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Que sont ils devenus ? par poker le
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Philippe Cerisier ? Marc Santo Roman ? Virginie Mora ? Philippe Fauvel ? Jean Marie Blandnet ? Jean Marc Pichon ?
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Aurélien Dunis (MI) ?
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Malheureusement Philippe Fauvel nous a quitté à la suite d'un accident de voiture .
C'était vers 1990.
Pour avoir eu la chance de le côtoyer je me souviens d'un fort joueur et d'un garçon charmant.
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Didier Sellos ?
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J'ai bien connu Philippe Fauvel, j'ai joué avec son Equipe "les Bleus du Roi" d'Abbeville en Nat.3, à l'époque c'était la ligue Flandres-Artois-Picardie.
Je me rappelle une partie contre Arras, en N3, l'attention était sur ma partie car il me suffisait de jouer Dd7 et mon adversaire pouvait abandonner : il ne pouvait éviter le mat. Mais j'ai sacrifié ma Dame en f6 et je revois l'expression déçue de Fauvel juste après avoir joué mon coup. Malgré cela j'ai gagné la partie et Fauvel me reprocha gentiment,malgré ma victoire, de ne pas avoir vu l'élégant Dd7. C'était un véritable amoureux du jeu. Son meilleur classement était, si j'ai bonne mémoire, 2345 Elo, à la fin des années 80. Aujourd'hui cela peut sembler "faible" mais pour l'époque c'était tout le contraire.
Fauvel s'était même qualifié pour le championnat de France et une partie de lui a été publiée dans EE, s'était une Pirc qui s'est conclue par la nulle.
J'ai participé au tournoi pour le 50 anniversaire de l'AJEC. Je déroule une de mes parties à Philippe Fauvel, je lui dis voilà où j'en suis et 5 secondes chrono de réflexion après il me dit elle est perdue et sans rien ajouter de plus puisqu'elle était encore en cours de jeu. Et je l'ai perdue quelques coups plus tard.
Il a vu les débuts d'Etienne Bacrot et avoua que ce qu'il avait mis des années pour atteindre son niveau, Bacrot l'avait déjà assimilé très tôt.
C'est lorsque l'on rencontre des joueurs de ce niveau que l'on se met à rêvé du niveau des Fischer, Kasparov, Anand ou Carlsen.
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Mince alors ! Je connaissais un peu Philippe Fauvel qui jouait à l'échiquier d'Abbeville dans les années 80 en Picardie. A cette époque les locaux étaient vétustes, on jouait sur les bancs d'une vielle école aux fenêtres étroites. Les bancs étaient très inconfortables.
Quant-à Marc Santo-Roman, je l'ai connu à l'échiquier toulousain dans les années 80. Très sympathique, le grand maître local affectionnait les sorties nocturnes pour... jouer aux échecs, au backgammon dans un lieu très prisé des joeurs d'échecs, le Ver luisant à Toulouse à côté de la halle aux grain. On pouvait y croiser la chanteuse Colette à son piano, des danseuses, des musiciens de l'orchestre de Toulouse. Je l'ai accompagné une fois au club de bridge de Toulouse qui était tenu par un ex joueur d'échecs professionnel.
Les années 80 quelle époque inoubliable dans le grand village qu'était Toulouse. Exceptionnel !
Marc Santo-Roman est parti au club d'échecs de Lyon, il a travaillé sérieusement les échecs. Il faut dire qu'il était plutôt doué pour ce jeu et qu'il n'avait pas de concurrence sur la région toulousaine. Il est devenu champion de France par la suite. Quand il était jeune il a joué contre Kasparov au championnat d'Europe junior.
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Philippe Cerisier a arrêté de jouer au milieu des années 90. Le club de Maromme puis de Rouen ont essayé de le recontacter quelques fois mais sans succès.
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@AD. Oui, mais il s'intéresse toujours au jeu.
Et depuis plus de 30 ans il n'a quasiment pas manqué un seul de ses repas bimensuels chez Marcel (où sont passées en revue les actualités échecs, foot et cinéma) avec Pascal Depyl, bien connu des anciens à la grande époque de Rouen-Echecs puis bien connu des jeunes de la région rouennaise dont il a formé plusieurs générations.
