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Publication d'un ouvrage de Nimzowitsch encore jamais traduit en français ! par pascal.echecs le
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Cher ami du jeu d’échecs,
Je poursuis mes projets éditoriaux avec passion et j’ai le grand plaisir de vous annoncer aujourd’hui un nouveau titre (déjà le 4e !) dans la collection Histoire du jeu d’échecs : un ouvrage du grand Aaron Nimzowitsch encore jamais traduit en français ! Il s’agit de Ma victoire à Carlsbad en 1929 ou le triomphe de mon système.
Présentation de l’ouvrage :
Depuis 1925 et la parution de son très fameux "Mon système", Aaron Nimzowitsch était reconnu comme le Einstein d'une nouvelle manière de concevoir la stratégie échiquéenne appelée "hypermodernisme". Cependant, cette nouvelle théorie n'avait pas encore subi l'épreuve du feu au plus haut niveau. C'est donc avec une extrême détermination que Nimzowitsch prit part au très fort tournoi de Carlsbad de 1929, un des plus relevés de l'après-guerre.
La sensationnelle victoire de Nimzowitsch devant notamment Capablanca, l'ancien champion du monde, sera non seulement une consécration de la nouvelle théorie échiquéenne, mais aussi l'avènement d'un homme au plus haut niveau. Nimzowitsch va donc aussi exiger à travers ce livre le droit de pouvoir défier le champion du monde en titre, à savoir Alexandre Alekhine. Hélas ! on sait ce qu'il advint : Alekhine resta sourd à cet appel et la confrontation entre les deux champions n'aura jamais lieu.
Magnifique recueil des meilleures parties du tournoi de Carlsbad de 1929 commentées par Nimzowitsch, cet ouvrage raconte un des événements importants de la fabuleuse histoire des échecs. Le recueil de Nimzowitsch est complété de six articles d'époque rédigés par Alekhine pour le compte du New York Times.
Lien de présentation du livre chez l’éditeur : www.bod.fr/livre/aaron-nimzowitsch/ma-victoire-a-carlsbad-en-1929-ou-le-triomphe-de-mon-systeme/9782322157693.html
Coordonnées du livre :
Auteur : Aaron Nimzowitsch
Titre : Ma victoire à Carlsbad en 1929 ou le triomphe de mon système
Nb. de pages : 224
Éditeur : BoD – Books on Demand, 12/14 rond-point des Champs-Élysées, 75008 Paris, France
ISBN : 978-2-322-15769-3
Prix : € 18,00
Tous les titres de la collection Histoire du jeu d’échecs sont disponibles sur commande dans n’importe quelle librairie au moyen de l’ISBN. Les titres sont également disponibles sur tous les sites de vente de livres en ligne.
Je vous remercie d’avance pour l’accueil favorable que vous réserverez à ce nouvel ouvrage, vraiment extrêmement intéressant du point de vue de l’histoire de l’évolution des idées de la stratégie échiquéenne.
Autres titres déjà parus dans la collection Histoire du jeu d’échecs :
- Philippe Stamma, Les cent fins de parties de Philippe Stamma. ISBN : 978-2-3220-4370-5.
- José Raúl Capablanca, Ma Carrière échiquéenne. ISBN : 978-2-322-09661-9.
- Eugène Znosko-Borovsky, Comment il ne faut pas jouer aux échecs. Édition augmentée entièrement revue. ISBN : 978-2-322-13296-6.
Site internet de la collection Histoire du jeu d’échecs : www.histoireechecs.1s.fr
Adresse de contact pour la collection Histoire du jeu d’échecs : histoiredesechecs@gmail.com
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Je suis vraiment avec grand intérêt votre aventure éditoriale, ce sont toujours des choix qui donnent très envie. Bon courage à vous !
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Un grand bravo pour cette belle initiative, les livres en français ne sont pas assez nombreux et, là, il y a en plus un inédit en français et anglais (à ma connaissance)
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Merci pour vos encouragements !
@Picard : l'ouvrage a été publié en russe en URSS en 1930. Il en existe une traduction en anglais, par Jim Marfia, datant de 1981 (Titre anglais : "Carlsbad International Chess Tournament 1929").
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Bravo !
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@ pascal.echecs
Merci pour ces infos complémentaires, on peut penser que la traduction anglaise est épuisée et peut-être même en descriptive (ce qui me donne des boutons)
Je viens de commander l'ouvrage sur Amazon pour éviter les frais de 7.50 euros pour envoi et emballage, par contre, j'ai un délai à préciser.
