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Descriptif d'une méthode pédagogique pour ateliers périscolaire par philippe1934 le
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| Théorie | |
Bonjour à tous, j'attends vos réactions...
- Il faut fixer un objectif pédagogique clair et précis.
- Il faut construire un programme d'exercices avec des micro-étapes pour parvenir à cet objectif pédagogique.
- Il faut déterminer les connaissances qui doivent être transmisses à l'enfant verbalement.
- Il faut déterminer les savoirs-faire que l'enfant doit construire lui-même.
- Il faut encourager l'enfant, le guider et lui donner confiance.
- Il faut évaluer précisément ce dont l'enfant est capable.
- Il faut lui faciliter la tâche et lui donner des exercices adaptés à son niveau.
- Il faut que le taux de réussite aux exercices soit très bon pour que l'enfant apprenne.
- Il faut donner à l'enfant si nécessaire des indications et si il ne trouve pas lui montrer rapidement la solution.
- Il faut montrer la solution en évitant les explications compliquées et les informations inutiles.
- Il faut cesser l'activité de résolution de problème quand l'enfant manifeste des signes de fatigue et passer au jeu.
- Il faut utiliser la coopération et le tutorât entre deux enfants quand c'est possible.
- Il faut travailler avec l'échiquier et laisser la possibilité à l'enfant de déplacer les pièces pour résoudre les problèmes.
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cela fait beaucoup de critères quand même....
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Ce sont les nouvelles tables de la loi pour Noël, Philippe ?
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On trouve beaucoup d'écrits sur l'enseignant bricoleur ou ingénieur. Quand un ingénieur fabrique quelque chose il fabrique cette chose selon des principes. Voilà les principes selon lesquels fonctionne cette méthode. L'ensemble est je pense assez cohénent. On peut discuter de chaque point en détail. Je pense que tous ces principes permettent de bien modèliser la méthode. Mais on peut faire autrement, si on considère qu'il faut faire travailler les enfants jusqu'à épuisement et que comme cela ils enregistrerons mieux, on a le droit de défendre cette position.
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YAPUKA YAKAFOKON
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Tu as oublié les règles principales : s'adapter au public, à la taille de la salle, au temps que tu as, aux attentes des enfants, des parents, de celui qui te paie, faire le deuil de tes attentes.
Quand tu auras fait ça, tu oublieras très vite tes grands objectifs pédagogiques et te satisferas du moindre progrès des enfants.
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Mais on peut discuter de chaque point. Le premier par exemple.
Est-ce que l'on travaille sans objectif pédagogique ou avec un objectif pédagogique?
Si tu enseignes il te faut une méthode, c'est une proposition, il peut y avoir d'autres méthodes.
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Mais, philippe1934, qu'appelez vous donc un atelier périscolaire ? ( commanditaire, territoire, public, durée des séances, périodicité ).
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Il me semble intéressant de parler de "situation d'apprentissage".
Ce terme exprime l'idée que l'on est dans une situation dont il faut prendre en compte les paramètres.
Dans le cas présent :
- la séance a lieu à l'école après les cours (il faut donc prendre en compte une certaine fatigue)
- les enfants sont volontaires
- on est dans un cadre hors compétition
- le groupe est hétérogène en âges, entre 7 et 11 ans
- la séance dure 1h00
- nombre d'enfants entre 10 et 15
- le niveau général est très faible
- on est soumis à aucune directive pédagogique (au contraire des professeurs de l'école)
Donc il y a des choses qui facilitent, le fait que les enfants soient volontaires, le fait de ne pas être soumis à des directives pédagogiques, et d'autres qui handicapent, le niveau général très faible, des enfants fatigués après les cours de l'école.
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Quelle expérience avez-vous ?
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Ma question est déjà, bien sûr, en rapport avec votre premier point. ''Sans objectif pédagogique ou avec un objectif pédagogique ?'' Car suivant les commanditaire, décideurs, initiateurs des projets périscolaires, il y a des attentes très différentes. En fonction de la demande et du contexte, les objectifs ( et donc les méthodes d'approche ) seront alors aussi différents.
En janvier et février, nous sommes invités ( Les Echecs ) à présenter et partager notre savoir-faire lors d'ateliers de réflexion destinés à construire le nouveau Projet Educatif Local de la Ville de Strasbourg ( Direction de l'Enfance et de l'Education ).
Pour les Echecs, c'est toujours compliqué, au départ, de parler alors de ''méthode d'enseignement''. Le mot enseignement colle trop au scolaire et ce qu'on nous demande c'est du périscolaire, domaine dans lequel les thématiques principales présentées seront '' la bienveillance active, la reconnaissance des émotions, la prise en compte de la parole des enfants ''. Ces notions sont bien sûr essentielles dans toute pédagogie ( scolaire ou périscolaire ). On voit cependant que ces demandes tournent plus autour du ludique, de la détente, du partage.
Voilà pourquoi je vous embête un peu avec ma question préliminaire : quel genre d'atelier périscolaire ? Sommes nous dans de la théorie pure pour ateliers idéalisés ou bien voulez vous vraiment discuter de pratique réelle ?
Chaque semaine ( le mercredi soir généralement ) nous faisons notre petit debriefing au club pour partager nos expériences de différentes groupes périscolaires. Des situations et problématiques souvent variées pour lesquelles nous cherchons ensemble les solutions. C'est très complexe et comme le disait justement Yves4 nos objectifs initiaux sont souvent revus ou transformés radicalement.
Mais ne croyez pas que je critique votre sujet, je voulais juste identifier le périmètre et le contenu des ateliers pour lesquels on pourrait imaginer et adapter des pratiques d'intervention (plutôt que des ''méthodes d'enseignement ''.)
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@Philippe1934 : Croisement. Désolé. je n'avais pas lu votre réponse.
Bien. déjà, sur les différents points par rapport à notre réalité :
''- la séance a lieu à l'école après les cours (il faut donc prendre en compte une certaine fatigue)''
Oui, bien sûr. Mais il y a aussi du périsco entre midi et deux parfois.
''- les enfants sont volontaires''
Hélas non, pas toujours. On hérite souvent d'enfants placés chez nous, dans notre atelier par les responsables de site de la ville, suivant des critères qui leur sont propres ( et bien différents des notres ! Certains gamins pensent même qu'ils vont jouer aux dames !)
''- on est dans un cadre hors compétition''
Evidemment. Mais nous avons un objectif final de faire une passerelle vers des tournois scolaires
''- le groupe est hétérogène en âges, entre 7 et 11 ans ''
Gros problème. Hétérogénéité des niveaux et âges.
''- la séance dure 1h00''
Souvent plus longtemps 1h15 à 1h30
''- nombre d'enfants entre 10 et 15
Oui.
''- le niveau général est très faible
Pas forcément. On peut avoir des gamins du même âge qui en sont à leur troisième année à l'école qui cohabitent avec d'autres qui débutent complètement.
''- on n'est soumis à aucune directive pédagogique (au contraire des professeurs de l'école)''.
- Ben...si...Justement. Cela dépend de nos décideurs. Disons qu'on nous demande souvent de ne pas ''en faire trop''.
Se balader avec des diagrammes d'Echec & Mat Junior FFE, ça passe... ce sont des dessins, en couleurs, des exos ludiques avec des blagues, etc... Distribuer du matériel à l'aspect plus sérieux, c'est déjà plus mal vu.
Et vous, comment intervenez vous ?
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Le point important dans ces ateliers est que les enfants sont volontaires. Presque tous manifestent un réel intérêt pour le jeu d'échecs et cela me semble très important pour travailler.
A partir de là on peut leur apprendre à jouer aux échecs. Cet intérêt de l'enfant pour le jeu est la base pour leur apprendre à jouer aux échecs car le jeu d'échecs est difficile et sans cet intérêt il me semble très difficile de parvenir à cet objectif.
Savoir jouer aux échecs est un objectif pédagogique largement suffisant pour répondre à diverses attentes, puisque le simple fait de savoir jouer aux échecs amène l'enfant dans des attitudes et des comportements dont il est très éloigné quand il commence cette activité.
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Perso, je ne vois que deux choses importantes qui sont indissociables : aimer les enfants et ce que l'on fait. Après, on apprend de ses erreurs.
Il y a aussi la question de savoir quelle discipline on instaure.
Plus le temps passe et plus je suis intransigeant : on ne parle que de ce qui concerne l'atelier, le reste c'est pour la cour de récréation. En discutant avec d'autres intervenants, je me rends compte que beaucoup choisissent une moindre discipline, ce que je ne pourrai plus faire. Il y a des adeptes pour chaque mode de fonctionnement. Le principal est que les enfants sachent où ils mettent les pieds avant de s'inscrire, sinon quelques difficultés sont à prévoir.
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Chemtov, vous soulevez en fait des problèmes politiques.
Est-ce que tout viens d'en haut ou est-ce qu'il y a une coopération entre les gens sur le terrain et ceux qui décident dans leur bulle.
Je suis un "classique". L'éducation doit être centré sur la discipline, le savoir, et le reste suit.
On fait des ateliers de jeu d'échecs avec des enfants, on leur apprend à jouer aux échecs, c'est simple non, pourquoi faire autre chose?
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Très bien. Vous avez probablement raison tous les deux, mais je crois que nous ne parlons pas du tout de la même chose. Question importante.
Qui paye ? Les familles ?
Re-croisement, philippe. En fait, le problème est qu'un animateur de centre socio-culturel connaissant à peine le jeu ( genre avancée de deux pions au premier coup ) pourra piquer le créneau-échecs ( ça s'est produit ) si la présentation de l'activité périscolaire Echecs est trop disciplinée et proche du scolaire.
Je ne sais pas si c'est un problème politique. Il y a des attentes diverses, aussi bien dans les établissements privés que publics. Il n'y a qu'au club qu'on peut se permettre d'agir et réagir comme l'indique Yves4.
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Yves 64, faciliter la tâche des enfants, leur montrer rapidement la solution, ce n'est pas pour être "gentil" avec eux, c'est parce qu'autrement ils n'apprennent pas, je renvoie à la théorie de la charge cognitive.
Je ne sais pas ce que tu entends par "intransigeant". En ce qui me concerne je leur envoie un message clair, vous êtes là pour apprendre à jouer aux échecs. Donc tout tourne autour de l'intérêt de l'enfant, si l'enfant est intéressé utiliser de contrainte et discipline n'est surement pas leur meilleur moyen. Et donc je renvoie à Dewey, tout le problème est de faire passer l'enfant d'un intérêt immature à un intérêt mature.
Chemtov, bien oui il faudrait former ces animateurs.
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Certainement. Mais ils ne veulent surtout pas. Ils n'en ont pas besoin. Ils veulent conserver leurs créneaux 100% ludiques, ( on peut arrêter une partie et on va jouer à uno. Ou on joue avec d'autres règles, etc... ). Apparemment c'est une approche qui a été préférée pour certaines écoles à la séance d'une 1h00 d'échecs uniquement ( peut-être considérée comme trop longue et éprouvante ).
Mais ce qui a sidéré les décideurs de la Ville, c'est lorsqu'ils ont appris que nous avions récréé des créneaux privés, payants, dans les écoles voisines et que ces créneaux sont pleins à craquer ( déjà 5 groupes de 16 enfants, sur l'année entière ).
Donc, on peut parler maintenant pédagogie à votre manière. Mais c'est plutôt ce qu'on fait en club, mais pas en périscolaire. Ou alors dans des sections du club, payantes, par les familles, avec à peu près la discipline du club. Mais le fait que cela se passe à l'intérieur des murs d'une école fait peu de différences. Et là je ne vois pas trop l'intérêt de parler de ''périscolaire''.
C'est donc plutôt ( pour moi en tous les cas ) un sujet général ''Ecole d'Echecs'' de club ( Ouf ! J'ai eu la réponse à ma première question ).
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Chemtov, mon point de vue est que la FFE a réalisé un travail qui est une ressource importante pour la France en formant de nombreux animateurs pour ces ateliers périscolaires.
Quelle est la caractéristique essentielle de ces ateliers, les enfants sont volontaires d'une part mais aussi on est dans un cadre hors-compétition.
Je pense qu'il ne faut pas amener trop tôt les enfants dans la compétition. Il faut leur apprendre à jouer aux échecs dans un cadre hors-compétition sans son stress.
Le stress de la compétition imposé trop tôt aux enfants est contre productif, il va par exemple à l'encontre de la créativité, la prise de risque.
Il est dommage que cela ne soit pas compris, et que l'on s'obstine dans ce dualisme compétition-ludique. Je n'ai aucun d'espoir d'être entendu ici et je pense travailler ailleurs.
