera encore longtemps incompréhensible pour certains !
Désir de pouvoir... n'importe quoi !
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Merci pour super président mais je ne suis s'en président bénévole qui se soucie du développement des échecs sur son secteur : nous ne sommes pas contre la création de clubs autour du notre, tout au contraire. Nous l'avons même fait à aulnay on nous avons créé une antenne club : ça a fonctionné 2 ans à peine car il fallait l'alimenter et payer un animateur sur place pour très peu d'enfant : nous avons préféré fermer l'antenne et regrouper sur villepinte le club et laisser des antennes scolaires dans les écoles les collèges et les centres loisir
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Je voulais rajouter : bravo pour ce que vous faites pour votre club et le développement des échecs sur paris
Le passage scolaire club compétitions est très périlleux : il faut si on veut garder nos meilleurs jeunes pouvoir leur donner une place dans de bonnes équipes et c'est la qu'interviennent des forts joueurs choisis (je ne dis pas mercenaires car ils sont aussi d'une grande importance pour l'équilibre du club) afin de maintenir les équipes au niveau que l'on veut (que l'on peut)
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Et comme Chemtov, ne jugez pas sans véritablement connaître car ce n'est pas la première fois que vous le faites avec moi qui suis un super président plein d'ego et empli d'avidité de pouvoir -)
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Chemtov et Gbel,
J'ai utilisé le conditionnel et je parlais en général, donc en m'incluant éventuellement !
Encourager le développement du club de la ville voisine n'est pas la même chose qu'encourager le développement d'un club de la même ville. Et ça ne sert à rien de parler des arrangements sympas entre clubs car c'est pour la bonne cause qui ne perturbe pas la politique générale de chaque club.
Je pense que les supers présidents de nouvelle génération seront des présidents qui sauront faire de l'argent avec les Echecs pour qu'on entende plus dire que les "animateurs" n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
C'est ça ma définition du vrai développement car l'augmentation du nombre de licence passera par l'augmentation d'animateurs qui ne se plaignent pas.
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Bon... Décidément... La seule solution est que vous veniez un jour à Strasbourg et que vous étudiez nos comptes, nos projets, nos réalisations, notre situation globale et que vous nous expliquiez alors, à moi et à mon comité, ce qu'il nous faudra faire de plus ! Nous serons ouverts à toutes propositions !
Mais bon... je rappelle que c'est un post sur la réforme des rythmes scolaires, pas sur la gestion des olubs d'échecs de Strasbourg et de la CUS ( Communauté Urbaine de Strasbourg ).
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Eventuellement ou évidemment -)
D'accord sur lre fat que "développer les échecs en France " passera sur la formation de bon animateurs d'échecs, que l'on rémunérera suivant les subvention acquises et pas suivant ce qu'il demandent (souvent trop, ils ont parfois un ego surdimensionné) mais ce n'est pas la seule chose dans le développement :
je répète que le passage TAP Scolaire-Club et compétition est un passage très périlleux semé d'embûches et c'est pas peu de le dire ou de l'écrire
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Finalement, je pense que même à Strasbourg la réforme sera bénéfique car je viens de voir qu'il y a une centaine d'écoles élémentaires dont seulement une vingtaine gérée par le club.
Je verrais bien une dizaine de nouveaux clubs avec derrière des animateurs qui auraient faim de quelque chose alors que toi, Chemtov, tu es heureux avec ton bébé que tu as fait évolué à ta manière.
Je sais qu'il y a une coopération entre certains clubs, par exemple je sais que tu ne cherches pas à avoir une équipe en top jeunes et que tu n'hésites pas à envoyer tes meilleurs jeunes dans un autre club. Mais agir ainsi, c'est retirer du travail à des entraîneurs, les vrais à + 2200 Elo.
Plus de clubs permettraient d'autres politiques que la tienne et par la même occasion créer des compétitions entre club car c'est le désert dans ton secteur tout comme dans toute la France.
C'est bien beau de faire venir des licenciés mais on leur propose quoi en retour ? Le bridge nous donne une leçon dans ce domaine !
C'est compliqué d'être président et je comprends que ça compliquerait trop les choses si en plus on devait gérer le fait que nos animateurs aient de quoi bien gagner leur vie, c'est pourquoi il y a un moment où une structure a atteint ses limites et doit accepter de partager le "gâteau".
Pour la rémunération des animateurs qui travaillent dans les écoles, je pense que c'est le rôle du club de les rémunérer minimum 50 euros pour un déplacement même pour travailler juste une heure car c'est un investissement à long terme et l'animateur sera reconnaissant au point de faire plus que son travail.
A long terme, les animateurs doivent travailler dans des écoles proches de leur domicile pour favoriser du dynamisme dans leur secteur et éventuellement être capable de faire du bénévolat de temps en temps pour la bonne cause le temps que la sauce prenne etc...
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Je suis contre la professionnalisation des animateurs des clubs, c'est contraire à l'intérêt des adhérents. Les clubs doivent avant tout s'appuyer sur le bénévolat.
Il ne faut pas "faire venir des licenciés", ils doivent venir d'eux même, un club doit quand même se faire connaitre bien sûr.