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@Picard : merci pour votre achat. Oui, on peut commander sans autre sur Amazon, cela fonctionne bien et c'est rapide (si j'en crois des retours que j'ai reçus de lecteurs par rapport à des achats de titres précédents). Ce nouvel ouvrage vient d'être introduit dans les différentes bases de données, c'est la raison pour laquelle il n'apparaît pas encore dans tous les sites de ventes en ligne. D'ici à quelques jours, il devrait apparaître comme "disponible et en stock" partout.
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Bonne initiative. Ce livre existe aussi en italien, publié aux "Edizione Ediscere" en 2006.
Ce n'est toutefois que 30 parties sur les 231 du livre du tournoi avec des commentaires non seulement de Nimzowitsch mais de Spielmann, Becker, Tarttakower, Brinckmann et Kmoch. Un classique qui mérite le détour...
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N'y a t-il "que " des parties analysées et commentées ? Est-ce que l'auteur donne aussi quelques anecdotes sur le tournoi ?
Bref, y a t-il aussi du texte ?
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@Supergogol : Oui le livre est divisé en plusieurs chapitres. Les quatre premiers chapitres sont consacrés aux quatre premiers (càd : Nimzowitsch, Capablanca, Spielmann et Rubinstein). Nimzowitsch essaie de définir en introduction de chaque chapitre le style de chacun de ces champions, en particulier il essaie de démontrer combien ils ont fait évoluer leur style depuis la parution de "Mon Système", et combien donc ils sont tous "redevables" à lui, Nimzowitsch.
Nimzowitsch essaie ainsi de justifier le fait qu'il est "digne" de défier le champion du monde (Alekhine). Il dit du reste explicitement qu'Alekhine est moralement obligé de le défier maintenant que, en triomphant à Carlsbad, en particulier devant Capablanca, il a prouvé la validité de sa nouvelle conception stratégique (que Nimzowitsch appelle "néoromantisme").
J'ai complété le livre avec six articles rédigés par Alekhine pour le "New York Times" : en effet, Alekhine a refusé de jouer Carlsbad 1929 (il se préparait pour son championnat du monde contre Bogoljubov qui a eu lieu quelques jours après la fin du tournoi de Carlsbad), mais il était malgré tout présent à Carlsbad comme journaliste envoyé par le "New York Times". Ces articles sont intéressants pour s’imprégner de l'ambiance du tournoi racontée par Alekhine et pour prendre connaissance des observations d'Alekhine sur ses rivaux.
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Le livre chez Ediscere est succinct, il ne fait que 84 pages mais je viens de voir qu'il y avait aussi chez Le Due Torri, en occasion, le livre de Marfia traduit en Italien.
Cela confirme mon opinion générale : les italiens sont plus dynamiques que nous français en édition échiquèenne, alors que leur langue, magnifique par d'ailleurs, est moins diffusée.
Bien qu'ayant une très bonne connaissance de l'italien, je reste heureux de ma commande du livre de pascal.echecs que j'attends avec impatience.
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@gbchess : en effet, il existe plusieurs livres sur Carlsbad 1929. Le plus imposant étant la somme de Kmoch en allemand (422 pages), avec des commentaires de différents champions.
Dans le livre que j'ai traduit, les commentaires sont entièrement et uniquement de Nimzowitsch. L'intérêt de ce livre réside, je crois, dans le fait que Nimzowitsch ne fait pas "que" commenter, il chercher à "prouver" qu'il est "digne", en particulier "théoriquement digne", d'affronter le champion du monde Alekhine, comme je l'ai expliqué dans mon commentaire précédent.
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@Picard : le livre en anglais fait 150 pages.
À noter que j'ai ajouté de nombreuses notes en bas de page. Par exemple, Nimzo renvoie souvent à des parties qu'il a jouées précédemment, mais qui ne figurent pas dans le texte. Je suis allé rechercher ces parties que j'ai rajoutées en note de bas de page, afin de mieux comprendre ses commentaires. En effet, il y a tout une discussion théorique dans le livre sur certaines innovations théoriques (puisque Nimzo essaie aussi "d'impressionner" Alekhine, comme je l'ai expliqué dans le commentaire précédent), par exemple concernant la défense nimzo-indienne, défense qui a acquis ses lettres de noblesse au plus haut niveau pour affronter 1.d4 grâce entre autres aux parties jouées dans ce tournoi.