Si l'on veut utiliser le jeu d'échecs comme outil éducatif, il faut travailler à partir de l'intérêt de l'enfant.
Concernant la théorie de la charge cognitive, il faut comprendre que l'on travaille avec des êtres vivants, soumis aux lois de la vie. Tout apprentissage est mémorisation, ou pour exprimer les choses d'une façon plus générale, tout apprentissage implique une modification dans l'organisme...
DONC DE L'ENERGIE!
Un enfant triste, démotivé, qui échoue n'apprendra pas.
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Encore une fois, vos modèles ne sont pas les nôtres au sujet du périscolaire ( enfants volontaires notamment ). Là je mets de côté ce terme désormais.
Mais lorsque je cite les Ecoles d'Echecs du club cela n'implique pas forcément la compétition. D'ailleurs ce ne sont pas les formateurs qui poussent à la compétition. Notre politique, c'est juste d'informer des possibilités. Après les enfants font ce qu'ils veulent. Mais très souvent, c'est l'inverse, ce sont les enfants et leurs parents qui insistent pour jouer en tournoi.
Par ailleurs, la notion ''compétition'' n'est pas ressentie comme ''stress'' à opposer au ludique. Les enfants reviennent enchantés de leurs sorties ( nous avons déjà déplacés, un après-midi, 146 enfants du club aux championnats scolaires sans forcer personne ! ).
Quant à l'apport des compétitions, il faut noter tout de même qu'un gamin qui se prend quatre fois le mat du berger en une séance au club, l'encaisse plus rarement lorsqu'il se l'est pris aussi en compétition.
Après vous allez sur un autre sujet : le jeu d'échecs comme outil éducatif ( au début vous écriviez : ''On fait des ateliers de jeu d'échecs avec des enfants, on leur apprend à jouer aux échecs, c'est simple non, pourquoi faire autre chose? '' ).
Outil éducatif ? Donc là, on en revient aux objectifs. Et là, de nouveau, on peut basculer dans le ''politique''. Ou disons plutôt des attentes de chacun, au delà de la simple façon de bien jouer aux échecs.
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Chemtov, on ne peut apprendre à jouer aux échecs à des enfants que si ils sont volontaires.
Si on ne leur apprend pas à jouer aux éhecs, qu'est-ce que l'on fait avec l'enfant et le jeu d'échecs et en fait ce n'est pas mon problème, c'est le problème des gens qui ont créé ce problème.
Qu'est-c e que l'on fait avec l'enfant et le jeu d'échecs? Mais je n'ai même pas envie que l'on m'explique.
Pour revenir à ce que c'est savoir jouer aux échecs pour un enfant, si dans cette position il joue Txe6 ou Cxe6, il sait jouer aux échecs. Ce qui est important c'est qu'il comprenne la valeur relative du matériel.
C'est à dire qu'il est arrivé à un certain degré d'abstraction dans la compréhension du jeu.... dont ils sont très loin au départ... donc il y a eu un développement intellectuel général.
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Oui... ben... c'est aussi comme à l'école ( J'ai toujours aimé la chanson ''Le cancre'' de Leny Escudero ). Et il y a toujours plein de gens qui agissent pour le bien des enfants sans leur demander leurs avis.
Bon...OK... mettons ce sujet à part. Alors, on a que des enfants volontaires, motivés et sages.
Quel est l'objectif ? Leur apprendre simplement à jouer aux échecs ou bien il y a-t-il un but éducatif plus large ? ( Je reviens ''aux objectifs'', afin de définir ensuite la méthode ).
Re-croisement.
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L'enfant qui a obtenu cette position n'a plus besoin de votre atelier !
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Encore une chose avant de commencer le programme. Si vous êtes vraiment en périscolaire et que vous avez des enfants de 7 à 11 ans, vous perdez l'armada des CP ( qui n'ont souvent que 6 ans en septembre ) et vous avez des redoublants de CM2. Car à 11 ans on est habituellement déjà en 6ème, au collège. La tranche scolaire habituelle, c'est plutôt des 6 à 10 ans et de préférence partagés en deux groupes CP/CE1 et CE2/CM1/CM2.
Après, il faut voir vos deux premiers points :
''- Il faut fixer un objectif pédagogique clair et précis.''
''- Il faut construire un programme d'exercices avec des micro-étapes pour parvenir à cet objectif pédagogique.''
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Quel est l'objectif ? Leur apprendre simplement à jouer aux échecs ou bien il y a-t-il un but éducatif plus large ?
Tout le problème est là Chemtov... et que déjà même quand les choses sont évidentes, on a absolument aucune certitude de convaincre des politiques... quand elles le sont moins...
Pour penser l'utilité éducative du jeu d'échecs il faut penser en terme de développement. Entre un enfant qui a du mal à se concentrer pour résoudre un mat en 1 coup, et un enfant qui sait résoudre des mats en 2 coups, il n'y a pas seulement une différence en terme de connaissance, il y a une différence en terme de développement général. Mais cela il faut être sur le terrain pour le comprendre. Il faut le vivre, le ressentir.
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OK... Moi, de mon côté, je sais ce que j'ai à faire, dans mon contexte ( plusieurs projets, plusieurs directions différentes ). Mais ce n'est pas le vôtre.
C'est pour vous que je posais la question. Si vous vouliez que nous avancions dans votre liste de consignes, sur les différents points. Par rapport à votre post et à votre projet.
Quelle est votre réponse au point n°1 ? D'après cette réponse, on peut passer au n°2. C'est lié, ainsi que vous l'écrivez vous même.
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Le jeu d'échecs développe la logique, mais qu'est-ce que la logique. Est-ce que l'on peut dire que l'esprit logiquye qui a été développé par la pratique du jeu d'échecs va faciliter l'apprentissage des mathématiques, des sciences, de la grammaire, je pense que oui, de façon indirecte.
Mais c'est sur que sur le fonctionnement du cerveau on est énormément dans le flou aujourd'hui même si il y a eu beaucoup de progrès.
Il y a un cours de Stanilas Dehaene sur les systèmes symboliques ou les langages symboliques, c'est une capacité cognitive spécifique à l'espèce humaine, et il semble raisonnable de penser que c'est une seule et même focntion, ou capacité qui a permit à l'homme de construire tous ces sytèmes symboliques (mathématiques, langage, musique...).
Cela dit ce cours de Dehaene est quand même très haut perché. Mais sans rentrer dans le détail je pense que tout le monde peut concéder le raisonnement logique est quelque chose de très général.
Excusez-moi, l'on s'est croisé, je développe.
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J'utilise la même méthode partout.
Les enfants la respectent parce qu'ils n'ont pas le choix. Dès que je sens qu'un ne suit pas, je le recadre. Ce n'est pas un objectif pédagogique, c'est ce que je suis. Je veux que les enfants suivent et apprennent, qu'ils vivent en groupe.
Tous les groupes respectent cette discipline qui est bien du registre scolaire scolaire.
Dans une école qui est basée sur l'apprentissage, les enfants viennent pour apprendre.
Dans une école où c'est le centre de loisirs qui est le commanditaire, les enfants font la même chose mais le vivent de façon plus laxiste et apprennent moins.
Pour moi, pas de problème, la discipline est respectée et après chacun prend ce qu'il veut. Je veux que les enfants apprennent mais ceux-ci sont libres de faire de mon contenu ce qu'ils veulent mais tout en respectant le dispositif en place (c'est ma notion de liberté). Dans les deux écoles, l'activité est très populaire.
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La culture donne forme à l'esprit (Bruner).
L'éducation, entrée dans la culture (Bruner).
Pour Karmiloff-Smith tout apprentissage passe par une spécialisation de certains modules. Cette idée est facile à comprendre si on pense à un musicien qui lit une partition à vue, ou à un joueur d'échecs qui peut reproduire des parties de mémoire, ou Björn Borg qui joue au tennis.
Le résultat de l'apprentissage c'est une spécialisation, la création d'automatismes.
D'un point de vue éducatif on a pas besoin de former des champions d'échecs, ou des musiciens virtuoses.
Néanmoins il faut voir que dans cet apprentissage il y a plusieurs phases et avant d'arriver à une haute spécilisation, inutile d'un point de vue éducatif, il y a une première phase qui participe au développement général de l'individu.
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Et donc ? Par rapport à votre première affirmation :
- Il faut fixer un objectif pédagogique clair et précis.
Désolé, mais là c'est tout, sauf clair et précis.
De manière plus concise, en vingt mots ? Si vous deviez convaincre un chef de service d'un département de l'éducation ?
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L'objectif pédagogique clair, précis et simple : : que les enfants apprennent en s'amusant.
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Ce point me semble évident, dans tout apprentissage il y a une première phase qui va participer au développement général de l'enfant, puis une seconde phase où il va être expert, puis une troisième qui correspond aux virtuoses, aux maîtres, aux champions, aux grands scientifiques qui sont créatifs.
Donc l'objectif pédagogique c'est entre la première et la deuxième phase.
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OK. Donc en mixant un peu vos réponses, nous pourrions avoir :
Objectif pédagoqique : L'enfant apprendra en s'amusant. Cet apprentissage participera à son développement général et le conduira vers une bonne compréhension et maîtrise du Jeu.
Ok, passons au point n°2 :
''- Il faut construire un programme d'exercices avec des micro-étapes pour parvenir à cet objectif pédagogique.''
Alors que proposez vous plus concrètement ? Avec des origines, connaissances, âges différents ( 6 à 10 ans) ?
Votre atelier dure toute l'année scolaire ( 30 séances minimum ) ?
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"On ne peut apprendre à jouer aux enfants que s'ils sont volontaires" ne me parait pas aller de soi, ça fait quelque temps que j'ai terminé ma carrière scolaire hélas mais autant que je me souvienne je ne me suis pas porté volontaire pour environ 98% de ce qu'on m'a enseigné, il y a même quelques matières dont je me serais barré en courant si on me l'avait proposé !
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Ca dépend de ce que font les enfants : que loisirs, de petits tournois, de la compétition.
Le rythme est totalement différent.
Il n'est pas possible de graver une méthode dans le marbre. De très nbx facteurs interviennent.
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L'objectif pédagogique c'est un savoir-faire dans le jeu d'échecs.
Des enfants qui jouent aux échecs en laissant le roi en échec, cette activité ne leur sert absolument à rien, c'est de la garderie après les cours.
Donc il ne suffit pas de leur apprendre à déplacer les pièces. Ils doivent acquérir un minimum d'habiletés tactiques.
Le débat tourne autour de ce minimum d'habiletés tactiques qu'ils doivent acquérir.
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@El cave : Evidemment. Combien d'enfants nous ont confié à l'oreille ( très gentiment d'ailleurs ) que c'était papa ou maman qui les avait inscrits mais que, eux, les enfants n'avaient pas voulu les fâcher et que les échecs ne les intéressaient pas plus que cela. Et combien de maîtres d'école ou de responsables périscolaires ont autorité pour nous orienter des enfants pour ''qui ça ferait du bien'' ! Mais comme les enfants sont plus sages que les adultes, ils laissent ces vieux délirer et acceptent sans broncher. On le sait et on essaye quand même de leur apprendre à aimer cette matière qu'ils n'ont pas choisie. Et parfois ça marche.
Mais là, on rédige un projet idéalisé où tous les enfants se précipitent vers les ateliers d'échecs avec une passion dévorante, sans même connaître.
@Philippe : Oui. Mais il faut bien passer des étapes. Vous aurez aussi des ''très débutants''. Au club, le mercredi après-midi, dès leur arrivée en septembre, les enfants sont répartis en cinq niveaux ( sur deux jours ). Il faut aussi des exercices de détection des rois en prise!
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En général sur 12-15 élèves il y a toujours un phénomène, un caractériel et un cancre.
Reste que l'on peut bien travailler avec 80% des autres élèves sans pour autant abandonner ceux-ci.
A l'école il y a des activités culturelles, il faut laisser les enfants choisir, c'est simple non?
Cela leur sera plus profitable d'être bon en peinture ou bon en danse ou bon aux échecs, ou bon au théatre que quasiment nul en peinture, quasiment nul en danse, quasiment nul en peinture et quasiment nul en théatre.
Le truc c'est qu'il faut considérer la peinture, le théatre, les échecs, la musique. Mais en fait c'est pas des choses vraiment sérieuses.
Je sais que ce sujet est polémique.
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Je ne parle pas de cancres ou de caractériels, mais de débutants complets de 6 ans. Quel programme d'exercices pour eux ? ( Point n°2 ). Restons concentrés sur votre projet !
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A partir du moment où les frais d'inscription sont élevés ou gratuits, ce phénomène d'obligation est moindre (c'est chère, on réfléchit avant de faire l'inscription ou si c'est gratuit, on arrête car ça n'a rien coûté).
