France Echecs Bandeau France Echecs |  
---- Thursday 28 November 2024
--- ---- --- Ecrire au webmaster
Nom d’utilisateur   Code d’accès 
--- --- ---
Forums  | Devenir membre | Mot de passe oublié ? | Charte | A propos Contacter France-Echecs
Actualités   Actualités
Tournois   Tournois
Ouvertures   Ouvertures
Clubs   Clubs
Informatique   Informatique
Arbitrage   Arbitrage
Problèmes   Problèmes
FAQ   FAQ
Etudes   Etudes
Finales   Finales
Théorie   Théorie

 Rechercher sur le site  

Abonnez-vous à la revue Europe-Echecs
Les échecs à Saint-Pétersbourg avant 1917 par Georges Bertola par Europe Echecs le  [Aller à la fin] | Actualités |
L’année 1842 voit aussi la publication à St-Pétersbourg en langue française d’un ouvrage remarqué « Analyse nouvelle des ouvertures du jeu des échecs » par le Major C. F. de Jaenisch (1813-1872).

La présence à St-Pétersbourg des meilleurs joueurs de Russie, notamment Alexandre Petrov, Sergueï et Dmitri Urusof, Ilia Choumov et Viktor Mikhaïlov eut pour conséquence la création en 1853 du premier club d’échecs russe.

1859 voit la naissance d’une revue de qualité « Shakhmatnyj Listok » (bulletin des échecs) financée par un riche et passionné amateur G.A. Kushelev-Bezborodko. Jusqu’en 1863, elle apportera à ses lecteurs des contributions sur l’étude des débuts, des problèmes et des parties qui retracent les exploits de Morphy et de ses contemporains.

Le joueur qui deviendra le plus important pour la Russie du XIX siècle, Michael Chigorin (1850-1908), fréquentait aussi l’élite des joueurs de St-Pétersbourg. Ces derniers se réunissaient au café « Dominique », ouvert depuis 1841, par un Suisse Dominic Ritz Aport, sur la perspective Nevski 24. Il fermera ses portes en 1917. Un établissement comparable à celui de « La Régence » à Paris.

Lors de ses débuts en 1873, le plus fort joueur du Café Dominique, Emmanuel Stepanovich Schiffers (1850-1904), son contemporain, lui rendait un cavalier mais rapidement l’élève fut en mesure de dépasser le maître. Chigorin devait débourser 25 kopecks pour jouer et profiter de l’enseignement de son mentor, ce qui souvent le mit dans l’incapacité de s’offrir un sandwich pour savourer ses premières victoires. « Mes progrès étaient évidents, je jouais avec passion et chérissait les échecs. Ma première victoire contre le plus fort joueur Russe, loin d’être chanceuse, m’a apporté énormément de joie et prédestina ma vie… Que de nerfs d’acier et de sang froid il fallait pour jouer au Café Dominique ! » (Source Shakhmatnyj Listok 1876 no.1) www.europe-echecs.com/art/les-echecs-a-saint-petersbourg-avant-1917-1-6932.html


Super article comme je les aime :)




© 2024 - France Echecs  | Utilisation des cookies  | Politique de confidentialité