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Journée de la gentillesse par DDTM le  [Aller à la fin] | Actualités |
C'est la journée de la gentillesse alors pourquoi pas un post pour des message gentils, loin de l'animosité qu'on trouve sur certains autres posts !!

Le rapport avec les échecs ?
est-ce qu'il est possible d'être gentil aux échecs ?

Racontez vos expériences !!


bzh92, le
En 2007, j'avais joué une partie contre un joueur 2250 qui n'était pas encore MF à l'époque.
On joue une Est-Indienne très intéressante où je prends un gros avantage. Au 34ème coup il joue Dc5 et je répond à tempo 35.Dd7. Mon adversaire arrête alors la pendule en rappelant que la prise Dc5 était faite sur échecs. Comme j'ai joué la dame, je suis obligé de répondre Dd3 qui pare l'échec mais perd la Dame non protégée et je dit alors à mon adversaire que j'abandonne
Au lieu de signer les feuilles, mon adversaire va chercher l'arbitre adjoint en disant qu'il veut continuer la partie. L'arbitre ajoute alors 03 mns à la pendule à mon adversaire et on continue la partie. Je n'en crois pas mes yeux.
Quelques coups plus tard, mon adversaire gaffe à son tour et en jouant 49.Fc6 qui gagne, je lui propose la nulle qu'il accepte.
On s'est quittés bon amis.


un jour lors de l'open de Narbonne (c'est vieux ! dans les années 80).
j'étais inscrit au tournoi, mais je savais que je ne pourrais pas jouer les deux dernières rondes du tournoi...car je devais faire voyage.
ce tournoi était donc pour moi, uniquement ludique et accompagner mes copains.
lors de la 3eme ou 4 eme ronde, je joue contre une jeune fille de mon age et de mon niveau (env 1600)... la partie reste équilibrée longtemps et sur une petite combinaison toute bête je gagne sa dame...
et alors complétement déconcerté, je vois des larmes monter dans ses yeux...
nous jouons encre deux ou 3 coups, lorsqu'elle me dit qu'elle abandonne...
je lui propose alors la nulle, en lui expliquant que je devrais quitter le tournoi avant la fin, et que au final ce n'est qu'un jeu auquel il faut prendre plaisir ....et qu'une partie d'échecs ne mérite jamais que l'on pleure ...
je ne sais pas comment le tournoi s'est fini pour elle...



@thierrycatalan , ton histoire m'a beaucoup ému , j'en ai également les larmes aux yeux . Bravo !


Je ne veux surtout pas passer pour un vieux ronchon qui contredit les exemples précédents en ce jour de gentillesse officielle :-)... mais je ne vois pas très bien la raison de tels gestes: la gaffe et la défaite font partie du jeu, ça n'a pour moi pas de sens de proposer nulle dans ces cas-là... c'est même un peu humiliant, je trouve.

Pour moi la gentillesse aux échecs, c'est quand un joueur plus fort prend le temps d'analyser longuement et de partager "gratuitement" son savoir: j'ai souvenir du vieux Sveshnikov restant un heure à nous montrer, à nous deux petits 2100, des dizaines de plans et de manières de gagner des finales, sans excès démonstratif mais avec un tel amour pour les échecs, une telle force de conviction, c'était génial. Pareil pour Giffard, si simple et charmant. Pas pareil pour tous, hélas!

Et puis la courtoisie dans la défaite, ah c'est tellement appréciable, un sourire, un bravo... c'est en ce sens que je rejoins thierry: ce n'est qu'un jeu, n'en faisons pas un drame! (mais acceptons les résultats tels qu'ils sont!)


Orouet, le
La gentillesse aux échecs n'existe pas .
Soit tu es un "gentil" ,soit tu es un "méchant" ...


Bossuet, le
100% d'accord avec raspoutif et plié de rire en lisant la réaction de Websurfeur91.
Moi je dis: bravo à vous 2!


Zorglub, le
J'ai envie de chialer


Quel brave homme ce Catalan.

Et en plus il a un doctorat de physique! (ça fait au moins un mois qu'il ne l'a pas rappelé)



Je vois que la gentillesse est notion inconnue pour certains . Pourquoi toujours chercher à être méprisant ?


@raspoutilf , tant pis je prends le risque de me faire lapider , mais j'ai lu votre roman que j'ai dévoré et adoré , ce n'est pas de la gentillesse juste de la sincérité . Une question vous êtes-vous inspiré d'un champion réel ? désolé d'être hors sujet à DDTM .


ref gurtu
...pour te consoler de tes malheurs scolaires :

Un jour alors que j'enterrais l'un de mes moi morts, le fossoyeur passa par là et me dit :
"de tous ceux qui viennent ici pour enterrer leurs morts je n'aime que toi "
Je lui dis " Cela me fait énormément plaisir mais pourquoi donc m'aimes-tu ?"
le Fossoyeur me répondit " car ils viennent en pleurant et s'en vont en pleurant; toi seul tu arrives en riant et repars en riant".