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@Picard : c'est clair que l'édition de livres d'échecs en français n'est guère rentable. Elle ne peut être que le fruit de passionnés ! Non seulement la traduction, mais la mise en page (typographie) demandent beaucoup de temps et de soin si on désire réaliser un travail de qualité correcte (et c'est mon but).
Étant donné que je n'ai pas la prétention d'avoir un niveau échiquéen suffisant pour rédiger moi-même des "œuvres" inédites, je préfère traduire et adapter des œuvres des champions du passé tombées dans le domaine public (et souvent dans l'oubli). Cela non seulement dans le but de les faire redécouvrir, mais aussi dans le but de contribuer à faire vivre la langue française.
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Vu sous cet angle je suis très intéressé...Malheureusement pour Nimzovitsch c'était avant tout un chercheur très créatif mais face à Alekhine il n'a jamais démontré qu'il était supérieur peut-être New York 1927 fut sa meilleur chance car à San Remo 1930 ou Bled 1931 la domination du champion du Monde était incontestable. L'histoire des échecs est passionnante et je ne peux que vous ebncourager à poursuivre.
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Je suis d'accord que Nimzowitsch était certainement plus faible qu'Alekhine dans l'absolu. D'un autre côté, Alekhine a toujours pris grand soin de choisir des challengers qui ne risquaient guère de le détrôner, en particulier Efim Bogoljubov.
Efim Bogoljubov, un champion qui a affronté deux fois Alekhine pour le titre, et dont on ne parle quasiment plus. Un coup de projecteur sur ce joueur serait intéressant, car il ne devait malgré tout pas être si faible pour avoir l'honneur d'être choisi deux fois par Alekhine comme challenger.
En traduisant le livre, j'ai aussi redécouvert Rudolf Spielmann. Je ne le pensais pas aussi fort et aussi proche des tout meilleurs. Nimzowitsch est très élogieux concernant Spielmann et comment il a réussi à faire évoluer son style vers davantage de considérations positionnelles.
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En ce qui concerne Bogo je crois savoir qu'un auteur allemand est en train d'écrire une biographie importante dans le style de celle consacrée à Tarrasch il y a quelques années.
Le match de 1929 est légitime celui de 1934 est de l'ordre de la propagande nazie...
Il est indéniable que le champion du monde n'a pas toujours voulu se mesurer avec les meilleurs et a esquivé habilement (Flohr, Keres candidats légitimes et le match revanche contre Capablanca.
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@pascal.echecs
"c'est clair que l'édition de livres d'échecs en français n'est guère rentable"
C'est certainement exact mais comment font nos voisins transalpins ou d'autres pays?
Est-ce qu'il y a des spécificités françaises qui handicapent.
La solution de facilité actuelle est de faire des DVD's qui demandent peu de temps pour être effectués, qui sont vendus chers et parfois ne contiennent pas grand chose..
En ce qui concerne Bogoljubov, je me suis intéressé à lui via le bon CD de feu Viktor Charushin, un auteur bien intéressant.
Ce joueur était formidable, inférieur à Alekhine certes, mais de tout premier plan, diablement captivant dans ses parties dont je conserve un grand nombre annotées par lui-même.
Reti et quelques autres ne tarissent pas d'éloges à son sujet mais Bogo reste bizarrement très peu connu malgré son jeu, ses victoires, son grand nombre de parties....
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Une explication logique de sa relative disgrâce: renié par les soviétiques après s'être naturalisé allemand, c'est vrai que les magazines de l'URSS qualifiaient, à cette époque, son jeu de "timoré" comme celui de la plupart des maîtres bourgeois... Mais son allégeance au nazisme, certainement par opportunisme, ne lui a pas fait que des amis après la défaite de l'allemagne. Il a laissé quelques ouvrages intéressants comme celui consagré à Chigorin et, son plus grand succès, le tournoi de Moscou 1925.
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@Picard : "comment font nos voisins transalpins ou d'autres pays?".
Je ne sais pas, mais je suppose qu'il s'agit également avant tout d'initiatives individuelles par des passionnés.
je demeure optimiste : les nouveaux moyens technologiques font qu'il est devenu bien plus simple et surtout bien meilleur marché d'éditer un ouvrage par des passionnés. Avec l'édition à la demande, il n'y a en particulier plus besoin de mettre un capital important au départ et d'assurer un tirage minimal pour publier un livre. Il suffit donc "seulement" d'être un passionné et d'être prêt à donner de son temps : le frein financier de départ antérieur n'existe presque plus.
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@gbchess
@pascal.echecs
je vous remercie de vos réponses, sympathiques et documentées, échanger avec des gens comme vous deux est un plaisir!
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