Il faut rajouter que les nouvelles générations ne veulent pas contrarier leur enfant, ce qui réduit encore ce mécanisme d'obligation à l'heure actuelle.
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Chemtov, le meilleur prof pour un enfant novice, c'est un enfant un peu moins novice que lui.
Dans le système pédagogique proposé qui est adapté à une situation d'apprentissage bien précise, l'hétérogénéïté en âge et en niveau est un avantage.
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6 ans : mat de l'escalier, pat, roque, couloir, épaulettes, étouffé, fourchette, enfilade, clouage, occuper le centre, sortir les pièces, roquer, mat protégé, de Lolli, Damiano et encore bcp si besoin est.
Ca revient à apprendre les règles, à faire mat, à gagner des pièces, à sortir ses pièces.
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Chemtov je pense que 6 ans c'est trop tôt.
6 ans, CP, on perds du temps.
L'âge idéal pour commencer, le CE1.
L'idée qu'il faut commencer tôt peut se défendre.
Mais le jeu d'échecs c'est lourd pour le cerveau d'un enfant encore peu développé, c'est un gros effort qu'on leur demande à 6 ans. Le cerveau est pas assez développé pour que l'on puisse leur enseigner le jeu d'échecs dans de bonne conditions.
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C'est vrai, on doit commencer à 5 ans.
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@Yves4 : Bah... Il y a de tout. Des familles friquées vous jettent carrément l'argent sur la table pour une année entière ( le prix de leur courses du matin ).
@Philippe : 6 ans, trop jeunes ? J'ai des super-5 ans ! Au club, c'est mon groupe préféré ! Je ne perds pas du tout mon temps avec eux. Mais c'est vrai que nous sommes deux adultes avec 10 enfants, alors qu'en même temps d'autres assistants au club ont 16 jeunes chacun.
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https://www.educatout.com/activites/complementaires/par-groupe-d-age/le-developpement-cognitif-des-enfants.htm
4-5 ans
Votre enfant est rendu grand. Il peut maintenant dessiner un bonhomme têtard. Il adore les histoires, les lire et en inventer. Il distingue les parties de la journée, tels le matin, l'après-midi et le soir. Se souvient de quatre objets observés dans une illustration, peut nommer huit couleurs et compter de 1 à 20. Ses habiletés se développent de manière à préparer l'enfant à l'entrée à la maternelle.
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Pour être honnête, je prends les 5 ans que s'ils sont dans des fratries qui jouent déjà et parfois lorsque l'enfant, seul joueur, témoigne d'un vrai intérêt. Aucune difficulté à dire non et peu importe la contrariété des parents à un refus.
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Le gars qui a rédigé ce texte devrait venir chez nous. Je connais aussi une instit qui fait des échecs à la maternelle. C'est super, j'hérite de ses enfants, l'année suivante, à l'école primaire.
Bon...alors, dans votre projet vous commencez donc à 7 ans. Et donc, ce sont les grands qui apprennent aux petits ?
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Polémique.
Pour un enfant de 6 ans, CP un mat des deux tours c'est compliqué.
Oui on peut les accoutumer au jeu d'échecs, mais pas sur que l'on gagne du temps.
C'est sur que tu vas être aidé par le travail qui a été fait dans la maternelle Chemtov, mais c'est pas sur que ce travail préparatoire précoce soit réellement utile.
Chemtov c'était pas mon projet, c'était les ateliers bleus à Paris, ou on avait des enfants du CP au CM2, avec une majorité entre CE1 et CM1.
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Le mat de l'escalier sert surtout à finir une partie et les enfants comprennent très vite l'intérêt à assimiler la méthode car tourner en rond pendant une heure ....
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ce n'est pas une question d'utilité mais de plaisirs. Chaque enfant apprend à son rythme que l'on ne maîtrise pas. C'est lui qui peut orienter son apprentissage et non l'enseignant.
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Directive principale : ne pas tenter de faire cinq dames et n'avancer les pions que pour libérer les lignes des tours pour mater ( ou donner ou se débarrasser de ces pions ).
Je n'ai pas compris non plus le mot ''utile''. Les enfants qui sont venus chez moi étaient déjà ravis de continuer. Leur maîtresse leur avait fait apprécier le jeu.
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Chemtov, vous savez que j'ai appris que Botvinnik avait appris le jeu très tardivement. Et à peine quelques années entre le moment ou il débute les échecs et le moment ou il devient champion d'URSS.
Il est né en 1911, a débuté les échecs en 1924, est devenu champion d'URSS en 1931.
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Oui. Je sais. Letzelter a appris à 17 ans et puis il est devenu Champion de France quelques années plus tard. Mais le but de ces ateliers périscolaires n'est pas la compétition. Vous l'avez dit vous même. On revient là à un post d'il y a quelque années... On tourne en rond...
Pourquoi ne pas continuer sur votre point n°2 ?
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"Pourquoi ne pas continuer sur votre point n°2?"
Le plaisir de la polémique, peut-être !?
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Je n'en ai pas terminé avec le point n°1.
Il faut évidement penser l'objectif pédagogique en terme de savoirs-faire. Ce savoir-faire ce sont des habiletés tactiques. C'est la première chose que l'enfant doit acquérir parce que tout le reste en dépend. Inutile d'enseigner à l'enfant des ouverture ou les finales si il n'a pas acquit un minimum de compétences tactiques.
C'est une première couche qu'il faut construire sur laquelle on pourra élaborer d'autre connaissances.
Je pense que le 5ème niveau du Chess School d'Ivaschenko est un objectif raisonnable, on est pas encore un expert mais on a acquit les bases du jeu d'échecs (selon l'auteur).
Il y a aussi le manuel de Polgar "Chess Tactics for Champions" qui peut servir de référence.
Evidement dans l'esprit de Polgar c'est là d'ou on part, et en fait c'est là ou on doit arriver en ce qui concerne l'objectif pédagogique.
En bref c'est les bases du jeu d'échecs en tactique.
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@julo62 : Non. Pas du tout. Aucun souhait de polémique, bien au contraire. Depuis le début, j'essaie justement de sortir Philippe1934 de ses digressions ( auxquelles j'avoue ne rien comprendre. Je parle des références aux éminents auteurs que je ne connais pas ).
Je pensais qu'il souhaitait rédiger un projet avec des supports. Ce qui peut être intéressant. Depuis plusieurs décennies, j'ai rédigé je ne sais combien de présentations, projets, rapports pour toutes sortes d'animations, séries de cours, projets éducatifs, etc...
J'avais l'impression, au début de ce post, que Philippe1934 était sur un projet et souhaitait des avis et conseils pour cadrer sa rédaction, clarifier son raisonnement et avoir au final un texte présentable. Après, si c'est pour tourner en rond comme dans les vieux posts, effectivement ça ne sert à rien.
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@Philippe1934 : Oui, mais vous êtes là déjà à un 5ème niveau ! Et on n'est plus au niveau d'un atelier périscolaire. Et pourquoi pas des finales simples ? On peut faire des petits jeux formidables avec ça. Il faut voir les yeux des enfants quand ils découvrent rien que les ruptures de trois pions contre trois.
Finalement, vous avez des tout débutants ou pas dans votre groupe théorique ? Parce que là, il y a aussi des problème très amusants.
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Je suis curieux de voir où ce fil va mener.
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moi je suis curieux de savoir a la fin d'une année scolaire, combien d'enfants reviennent l’année suivante? (disons sur 2 groupes de 10 enfants?)
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@elkine : A rien probablement. Dommage. On ne sait toujours pas sur combien de séances le programme de Philippe sera étalé et avec quel public précis. S'il y a des exercices différents dans le même groupe ( d'âges mélangés ) etc... Plein d'éléments indispensables pour composer une projet cohérent, éventuellement présentable devant une commission qui attribuerait le poste à Philippe ou à une autre personne dans le cadre d'un appel d'offre.
@renan: Bonne question. Je vais cherche nos statistiques. Mais cela dépend beaucoup du type d'école ( privées, publiques, payantes, horaires, etc...). Probablement, dans le meilleur des cas, 25%.
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Non. 50% !! Dans une école. Enorme !! Sachant aussi que certains ne sont plus dans cette école ( CM2 partis en 6ème ou autres changements d'établissement ). Après ça peut dépendre des ''autorités locales'' qui choisissent de privilégier les nouveaux élèves, en cas de places limitées ( turn over ). Comment l'information circule. Ou alors cela dépend de l'existence ( ou pas ) de ''concurrence'' à la même heure. Beaucoup de données difficiles à évaluer.
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Bien sur Chemtov qu'au 5ème niveau du Chess School d'Ivaschenko on est plus au niveau d'un atelier périscolaire.
Et ce n'est pas dit que l'on atteigne cet objectif mais ce qui est important c'est que cela donne une direction.
Comment je fais concrètement pour qu'au bout d'un certain temps mes élèves aient acquis ce savoir-faire.
Au début des mats en 1 élémentaires, à la fin les positions que l'on voit dans "Chess Tactics for Champions" de Polgar, le 5ème niveau du Chess School, ou les pastilles 1 et 2 du Blokh.
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Ce qui me chagrine, c'est que tout ça est très théorique. Très beau sur le papier mais je crains que le face à face avec les enfants provoque une très grande désillusion de ce qui ne reste que de grandes idées sur du papier.
Par contre, vous avez raison, les décideurs aiment les grandes idées couchées sur du papier et ensuite les très beaux bilans toujours sur le papier.
Le plus étonnant est qu'un atelier qui ne ressemble à rien peut satisfaire les enfants car ils aiment également les joyeuses pagailles.
Il est donc possible de juxtaposer une joyeuse pagaille qui satisfait les enfants, de beaux projets papiers qui satisfont les adultes et tout le monde fait en sorte de croire que les deux sont concordants. Tout le monde est content.
Comment ne pas tourner en rond lorsque l'on ne parle que de projets papiers. L'expérience du terrain est beaucoup moins valorisante pour les personnes à la recherche de grandeur. On ne forme pas des champions mais la satisfaction est immense lorsque l'on réussit quelques petits pas comme une notion assimilée par un enfant.
Le quotidien, ce n'est pas la construction cognitive de l'enfant sous tous les angles mais comment récupérer la clé, comment être à la fois dans l'escalier avec le groupe et dans l'ascenseur avec celui qui a des béquilles, comment faire réparer l'électricité par des gens qui s'en moquent.....comment réagir lorsque les enfants ne peuvent pas manger au quotidien, ont perdu leur père, ont une polyarthrite rhumadoïde..... moins fun....moins goutu pour un débat
Restons à nos moutons. Comment cet enfant qui partage une poire avec sa mère à noël va t-il avoir un taux de réussite suffisant après avoir commencé à l'âge idéal pour être champion de France à la bonne date.
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Justement au départ ce n'est pas théorique. Tout cela au départ est du réel, du vécu, de la pratique et ensuite viens la modèlisation.
Aujourd'hui dans l'objectif de répondre à des besoins éducatifs nouveaux dans la société il existe un grand mouvement, mondial, pour introduire le jeu d'échecs à l'école et qu'est-ce qu'il faut faire, il faut leur apprendre le jeu d'échecs. Le problème à poser est très simple, par contre à résoudre il est plus compliqué.
Mais soyons extensif, ou un jeune aujourd'hui peut-il apprendre le jeu d'échecs?
- dans la famille
- avec des copains ou des copines
- dans un club d'échecs
- dans une association
- à l'école
L'école en terme de quantité c'est la grosse part du gateau.
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Mais si tu veux Yves je peux te proposer un modèle théorique.
Ce modèle tel que présenté n'importe qui peut le découvrir si il ne baisse pas les bras et si il veut obtenir des résultats. Il y a des choses qui marchent et il y a des choses qui ne marchent pas. Quand quelque chose ne marche pas on change de procédé, on essaye autre chose et avec le temps on tombe sur des techniques qui marchent.
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Merci France-Echecs pour cette savoureuse lecture de Noel :D
Quel suspens ! Yves et Chemtov nous ont donne des exemples concrets de ce qu'ils pratiquent depis des annees avec reussite... et on attend toujours un seul exemple reel du grand philippe apres son post initial ... Eh oui, Philippe, Il faut ... se lancer ... Courage !
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La série initiale de "Il faut" est déjà consternante, quelle mise en bouche!
La suite nous aide à comprendre l'échec cuisant de l'école en France, merci!
On pense aux pédagogiques.
On sait, on parle, on parle, mais il ne reste rien de solide, c'est du vent, de la masturbation mentale.
