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| Marc Dvoretsky est mort aujourd'hui. RIP. par ins11721 le
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Un grand entraîneur et un spécialiste des finales ! Si vous avez des diagrammes de son bouquin à partager... n'hésitez pas !
J'espère qu'Europe-Echecs lui rendra hommage dans un prochain numéro.
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Dvoretsky mort, Philippe Joussim devient officiellement le meilleur entraîneur du monde.
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@Oliver: Tu penses probablement à son manuel des finales, mais Dvoretsky est (était donc, RIP) l'auteur de plus d'un bouquin!
J' ai dans ma bibliothèque :"Studien für Praktiker" (co-écrit avec Pervakov) et "Tragikomödien im Endspiel"
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Oui effectivement c'est surtout son manuel des finales qui était connu mais c'était un entraîneur complet !!
Tu les as lus ils sont intéressants ?
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Oui il y a un gros livres de finales sorti il y a environ 10 ans recommandé par la FFE...ce livre doit être "collectif" maintenant... ça dit quelque chose à quelqu'un ???
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Je venais de voir les vidéos qu'il a tournées pour chess24 et c'était un régal de le voir commenter.
@PE, il reste Yussupov et Ramesh. Mais PJ est sur la bonne voie. (D'ailleurs, "une théorie nouvelle ne triomphe jamais. Ses détracteurs finissent par mourir.")
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"collector"... bien sûr...
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c'est vrai qu'entre Jussupow et Joussimow, on est en droit d'hésiter
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RIP un grand entraîneur et super auteur
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Il a existé à un moment une édition française, le manuel des finales.
Auriez-vous lu l'un des livres suivants :
- positionnal play
- strategic play
- opening preparation
- secrets of chess training
- secrets of chess tactics
- analytical manual
- recognizing your opponement's resources
- attack and defense.
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Moi, j'ai Secrets of Chess Trainings, que m'a aimablement offert erony. Annoté par le Maître... Autant dire que je le conserve précieusement!
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Attention Petiteglise !
Je te rappelle que les entraîneurs ne peuvent pas comprendre le travail (et les bienfaits) de Philippe Joussim...
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@Oliver: le "Studien für Praktiker" est sur ma to-do list (excuse my french) depuis 5 ans ;) La couverture est rigide, ce qui est pratique pour bien caler mes autres livres.
J' ai en revanche lu quelques passages de "Tragikomödien im Endspiel", où l'auteur présente des finales "standard" mal jouées par des GM. Un exemple (trait aux noirs), analyse abrégée par rapport à l'original:
M.Taimanov-S.Gawlikowski , trait aux noirs
Commentaire de Dvoretsky (traduction libre) : Parfois, les deux joueurs ne voient pas ou jugent mal une ressource déterminante pour évaluer correctement une position. Résultat: toutes leurs décisions se transforment en tragicomédies, comme dans cette partie.
Les noirs doivent donner leur tour pour le pion a. La question est de savoir s'ils parviendront à échanger une paire de pions et à gagner la tour blanche contre leur dernier pion.
La clef pour bien jouer cette position est le fait que les noirs peuvent facilement résoudre leurs problèmes avec leur roi en f3. Si le roi noir n'atteint pas la 3ème rangée, les noirs perdent.
Les noirs pouvaient annuler par: 48...Rf3! 49.a6 g4 50.Rb7 Tg8 51.a7 h5=
Les joueurs sont parvenus en fin de partie à une position similaire, mais malheureusement après une série d'erreurs de part et d'autre:
48...g4? 49.Rb7 (plus simple était 49.Ta3! h5 50.a6 h4 51.Rb7! Et 52.a7!) Tg8 50.a6? Tg7+? (50...Rf3=) 51.Rc6 Tg6+ 52.Tg5+ 53.Rc4 Tg8 54.a7 Ta8 55.Rb5? Les blancs manquent à nouveau l'opportunité de couper le roi adverse (55.Ta3!+-) h5? 56.Rb6? (56.Ta3!) Rf3! Enfin! La nulle est désormais inévitable. 57.Rb7 Txa7+ 58.Rxa7 h4 59.Ta4 h3! 60.Ta2 g3 61.Ta3+ Rg2 62.hxg3 h2 63.Ta2+ Rxg3 64.Txh2Rxh2 Nulle.
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@ Benvoyons, j'ai eu du mal à comprendre ton exemple, ne voyant pas en quoi 49.Ta3 était gagnant, même à la fin de la variante donnée.
En effet, après a7 Rf4, on obtient cette position qui me paraissait nulle à l'aveugle.
En fait c'est gagnant, grâce à la belle manoeuvre
1.a8 D Txa8 2.Rxa8 g3 3.Ta4! Rf3 (3...Rg5 4.h3! g2 5.Tg4!) 4.Txh4 g2 5.Th3! suivi de Tg3.
