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Ouvrage par un GMI français par To****12731 le
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Bonjour, je m'étonne toujours de voir le peu de livres écrits en français par des GMI.
Il y a des bons ouvrages écrits par des entraineurs et autres forts joueurs mais très peu par des GMI français.
Pourtant cela serait vraiment un plus pour les joueurs d'échecs qui galèrent comme moi à lire l'anglais. En langue anglaise, en revanche il y a de quoi lire ! Les traductions des ouvrages écrits en anglais existent mais elles arrivent tardivement.
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Récemment publié, j'ai apprécié celui du GM Emmanuel Bricard "Exercices de stratégie"
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c'est peut etre pas donné a tout le monde d'ecrire un bon livre et ca ne depend pas forcement du niveau
c'est peut etre la raison :-)
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Il y a celui de Bauer sur la Philidor (pas lu...). Ensuite, beaucoup de GMI français sont encore jeunes et pratiquent plus qu'ils n'écrivent? (simple hypothèse, je n'en sais rien... ça ne doit pas être très rentable d'écrire des livres d'échecs)
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oui surement que c'est difficile mais à ma connaissance aucun recueils de parties de GMI encore vivants par exemple.
Ou livre sur la stratégie etc...
En tant que passionné du jeu je trouve que ça manque dans la littérature échiquéenne produit par des français ce genre d'ouvrage, pourtant on a des champions dans l'élite....
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Le manuel des erreurs évitables ( Romain Edouard ) est sorti récemment en version française . Le livre était plutôt bon en anglais, les coquilles ont été corrigées et la lecture est plus agréable dans la nouvelle mise en page.
Perso je le conseille, adaptable à un large niveau .
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Le problème vient plutôt de l'édition à mon avis.
Publier un livre en français n'est pas rentable, trop peu de vente. Ceux que l'on peut trouver s'adressent aux débutants pour la plupart.
Il est plus rentable de se faire éditer à l'étranger et de se faire traduire ensuite.
Je crois que Marc Quenehen en avait parlé une fois avec Jean Hébert, ils parlaient de publier pour «la gloire»...
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Pour un GMI en exercice, il est difficile de publier sur une ouverture.
S'il veut être exact, il doit la pratiquer depuis longtemps et n'a certainement pas envie de donner toutes les sous-variantes des lignes qu'il préfère.
Et si'il ne le fait pas, il est vite repéré comme cachant des variantes qui biaisent son analyse.
Pour les ouvrages généraux, question de talent et de goût, tous ne sentent pas l'envie d'en écrire.
On peut être un excellent écrivain sans avoir envie de publier une grammaire.
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En mème temps on publie bien la traduction des ouvrages de Polgar et guelfand donc y a bien un "marché"
Un bouquin comme celui de Guelfand écrit par gmi français j'aimerais trop!
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@Tomdi
A part Maxime, je ne vois pas de joueurs français qui mobiliseraient suffisamment sur leur nom.
Songe que les bouquins de Kasparov ne sont pas traduits, ni les parties de Fischer (épuisé, non réédité)...
Une traduction peut valoir le coup si les droits ne sont pas chers. C'est parfois moins chers que de payer un auteur. Surtout si l'éditeur traduit lui-même le bouquin (ce qui est le cas du Guelfand).
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Oui je sais bien ....triste réalité...
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Dont on est nombreux à être responsables.
On veut de plus en plus du "tout gratuit", et le prix d'un tel livre n'aide pas ; la confection est plus laborieuse que pour un livre ordinaire (diagrammes, syntaxe précise des notations, vérification par un ou des tiers).
Cela s'apparente à une publication scientifique farcie d'équations (ces dernières encore plus chères parce que la cible est encore plus étroite).
Passer des centaines d'heures pour toucher 1 € sur un bouquin vendu à 1000 exemplaires, c'est un sacerdoce !
(à comparer avec ceux qui, ici, plaidaient pour des leçons à 100€ de l'heure).
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C'est certainement que tout a été écrit.
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