Un animateur qui travaille dans une école ça ne doit pas être du ressort d'un club, le club n'a rien à y gagner.
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Cher Mynhoss, le périscolaire des écoles est géré par la Ville de Strasbourg qui décide qui intervient, où et quand ! Bien évidemment, il y a des centaines d'autres établissements de la ville , mais le budget municipal n'est pas extensible et la Ville n'est pas prête à payer juste pour nous faire plaisir ! Evidemment, je serais bien content de pouvoir y envoyer aussi des intervenants ( de mon club ou d'un autre ). Le problème de la réforme c'est justement que l'on ne peut plus accéder à ces écoles, par d'autres biais ! Et il n'y a malheureusement pas de gâteau à partager !!
Dans un certain secteur ( 1 sur 6 ), les responsables de site du service de l'éducation de la Ville considèrent même que les Echecs, ce n'est pas pour ''ces'' enfants. Ce qui est comique, puisque dans d'autres secteurs, avec des profils d'enfants identiques, les responsables de sites nous tiennent le langage opposé ! Bref... nous ne sommes maîtres de rien !
Alors, dans le privé, oui, le ( petit ) gâteau existe. Résultat : dans deux ou trois écoles privées, il y a des intervenants ( non diplômés ) qui se sont créés des jobs... privés !. Pas de clubs affiliés, pas de compétitions pour les enfants, on ne les voit jamais, etc... J'ai bien proposé à ces gugusses ( qui ne prennent même plus de licences pour eux-mêmes) de faire participer leurs enfants à nos tournois inter-écoles...mais non... il ne faudrait surtout pas que leurs petits découvrent le monde extérieur, la vraie vie des Echecs !
Mais encore une fois, renseignez-vous mieux , avant d'écrire tant de bêtises ! Par exemple, le budget d'un club ne permet pas de payer une personne 50 € !
Et puis à Strasbourg, il n'y a pas qu'un grand club ! Strasbourg-Nord , c'est Mundolsheim, qui est déjà la fusion de trois ou quatre clubs dont l'ASPTT Strasbourg. Les membres en sont, en grande partie, des Strasbourgeois. Strasbourg-Sud, c'est Illkirch-Graffenstaden, club qui recrute aussi sur les quartiers sud de Strasbourg ( Meinau, Neudorf, Neuhof, Musau, Elsau ). Certains intervenants de ces clubs travaillent aussi dans plusieurs écoles ou collèges de Strasbourg via le Comité des Echecs du Bas-Rhin ( où je siège, vote et soutiens ces interventions !). D'autres entraîneurs de ces clubs et même de Mulhouse, travaillent via le CE-Strasbourg. Et puis il y a d'autres clubs dans la CUS.
Alors quand j'entends parler de désert !!
Et puis: '' Mais agir ainsi, c'est retirer du travail à des entraîneurs, les vrais à + 2200 Elo.'' Mais c'est n'importe quoi ! On ne demande que ça de pouvoir leur donner du travail ! Mais pour donner du travail, il faut de l'argent !
Même un entraîneur DEFFE qui travaille pour la Ligue d'Alsace ou les comités départementaux ne touche que 36 euros bruts de l'heure (tous frais compris) . Alors, comment voulez-vous que l'on paie 50 euros !!
Même avec des emplois aidés ( nous avons, au club, deux salariés à mi-temps partiellement subventionnés ), la rémunération que nous percevons de la Ville ( pour les heures d'intervention de ces salariés dans les écoles ) permet à peine de payer leurs charges sociales annuelles et quelques frais.
Croyez-moi, nous vivons dans un tout autre monde que le vôtre. Parce que, apparemment, à vous lire, à Strasbourg, nous vivons repliés sur nous -mêmes !
Alors je sais bien qu'une politique publique tous azimuts, pour développer et inscrire les échecs dans la cité ( car nous faisons bien d'autres choses, comme les échecs avec les enfants aveugles à l'Institut Braille , les échecs dans les quartiers l'été, la tournée Passion-Sport dans les parcs de la ville, les simultanées publiques sur les places du centre-ville, les rencontres au Conseil de l'Europe, etc, etc..,) tout cela n'est pas propice à l'épanouissement de jobs privés pour des électrons libres.
Mais comme dit, nous sommes ouverts à tout projet gagnant-gagnant. Service public et développement d'une carrière d'un pro. Le club peut soutenir les actions et les recherches d'un pro en cautionnant ses démarches et entrées, par le sérieux et la réputation du club. Un soutien logistique peut bien sûr suivre aussi.
Mais le but n'est pas de donner au pro plus que les subventions publiques du club. Surtout pas dans le cadre de la réforme du temps scolaire ( retour au sujet, bouclons la boucle ) où l'argent n'existe pas suffisamment.
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Cher Mynhoss, tu vis dans un monde de bisounours. 50 euros l'heure d'intervention mais tu rêves... Même moi, qui suis médecin hospitalier, je suis payé moins ! Tu parles d'écoles privées ou publiques ?
Je savais que certains animateurs avaient un égo sudimensionné mais là, les bras m'en tombent.
Car dans les écoles publiques, qui va payer ? Les municipalités exsangues, l'état au caisses vides ou le club pour vous faire plaisir ??