Un post sur le même sujet par des gens qui ont de l'expérience, un niveau, des méthodes, des résultats aurait été plus intéressant, je pense à Chemtov, mais lui ne parle pas pour ne rien dire
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Pour être consensuel je m'étais dis, je ne vais pas présenter ce modèle sur le plan théorique... mais il va arriver le modèle sur le plan théorique!
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Yves pose de bonnes questions dans son intervention de 07:06....qu'on soit prof (ou Instit) ou qu'on apprenne à un enfant à jouer aux échecs, le but est d'en sauver le plus possible (même un),leurs donner des bases solides dans la vie soit par l'éducation soit par les échecs!!!...
C'est un beau challenge, une belle vocation !.
Les échecs plaisent aujourd'hui car cela permet aux enfants d'apprendre à réfléchir (aux adultes aussi) dans un monde où les gens ne peuvent plus le faire parce que celui ci va trop vite, qui est fait juste pour visualiser les informations aux alentours...
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@Picard : Mais, je parle souvent pour ne rien dire. Et j'aime bien çà. En revanche, pas en mélangeant trop les sujets.
Et là, je croyais avoir à faire avec un sujet plutôt ''sérieux''.
D'abord petit jeu de ping pong et d'approches entre Philippe, Yves et moi. Yves témoignant de la réalité du terrain. Philippe nous préparant à quelques exposés pédagoqiques ( je m'attendais à du matériel plus concret, adapté, pour des contextes variés ).
Ensuite, malheureusement, enlisement classique.
Mais si Yves nous montre l'importance du terrain ( et là j'aurais pu rajouter une dizaine de difficultés, les dernières, véridiques, étant ''enfants disparaissant pour ne pas être raflés par la police et être expulsés du pays'' ou ''enfant venant avec un couteau en classe'' ), j'ai l'impression qu'il sous-estime peut-être l'importance des dossiers qui ne sont pas toujours des modèles standards déclinant les textes connus sur les bienfaits des échecs et les valeurs pédagoqiques.
On peut aussi étayer ces dossiers, projets, rapports , etc... avec du concret, des expériences vécues, spécifiques, incluant des thématiques d'accueil et d'intégration ( participation au ''grand remplacement'' ! ) ( ça, c'est un clin d'œil à un ami lecteur, qui croit à cette thèse ) de développement de la personnalité, de sociabilisation des enfants, d'épanouissement, de cas concrets, constatés, etc... Et si il y a des résultats aux Echecs, c'est encore mieux !
Et bien sûr, pour en revenir donc à l'inventaire à la Prévert de Philippe, le point n°1 sur l'objectif : '' Cet apprentissage participera à son développement général et le conduira vers une bonne compréhension et maîtrise du Jeu'', je suppose que ''développemment général'' pouvait inclure tous ces bienfaits cités.
Après... il semble plutôt que Philippe nous balade, et qu'il veuille juste nous proposer, de nouveau, des batteries d'exercices ( bis repetita placent ).
Là le sujet ne m'intéresse plus vraiment. Nous ( Yves, moi, beaucoup d'autres ) connaissons des dizaines de profils d'enfants différents et nous savons nous adapter instantanément au contexte en mettant très rapidement sur un échiquier les positions, problèmes, quizz, petits jeux, devinettes nécessaires, etc...
Mais si Philippe a du nouveau, je reste toutefois preneur. Je crois que les gens peuvent changer... de Bons Vœux pour cette fin d'Année...
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Il est vrai que je n'ai plus fait de dossier depuis longtemps, puisque depuis dix ans mon emploi du temps est complet et ne bouge pas.
C'est bien et en même temps inquiétant car la situation a changé depuis la période où je faisais ces dossiers pour être recruté.
Philippe voit de belles perspectives, ce que je ne partage pas.
Les subventions disparaissent et les centres de loisirs se sont généralisés. La plupart ne veulent plus que des intervenants au trimestre et se moquent du contenu. Ce qui compte, c'est qu'ils aient dans leur projet jeu d'échecs qui fait bien, que l'intervenant soit mal payé, qu'il se fasse trop petit et qu'on puisse le faire partir dès qu'on veut. Ils aiment bien le changement et employer leurs amis.
Pour garder une note optimiste, il reste encore des décideurs qui aiment les choses bien faîtes et vous gardent s'ils sont satisfaits mais ce n'est plus le point de vue général. Le temps où le loisir des enfants était un terrain vierge ouvert aux gens compétents est loin. Désormais c'est du pas chère, jetable (esprit du temps) sauf dans les endroits comme en Corse où l'ambiance générale est favorable au jeu d'échecs et balaie les réticences.
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Mouais, yves4 ce que tu décris c'est beaucoup le monde du travail, non?
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C'est l'état d'esprit actuel.
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Oh que oui...
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Philippe1234 en zugzwang ....
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C'est intolérable, notre enseignant, d'inspiration pédagogiste, nous fait attendre!
Nous espérions connaitre rapidement la méthode qui va, à long terme bien sur, ramener les échecs français au niveau qu'ils méritent.
Pitié! c'est trop dur!
"il faut" nous la révéler!
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Je pense qu'il faudrait ouvrir un autre fil de discussion pour plus de clarté.
En bref il faut définir les connaissances et savoir-faire dans le jeu d'échecs.
Est-ce qu'on leur apprend les ouvertures, les finales, des stratégies ou des plans de milieu de jeu, et quel niveau en tactique peut-on fixer comme objectif.
Je pense qu'il faut avoir un objectif modeste en périscolaire et se limiter à la tactique. Les ouvertures, les finales, et autres plans et stratégies de milieu de jeu ils peuvent apprendre cela dans un club.
en mettant très rapidement sur un échiquier les positions, problèmes, quizz, petits jeux, devinettes nécessaires, etc...
Oui je sais Chemtov...
Bonne année.
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Je comprends le cheminement de Philippe afin de former les jeunes aux jeux d'échecs...pour en faire de vrais joueurs de clubs dans le Futur...
Mais le soucis c'est que ni la FFE ni même un club n'a les moyens de développer ce programme...
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Pourquoi pas, un club ? Bien sûr, plein de clubs le font. D'abord développer du périscolaire ou équivalent, tout en créant une passerelle pour les plus motivés vers les écoles d'échecs des clubs. Et ensuite certains jeunes poussent encore plus loin ( cours privés, stages départementaux ou régionaux ).
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Le sujet n'est pas de développer un programme ou un club.
Quand j'ai commencé ce boulot en 2005, embauché par Serge Kornmann, je n'avais pas d'objectif pédagogique. Je travaillais avec l'échiquier mural au début de la séance, avec des positions simples, et puis ensuite je laissais les gamins jouer.
C'est plus tard que ma pensée s'est structurée. Je ne vois pas comment on peut travailler sérieusement sans objectif.
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OK. Oublions les passerelles, les clubs, les formations des comités et autres organes fédéraux, etc...
Pour en revenir au seul terrain. Vous pensez que cela ne suffit pas de travailler au tableau quelques minutes ( temps plus ou moins long suivant les âges et les niveaux ) et ensuite faire jouer les enfants et aller d'un échiquier à l'autre pour conseiller et corriger ? Au passage, on donne si besoin quelques exercices, en fonction de l'état de réceptivité des enfants ?
Cette approche ( qui vient aussi de ''pensées structurées'' et de discussions entre de nombreux formateurs ) est elle si archaïque ?
Mais sans plaisanter, je suis toujours preneur d'autres méthodes ( avec les objectifs liés ).
Ainsi, dans votre liste initiale, le terme ''exercices'' vient très régulièrement.
Notamment :
''- Il faut construire un programme d'exercices ''
''- Il faut lui faciliter la tâche et lui donner des exercices adaptés à son niveau.''
''- Il faut que le taux de réussite aux exercices soit très bon pour que l'enfant apprenne.''
''- Il faut donner à l'enfant si nécessaire des indications et si il ne trouve pas lui montrer rapidement la solution.''
''- Il faut montrer la solution en évitant les explications compliquées et les informations inutiles.''
''- Il faut cesser l'activité de résolution de problème quand l'enfant manifeste des signes de fatigue et passer au jeu.''
''- Il faut travailler avec l'échiquier et laisser la possibilité à l'enfant de déplacer les pièces pour résoudre les problèmes.''
Pas de problème avec tout cela, mais ces exercices, quand ? En début de séance ? Combien de temps ? Sur quel planning sur une année ( combien de séances ) ? Avec quels niveaux ? Comment faire avec des âges et niveaux mélangés, en périscolaire ? Etc...
Voilà des problèmes réels auxquels nous sommes sans cesse confrontés et toute solution est la bienvenue ! Merci d'avance pour vos suggestions.
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Je ne vois pas comment on peut travailler sérieusement sans échiquier mural .. au debut et plus tard aussi ... avec ou sans pensee structuree .. a l'image des posts de Philippe1234 ... qui se perd dans ses messages ... du 1e janvier au 31 decembre ...
Aurons nous la methode devoilee le 29 fevrier 2020 ? Mystere ....
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Je ferais remarquer que personne aujourd'hui ne remet en cause l'utilité du jeu d'échecs pour l'éducation et donc son développement au sein de l'école.
Voici par exemple un article assez récent sur le sujet :https://www.econstor.eu/handle/10419/196101?locale=de
Il y a eu de nombreuses études sur le jeu d'échecs à l'école, on peut trouver un résumé de celle dans "Chess in Education Research Summary" de Ferguson. A noter pour être objectif que Fernand Gobet est critique sur ces études.
Il faut souligner que l'article de Dierdidjan "L'intelligence de l'expert" conforte Gobet dans son point de vue.
https://www.pourlascience.fr/sd/logique/la-strategie-du-joueur-dechecs-4985.php
Et pour semer encore plus de confusion sur le sujet il y a cet article qui avance que pour jouer aux échecs il faut être intelligent, à cela je répondrai est-ce qu'on n'est pas intelligent parce que l'on a joué aux échecs jeune?
http://www.slate.fr/life/77420/echecs-intelligence-etude
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Mais DDTM quand un joueur veut s'entrainer à la tactique il na pas un prof dans son salon avec un échiquier mural qui lui fait un cours.
Il prends un bouquin de diagramme, et puis il réfléchit par lui même. Il faut faire pareil avec les enfants, sauf qu'il les guider un peu.
Je ferais remarquer que Xavier Parmentier avait mit au point sur le principe la même méthode, il faisait pas de cours, il faisait des groupes de joueurs qui réfléchissait sur une position et il passait les guider dans leur réflexion et leur donner des indications.
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Philippe .. toujours absent ..... bip bip biiiipppppp ..... Pourtant les questions posees sont claires mais il continue son soliloque dans son coin
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DDTM je te rappellerais que l'on est pas en club où le niveau est en général beaucoup plus élevé. Les animateurs savent que ces ateliers à l'école sont difficiles. Xavier Parmentier avec qui j'ai eu longue discussion disait que la plan de la FFE si il était bon dans son intention n'a pas marché, il suffit de regarder les chiffres.
On a des enfants réellement novices, qui sont au début de leur développement intellectuel et au regard de ce fait l'échiquier mural n'est pas la meilleure approche, c'est ce que je pense et c'est mon expérience. Je voudrais mentionner le texte de John Dewey "L'intérêt de l'enfant", chacun peut en penser ce qu'il veut, mais pour moi c'est un peu une sorte de texte fondateur pour une pratique. Je colle le début du texte mais on peut le trouver en entier sur le site de Philippe Meirieu.
"On dit souvent que la doctrine qui fonde l'éducation sur l'intérêt substitue le caprice, l'expérience grossière et désordonnée de l'enfant à l'expérience exercée et mûrie de l'adulte. Ce que nous en avons dit remet les choses au point. L'enfant possède naturellement des intérêts dus en partie au degré de développement qu'il a atteint, en partie aux habitudes qu'il a acquises et au milieu dans lequel il vit. Ces intérêts sont relativement incultes, instables, transitoires. Pourtant, ils représentent tout ce qui est important pour l'enfant ; ils sont les seules puissances auxquelles l'éducateur puisse s'adresser ; ils sont des points de départ, ce qu'il y a chez l'enfant d'actif, d'initiateur. L'éducateur doit-il donc les prendre comme points d'arrivée, comme quelque chose de définitif, d'achevé ? Doit-il chercher à les satisfaire et à les conserver tels qu'ils sont ? Aucunement, et celui qui les utiliserait de cette manière serait le pire ennemi de la théorie de l'intérêt. Car la signification de l'intérêt réside toute dans ce à quoi il tend, dans les nouvelles expériences qu'il rend possibles, dans les pouvoirs nouveaux qu'il crée. Les impulsions et les habitudes de l'enfant doivent donc être interprétées. Le véritable pédagogue est précisément celui qui, grâce à sa science et à son expérience, est capable de voir dans ces intérêts non seulement des points de départ pour l'éducation, mais des fonctions qui renferment des possibilités et qui mènent à un but idéal."