@WebSurfeur:

Je vais remonter le fil consacré au roman pour vous répondre, ce sera plus correct vis-à-vis de DDTM.

Sur la gentillesse: encore une fois, je suis très sensible à ça dans le milieu échiquéen, c'est juste qu'accorder un demi-point à quelqu'un qui ne le mérite pas, ce n'est pas pour moi "gentil", c'est une forme de pitié (qui n'est pas en soi un sentiment que je condamne, mais dont je ne vois pas bien ce qu'il a à faire aux échecs). Quand je gaffe, j'abandonne, et si mon adversaire me suggérait de reprendre mon coup, je refuserais. L'inverse m'est arrivé: j'ai battu un MI qui a gaffé dans une position écrasante en sa faveur: il m'a demandé d'accepter la nulle (!!), j'ai refusé... La gaffe fait partie du jeu.

On a tous joué contre des gamins qui se mettent à pleurer quand ils comprennent qu'ils vont perdre. La gentillesse, ce n'est pas de leur faire croire que la défaite peut être évitée par des larmes (Svidler disait récemment que la principale vertu éducative des échecs était d'enseigner la défaite), c'est de les battre et ensuite de leur consacrer une heure à l'analyse pour leur donner un cours.


Chemtov, le
Tout-à-fait d'accord avec raspoutif.

Par ailleurs, les purs actes de gentillesse sont souvent discutables. Sont-ils vraiment gratuits ?
Et puis, interprètons-nous toujours comme il faut certains comportements ?

Exemple : Il y a 30 ans environ, lors d'un match par équipe, il m'est arrivé d'aller chercher mon adversaire au bar, alors qu'il allait perdre au temps car il avait oublié d'appuyer sur la pendule. Ma position était cuite, mon adversaire est revenu, il a appuyé, j'ai encore réfléchi dix minutes, puis j'ai abandonné.
Plusieurs personnes m'avaient alors félicité pour ma ''gentillesse''. Cela m'avait beaucoup surpris car je n'avais absolument rien fait par gentillesse ! J'avais agi de manière quasi-automatique, comme un réflexe, en pensant même que je donnais une bonne leçon de correction à un jeune champion sans éducation ( un futur GM français ). Mais cela a été pris pour de la gentillesse !

Un autre cas :
En Hongrie, il y a aussi plus de 30 ans, dans un tournoi de MI, contre un jeune MI local, j'ajourne une finale tour et fou contre tour ( j'ai la tour ). Catastrophe ! Mes connaissances de l'époque, pour cette finale, étaient assez moyennes. Et évidemment je n'avais emporté que des bagages limités en matière de littérature échiquéenne sur les finales. Et puis, soudain, miracle ! Le MI et entraîneur renommé Laszlo HAZAI, entraîneur de mon adversaire, vient me voir et me donne un livre traitant de la finale en question !! ( Et j'ai pu bosser ainsi toute la nuit et sauver ma partie ).
Alors ce qu'a fait HAZAI, qu'était-ce ? De la gentillesse? Ou simplement le sens du devoir ?

En fait, est-ce qu'il n'est pas normal de se comporter ''gentiment'' en toutes circonstances ?

( Bon...pas toutes. Pas sur internet, que j'ai entendu être qualifié, hier, ''d'empire de la méchanceté et de la bêtise ''... )




jouvin, le
Entièrement d'accord avec raspoutilf. Je pense qu'on n'a pas à proposer nulle par gentillesse, la meilleure preuve du respect que l'on a pour son adversaire, c'est de le battre si on est en situation de le faire.

Quand je perds, ce qui m'arrive très souvent, je disais systématiquement : " bravo, bien joué " en serrant la main à mon adversaire . Puis je me suis dit que dire "bravo", dans mon cas, est pour le moins excessif, et pourrait même passer pour ridiculement prétentieux, car me battre n'est vraiment pas un exploit.

Depuis je dis seulement " bien joué " en serrant la main à mon adversaire (je n'aime pas quand un adversaire qui perd n'a pas le réflexe de vous serrer la main).


2 fois, j'ai été "gentil" en ne demandant pas le gain alors que le portable de mon adversaire avait sonné. Et les 2 fois, j'ai fini par perdre, en me traitant d'abruti. J'ai du mal à accepter de gagner de cette façon, alors que si mon portable sonnait j'abandonnerais probablement immédiatement, mais ce n'est pas de la gentillesse, ce sont des scrupules un peu ridicules.
Il me semble que la gentillesse n'a pas sa place en compétition, courtoisie, respect, amabilité oui bien sûr, mais comme m'a dit un joueur que j'estime beaucoup, on n'est pas chez les Bisounours ! ;-)


Ne pas confondre gentillesse et faiblesse et je rejoins Raspoutilf.