Je comprends ton envie de faire progresser notre jeu mais halte aux idées fausses !
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JLuc,
Par expérience, je sais que les familles ne vont pas vers les clubs par ignorance et d'ailleurs, rares sont les clubs dignes de ce nom !
Une seule sortie proposée à mes scolaires qui viennent avec leur famille donne plus de résultats qu'un forum des associations !
Je pense que tes adhérents sont bien contents de t'avoir et leur intérêt serait de payer un peu plus si tu devais partir pour raisons financières.
Un club, c'est une ambiance et ça ne s'improvise pas, il faut des "professionnels" !
Dans ma vision des choses, l'animateur est rémunéré pour que la structure repose sur du solide et le même animateur s'occupe bénévolement de certaines choses par passion et parce que c'est le prix à payer s'il veut que la structure où il est heureux ne se casse pas la figure.
L'animateur fait 90% du boulot dont le sale boulot et il s'entoure d'une équipe d'adhérents bénévole pour faire certaines choses qui se font par plaisir.
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GBel,
50 euros sur facture, ça revient à 38 euros dans la poche de l'animateur, donc si la municipalité rémunère 30 euros net pour 1h30, moi je rajoute 8 euros à mon animateur.
Ceci dit, si mon animateur est entraîneur (j'en cherche un pour l'année prochaine), je m'arrangerais pour qu'il ait 50 euros dans la poche par déplacement même pour travailler une seule heure.
J'ai confiance en mes idées/compétences et je sais qu'il ne faudra pas longtemps pour que l'animateur/entraîneur trouve des cours particuliers dans le secteur où il intervient juste une heure payée à perte au départ par le club.
Où se trouve l'argent ? 66% des cotisations peuvent être déduits des impôts pour les clubs qui font les choses bien, donc ma politique est qu'un médecin fera un effort pour le bien du club et en payant 500 euros, ça lui reviendra pareil que s'il payait 150 euros ailleurs.
Pas de gaspillage, pas de mercenaires qui coûtent plus que ce qu'ils rapportent.
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Chemtov,
Je peux dire quelques fois n'importe quoi mais c'est pour la bonne cause et ça vaut le coup de passer par là quand au final on fait évoluer les choses.
Je parle de désert pour les tournois homologués ! On a quoi les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis ?
Je parle de payer 50 euros un déplacement même pour travailler une heure sachant que je paye la même chose au même intervenant pour travailler trois ou quatre heures lors d'un éventuel autre déplacement.
Pour du travail à des entraîneurs à + 2200, la moindre des chose est d'être motivé a avoir sa propre équipe de Top Jeunes car c'est la concurrence qui nous fait aller vers le haut.
Pour la réforme, si j'ai bien compris, il y a 80 écoles à travers des responsables qui ne veulent pas d'activité jeux (scrabble, Echecs, etc...), bizarre mais bon. Peut-être qu'ils changeraient d'avis en connaissant la convention entre l'Education Nationale et la FFE.
Bon, je ferme ma gueule pour ne plus dire de bêtises en espérant l'ouvrir de nouveau si je fais aussi bien que toi un jour !
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Attention : adhésion, ce n'est pas un don d'un particulier, les impôts vont te tomber dessus
Bravo si tu arrives à les payer 50 euos, mais nous c'est le SMIC horaire ou un peu plus et maxi 18 euros net de l'heure... On essaie qu'ils aient 2 heures au même endroit
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Tu sais, il y a plein de façons de contourner les lois en toute légalité et tu te trompes un peu.
Dans l'article suivant, tu mets cotisation statuaire : de 500 euros à gratuité selon les revenus et 30 euros pour accéder aux services.
Et si c'est litigieux, tu peux le faire en douce avec des familles compréhensives sans aucun risques pour personne. C'est de bonne guerre et je sais que l'état ne fera rien contre une association qui utilise l'argent pour créer des emplois et accueillir gratuitement certains membres.
Comme nous l’avons vu, les cotisations qui donnent accès à des avantages institutionnels, sans contrepartie matérielle, peuvent ouvrir droit à des réductions d’impôts. Néanmoins, dans la grande majorité des associations loi 1901, la cotisation permet d’accéder à un ensemble de droits et de services divers, à la fois institutionnels et matériels. Pour qu’une cotisation soit considérée « sans contrepartie », il faut isoler la part de la cotisation qui correspond aux avantages institutionnels. On appelle « cotisation statutaire » la part de cotisation qui donne accès aux droits de vote durant l’Assemblée Générale et à la possibilité de se faire élire au Conseil d’Administration.
Prenons l’exemple d’une association sportive d’intérêt général qui propose une cotisation standard de 100€. Cette cotisation englobe à la fois la part fédérale de la licence, l’accès à l’Assemblée Générale, mais également l’accès aux infrastructures proposées par le club. Les contreparties sont réelles, le versement de la cotisation ne peut en aucun cas donner lieu à une réduction d’impôts.
Supposons maintenant que la cotisation de 100€ soit décomposée comme suit :
30€ de cotisation statutaire pour devenir adhérent de l’association (vote aux Assemblée Générales, etc.),
70€ pour accéder aux services proposés aux pratiquants.