J'espère que feu Dvoretsky le mentionne.
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« J'ai eu la chance de croiser Mark Dvoretsky plusieurs fois lors de ma carrière de joueur. La première fois fut en 1977 lors du championnat du monde junior joué à Innsbruck (Autriche), que Youssoupov, a seulement 17 ans remporta haut la main. Avant la remise des prix, ayant croisé le vainqueur, je lui avais demandé de faire un blitz et Youssoupov n'en avait pas très envie car le tournoi était terminé. Dvoretsky, qui accompagnait son élève, lui demanda de m'accorder cette partie dont je me souviens encore.
En 1982 lors de l'interzonal de Toluca (Mexique) Dvoretsky accompagnait à nouveau Artur Youssoupov et j'eus la chance lors de la journée de repos d'avoir accès à certaines fiches de finales préparées pour ses élèves, ce fut un régal !
J'eus la chance de le rencontrer à diverses reprises à Moscou, il y a quelques années, et cet homme n'avait rien perdu de son enthousiasme à
enseigner car dès que nous avions un moment libre il me montrait des positions toujours très instructives.
Il était jovial, chaleureux et pleinement investi dans la transmission à de nombreuses générations de grands champions. Le monde des échecs et la fameuse école soviétique devenue russe depuis,
qui a produit de très grands champions, perd une grande figure qui a consacré toute sa vie à notre passion. »
Bachar Kouatly
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Oliver voulait sans doute parler du "Manuel des finales" édité en 2004 par la FFE (collection "Références" dirigée par Olivier Letréguilly).
Une superbe édition, jamais réimprimée malheureusement. Un ouvrage rare dans les parutions en langue française.
Olivier Letréguilly a depuis créé les éditions Olibris. La maquette du "Manuel" ressemblait déjà un peu à ce qu'il fait aujourd'hui.
Un grand entraîneur qui volait un peu haut pour moi. Sale année avec la disparition de Kortchnoï...
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On peut dire "le" meilleur entraîneur du monde, sans hésiter.
Dvoretsky a l'originalité de s'être destiné très tôt à la carrière d'entraîneur, alors qu'il était un jeune joueur extrêmement doué.
En général, les entraineurs sont soit d'anciens grands joueurs un peu âgés (disons comme Beliavsky) soit des joueurs trop faibles pour être pro(je me mets dans le lot).
Dvorestky est le seul cas, à ma connaissance d'un grand espoir qui, au lieu d'essayer d'être le plus fort possible, décide directement de consacrer toute son énergie à être entraineur.
Du coup, il a été extraordinairement inventif, à la fois dans les méthodes d'entrainement, et les thèmes originaux : ses trouvailles géniales et nombreuses ont été reprises et font maintenant partie de la théorie du jeu.
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@Petiteglise: oui, ta variante est mentionnée.
Tu vas prochainement gagner 3 bouquins à ce que j'ai compris, tu peux envisager celui-ci :)
Un autre diagramme tiré du même ouvrage (trait aux noirs):
Etonnant que deux joueurs du calibre de Kamsky (blancs) et Bacrot (noirs) se fourvoient dans cette finale! La partie date de 2006.
Etienne joue 78...Cg2?!
Commentaire de Dvoretsky: Chacun sait que les noirs risquent de se retrouver en Zugzwang avec le cavalier dans un coin. On sait moins en revanche qu'il est presque tout aussi dangereux de le placer en g2.
Le coup 78...Cc2 a du sens, même s'il contredit la règle qui veut que le cavalier ne doit pas s'éloigner du roi.79.Rf3 Rf1 avec l'idée 80...Re1! =.
Le coup de la partie ne perd pas pour autant.
79.Rf3 Rf1? La nulle s'obtenait par 79...Ch4+! 80.Re2 Rg2 81.Tg8+ Rh3=
Que jouer avec les blancs maintenant?
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Ok Benvoyons.
Non je ne vais gagner qu'un seul livre, c'est GBel qui va ne pas gagner 3 livres :)
Pour le dernier exemple, je jouerai Tf7 assez confiant même si le gain ne me parait pas évident après Ce1 Re3 Rg1 Re2 Cg2
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J'ai le Livre "Le manuel des finales" dont certains parlent, il y a une chose qui est très importante c'est ce qui faut toujours retenir qui est écrit en bleu et aussi des exercices qui sont toujours très instructifs et pour finir ce qu'appelle Dvoretsky les tragi-comédies et là aussi cela est toujours très enrichissants.
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Notons qu'en français, on préférera écrire Dvoretski, Beliavski ou Trotski.