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et ?
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Bien c'est là où il existe une différence entre les gens sur le terrain et ceux qui n'ont pas l'expérience du terrain. On ne peut comprendre certaines choses que si on les vit.
L'échiquier mural, pour un enfant débutant, fatigué après les cours, c'est pour beaucoup ennuyeux.
Il faut les voir, ils sont avec les pièces, avec l'échiquier, et ils sont je dirais captés, ils s'engagent dans cette activité, même si ils font n'importe quoi et qu'il ne connaissent pas encore bien les règles, ils sont content de bouger les pièces, c'est une activité souvent impulsive, non-réfléchie, mais comme l'explique Dewey c'est de là d'où il faut partir.
Comme le dit Dewey, il ne faut pas en rester là, on serait alors un ennemi de la théorie de l’intérêt.
Donc il faut amener cet intérêt qui est immature à quelque chose de mature, un début de réelle compréhension du jeu d'échecs.
C'est intérêt immature est éphémère et si on ne leur apprend pas à jouer correctement aux échecs, cette activité aura servit a peu de choses. Un enfant qui joue en laissant son roi en échec ne joue pas aux échecs, il joue avec un jeu d'échecs, et cela aura très peu d'incidence sur son développement intellectuel.
Et beaucoup d'enfants dans ces ateliers à l'école jouent en laissant leur roi en échecs. Cela ne fera surement pas plaisir aux personnes qui subventionnent ces activités mais il faut leur dire que ces enfants ne joue pas aux échecs, ils jouent avec un jeu d'échecs et c'est très différent.
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Je vais faire un parallèle avec d'autres sport comme le foot, le rugby ou le tennis qui sont des sports avec un programme d'initiation,de formation et d'entraînement pour les jeunes qui ont évolué avec le temps...la seule différence est que dans ces sports, la base est plus importante donc le nombre de jeunes qui reviennent sur 1 an, 5 ans etc est bien plus important qu'aux échecs...
Maintenant dire qu'une méthode fonctionne mieux qu'une autre...
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L’echiquier Mural peut servir de cible aux enfants qui jettent les pièces en jouant avec un jeu d’echecs.
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Ce texte de Dewey est fondateur, certains enfants ont un intérêt pour le jeu d'échecs, pas tous, et il faut travailler à partir de là et faire de l'enfant qui fait des griboullis un Picasso.
Pour cela ce projet que tous les enfants apprennent le jeu d'échecs à l'école me laisse sceptique, on ne peut pas forcer un enfant à apprendre le jeu d'échecs si il n'a pas un réel intérêt pour le jeu, mais encore c'est peut-être des gens qui ne connaissent pas bien le jeu d'échecs qui font ce genre de projet...
Oui le français et les maths peuvent aussi l'ennuyer, mais là il n'a pas le choix, si il veut une place dans la société, il doit savoir lire écrire et compter.
En bref pour apprendre il faut une motivation.
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@philippe1934 : Oui !!! On a fait un pas ( pour l'échiquier mural ! début d'explication de travail pratique sur le terrain ) Mais avant j'ai une question ( peut-être vous répondrez aussi aux autres, un jour... ) Quel est ce plan fédéral qui n'a pas fonctionné ( d'après XP ).
Ensuite, à combien de séances, évaluez vous la durée de bannissement nécessaire de l'échiquier mural ? Pour ma part, je l'utilise dès le premier jour ( je vous raconterai plus tard pourquoi et comment, mais là je n'ai pas le temps ).
@Renan : ''la seule différence est que... etc...''. La seule différence ? Non, je ne crois pas du tout.
@kaktus : Oui, ça peut les entraîner aux fléchettes ( sport ou bistrot ) et au lancer de chaussure en public ou sur un entraîneur ( Nepomiachtchi jeune ). Mais c'est aussi la première étape de la formation essentielle du joueur de blitz ( Carlsen aurait été un bon lanceur de pièces, paraît il ).
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Bien il me semble que la Fédération avait pour objectif un développement de masse et pour cela elle a formé beaucoup d'animateurs pour des interventions dans les écoles, mais aujourd'hui on s'aperçoit qu'il y a très peu d'enfants qui font des ateliers à l'école qui s'inscrivent en club.
Oui on peut faire de l'échiquier mural, c'est difficile de s'en passer, mais il faut savoir que l'on des classes hétérogènes en niveau, donc tous ne vont pas pouvoir suivre.
Je pense que c'est bien de montrer une position, deux maximum, après ils sont déconcentrés. Après une ou deux positions on passe aux exercices sur les échiquiers et là quand on connaît bien la classe on peut donner à chaque élève des exercices adaptés à son niveau.
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Pas d'espace après une parenthèse ouvrante, Chemtov.
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C'est toujours la même histoire, si les enfants sont déconcentrés, pas intéressés, fatigués, et si les exercices ne sont pas adaptés à leur niveau, ils n'apprendront pas.
Mais je ne me fais pas d'illusion Elkine.... je d'ailleurs aller étudier l'hébreu.
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Plan FFE : Je ne me rappelle de rien de précis. La Fédération pouvait au mieux donner des outils aux clubs et aux formateurs. Mais le périscolaire, c'est un domaine complexe qui sort de ses compétences. Et même s'ils l'avaient voulu, avec la suppression des emplois aidés et des baisses de subventions de tous les côtés, les clubs auraient eu bien du mal à être le fer de lance d'une politique fédérale globale.
Bref... il y a encore des passerelles possibles, mais il faut reconstruire, retrouver des contrats et des.... formateurs compétents ! Car cette insécurité de l'emploi dissuade désormais les jeunes qui voudraient faire des Echecs.
Echiquier mural : c'est marrant mais j'avais justement gardé en réserve cette réponse :
"C'est curieux de se priver du formidable instrument visuel, qu'est un échiquier mural. Avec un échiquier mural on peut montrer, avec une règle, par exemple, des lignes, des cases, des zones, des couleurs. Avec un échiquier mural, on capte tous les regards en même temps, alors qu' avec des feuilles de diagrammes distribuées ou des échiquiers, on voit dix, douze ou seize têtes penchées.
Avec un échiquier mural, on peut modifier très vite des positions non figées, à l'inverse de celles des diagrammes. On peut s'adapter, dialoguer, inventer ensemble autour d'un échiquier mural.
D'ailleurs les tout petits ( et moins petits ) aiment bien l'échiquier mural. Déjà l'objet en soi. Et puis, de temps en temps, ils aiment venir jouer au maître ! Et parfois ils inventent eux-mêmes les jeux et problèmes. Exemple : On a inventé un petit jeu pour étudier l’échiquier, la marche de la tour, du roi et des pions ( prises ). On a fait des essais et on est arrivé, ensemble, à ce problème. Comment, et en combien de coups, la tour blanche pourra-t-elle rejoindre le cavalier blanc ( jeu de circuit, de labyrinthe ). Les noirs ne jouent pas. Il faut juste jouer la tour blanche ( et dégager le passage par le roi ) . On n’a pas le droit de prendre les pions noirs et, surtout on ne peut pas mettre la tour en prise d'un pion.
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Je mets toujours des espaces dans mes parenthèses, Elkine. C'est pour moi. Pour mes relectures. C'est plus aéré, j'y vois mieux.
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Pour le diagramme : Il y a cinq ans, une petite fille aveugle (!) m'a dit que c'était comme sa maison et son jardin. Elle, dans sa chambre, en h1. Les pions blancs, les murs de la maison. Le roi et la dame, ses parents assis à la porte fenêtre devant le jardin. Les pions noirs, les buissons qui piquent et qu'on ne peut ni renverser, ni franchir. Et le cavalier, son petit chien égaré qu'il faut ramener ! Alors là, si les échecs ne développent pas l'imagination !
Bien sûr, elle, elle avait son petit jeu pour non-voyant. Elle aimait beaucoup toutes les formes géométriques et faisait plus vite le mat de l'escalier que pas mal de voyants de son âge.
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J'ai remarqué que Battesti qui était pour un développement de masse du jeu d'échecs, ce qu'il a réalisé en Corse, a été écarté de la présidence à cause de l'annonce d'un soutien financier à son rival.... soutien dont on a jamais vu la couleur... donc le développement de masse du jeu d'échecs, former des jeunes intélligents, créatifs, autonomes, au final casse-pieds, je ne crois pas que l'on a trop envie de cela.
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Je ne connais personne qui n'a pas envie d'un développement de masse. Si vous connaissez la formule miracle, appliquez la vite dans votre secteur et expliquez nous comment faire.
Mais, entre temps, ne nous faîtes pas languir et partagez avec nous quelques techniques pédagogiques, expériences, anecdotes qui pourraient aider les uns et les autres dans leurs projets.
J'ai essayé de le faire sur le thème de l'échiquier mural et des petits de 6 ans ( j'ai pris et combiné les deux thèmes qui vous rendaient dubitatifs, me semble-t-il ).
Dans votre présentation du post, vous écrivez : '' Descriptif d'une méthode pédagogique pour ateliers périscolaire '' puis '' Bonjour à tous, j'attends vos réactions...'' Mais c'est difficile de réagir si on ne sait pas de quoi vous voulez parler. Il y a là un petit défaut... pédagogique.
Sur ce, je vous laisse, car il faut tout de même dormir parfois, un petit peu, avant d'ouvrir le club, dès l'aube, aux enfants des stages d'échecs de début d'année ( des poussines et poussins !). Pas de trêve pour les Echecs !
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Chemtov je reconnais volontiers que je suis un communiquant médiocre.
J'invite à creuser la théorie de la charge cognitive, et je ne peux pas le faire à la place des gens qui seraient curieux à cet endroit.
Je conseille de lire les articles scientifiques des psychologues qui en sont les porteurs, nombreux sont en libre accès sur internet.
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Quand on n'a rien à dire, il faut savoir se taire!
C'est vide, c'est creux, du bavardage pour rien
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Des exercices de tactiques avec un échiquier sans toucher les pièces pour apprendre à Calculer et de temps en temps un cours sur un échiquier mural...
A l'ancienne !!!
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Lire les articles scientifiques des psychologues qui en sont les porteurs, c'est bien mais IL FAUT les comprendre (a ajouter en preliminaire des preceptes preches en tete de post par un forumeur).
Si cette personne n'est pas capable d'expliquer cela par le moindre exemple pratique (contrairement a un specialiste comme Chemtov qui en qq mots explique sa pensee clairement), c'est qu'elle m'a pas assimiler ses lectures et devraient suement s'y remettre.
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Je ne fais qu'informer tous ceux qui s'occupent d'apprentissage et qui seraient éventuellement intéressés pour construire une pratique sur la base des sciences cognitives.
Stanilas Dehaene invite tous les formateurs, enseignants, professeur, animateurs, en bref tous ceux qui travaillent autour de l'apprentissage à élaborer un modèle. Il considère que c'est à chacun d'avoir sa propre théorie sur comment le cerveau apprend.
Pour construire ce modèle il existe beaucoup de sources mais la théorie de la charge cognitive me semble la plus intéressante et d'autre part elle s'appuie sur des études expérimentales.
Cet article de 3 pages est pas mal pour aborder le sujet de la CLT : "Instructional Implications of David C. Geary’s
Evolutionary Educational Psychology" de Sweller. Il est disponible sur internet.
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philippe1934, le 01/01/2020 05:14
''Je pense qu'il faudrait ouvrir un autre fil de discussion pour plus de clarté.''
Bonne proposition. Alors peut-être :
_ un fil sur les recherches de Fernand Gobet ( Fernand, si tu nous lis...) et autres scientifiques.
_ un fil ( celui-ci ) sur le déroulement détaillé, clair et précis, d'un atelier périscolaire.
Par ailleurs ( pour en revenir aux tout petits ), ce matin, j'ai assisté ( partiellement ) à un stage avec neuf poussines et petites poussines ( certaines, au moins trois, n'avaient que 5 ans et demi et 6 ans ). C'était impressionnant ( et adorable à la fois ). Peut-être certains scientifiques devraient ils assister aussi, de temps en temps, à ce genre de stages.
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En ce moment chemtov, des politiques aussi...
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Ces deux textes peuvent être fondateurs d'une pratique, on a de quoi réfléchir, ils ouvrent des champs de réflexion.
Instructional Implications of David C. Geary's Evolutionary Educational Psychology
John Sweller, 2008
https://scinapse.io/papers/2016213829
Qu’est-ce que « l’intérêt » de l’enfant ?