Dans cet exemple, l’association peut délivrer des reçus fiscaux pour le versement de la cotisation statutaire. Les adhérents pourront donc bénéficier d’une réduction d’impôts sur la cotisation statutaire de 30€ à hauteur de 66%, soit une réduction d’impôts de 20€.
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je ne connaissais pas, tu es sûr de ton coup ?
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@Mynhoss :
Les bras m'en tombent... C'est ce modèle que tu veux généraliser ?
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"Je peux dire quelques fois n'importe quoi mais c'est pour la bonne cause et ça vaut le coup de passer par là quand au final on fait évoluer les choses." (Mynhoss, 30 octobre 2014)
Phénoménal.
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@Mynhoss : Oh,la,la,la,la....Oï weh ! Qu'est-ce qu'il faut faire avec vous ?
Puisque je vous aime bien ( c'est trop touchant et confondant de naïveté, ce que vous écrivez ), il faut tout de même que je réagisse ( avant votre dernier post sur les impôts, je m'étais dit '' laissons ce ( censuré), dans ses délires '', mais là, pour votre bien, je me réveille ).
Bon...commençons par la fin :
Rescrit fiscal : Oui, sur une petite somme (l'histoire des 100 euros décomposés en 70 et 30), cela pourrait marcher. Mais je vous conseille de contacter préalablement votre inspecteur des impôts et de lui poser la question, avec exemple à l'appui.
En revanche, en ce qui concerne '' Et si c'est litigieux, tu peux le faire en douce avec des familles compréhensives sans aucun risques pour personne. C'est de bonne guerre et je sais que l'état ne fera rien contre une association qui utilise l'argent pour créer des emplois et accueillir gratuitement certains membres. '', là, stop, vous devenez carrément dangereux ! Pour votre club, les familles, les internautes et pour vous-même.
D'abord l'état se fera un plaisir de vous massacrer quelques soient vos justifications !
Dans mon comité de club, j'ai un contrôleur des impôts, l'un de mes prédecesseurs au poste de président est inspecteur des impôts et, comme l'inspecteur des impôts qui m'a balancé un redressement de près de 2000 euros, il y a quelques années ( pour une activité de jeu d'échecs !), ils pourront tous vous confirmer que l'état n'a aucun état d'âme ( sans jeu de mots ).
Mon collègue de mon comité m'a même dit que les contribuables qui demandent des réductions par le biais des rescrits fiscaux sont les premiers contrôlés ( vos '' familles compréhensives '' vous en seront très reconnaissantes !! ).
Par ailleurs, un club d'échecs '' association qui utilise l'argent pour créer des emplois et accueillir gratuitement certains membres '' peut écoper aussi de 18 000 euros de redressement ( ce n'est pas arrivé à nous, mais à nos chers voisins ).
Et un certain joueur d'échecs bénévole ( qui donne près de 2000 euros par an à son club ) peut aussi se retrouver avec 6000 euros de redressement ( révisés, heureusement, à 1900 euros ) pour avoir dépassé de 500 euros ( activités d'échecs ! ) son seuil de revenus personnels prévus.
Bref...les impôts sont impitoyables. De plus, les secteurs fragiles, vulnérables et un peu hors normes sont des cibles idéales et recherchées. C'est pourquoi, de notre côté, nous restons hyper-prudents, en restant bien dans les clous et même plus.
Bon...ça, c'est pour les impôts, URSSAF et autres obligations légales.
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@Mynhoss : Continuons sur les politiques de club.
''la moindre des choses est d'être motivé à avoir sa propre équipe de Top Jeunes car c'est la concurrence qui nous fait aller vers le haut.''
Ben non... pour nous, ça c'est une vision ancienne, très dépassée. Une équipe de Top jeunes, on en a eu une, pendant plusieurs années il y a plus de 10 ans. Cela n'a rien rapporté, cela a rendu dingos plusieurs jeunes ( et surtout leurs parents) et plus aucuns de ces jeunes ne jouent aujourd'hui aux échecs. Sur notre département et agglomération, les rôles sont répartis et le Top jeune n'est pas du tout notre tasse de thé !
Et cela ne veut pas dire que nous ne travailons pas avec nos jeunes. A la finale du championnat du Bas-Rhin ( 2ème tour de la filière qualificative pour les championnats de France ), sur nos neuf participants, nous avons eu le champion minime, la championne pupillette, le 3ème du championnat benjamin ( derrière deux pièces rapportées, venues spécialement de Lyon, importées par un autre club bas-rhinois ). Et encore deux autres qualifiés pour les championnats d'Alsace en pupille et benjamine. Par ailleurs, le champion du Bas-Rhin pupille a été élevé au biberon au club, avant d'être attiré récemment par nos voisins.
Bref... nous n'avons aucun problème de ce côté là. Nos jeunes sont toujours aussi bien formés et sont recherchés par les autres clubs.
Mais la concurrence ne nous intéresse pas. C'est tout le contraire. Nous pourrions détruire tous nos voisins en promettant monts et merveilles aux jeunes ( on en a les moyens, financiers et humains ). Mais je ne vois pas l'intérêt de créer un club unique qui anéantirait toute vie échiquéenne alentour.