Chemtov, donner une leçon de correction à ton adversaire a été plus fort que toi voire récolter des félicitations pour ton acte a été plus fort que toi... par faiblesse.

Même chose pour l'entraîneur HAZAI...

Ceci dit, tu fais partie des gentils grâce à la façon dont tu t'es construit (les parents et la qualité de vie y sont pour beaucoup).

L'extrême gentillesse est de se dire que les gens qu'on déteste ne sont "pas" responsables de ce qu'ils sont car c'est la façon dont ils se sont construits (souvent avec la haine comme seul repère depuis l'enfance) qui fait ce qu'ils sont. Et dans la mesure du possible, toujours essayer de changer ces personnes grâce au dialogue/gentillesse plutôt qu'avec le conflit/méchanceté.

Je ne suis pas croyant mais c'est le message que voulait faire passer Jésus sur sa croix en pardonnant à ses bourreaux.








Torlof, le
@Chemtov, votre anecdote sur le MI Laszlo HAZAI, me parait extraordinaire.
j'y vois non pas de la gentillesse mais une forme de profond respect dans un esprit chevaleresque où la beauté du geste l'emporte sur tout.

Cette attitude, c'est de la noblesse et celà n'a rien à voir avec de la faiblesse.

En fait, celà devrait toujours être ainsi!


@Chemtov:Peut-être que Hazai a juste agi en grand professionnel.

En tant qu'entraineur de ton jeune adversaire il a pensé que jouer cette finale théorique importante contre un joueur préparé serait bénèfique à la progression de son poulain.


Bossuet, le
Je suis de nouveau d'accord avec la 2ème intervention de Raspoutilf (ce qui fait que je suis désormais d'accord à 200% avec lui).

La gentillesse est pour moi une valeur extrêmement importante, mais celle-ci ne consiste pas à accepter qu'on enfreigne les règles pendant une partie d'échecs, sinon cela peut rapidement avoir des conséquences perverses (je suis "gentil" parce que j'accepte que mon adversaire reprenne son coup mais lui n'est pas "gentil" parce qu'après il a gagné la partie alors que je lui avais proposé la nulle qu'il aurait donc dû accepter mais lui prétendait avoir été "gentil" en premier parce qu'il m'avait dit que j'avais oublié d'appuyer sur la pendule donc il n'avait plus besoin d'être gentil après etc.. etc...).

On dit parfois qu'il faut être méchant pour bien jouer aux échecs (ou pour être compétitif dans un autre sport). Je suis d'accord seulement si cette méchanceté est entièrement canalisée: canalisée envers les pièces de l'adversaire, envers son roi, ses pions, mais en aucun cas envers cet adversaire avec qui la gentillesse s'impose avant, après et pendant la partie.

Je suis également d'accord avec jouvin: féliciter son adversaire après une défaite est une attitude qui me semble très importante. Je trouve la phrase lapidaire que j'entends tant de fois après une défaite "j'ai mal joué" particulièrement méprisante pour notre adversaire.


N'y a-t-il pas un paradoxe à 1) prétendre qu'on joue uniquement pour le fun et 2) à comparer le fait de gagner comme une forme d'agression (car c'est bien de cela qu'il s'agit, non?).

Si on joue pour s'amuser, prendre du plaisir, se dépasser intellectuellement, etc., alors le résultat est quelque chose de très secondaire. Donc justement il est aussi logique de jouer jusqu'au 100ème coup une finale égale contre son meilleur ami, autant que d'encaisser sa dame quand il est pas foutu de voir qu'il est en échecs, non?

J'ai pas besoin de faire nulle avec mon adversaire pour qu'on se quitte bons amis. Heureusement...


ins3314, le
moi en tant qu'organisateur, je fais toujours comprendre aux méchants que ce n'est point la peine qu'ils reviennent dans mes tournois, ils seront les mal venus. Et je peux trouver toujours une bonne raison, surtout quand ils s'inscivent sur place, et bien, je ne prends plus personne, ou il n'y a plus de place, la salle est torp petite, et tous les incorrectes, ne reviennent plus, et l'ambiance est autrement, et c'est bien pur ceca que nous faisons souvent le plein.
Le plus grande des gentillesses, c'est d'abord de saluer son adversaire, et de lui dire merci à la fin mème si on a perdu.


kaktus, le
Autrefois, il m'arrivait couramment de faire semblant de ne pas voir que mon adversaire était tombé, il m'arrive de laisser reprendre des coups franchement (takeback sur icc) ou négligemment, "j'ai pas vu que tu as touché et bougé ta pièce", proposé nulle après une gaffe grossière de mon adversaire dans une position pas claire voire gagnante pour lui :

Ça n'a rien à voir avec de la gentillesse, c'est plutôt proche de l’orgueil, je ne suis pas fier de gagner une partie que je ne mérite pas, ou que j'estime ne pas mériter (en même temps, je n'aurais pas forcément la même décision en fonction de l'antipathie de mon adversaire ou d'une arnaque inverse la veille).