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Oui. Je ne sais pas pourquoi. Et Dvoretskij dans les bases de données, Dworezki en allemand, Dvoretsky en anglais ( et sur le site de M.Dornbusch aussi ), дворецкий en russe, et...butler/majordome en traduction automatique
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on réserve l'y pour l'i dur de Смыслов
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Concernant les fameuses fiches et exercices de Dvoretski, plusieurs GM de l'ex-URSS m'ont dit qu'il s'agissait en fait de la cartothèque de la fédération ( soviétique ). Mais la force de Dvoretski est d'avoir su rendre ce matériel attractif et accessible.
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Dvoretski n'a jamais été le meilleur entraîneur du monde, c'était surtout un analyste et il n'était pas non plus le joueur ou entraîneur ayant le meilleur niveau en finales. J'ai organisé et aussi profité de nombreux stages au cours de ma vie et il est très très loin des meilleurs (une culture des débuts presque inexistante). N'oublions pas qu'il n'était même pas GMI.
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@Zorglub: Chacun son opinion ! Aronian "les livres de Dvoretski ont fait de moi le joueur que je suis" et beaucoup de joueurs pensent la même chose.
Tu as raison pour les ouvertures, mais là on parle de "préparateur", non d'entraineur.
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le meilleur entraineur ? Parmi les joueurs encore vivants jusqu'à il y a quelques jours ?
Et jacob agaard ? lev polugaevsky ? Arthur yusupov ?
Sinon, que penser de igor Dorfman ? Aaron Nimzowitsch ? bruce pandolfini ? Max Euwe ?
http://bestchesstrainers.blogspot.fr/2011/12/josif-dorfman.html
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@Rachmani citer un obscur blog comme source revient à écrire un article dans Libé en se basant sur le journal intime d'une ado pré pubère. ;-)
Sinon c'est pas plutôt Grishka Dorfman ? ;-)
Pour revenir au sujet j'ai eu la chance de passer une semaine avec Dvoretski au début des années 2000 à La Rochade lors d'un stage. Etant mineur Rike avait gentiment accepté de me nourrir et j'ai pu partager mes repas avec la famille Armas, une de leurs amis allemande (Eva-maria si je me souviens bien) et Dvoretski. C'était ma première expérience non francophone et les repas étaient très animés. Je me souviens de grandes discussions durant assez tard, d'accents à couper au couteau (dont le mien, of course !) et de quelqu’un de toujours passionné. Le thème du stage était la prophylaxie et j'ai conservé mes notes prises lors de ce stage : aujourd'hui il m'arrive encore de montrer certains exemples qui m'ont marqué comme celui-ci, trait aux Blancs :
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Joli. Qui rappelle le principe qu'on ne contrôle pas ( ou plus ) les cases qu'on occupe.
Concernant le commentaire de benvoyons sur Kamsky-Bacrot, je préfère la belle analyse suivante, sur un excellent site :
http://lecoursdumaitre.e-monsite.com/pages/cours/cat-2014/23-septembre-2014.html
Voir, en milieu de page : ''les diagrammes du Maître'' et ''Bacrot'', dans le menu déroulant.
Bien sûr, la visite de l'ensemble du site est autorisée et même recommandée.
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Suite de la finale Kamsky-Bacrot (voir mon dernier diagramme). La façon de procéder est en effet: 82.Tf7 ! (82.Tf6! est tout aussi bon, les noirs sont en Zugzwang) Ce1+ 83.Re3+ Rg1 84.Re2 Cg2
85. Te7 est le plus précis selon les tablebases. Le coup de la partie, qui est logique puisqu'il empêche Ch4+, mène aussi au gain: 85.Th7 Cf4+ 86.Rf3 Cd3 87.Th4 (87.Re3+-) Ce5+
Et là Kamsky se trompe à nouveau avec 88.Re2? Rg2 89.Te4. Etienne pouvait étonnement sauver la nulle avec 89...Cd7 au lieu de 89...Cf7?
Correct est 88.Re3! Rg2 89.Te4 Cd7 90.Rf4
Je vous épargne toutes les analyses, peut-être se trouvent-elles sur le lien de Chemtov (je n'ai pas trouvé la belle analyse).
Une finale surprenamment complexe, que je pensais quand même maîtrisée par des joueurs à plus de 2700 Elo.
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Oui elle se trouve sur le lien.
Une fois la page ouverte, au milieu de la page se trouve l'article :
_les diagrammes du Maître
Vous verrez un diagramme
En dessous une liste.
Descendez tout en bas et cliquez sur Kamsky
Vous aurez alors l'analyse, avec plusieurs diagrammes aussi, dans la fenêtre de droite.
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Ok trouvé, la position sur ce site après 12...Cg2?! correspond à la position du premier diagramme posté ici (78...Cg2?!).
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Joueriez-vous comme Mark Dvoretsky?
Trait aux noirs:
La solution ici (à partir du 23ème coup).
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Merci pour le lien Chemtov. Ca me console un peu de ne plus lire Erony sur FE!
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