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@Mynhoss : je continue, et reviens, enfin, sur la réforme des rythmes scolaires :
''Pour la réforme, si j'ai bien compris, il y a 80 écoles à travers des responsables qui ne veulent pas d'activité jeux (scrabble, Echecs, etc...), bizarre mais bon. Peut-être qu'ils changeraient d'avis en connaissant la convention entre l'Education Nationale et la FFE ''
A Strasbourg, il y a plus de 250 clubs sportifs. Et plusieurs centaines d'intervenants individuels de toutes sortes de disciplines, culturelles et artistiques. La Ville a fait un appel d'offre pour plus de 500 intervenants ! Là dedans, les Echecs sont noyés, et on peut toujours tendre le bras au-dessus de l'eau avec la convention de l'E.N. comme balise, on ne fait pas le poids à côté de grands centres socio-culturels qui centralisent des dizaines de postes d'intervenants ( idem pour les clubs multi-sports).
Bien entendu, la convention de FFE-E.N. est connue par la Ville, ainsi que plusieurs autres textes ( notification au Journal Officiel, décision du Parlement Européen sur les échecs à l'école, etc... ). J'ai rencontré personnellement le directeur des services pour l'éducation, l'adjoint au maire aux sports, l'adjoint au maire à l'animation et aux événements, deux adjoints de maire de quartiers et...le maire lui-même.
Ils font ce qu'ils peuvent...mais comme dit GBel, les caisses sont vides ! Et il faut s'estimer heureux de ce que l'on a, paraît-il. ( Donc les 50 euros, ce sera dans une autre vie...)
Enfin, j'anticipe une ultime remarque que je sens pointer : Par rapport à : '' Pas de gaspillage, pas de mercenaires qui coûtent plus que ce qu'ils rapportent. '' C'est le cas chez nous.
Ceci dit, bonne chance pour vos projets !
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Et que pensez de l'opération de la FFE qui incite à ce que fait Mynhoss dans son coin ?
Nous nous étions renseigné il y a 3 ans aux Impôts mais le dossier à constituer était tellement indigeste que l'on a préféré ne pas faire de réduction fiscale.
Puis après renseignement, on pourrait le faire si nos comptes sont sincères et certifiés par un expert comptable. Le juriste de la FFE me l'a confirmé par mail mais j'ai encore des doutes.
La Fédération lance une opération nationale d'appel à dons en faveur des clubs d'Échecs - J'♥ LES ÉCHECS - qui sera activée en novembre et décembre 2014. Destinée à soutenir les actions des clubs dans leur ville, cette initiative a pour objectif de susciter l'adhésion de donateurs locaux, sensibles à la démarche visant à favoriser la pratique du jeu d'Échecs, et à contribuer au partage de ses valeurs exemplaires auprès d'un plus large public, et en particulier à l'école. Sur simple demande, la Fédération fournira aux clubs intéressés les flyers J'♥ LES ÉCHECS à distribuer. Quant aux donateurs, ils bénéficieront d'un reçu fiscal ouvrant droit à réduction d'impôt.
L'opération J'♥ LES ÉCHECS débutera le 3 novembre 2014 sur tout l'Hexagone.
a Chemtov, je te rejoins pour a politique jeunes sauf pour le Top Jeunes, même s'il est vrai que beaucoup de parents sont effectivement un peu zinzins mais heureusement ils ne sont pas majoritaires (nous les écartons chez nous, ce qui nous a valu des pages sur france échecs). Je pense que la politique de formation débute au débutant (voire scolaire) et se termine en senior, en passant par la case compétitions jeunes, en particulier et si possible le Top Jeunes
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Pour l'école dans laquelle je travaille (à Paris), ça se passe très bien.
Il y a un projet de développement du jeu d'échecs dans l'école mené par les profs, du coup il y a des activités péri échecs avec pas mal d'enfants volontaires.
Les animateurs sont certes choisis (de manière générale) assez aléatoirement mais la rémunération est bonne (30€ dans le cadre du péri pour 1h30) ce qui pourrait inciter des intervenants de clubs à venir.
Pour ma part je m'occupe (en plus du développement des échecs dans ma classe) d'ateliers bleus qui sont exactement sur le même principe (36€ l'intervention) et qui marchent très bien aussi, j'ai dû refuser des inscriptions cette année.
La réforme permet donc à plus d'enfants de faire des échecs dans l'école ce qui n'est pas un mal, l'activité est globalement très apprécié par les élèves.
On peut faire des rencontres entre école, il y a eu un super évènement à la Sorbonne l'année dernière avec Laurent Fressinet, Almira Skripchenko, le recteur etc. ça permet à des enfants venant de zones sensibles de voir autre chose aussi, bref beaucoup de positif.
Comment est-ce que cela rejaillit sur les clubs je ne sais pas trop mais ça ne peut être que positif à mon sens car pas mal de ces enfants ne sauraient pas jouer à l'heure actuelle sans ces ateliers bleus ou activités péri.
Le projet mené par les profs aide pas mal pour avoir des bonnes conditions de travail (utilisation des classes) et pour avoir du matos (réalisation de projets pour obtenir des subventions par exemple).
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@GBel : Nous avons fait ce dossier, il y a quelques années, et nous avons obtenu cette habilitation pour le rescrit fiscal.