John DEWEY, 1897
https://www.meirieu.com/PATRIMOINE/patrimoineliste.htm
Chemtov, concernant l'enseignement du jeu d'échecs chez les très jeunes je suis réellement sceptique. Il serait intéressant de faire une étude assez simple, un graphe avec l'âge auquel les grand-maîtres on commencé à jouer aux échecs et leur nombre, on obtiendrait un pic dans la courbe qui serait peut-être indicatif d'un âge idéal ou commencer.
Mais encore la situation d'apprentissage n'est pas neutre, et je renvoie à l'article de Sweller. Apprendre dans le cadre familial c'est une situation d'apprentissage très naturelle qui facilite l'acquisition d'information qui est complêtement différente d'une situation en club.
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Mais vouloir commencer tôt c'est une bonne intention Chemtov, on se dit on va commencer cette activité à un âge précoce pour stimuler le développement de l'enfant. Mais qu'est ce qui stimule le développement intellectuel, exprimé très succintement c'est l'acquisition d'informations par l'organisme, ou je sais quand je dis cela on ne me suit plus, mais l'apprentissage au niveau le plus basique c'est de l'aquisition d'information, poser les choses ainsi permet de raisonner clairement.
Donc si ils n'ont pas les moyens parce que trop jeunes d'acquérir ces informations, pas de développement intellectuel... et le jeu d'échecs c'est lourd cognitivement pour les très jeunes.
Je rappelle encore que Botvinnik avait commencé les échecs à 13 ans et cela ne l'a pas empêché d'avoir 4 titres de Champion du monde.
C'est du vécu, CP tu sens que c'est lourd pour eux, CE1 il y a un seuil très sensible, encore c'est du terrain. Je pense que je vais faire cette petite étude sur l'âge ou les GM ont commencé à jouer aux échecs.
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Je cite "Psychologie du développement de l'enfant" Les dossiers de l’Infop.
. Le stade opératoire concret: de 7-8 ans a 11- 12 ans.
La mobilite croissante des structures mentales de l'enfant le conduit a envisager d'autres points de vue que le sien propre. Il devient capable d'operations mentales, c'est-a-dire d'actions interiorisees et reversibles: l'enfant peut concevoir qu'a chaque action realisee correspond une action inverse qui permet par exemple de revenir a l'etat anterieur. Il devient capable de comprendre qu'une modification d'une propriete de l'objet n'affecte pas simultanement toutes les proprietes possibles de l'objet, et que certaines proprietes invariantes permettent le retour a l'etat anterieur. Les operations mentales se coordonnent en systemes d'ensemble qui sont des structures (par exemple logicomathematiques ou infra logiques). Ce qui differencie ce stade du suivant, c'est le fait que les operations mentales de l'enfant de cet age portent sur du materiel concret qui sert de base a son raisonnement, qui est donc encore tres dependant du contenu auquel il s'applique.
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Cela quand on est avec les enfants, on le sent, sans comprendre la théorie piagétienne, on sent qu'il y a une frontière, j'utilise les classes et pas les âges, entre le CP et le CE1. C'est le passage entre la période pré-opératoire de Piaget et la période opératoire. On est en période préopératoire c'est douteux que cela soit réellement utile, le jeu d'échecs est complexe et c'est surement plus intéressant d'utiliser des activités beaucoup plus simples et non fatigantes pour le développement de l'enfant.
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« Fuyez, pauvres fous... »
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Excellent remarque de Reyes!!
La diarrhée verbale cache le vide, ce genre de fil explique que les forums soient de moins nombreux et fréquentés.
Avec de pareils penseurs, l'éducation nationale n'est pas prête de se relever
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@Chemtov 01/01 22h29 : jolie et touchante anecdote
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Pour revenir au sujet sur la pédagogie active et l'enseignement transmissif, je communique ce lien vers un cours de Stanilas Dehaene sur l'attention.
"Le plus grand talent d'un enseignant est d'arriver à capter l'attention des apprenants" .
"Les adlutes ont tendance à surestimer les capacités des enfants."
Les enfants quand on les fait travailler avec un échiquier, ils s'engagent dans l'activité, on leur demande de résoudre un problème, et ils observe et analysent l'échiquier avec "attention" et concentration, et beaucoup moins quand on utilise l'échiquier mural.... quand on utilise l'échiquier muralo ils sont beaucoup plus distraits.
https://www.college-de-france.fr/site/stanislas-dehaene/course-2015-01-13-09h30.htm
L'attention et le contrôle exécutif
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Bientot les 200 posts et la boucle sera bouclee ...
Je compatis avec les enfants qui pourraient tomber sur un tel professeur d'echecs. Incapable d'expliquer sa demarche a des specialistes et des personnes interesses par sa demarche ici sur le forum, peut-il passer qqch aux enfants dans ses interventions ? Qu'est-ce que cela doit donner sur ses ateliers periscolaires ?
Depuis le debut, un simple exemple lui est demande et il est toujours incapable d'arriver a en donner un....
Cela fait penser a un illettré, incapable de comprendre toutes ses lectures ...
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Eh oui, consternant!!
Une incapacité et une obstination puériles
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Je ne suis pas étonné.... (-:
Perso j'écoute Stanilas Dehaene, et je conseille à ceux qui sont pas bouchés de regarder les nombreuses vidéos qu'on peut trouver sur internet. Il y en a eu récemment de nouvelles. Je fais exactement ce que dis ce type et ce que dit ce type est très simple si on est pas bouché.
https://www.youtube.com/watch?v=O-hvtszj9YE
Par exemple j'ai jamais filé de notes ou de points...
Et pourquoi je fais exactement ce que dis ce type, parce qu'un pédagogue quand il fait quelque chose qui ne marche pas, il est pas bouché, il ne reporte pas la responsabilité sur l'élève, il essaye autre chose, au bout d'un moment on trouve les techniques qui marchent.
Je regrette réellement le manque d'ouverture d'espit et l'impossibilité de construire une discussion censée.
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censée faire quoi ?
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Pardon.... sensée...
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Stanilas Dehaene/Philippe1962 "Le plus grand talent d'un enseignant est d'arriver à capter l'attention des apprenants" .
1ère séance - durée 1h - Classe de CM1/CM2
Matériel : un échiquier mural, pas de jeu pour cette première séance.
Mes objectifs :
- Partager mon plaisir de parler "jeu d'échecs" à travers l'histoire (brève) du jeu (utilisation d'un planisphère si disponible ou d'une frise qui parfois fait le tour de la classe), des anecdotes, la présentation de l'échiquier et des pièces.
- Insister sur le fait qu'apprendre à jouer aux échecs est facile pour tout le monde, qu'il est possible d'apprendre à jouer dès l'âge de 4 ans, que le vocabulaire est déjà connu et utilisé en classe ou dans la vie de tous les jours : "diagonale - colonne - ligne", "attaquer et défendre", "prendre et échanger".
- Faire participer tous les enfants et repérer les enfants qui n'ont pas une écoute active afin de les motiver (la simplicité des questions/consignes est essentielle pour garder l'attention des enfants - après avoir défini ensemble ce qu'est un "alignement" la consigne sera "Trouver deux pièces alignées"=> travail sur le nom des pièces et sur les cordonnées, on pourra demander de préciser le type d'alignement.
1r5k/8/2R1P3/Q5p1/8/5b2/2K5/b6N w - - 0 1
- Valoriser les enfants en difficulté, les enfants dyspraxiques ou tout simplement les élèves en difficulté scolaire.
- Bouger les pièces sur l'échiquier mural un minimum, on préférera corriger sans bouger les pièces -juste avec les coordonnées - avant de montrer physiquement les propositions. On obligera ainsi les enfants à faire bouger les pièces avec les yeux et aussi à s'écouter. Exemple avec un jeu de labyrinthe => "Parcourir l'échiquier avec une tour et manger tous les pions adverses".
B:Fb3 /N:Pa6,Pd7,Ph5
- Me mettre en situation de réflexion, de vérification, de recherche. On doit montrer l'exemple, se concentrer sur l'échiquier, s'il le faut faire semblant de chercher une case proposée par un élève - cela permet de laisser le temps à tous de suivre. Un joueur d'échecs ça réfléchit !
Jeu des huit dames, le jeu idéal avant de démarrer une initiation aux échecs => "Placer huit dames sans qu'aucune ne soit alignée"
5Q2/8/6Q1/Q7/2Q5/8/7Q/3Q4 w - - 0 1
B:Da5,Df8,Dg6,Dh2,Dc4, Dd1/N:
Une séance bien pleine qui permet à tous les enfants de s'y retrouver quel que soit le niveau scolaire, quel que soit le niveau de connaissance échiquéenne des uns et des autres. Les séances suivantes sont portées uniquement sur le jeu : bataille de pions, finale pions vs 2F, mini-partie 8P+1T+1F le premier qui mange tous les Pions a gagné. J'introduis les rois plus tardivement au moins à la 5ème séance, mais il peut m'arriver d'en parler dès la première séance (c'est selon l'envie et le public), je laisse manger les rois lorsque je n'ai pas encore parlé des notions d'Echec et Echec et Mat.
Bien sûr cette première séance sert de test : quand je ne connais pas un groupe je viens sans jeu de table. Je montre ainsi que "je ne suis pas seulement là pour distribuer des jeux... j'ai surtout beaucoup de choses à vous apporter".
Les mêmes phrases reviennent à la fin de l'heure : "C'est simple les échecs", "C'est génial je comprends mieux maintenant", "Est-ce que tu es Champion du Monde ?!", "Est-ce qu'on va jouer la semaine prochaine ? - Oui bien sûr."
Et pourquoi pas un petit sondage avant de quitter les enfants : "Qui trouve que les échecs c'est facile ?"
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Sdb64 Merci d'apporter ta contribution et ton point de vue.
Avant toute chose il me semble important pour un intervenant de savoir si il est dans une optique éducative, on est pas forcé, c'est très difficile, on a pas l'obligation, et tout le monde est très content que bon ils jouent aux échecs, c'est une activité ludique, et les gens de l'école sont contents.
Maintenant des enfants qui laissent leur roi en échecs, ce que l'on voit très souvent dans ses ateliers, ne jouent pas échecs, ils jouent avec un échiquier, et cela fait une grande différence, et donc le bénéfice éducatif sera quasiment insignifiant.
Reste donc toujours en suspend ce problème de l'objectif pédagogique souhaitable et raisonnable pour ces ateliers.
Aussi central dans la réflexion autour de ces ateliers, je ne parle pas du club ou ils sont beaucoup plus forts, ils ont plus de pratique, ils sont plus motivés, ils ont les parents derrière, c'est très différent, et donc là l'enseignement transmissif pose beaucoup moins de problème et est parfois indispensable.
Mais à l'école ma conviction est que la méthode active, un élève ou deux élèves avec un échiqier (3 cela marche moins bien) à chercher la solution d'un petit problème tactique, je pense que c'est la meilleure méthode.
Et cela répond aux 3 premières directives de Dehaene que l'enfant soit attentif, et quand il est avec l'échiquier il est attentif parce qu'il est content de bouger les pièces il s'engage dans l'activité, et troisièment l'importance des erreurs, on le laisse chercher, il se trompe, on lui dit et il réajuste petit ses représentations.
https://www.youtube.com/watch?v=MMvzA5SfBGk
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... et toujours de grandes phrases non assimilees ... Y aurait-il une bonne ame pour expliquer enfin a Philippe1234 ses lectures ? Peut etre finirait-il pour les comprendre et serait-il capable ensuite de les mettre concretement en pratique ?
Tout le contraire de Sdb64 qui en qq phrases deroule un cours en expliquant clairement les enjeux et objectifs ... Ce que nous attendons de Philippe1234 depuis le debut de son post en vain ...
Y arrivera-t-il ?
Les paris sont ouvets, la cote de la reussite est tres tres elevee me glisse-t-on du cote des amis bookmakers ;)
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Je te rapelle que j'ai eu 30 sur 30 à mon mémoire DAFFE2 et que c'est la cause de tous mes problèmes DDTM.
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MERCI !!
Grace à vous tous, j'ai enfin compris pourquoi toutes les méthodes pédagogiques sont à l'origine de l'échec scolaire des enfants !!
IL devient évident que le "tout pédagogique " est voué à l'échec …(et à l'oubli), surtout avec certains pédagogues qui ne m'inspirent qu'une seule pensée , comme le dit si bien notre ami Reyes, :
https://www.youtube.com/watch?v=wPqo_q-HgmE
..vivement que le prochain tournoi d'échecs commence afin que tous les dyslexiques de la notation, les dysorthographiques du forum, les dyscalculateurs des variantes, les hyperactifs de la Dame, les dépressifs du mat, les schizophrènes du petit ou grand roque, se retrouvent tous pour commenter de belles parties d'échecs …
Cordialement à tous sur le forum ..