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Philippe Fauvel tenait une chronique régulière, importante et très intéressante dans le journal basé à Amiens "Le Courrier Picard"
Je ne me rappelle pas l'année de son décès et je n'ai jamais su pourquoi il est disparu si jeune
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@ Picard
Philippe Fauvel est décédé en 1993 (de mémoire) suite à un accident de voiture.
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Je pensais que c'était un peu plus tôt Davout;mais peu importe le mal est fait.
Une anecdote qui en dit long sur Philippe Fauvel:
Jeune joueur mon équipe de l'époque affrontait Amiens en Régionale 1,avec Richard Goldenberg au premier et Philippe au deuxième.
Autant dire que nous n'étions pas favoris.
J'étais au 3 ou 4 et ma partie était décisive pour arracher le match nul.
Zeitnot réciproque de dingue et plus de notation des coups.Philippe assistait au Zeitnot.
Le drapeau de mon adversaire tombe et il faut donc reconstituer la partie.
Il n'y avait pas d'arbitre à l'époque et Philippe dit:"les blancs ont gagné (moi en l'occurrence) ,les noirs n'ont joué que 39 coups.
Cela aurait pu être la confusion totale mais la sportivité de Philippe qui a reconstitué les 10,15 derniers coups sans problème,plus facilement que mon adversaire et moi,nous a tous impressionné.
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@ Davout
Je te remercie de ces précisions
Il faudrait arriver à mettre la main sur ses chroniques dans le CP
Quand quelqu'un s'en va des tas de connaissances sont perdues
je pense aussi à Bergraser, à sa mort tous les papiers, y compris un livre pratiquement à publier, furent perdus, pas pour tout le monde, il est vrai
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...et Claude Lemoine, et ses analyses de parties du Samedi dans "le Monde". J'ai toujours regretté que personne ne les ait compilées pour les publier.
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@ GambiFou
Je m'associe pleinement à tes regrets
Sur un sujet un peu différent, j'ai compilé les 260 parties "Jugement et Plan" de la revue défunte "Gambisco" qui m'a lâché en cours d'abonnement
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La solution est d'aller à la BNF car normalement toutes les publications doivent faire l'objet d'un dépôt. Donc il y a possibilité d'avoir une copie des articles recherchés.
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GambitFou: Compilées, elles l'ont été ( publiées non ).
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@Chemtov
Il ne manque plus donc qu'un mécène pour les publier ...avec l'autorisation de l'auteur, bien sûr. Cela doit faire quand même un grand nombre de parties, pas loin de 2000 (?) (en gros 40x50)
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Non... en fait on doit les avoir jusqu'à 2002. C'était mon père qui les collectionnait régulièrement, mais il est décédé en septembre 2002 et je crois que Lemoine a écrit jusqu'en 2006.
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Pour Toulouse , j'allais souvent à l'échiquier toulousain, j'ai fait le tournoi de Muret plusieurs fois, où jouaient les frère Bricard , Santo Roman ,
Pite correction , se n'est pas la chanteuse Colette mais Juliette qui est une amie .
merci
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Bonjour,
Quant à Jean-Marc Pichon, il semblerait qu'il soit prof de maths et pratique le bridge en région parisienne.
Lien 1 / Lien 2
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Si mes souvenirs sont- bons , à Muret c'était le 1er Mai et c'était le trophée Dussart .
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Paris années 70, comme club d'échecs il y avait Caissa pour les riches (prix des licences assez élevées ) et un autre club qui se situait dans un café où jouaient des joueurs assez expérimentés , j'ai perdu le nom du club .
Qui s'en souvient ?
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aux Halles ? Quelque chose comme le Bar du pêcheur, ou un truc comme ça ?
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dans le nom il y avait " chess club"
A l'époque je retrouvai Mr Frisch ( de la libraire St Germain ) au PLM ( hotel Marriot ce jour ) St Jacques où il y avait un club d'échecs .
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@MarcoA
Ce n'était pas le Chess Max Center, rue des Feullantines ?
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Ou alors le club Rive Gauche, place Denfert Rochereau ? Mais s'il y avait Chess dans le nom, cela devait être effectivement le Chess Max.
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MarcoA a raison, je me rappelle être passé une fois dans les années 70 au PLM St Jacques -Bd St Jacques, effectivement.