Cependant, nous n'en avons jamais rien tiré d'intéressant.
Concernant les dons des membres :
Si je me rappelle bien, nous avions une cotisation pleine à 120 euros et une réduite, à 80 euros (licence fédérale inclue). Un membre pouvait bénéficier de la cotisation réduite et faire un don de 60 euros. Il payait donc 140 euros au club qui gagnait 20 euros. Le membre pouvait bénéficier d'une réduction de 66% sur les 60 euros. Donc il récupérait 40 euros sur ses impôts. Au total, il avait donc payé 80 + 20 = 100 euros au lieu de 120 euros de cotisation pleine. Beaucoup de paperasse et de complication pour pas grand chose ! Entre les membres non-imposables ( beaucoup ), les membres qui ne payaient pas leurs cotisations ( et oui, il y en a aussi, malheureusement), les membres qui trouvaient que gagner 20 euros au bout d'un an était inintéressant ( cotisation et don payés en septembre, déclaration en avril, feuille d'impôt en septembre ), le club qui ne devait gagner que 7 ou 8 fois 20 euros, finalement personne n'y trouvait son compte ( le président et le trésorier auraient préféré donner chacun 100 euros au club, plutôt que de passer des heures à expliquer et à envoyer des courriers et des attestations pour moins d'une dizaine de membres !).
Concernant les dons d'entreprise : attention, il ne faut pas que le donateur tire une quelconque contrepartie ( publicité ). Un don, c'est un don ! Donc difficile de trouver de vrais mécènes !
@GBel : Pour le Top jeune, il faut connaître l'histoire locale. Dans un périmètre aussi petit, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir deux équipes de Top jeune ( Bischwiller + Strasbourg ). Il n'y a que 12 places et beaucoup de grandes agglomérations de la taille de Strasbourg ( Rennes, Bordeaux, Nice, Lille, Lyon, Nantes, etc...) n'ont pas non plus d'équipes de Top jeune. Vaut mieux la situation actuelle ( finalement, nos jeunes reviennent, dépités de leurs expériences de transfuge ) et si un jour on monte ce sera de manière naturelle, sans forcer le destin. Pour l'instant, j'aime beaucpup l'état d'esprit de nos jeunes. Ils sont équilibrés, sympas et cools et ils ne sentent pas du tout le besoin de porter des maillots d'équipe jeune. Ils jouent en équipe, avec les adultes, régulièrement, avec succès, c'est le plus important et c'est très formateur.
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@Redstar: Oui, j'avais vu cela, sur le site fédéral ( il me semble ). Cela avait l'air super ! Mais est-ce vraiment lié à la réforme du temps scolaire ?
Il me semble que le ateliers bleus existaient déjà bien avant, avec un très gros budget de la Ville de Paris.
En tous les cas, lorsque le projet-échecs est valorisé, soutenu notamment par les enseignants, et s'il a une place particulière, voire prépondérante dans le péri-scolaire, c'est sûr que, là, la réforme a du bon !
Le problème, c'est lorsque les séances d'échecs sont rabaissées au niveau de n'importe quelle activité de garderie.
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Oui voilà, cela marchait déjà avant la réforme. La réforme a permis simplement à d'autres enfants de jouer car le nombre d'atelier bleu est limité.
Elle a permis à certains de découvrir le jeu également (car nous ne sommes tout de même "que" 3 profs à pratiquer les échecs sur 12 classes), les enfants les plus intéressés ont du coup demandé l'atelier bleu cette année, et on a pu commencer l'activité sans repartir de zéro.
Après en effet, je suis bien d'accord sur ta dernière phrase...
Pour améliorer ça une "solution" : ne pas choisir n'importe qui en animateur.
Bêtement, pour faire des échecs, quelqu'un qui sait réellement jouer et qui a un bon contact avec les enfants est une bonne chose.
Ces compétences ne sont pas si dures à trouver il me semble, à 30€ l'heure et demi ça devrait pouvoir se faire.
Et une autre "solution", bien plus complexe certes, former les profs. Car en effet, avec un projet déjà présent sur le temps scolaire, tout est beaucoup plus facile.
Les collègues sont souvent intéressés, il leur manque un peu de concret (comment avoir du matériel, avoir une petite formation, un guide pédagogique) pour pouvoir se lancer.
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Faudrait qu'ils fassent un stage DIFFE.
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Oui, pour 20 euros, je ne vais pas m'embêter.... En revanche, si je trouve des donateurs non sponsors...
à 30 euros l'heure et demi, ça fait 20 euros de l'heure net , c'est beaucoup pour un club de banlieue...
Je te comprends Chemtov pour le top jeunes mais c'est dommage quand même...
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Les gars,
Je mets des idées sur la table et on jette les mauvaises pour ne garder que les bonnes en se respectant !
Je ne fais rien de ce que je dis pour les impôts car mon association n'est pas encore habilitée à le faire et bien entendu, je demanderais avant si ce que je fais est correct. D'ailleurs je sais très bien que mon exemple était trop exagéré.
Bon, j'ai compris qu'il faut bien peser ces mots avec vous.