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Mais je suis d'accord avec toi Thierry et Stanilas Dehaene aussi... il ne parle pas de méthode, il donne juste quelques conseils basés sur son travail, il fait de la psychologie cognitive expérimentale et ses conseils sont donc fondés sur des faits.
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''Il ne parle pas de méthode''. Très bien. Mais alors pourquoi ouvrez vous un post intitulé '' Descriptif d'une méthode pédagogique pour ateliers périscolaire ''dans lequel on peut lire ''méthode'', ''descriptif'', ''ateliers périscolaires'' ?
C'est certes très intéressant Dehaene ou d'autres, mais une fois sur le terrain, si je devais confier un peu de doc à mes jeunes formateurs DIFFE, avant de rencontrer leurs groupes périscolaires, je pense que je leur donnerais en priorité les textes de Sdb64 ou Yves4 avant les oeuvres de Dehaene.
Mais lors de votre exam, quand vous avez eu 30 sur 30, vous avez bien dû décrire une leçon type ? Et vous avez fait directement le DAFFE 2 ? Peut-être avez-vous encore d'intéressantes leçons de DIFFE ou DAFFE 1 à nous proposer ? Avec leur '' Descriptif d'une méthode pédagogique pour ateliers périscolaire ''.
C'est juste le sujet de votre post. Autrement, je vous avais suggéré d'ouvrir un second post sur ces scientifiques, Dehaene et autres.
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Chemtov, merci de me répondre...
Il me semble plus intéressant de disposer d'un modèle sur comment le cerveau apprend que d'une méthode. Stanilas Dehaene fait cette boutade que beaucoup d'enseignants savent mieux comment le moteur de leur voiture fonctionne que le cerveau de leur élèves.
Je crois que tout le monde a ses propres représentations sur l'intelligence, et pour les personnes dans l'enseignement et la formation, aussi sur comment on apprend. J'ai été balancé dans ces ateliers je n'avais jamais entendu parler de sciences de l'éducation et jusqu'alors je ne m'étais pas intéressé à la psychologie cognitive.
Et j'ai commencé à exercer en fonction de mes croyances et représentations... et Chemtov si vous avez des croyances et des représentations qui ne sont pas justes ce que vous faîtes ne marche pas.
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Pour ceux qui sont interessé par le côté méthode
De ma petite expérience en périscolaire avec enfant du CP au CM2 (6 - 12 ans pour donner large) sur quelques années, je n'ai jamais eu de groupe en année complète mais sur un trimestre, donc déja les objectifs pédagogiques sont restreint car ca signifie 7 - 9 séances selon les trimestres et les jours fériés.
Objectifs pédagogiques du trimestres : Apprendre la marche des pièces et faire mat avec Roi + Dame vs Roi - Mat du Couloir
Durée théoriquement 1h30, mais bon, je les récupérais directement à la fin des cours, donc il fallait leur laisser le temps de respirer un peu dans la cours pour pouvoir etre disposé et disponible pour l'atelier.
Sur les 1h15 qui me restent, j'aurai une heure à utiliser avec les enfants, les 15 minutes restantes servant de moments détentes et/ou informels avec le groupe car ils ont une journée de cours dans les jambes et que je souhaite qu'ils vivent l'atelier comme un plaisir et non un cours en plus.
Matériels nécessaires :
salle + tables + chaises + échiquier mural + échiquier pour les enfants (minimum 1 pour 2 enfants) + 1 feuille avec diagramme avec chacune des pièces pour qu'ils puissent les compléter cours après cours et avoir leur pense bête.
Pour un groupe d'enfants ne connaissant pas le jeu d'échecs, en primaire
Séance 1 : Le Pion (déplacement + capture) Bataille de pions
Découverte de l'échiquier avec l'échiquier mural (vide) et si possible en plus avec l'échiquier sur la table de l'enfant
Découverte du pion,
je montre un pion blanc que je met sur le mural (vide) en e2
les enfants mettent un pion sur l'échiquier sur leur échiquier en e2
On fait le mouvement de pion d'un case en avant pour comprendre le sens de la marche du pion. Les pions avancent d'une case sauf si ils n'ont pas encore bougé, et là c'est comme vous les enfants, le matin, quand vous vous réveillez, vous pouvez soit vous réveiller et rester allongé pour en profiter un peu (le pion avance d'une case) soit vous réveiller et vous lever (le pion avance de 2 cases). Mais attention une fois levé ou réveillé le pion avance d'une case.
Faites le à l'oral avec des enfants ou des adultes débutants, de mon retour d'expérience, vous verrez que cette description fonctionnent !)Ne pas hésiter à le répéter lors des batailles de pions, ca leur permet pour certains d'avoir un repère auditif du mouvement de pion.
Je remets le pion blanc en e2 et en ajoute un noir en e7 et on fait avancer les pions jusqu'au contact, le pion ne peut plus avancer.
Unique moyen de continuer à avancer, capturer, on regarde comment les pions capturent (en diagonale) sur le mural, je met un pion blanc en d4 et un noir en e5 et je montre la capture avec les blancs puis avec les noirs. Attention, un pion ne capture jamais en arrière, je déplace le pion d4 en f6 et je demande a un enfant, est ce que le pion e5 peut capturer le pion f6 (en les montrant sur le mural, voir en montrant d'abord la colonne et ensuite la rangée si nécessaire en fonction des enfants. Il faut s'adapter tout le temps au public présent.
Règle de la prise en passant : position blanc e5 noir d7 trait aux noirs ils jouent 1...d5, le pion noir se leve directement pour ne pas être capturer, mais avant de se lever le pion noir s'est d'abord réveillé et c'est pour ça que les blancs répondent aux noirs qu'ils l'ont piégé au moment de son réveil et le capture en jouant 2.exd6 (la case où le pion s'est réveillé)
Je fais 2 exemple au mural avec les enfants, en les interrogeant à tour de rôle pour que l'apprentissage soit actif et que les enfants interviennent. Ils peuvent demander conseil à un camarade si nécessaire. Même quand je viens de montrer la prise d4-e5, je demande à un des enfants de me valider ce que je viens de dire car l'apprentissage s’appuie aussi sur la répétition et ça met d'entrée l'enfant en situation de parler, penser un mouvement du jeu.
position 1 : blanc e4 f4 g5 noir f5
Questions à tour de rôle avec les enfants
e4 peut-il capturer f5 ?
f4 peut-il capturer f5 ?
g4 peut-il capturer f5 ?
est-ce que f5 peut capturer un pion blanc (ou 2 ou 3)
position 2 blancs c4 - d4 - e5 noirs d7 - e7 - f7Les blancs peuvent-ils capturer un pion ?Les noirs peuvent-ils capturer un pion ?Maintenant c'est aux noirs de jouer, mais ils ne veulent pas donner un pion et jouent 1...f5 :Les noirs ont ils le droit de jouer 1...f5 ?Que peuvent jouer maintenant les blancs ??
Je mets tous les pions sur le mural et je leur lance un défi qui s'appelle la bataille de pion (le gagnant est celui qui amène un de ses pions sur la 8ème rangée)
Suivant l'age des enfants on le fait à l'oral et je déplace les pions moi même, soit si ils sont plutôt jeune, ils viennent tour à tour déplacer un pion comme ça on est dans la pratique tout au long de l'exercice. Quand l'enfant joue son coup, il ne faut pas hésiter à le questionner, pourquoi, quel est son objectif, etc,etc pour que la disucssion se fasse à l'oral et que chacun puisse la suivre.
Suivant le nombre d'enfants et d'échiquiers disponible, soit je fais une simultanée de bataille de pions avec les enfants, soit ils jouent entre eux des parties et je passe entre les tables observer, arbitrer ou questionner les enfants sur la position qu'ils sont en train de jouer.
En fin de séance, je laisse les feuilles diagrammes aux enfants qui le souhaitent, mais en général c'est plus vers la séance 3 ou 4 qu'ils la prennent avec eux (pour les motivés), mais ils doivent l'avoir avec eux pendant l'activité et les parties.
Démarche/approche: comme vous voulez pédagogique
Au niveau de la démarche, j'essaie d'être le plus ludique possible tout en maintenant l'ordre et le respect des règles pendant l'activité, raison pour laquelle, je réserve d'entrée de jeu 2 x 15 minutes (15 entre la fin du cours scolaire et le début de l'activité + 15 minutes pendant l'activité pour souffler un peu entre 2 positions murales ou bien entre le mural et les batailles de pions, pour rappeler les règles après la première bataille de pions entre eux, ..., tout dépend du contexte).
Principe du format que j'ai connu, un laps de temps court (1 heure d'attention max) sur 7 - 9 séances
Apprentissage actif car il y a intervention ou interrogation des enfants dès que possible.Utilisation du mural pour montrer l'idée, la marche avec des positions épurées et validation de l'acquis par la mise en application directe quand je demande confirmation à un enfant de ce qui a été appris où qu'ils jouent une bataille de pions au mural à tour de role contre moi.
Multiplication des moyens de mémorisation
- visuel avec le mural + les echiquiers + la feuille des diagrammes
- tactile avec l'échiquier
- auditif car les règles sont fréquemment répétées
Par la suite, vers la séances 4 ou 5 quand on voit le mat du couloir ou bien de l'escalier, après leur avoir montré la méthode de mat, je leur propose de me mater soit tous ensemble soit chacun son tour, pour voir qui le fera le plus vite mais toujours au mural pour que tous puissent en profiter ou avoir envie de le faire. Position d'exemple : blanc Re1 - Ta1 - Th1 noir Re5, je les noirs et un ou les enfant(s) doivent me faire mat et le fait de le faire avec plusieurs enfants à tour de rôle permet d'assimiler l'idée
Vu le format court, mon objectif concret se résume à leur montrer la marche des pièces, quelques mats et avec de la chance vers la fin des miniatures où je les interroge à chaque coup, on réfléchit à haute voix tous ensemble.
Mon objectif idéalisé : leur montrer qu'on peut vraiment s'amuser aux échecs, leur apprendre qu'un enfant peut battre un adulte aux échecs en leur racontant des parties de tournois de la ville ou la région, des rencontres interclub ou qu'il y a des enfants ou jeunes qui sont plus fort que la plus grande partie des adules qui jouent eux aussi mais sont adultes ! Toujours avec de l'humour car c'est un jeu avant tout qui peut devenir un sport ou un art selon les goûts selon les profils pour ceux que ca interessera.
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@philippe1234 à 12:34 "des enfants qui laissent leur roi en échecs, ce que l'on voit très souvent dans ses ateliers, ne jouent pas aux échecs, ils jouent avec un échiquier, et cela fait une grande différence, et donc le bénéfice éducatif sera quasiment insignifiant."
Le jeu doit faire partie intégrante de l'éducation de tous les enfants. Même si les enfants laissent leur roi en prise, ou s'ils jouent sans les rois, le principal c'est qu'ils jouent. Ils respectent des règles. Les bénéfices éducatifs sont évidemment déjà là, seulement vous ne les voyez ou comprenez pas, c'est tout.
Si vous avez une méthode pédagogique qui peut fonctionner partout en France (et pas seulement avec vous) ça peut être intéressant de donner un exemple d'application concrète.
"La méthode active ou de découverte :
Parce qu’elle modifie considérablement les rôles des formateurs et apprenants, la méthode active va à l’encontre des postulats des autres méthodes pédagogiques. Ainsi, elle considère que les connaissances se construisent et ne s’apprennent pas, et a pour point de départ l’action. C’est à partir de l’action qu’un apprenant va engager une réflexion sur un sujet donné."
https://www.digiforma.com/guide-of/methodes-outils-pedagogiques/
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@capenoire : par expérience je pense que la prise en passant peut être étudiée lorsque tous les enfants maîtrisent le déplacement et la prise du pion. Les CP/CE1 sont incapables d'assimiler la règle + les exceptions dans la même heure. [C'est pas pour rien que la règle du hors-jeu au football n'existe pas en U8-U9 et simplifiée en U12.]
Je préfère distiller pour le plus simple possible et ne perdre personne en route :
- bataille de pions SANS LES ROIS "le pion aux échecs avance d'une case, premier au bout a gagné",
- séance suivante on reprend le mouvement du pion et on ajoute qu'il est possible d'avancer de 2 cases, ça passe tout seul. On peut alors expliquer la promotion, rester sur les batailles de pions ou partir sur le mouvement de la Tour. On termine alors par une bataille de pions avec promotion Tour.
- En règle générale je fais l'impasse sur la prise en passant lors de l'apprentissage des déplacements des pièces. Je la réserve pour une leçon "les trois coups spéciaux aux échecs".