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Sinon les grands clubs parisiens des années 70, c'était surtout 3 cafés, un à Motte piquet (le CA 15,300 membres!), un à Denfert (rive gauche, avec Ebalard et Michalet entre autres) et le mythique Chess Max Center (le patron s'appelait Max, l'appellation est de Carlos Fornasari) -que ceux qui l'ont fréquenté regrettent encore, 30 ans après...Par exemple, quand les jeunes de Caïssa sont partis à Clichy, il y a eu une rivalité entre les deux clubs, mais les clichois (Renet, Grimberg, Lohéac) venaient quand même blitzer chez nous! Et pour ceux qui voulaient continuer, il y avait la Bolée, ouvert jusqu'à 6h du mat....Du coup, on n'a pas tous fait de brillantes études...
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effectivement c'est le Chess Max Center , dommage que ce genre de club n'existe plus .
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Sur Rive Gauche, et les joueurs d'échecs "Le club des Incorrigibles Optimistes" de Guenassia est un bouquin sympa.
Pour Paris, c'est sûr que les cafés c'est idéal : il faut juste trouver un patron sympa, dans un endroit central, qui accepte que des types restent 5 heures en consommant juste un café. On n'a pas trouvé...
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Je vois qu'on a parlé de Muret et que beaucoup de vétérans (ou presque) hantent ce forum. J'en profite pour faire de la pub à Muret:
Tous les ans à la fin du mois de Juin, le club de Muret organise un tournoi pour les + de 55 ans, gagné cette année par le MI DRAGOJLOVIC Andjelko (2331).
Les Elo sont tout à fait raisonnables (à l'exception de celui du vainqueur cette année) et la ville au bord de la Garonne est très agréable.
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Jacob Muret ?
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Muret et son fameux Murrayfield Stadium ?
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Ah, oui, la ville de Muret au Sud de Toulouse... bande de trolls
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Je viens d'apprendre le décès, survenu la semaine dernière, de Richard Goldenberg. Il était Maitre FIDE, maitre international du jeu par correspondance et avait représenté la France aux Olympiades dans les années 1970. Il a écrit la rubrique "la stratégie" dans Europe-Echecs pendant de nombreuses années.
Même en ayant rapidement atteint 2300 à ton contact, j'avais toujours l'agréable impression d'être l'élève devant son professeur. Et malgré 25 ans de plus, c'est toi, et de loin, qui étais le plus jeune de nous deux sur l'échiquier.
Adieu l'ami.
Pierre Brunellière
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Triste... La roue tourne...
Christophe Bouton lui rend hommage ici : https://www.echecs64.com/2023/03/17/deces-de-richard-goldenberg/
On avait pas mal bourlingué ensemble, en équipe de France (Olympiades de Malte 1980, Championnat de la CEE à Berlin en 1980 aussi, quelques Mitropacup ) et nos parties en Championnats de France ou en tournoi de MI/GM étaient toujours intéressantes.
J'aimais bien l'inviter encore aux matchs Alsace-Bade. Il était capable de faire presque 300 km pour ces matchs (Belfort-Hockenheim par exemple, en 2014). Il enrichissait notre équipe, par son niveau échiquéen, mais aussi par sa personnalité riche et intéressante.
Il avait une sacrée culture (échiquéenne et autre). Et avec son franc-parler et son sens de la répartie, cela faisait toujours de belles discussions.
Pour les anecdotes (un peu en rapport avec celle relatée par Christophe, au sujet des voyages à l'Est), Richard nous avait raconté comment il avait pu amadouer des policiers/douaniers hongrois ou bulgares (je ne sais plus) et comment il avait réussi à compléter son visa, grâce à sa photo d'Europe Echecs (celle de sa chronique). Non seulement, cette photo lui permit d'être reconnu (dans tous les sens du terme), mais en plus, découpée, elle avait pu être collée sur un document temporaire de passage.
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Ses meilleures places en Championnat de France :
1974 à Chambéry : 5ème (en battant le premier, Letzelter, et le second, Giffard)
1975 à Dijon : 4ème
1978 à Castelnaudary : 2ème
1979 à Courchevel : 4ème
1981 à Vitrolles : 2ème (1er ex aequo et perd un match contre Seret )
Sources : http://heritageechecsfra.free.fr/interest.htm
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Au delà du site heritage (ou du CREB), un site comme French chess hall of fame au niveau de la FFE serait intéressant. De la francophonie ?
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