Quand je dis que les impôts ne diraient rien, c'est une façon de parler et dans un certain contexte (première fois pris pour une petite association, petites sommes, emplois crées) tout comme faire travailler des auto-entrepreneurs est également illégal car c'est facile de prouver qu'il y a subordination mais l'état tolère jusqu'à un certain point.
Si je me permets de parler ici sachant que je peux être lu par des inspecteurs, c'est que je suis propre et n'importe quel contrôle est le bienvenu.
Tout comme le travail au noir existe et vous en profitez tous un jour ou l'autre, il existe aussi des dons avec contrepartie non divulguée qui arrange l'association et le client et impossible à déceler pour les impôts.
Personnellement, je n'ai même pas de subventions, donc tout ce que je mets en place pour le moment est du solide et j'y tiens car développer un club ne doit pas reposer sur la mendicité mais sur du travail sérieux qui appelle en retour des revenus.
D'ailleurs, la mentalité de la majorité des adhérents est de chercher un service quand ils mettent les pieds quelque part.
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Chemtov,
Moi aussi je t'aime bien et je me fais violence quand je critique car mon but n'est pas de dénigrer/vexer mais de faire partager ma vision des choses.
Je pars du principe que si tous les présidents compétents de France créaient un club à Strasbourg en plus du tien, cette ville se retrouverait avec cent fois plus de licenciés, et dans ce cas, se satisfaire d'une équipe de top jeune pour la région ne favoriserait pas certaines choses.
Je pense justement que tu penses à l'ancienne et que comme ta région est au top, il y a une sorte de relâchement. Mais le problème est que ta région est au top du fait que les autres régions à part la Corse sont des "amateurs".
Essayer d'avoir son équipe de top jeunes n'implique pas de se prendre la tête car le but est juste d'essayer avec ses valeurs.
Tu parles d'une équipe de top jeunes qui n'a rien rapporté à part des problèmes alors que d'autres présidents tiendraient un discours différent, c'est pour ça que je dis qu'il faut plusieurs clubs dans une même ville.
Concernant la réforme, justement, des animateurs qui auraient faim de quelque chose pourraient être les intervenants individuels dont tu parles et qui, sans que tu n'en saches rien, sont déjà en train de travailler leur projet et sont déjà dans les écoles. D'autres travaillent peut-être dans les grands centre socio-culturels dont tu parles et là aussi, ils peuvent avoir comme projet de faire quelque chose avec les Echecs.
Toi, tu es débordé et bénévole, c'est tout naturel que là où tu t'arrêterais, un animateur qui aurait faim de quelque chose irait plus loin avec de grandes chances de résultats.
Si je paye 50 euros le déplacement pour un animateur même pour une heure de travail, c'est que j'ai un plan de carrière pour lui et une sorte de contrat gagnant/gagnant entre lui et moi est qu'il doit s'il le faut, faire du bénévolat dans certains lieux (par exemple grand centre socio-culturel) afin d'occuper stratégiquement la place.
Je suis comme toi, je ne veux pas me prendre la tête car le bénévolat doit rester du plaisir et je refuse plein de trucs mais notre grande différence est que je ne pourrais me contenter de 300 licences pour 200 000 habitants et une offre de tournois officiels désertique.
Bon, j'ai du chemin avant de t'arriver ne serait-ce qu'à la cheville mais : "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" !
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Merci Mynhoss pour ces précisions, tu nous rassures...
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Concernant le choix ou non des activités j'ai un enfant du club dont l'école (pas celle où j'interviens) propose les échecs comme activité péri-scolaire mais pour lui l'activité imposée c'est la couture (ça le passionne...)
J'ai un autre gamin qui a découvert les échecs à l'école avec moi depuis septembre (le seul CE1 qui s'est vraiment intéressé au jeu), qui s'est inscrit au club mais qui va arrêter les échecs à l'école en novembre parce qu'il change d'activité.
Difficile dans cette situation d'avoir un lien entre le club et l'école.
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exact jean luc, c'est très difficile ! C'est ce fameux passage scolaire-club qui est délicat, mais il y a aussi le passage club-compétition encore plus délicat !
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Oui, merci mynhoss. Mais là ecore ce dont vous parlez a déjà existé ou existe toujours. Dans ce qu'on pourrait appeler l'ancêtre du Top 12 adultes, il y a eu deux clubs strasbourgeois, le CE-Strasbourg et l'Asptt Strasbourg ( ce second club, après sa descente, a ensuite fusionné avec d'autres ). Evidemment, il y a encore plusieurs personnes qui travaillent indépendamment dans les centres socio-culturels et les écoles de Strasbourg, des amateurs et aussi de vrais et solides pros. Ce derniers ont aussi essayé de remonter des clubs indépendants et même des associations pros. Ou bien ils ont fait de l'entrisme dans d'autres clubs pour essayer de développer des projets indépendants. Et ils ont fait carrière, comme vous dîtes. C'est bien, tant mieux , il y a de la place pour tout le monde ( même si Strasbourg ce n'est pas si grand ! ) . Mais c'est bizarre, cette idée qu'à Strasbourg, il n'y aurait que le CE-Strasbourg...