La simultanée de bataille de pions je suis pas très fan. Les enfants seront beaucoup plus actifs en jouant entre eux. Ce sera le moment de faire le tour des échiquiers et de repérer les enfants en difficulté sur le mouvement/la prise des pions. Changer les duos, gagnant-gagnant perdant-perdant. Un maximum d'enfant doit avoir le plaisir de gagner, quitte à donner un peu de sa personne.
En CP ou CE1 il faut bien expliquer le geste de la prise. Bien décomposer le mouvement : montrer la prise avec une seule main, que le pion qui prend reste toujours sur l'échiquier, etc.
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Bon sang , je viens de survoler ce fil. Je repars aussi sec ...
Venez plutôt voir le fil sur les Roos, il y a des jeux de mots du tonnerre .
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Mais il me semble qu'ils confondent la bibliothèque Roos et la verte... Ah ! Toujours ces spécialistes ! En revanche, vous avez tort de vous enfuir d'ici. Cela commence à devenir plus consistant.
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Mon travail de mémoire et ma réflexion partent d'une expérience en ateliers bleus en école élémentaire. Le fonctionnement des ateliers bleus était très différent des ateliers que l'on a aujourd'hui. Des élèves volontaires du CP au CM2 qui étaient inscris pour l'année. Souvent je suivais un élèves sur 2 et parfois 3 ans.
Il faut du temps pour instaurer des routines, des habitudes, et que les choses se déroulent en douceur.
Dewey éclaire lumineusement les différentes conceptions et représentations qui existent autour de ce texte majeur sur l'intérêt. Et bien en 3 mois on a pas le temps de former à partir de cet intérêt immature de l'enfant pour le jeu d'échecs quelque chose de pérenne et mature, un début de réel compréhension du jeu d'échecs.
Quand on fait tourner les enfants sur plusieurs ateliers dans l'année, les animateurs n'ont pas le temps de travailler et on reste dans le ludique. On reste à un premier stade de découverte des activités... mais la vérité est que les enfants n'ont rien découvert, parce qu'il faudrait laisser aux animateurs le temps de les amener de cet intérêt immature à un réel intérêt pour un art ou quelque discipline que ce soit.
Il faut bien comprendre que ce qui est formateur pour l'esprit ce n'est pas le jeu mais l'essence ou la structure de la discipline. Un enfant qui laisse son roi en échecs ce qu'il a fait ne lui aura servit à rien.
Jérôme Bruner
"L'éducation, entrée dans la culture"
"La culture donne forme à l'esprit"
On est en dehors de cela avec cette approche ludique.
Oui pour le ludique, mais avant à l'école maternelle, c'est aussi ce que préconie Dehaene qui se fait un avocat de la pédagogie Montessori.
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"Des élèves volontaires du CP au CM2 qui étaient inscris pour l'année. Souvent je suivais un élèves sur 2 et parfois 3 ans."
Vous parlez de périscolaire, mais sous la forme que vous décrivez ci-dessus, il s'agit tout simplement d'un créneau format club. Ces enfants devraient être licenciés automatiquement et on devrait en retrouver certains dans des compétitions scolaires.
Les enfants dont vous parlez ont-ils mis les pieds dans un club (même si je vois que vous n'êtes plus licencié à la FFE) ?
En 3 mois on a le temps d'apprendre les règles du jeu, savoir noter une partie et de comprendre ce qu'est un échec et mat, un pat. Il est vrai que parvenir à faire mat sur l'échiquier n'est pas accessible à tout le monde en 3 mois.
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Chemtov, toute personne qui est passionné par un sujet et s'implique dans un domaine peut s'approprier des connaissances assez sophistiquées.
D'autre part Dehaene même si il aborde parfois des sujets très complexes à l'art de faire passer les idées et il s'exprime très simplement par rapport à la matière qu'il traite, bravo à lui!
Si dans ces conférences tout n'est pas accessible, il est toujours intéressant de les regarder, ce qui est important pour quelqu'un dont le travail est faire apprendre c'est que ses conceptions et ses représentations évoluent.
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SDb64
Il ne faut pas faire un dogme de la pédagogie active, c'est vrai qu'elle s'est construite sur une idéologie estimant que l'apprenant devait construire ses propres connaissances et par là elle minimisait le rôle de l'enseignant.
L'enseignant à un rôle et je reviens à ce que je disais au début du fil, il doit déterminer les connaissances que doit construire l'élève par lui même, et je ne vois pas qui dans le monde du jeu d'échecs s'opposerait à cette idée qu'on apprend par sa propre expérience, mais aussi il doit transmettre des connaissances.
Et là j'invite koulam à cogiter...
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https://www.youtube.com/watch?v=S-pTmJVqKQc
Dehaene plaide pour la pédagogie active... 11 mn... et contre les notes.
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https://www.youtube.com/watch?v=S-pTmJVqKQc
22eme minute... le stress... les émotions négatives inhibent la plasticité cérébrale... donc faire réussir les enfants.
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Finalement Dehaene a résolu le problème de l'apprentissage aux Echecs :
"Nos enfants sont des super-ordinateurs" Stanislas Dehaene
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assez des pédagogos. Tout le monde est beau, tout le monde il est gentil. Bouh le méchant qui a dit à un élève qu'il n'était pas bon, ou qu'il ne faisait pas son travail. C'est grâce à ce genre 'd'experts' que le niveau de l'éducation en France ne cesse de baisser. Pour en revenir aux échecs, il y a une chose qui est bien: celui qui est moins bon perd et il ne peut rien dire contre ça. ça remet les choses en place pour certains. Pour faire réussir tout le monde, il faudrait supprimer les défaites. Les échecs,remède aux pédagogos
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Dehaene c'est le Jacques Attali de l'éducation.
C'est parce que l'on ne fait pas ce que préconisent ce genre d'experts que les choses ne vont pas bien.
Dehaene dit la même chose que Bruner... je renvoie au format d'étayage, contrôler la frustration des élèves.
C'est intéressant de faire un rapport avec la plasticité cérébrale, un enfant aura plus d'imagination, sera plus créatif pour résoudre un problème d'échecs si il a confiance en lui, ou si il sait que si il échoue il n'y aura de retombée négative.
Alors que si il est sous stress... je pense que dans le jeu d'échecs le stress et les émotions négatives inhibent la créativité et la prise de risque, il va bloqueret.
Les enfants en ont besoin d'avoir confiance en eux, ils doivent prendre du plaisir dans cette activité qui consiste à résoudre des probèmes d'échecs pour apprendre.
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Si vous arrivez à 200 posts avant d'avoir fini, vous mettez en route un autre fil, s'il vous plaît.
Parce que les premières punch lines des 2 dernières interventions me semblent laisser présager que le meilleur est encore à venir.
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''C'est parce que l'on ne fait pas ce que préconisent ce genre d'experts que les choses ne vont pas bien''.
Mais Philippe, il y a-t-il un pays où cela va bien dans le monde ? ( échiquéennement parlant, bien entendu, et pour l'éducation de nos chères têtes blondes ). Si oui, ces pays ont ils suivi les préceptes de ce ''genre d'experts'' ?
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Il est incroyable que ce rigolo trouve des gogos pour entretenir la pseudo-conversation.
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@Chemtov : oui !
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Sans doute j'ai présenté la méthode de façon un peu... pas consensuelle.... je suis pas doué en communication...
Je sais plus qui m'avais que j'étais pas "carré".
Mais dans ce boulot je suis super "carré", la méthode est parfaitement définie et j'applique systématiquement tous les principes énnoncés.
De toute façon tout le monde a une méthode mais pas forcément en accord avec les sciences cognitives et la psychologie des apprentissages.
Si on commence à s'intéresser à ce domaine très vaste, et que l'on cherche à établir une pratique informée, tout nous dirige dans la même direction.
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@ Picard
Pour paraphraser Félix dans « Le père Noël est une ordure », Scène 4, si vous n'aimez pas, c'est pas la peine d'en dégoûter les autres.
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Je ne suis pas étonné... que l'on trouve une discussion constructive dans ce fil je n'y ai jamais compté.
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Nous ne savons pas d'où proviennent nos idées mais nous savons que nous ne les tirons pas de nos ordinateurs...
C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler , de connaitre de découvrir ...pour citer Einstein.
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Soiree productive .. sur le plan des posts ..
Allez encore un peu de courage et peut etre que Philippe1234 trouvera quelqu'un pour le comprendre.
Merci aux autres contributeurs, qui eux ont donne des elements utiles sans blabla verbeux inutile et contre-productif
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"... que l'on trouve une discussion constructive dans ce fil je n'y ai jamais compté."
Il ne fallait donc pas ouvrir ce fil archi-nul
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Plus nul que nul on tombe dans le négatif.
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A relire
https://www.france-echecs.com/article.php?art=20160414211202691
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ce fil nuit gravement à la plasticité de mon cerveau.
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Le casting de 2016 mettait à l'affiche un fabuleux duo, avec un incroyable potentiel tragi-comique.
C'est ce qui manque à cet opus pour qu'il figure dans le Hall of Fame de FE.
Je ne suis pas un grand fan des one-man-shows.
Mon simple avis.
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humm...ouais, un récidiviste?...un maniaque du bien apprendre?
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Cette récidive démontre une pathologie persistante qui s'aggrave.
Hélas, ce n'est pas opérable!!
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Amphigourique
Un «propos amphigourique» est un propos qui n’a pas de sens; qui est confus. Ce terme vient d’«amphigouri», à savoir «discours ou écrit burlesque, volontairement obscur ou incompréhensible», ainsi que le note Le Trésor de la langue française. Par extension, il s’emploie pour parler familièrement d’un «propos ou écrit involontairement confus et inintelligible en raison de l’incohérence des idées et de l’expression». Du charabia quoi. L’origine de cet étrange mot, apparu au XVIIIe siècle, est obscure. Cependant, «les spécialistes s’accordent cependant à dire que cet assemblage de syllabes hétéroclites serait le fruit d’une onomatopée visant à reproduire la cacophonie que produit un discours sans queue ni tête».
D'autres mots pourraient aussi s'appliquer à ce fil, je vous laisse les trouver : https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/cinq-mots-rares-et-precieux-que-nous-ferions-bien-d-employer-20200105
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Soit. Observons en toute équanimité le combat de l'histrion amphigourique et de ses sycophantes infatués.
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Bon, on passe au point numéro 2 ?!
- Il faut construire un programme d'exercices avec des micro-étapes pour parvenir à cet objectif pédagogique.
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https://www.m-echecs.paris/materiel-pedagogique.html
Vous saurez y trier le bon grain de l'ivraie. Attention, d'obscurs auteurs proposent des exercices aux enfants de 5 ans !
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Des exercices que je trouve très bien faits :
https://passionechecs.com/
Philippe est un théoricien qui a visiblement du mal avec le terrain.
Prenons ses qualités.
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Oui. Très bien. Mais maintenant qu'on a ainsi une base de diagrammes, comme celle de Polgar, de Bönsch ou d'autres, comment le formateur doit il l'utiliser ? ( Chaque enfant n'aura pas son ordi ).
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Perso, en club j'alterne une séance d'échiquier mural pour regarder des parties et travail à deux sur feuille pour faire des combinaisons qu'ils placent sur l'échiquier.
Les enfants se choisissent et prennent le niveau de leur choix (4 niveaux).
Tps peri-sciolaire, par manque de temps tout est fait sur l'échiquier mural.
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je dois avouer que la méthode pédagogique de Philipe fait exploser toutes les échelles logarithmiques de ma comparaison sarcastique entre russophobie et naïveté exprimée de manière absconse en décembre dernier :
thierrycatalan, le 28/12/2019 22:55
"Clarxel ,.....Votre russophobie est indiscutablement supérieure à ma naïveté amphigourique….."
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Lu sur l'autre fil : Pour Piaget, la pensée formelle c'est à partir de 12 ans (...)
Va bien expliquer à un gamin l'importance du centre, vas-y ! Je t'attends !
:)
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Curieusement, Philippe1234 n'a pas retrouve le chemin de son post pour enfin donner un semblant d'exemple .. mais sur un nouveau post
https://www.france-echecs.com/article.php?art=20200107005711424
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Il s'agit d'un délit grave de pollution de forum!
Il n'a pourtant rien à dire qui mérite lecture
Une étape importante de la formation d'enfants est l'examen de l'état intellectuel, psychologique et moral de l'enseignant.
Cette étape a été manifestement sautée dans le cas de ce pseudo-enseignant.
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"Arrivée à 16h30 dans l'école, je suis censé faire de la surveillance dans la cours de récréation, mais je monte préparer la salle et personne ne m'a jamais fait une remarque."
Laisser les enfants dans la cour sans surveillance est deja une faute disqualifiante pour continuer a travailler a l'ecole
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