C'est une notion assez complexe de "fair play" qui dans tous les cas n'a rien à voir avec la gentillesse en tout cas, et est indécidable vu quye chacun en a sa définition, variable selon les circonstances^^.

On peut être gentil ou méchant quel que soit le résultat de sa partie et les circonstances de celles ci.

On est gentil ou on ne l'est pas, en général, un jour, un moment, mais ce n'est pas dans une partie d'échecs que ça s'exprime, c'est avant ou après.

Mais pour revenir au sujet du post, j'ai envie de dire à DDTM que malgré sa décision incompréhensible sur ma requête de mutation quand j'ai du subitement déménager de plus de 400 km en pleine montagne, un mois de septembre,je n'ai aucune rancune et apprécie à sa juste valeur son investissement toujours dense et généreux :
là c'est de la gentillesse :)

Pour paraphraser Orouet (désolé de mon inculture, je n'ai pas trouvé d'auteur plus célèbre^^), on est gentil, ou on ne l'est pas, ça n'a rien à voir (à 99%) avec notre comportement lors d'une partie d'échecs.

Ref Thierry : pour moi, ton exemple est plus de l’apitoiement que de la gentillesse, d'autant plus qur rien ne prouve qu'avec un appariement sous marin, elle n'aurait pas obtenu un meilleur résultat.

La gentillesse aurait consisté à prendre le temps de réussir à lui faire accepter ce résultat dérisoire, mais bon, comme sous-jacent dans de nombreuses interventions, il est compliqué de distinguer ce qui nous donne l'impression d'être gentil, de ce qui est réellement gentil.

un petit philosophe a écrit un truc du genre :
"Mais autre chose est la pensee, autre chose l'action, autre chose l'image de l'action."

Rien que ces quelques mots devraient nous amener à avoir l'humilité de nous interroger sur la motivation et la réception de nos actes, sans préjuger de ceux ci pour nous arranger :)


Krusti, le
J'ai un petit peu étudié, un temps, la "Summa contra Gentiles".
La "Somme contre les gentils", un livre de Thomas d'Aquin sur la vérité de la foi (Fide en latin amusant non ? OK tous le monde est au courant) catholique... ça traite également du problème des errements des infidèles etc etc.
Bon c'est du St Thomas faut avoir de la caisse et un bon tube de bicarbonate de soude (voire 2).




J'ai lu avec attention les interventions, et je reconnais que suite à des larmes, donner la nulle à quelqu'un qui a perdu une partie sur l'echiquier n'est pas une chose correcte à faire et je ne le referais sans doute pas.
Sur le moment je n'ai pas trop réflechi, je voulais seulement faire comprendre à mon adversaire que le résultat comptable de la partie n'est pas le plus important dans une partie d'echecs, ni même la place que l'on peut avoir au classement final du tournoi (finir 46 eme ou 63 eme quelle importance ??).

Je voudrais par contre raconter la partie la plus desagreable dont je garde le souvenir : à l'open de paris, un adversaire , qui ne repond pas à ma poignée de main et mon "bonjour" initial souriant sauf par un grognement et une grimace...
EN milieu de jeu, dans une position équilibrée mais complexe, je propose la nulle ... à mon adversaire qui ne prend même pas la peine de me répondre avant de jouer son coup ... pensant vraiment qu'il n'a pas entendu (j'avais parlé tout doucement et il y avait du bruit dans le gymnase), je repropose nulle au coup suivant d'une voix claire... mais je comprends alors que mon adversaire avit sans doute entendu la première fois , car il reagit de la même maniere...
je continue à jouer en pensant que mon adversaire est vraiment un "parisien typique" parfaitement impoli... rires.
Arrive ce qui devra arriver, je ne joue plus la defense et decide d'attaquer (j'avais les noirs) ... et mon attaque gagne , menant à une finale completement gagnante (je suis pourtant nul en finale, mais là c'etait énorme )...
je fais durer la partie comme un chat jouant avec la souris entre ses griffes ...en prenant pour cible ses autres pions plutot que son roi... (j'ai pas honte ! ) ...
Furieux il se lève en m'insultant ,balaye toutes les pieces de l'echiquier à 10 mètres ,renverse sa chaise, et sort de la salle comme une tornade tout en criant !
je reste seul completement ébahi ...tandis que tous les voisins se retournent ...et je me dis qu'il n'est pas bon pour un catalan de battre avec les noirs un parisien classé plus de 170 points que soi...(j'etais env 1700 à l'époque)
désolé pour tous les parisiens sympas du forum rires.




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