Concernant le Top jeune, nous avons noté que beaucoup de grandes villes n'en avaient pas, idem pour les grands clubs formateurs (Clichy). Cela ne nous étonne pas. Pour nous, la formation ne passe pas par là. D'abord, il faut que les membres d'un club aient l'esprit club et cela s'acquière différemment qu'avec l'esprit Top jeunes.
'' Tu es débordé et bénévole '', écrivez-vous : Non, je ne suis pas du tout débordé, très occupé, mais pas débordé ( J'ai même du temps à perdre, entre deux dossiers et travaux sur mes ordis pour prendre une pause et répondre ! Mais c'est normal, c'est aussi du ''service public'' bénévole!). Et puis, je ne suis pas seul aux commandes ! J'ai un comité, une famille qui s'y connaît, des anciens à consulter, quelques ''experts'' à disposition, pas mal de relations, et nous sommes donc plusieurs personnes à réfléchir, étudier la situation, chercher des pistes. Nous essaions aussi de travailler avec le Comité du Bas-Rhin et la Ligue d'Alsace ( en revanche, côté FFE, c'est... no comments ! )
Le problème est que la ville ( ou l'état ) gère quasiment tout sur les écoles et ne nous donne pas davantage, que ces créneaux, tout en bloquant, de fait, certains projets. Comme dit précédemment, si quelqu'un veut développer des choses ici, il est le bienvenu !
Mais malheureusement ce fil mélange toujours tout, la réfome des rythmes scolaires, la politique globale des clubs, les licences, les plans de carrière ( je signale tout de même qu'on a créé des emplois ! ) l'histoire de France, que sais-je encore, les projets privés, etc....
Ah! Une dernière chose, merci d'avoir changé ''super-président'' en ''président compétent''. Dans notre loi locale ( Alsace-Moselle ), le président est un membre du comité comme un autre. Et dans ma philosophie personnelle ( et un peu familiale ), c'est l'anonymat qui est la valeur suprême, dans le sens de l'effacement de sa personnalité au profit de l'idée générale et de la fonction.
En tous les cas, bonne chance pour vos projets !
Et revenons à la réfome des rythmes scolaires !
@Jluc 74: Malheureusement, nous constatons cela tous les jours à grande échelle. Choix imposés et arrêt de l'activité échecs. C'est infernal ! Et dire que dans certaines écoles, nou avions de vrais clubs scolaires, l'an dernier, remplacés par cela !
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Chemtov, Clichy a toujours eu un Top jeunes sauf cette saison... Je le sais puiqu'ils ont hérité de la 13ème place à Vllepinte la saison dernière et ce, malgré de très bons minimes !
Pour parler formation, on en reparlera mais tu n'as pas choisi le Club qui fait de la formation par excellence puisqu'il n'y a pas de poussins et pupilles issus de Clichy depuis fort longtemps.
Au fait, je suis toujours à la recherche d'animateurs compétents et rémunérés pour les contrats TAP et autres que l'on nous propose !
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Effectivement, chercher les jeunes ailleurs, ce n'est pas une solution. C'est malheureusement ce qui se passe dans beaucoup de clubs. Et c'est pourquoi cette compétition jeune par équipe nous semble plus malsaine que formatrice ( sur le plan de l'esprit club ). Cela vaudrait le coup si tous les clubs jouaient le jeu en parvenant au niveau qui est le leur de façon naturelle.
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# Chemtov, ça dépend...
Nous formons tous nos jeunes et même ceux que nous recrutons. Ils renforcent (2 mutés par match) l'équipe déjà présente et déjà formée.
Je ne vois rien de malsain, je vois juste un continuum dans l'esprit de formation de nos jeunes qui, ensuite, jouent dans la meilleure équipe senior.
C'est notre politique, la plupart des parents et des jeunes l'acceptent et restent chez nous. Ceux qui ne comprennent pas s'en vont.
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Là dessus, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde.
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Tant pis ou tant mieux...
Revenons aux TAP : pas de candidat pour nos TAP ??
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Quelques nouvelles : finalement je n'ai pas un groupe de CP mais des CE1/CE2, pour les CP ça viendra mais plus tard.
Hier les gamins du club m'ont dit que les profs qui s'occupent des TAP dans leur école (une autre école) les obligent (c'est le terme qu'ils ont utilisé) à appeler la Dame une Reine...
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Oui...nous avons aussi régulièrement des surprises de cet ordre.
L'animateur ( inconnu de tout club ), qui fait backgammon + échecs, une semaine sur deux, et qui a perdu sept fois sur huit ( et un match nul ! ) contre un gamin débutant du club .
L'animatrice ''jeux du monde'' qui me dit qu'elle souhaite aussi faire des échecs. Elle a appris elle-même, pendant l'été ( ! ) mais elle n'est pas sûre de la marche de toutes les pièces ! Etc..., etc...
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Voilà l'une des différences entre les scolaires et le club : ça montre le passage difficile entre ces 2 milieux
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Non, non ! Pas seulement. Il y a scolaire et scolaire. Avant la réforme, nous étions dans le scolaire sur une quinzaine d'écoles et nous arrivions à faire des choses très correctes. Avec des animateurs qualifiés et des enfants qui n'étaient pas là par hasard ou sur un quatrième ou cinquième choix.
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