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« Le Jeu de la dame » par Bellamy le
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Pour ceux à qui ça aurait échappé, je signale cette mini-série parlant d'échecs, sur Netflix.
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Il me semble qu'on en avait déjà parlé cet été ou bien l'hiver dernier,je ne sais plus...
Ou bien c'était un film?...
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C'est payant Netflix ?
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Non, c'est la nouvelle plateforme qui milite pour la libération de l'industrie cinématographique.
Tout est gratuit !
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Moqueur.
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Réponse de Sharif à la même question : ''yes sir, Je crois 14 euros le mois''. Bon... après, il faut aussi un écran correct (pas mon cas).
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Yves4, cette plate-forme Us ne milite pas pour le cinéma gratuit ,enfin il me semble.(d'ailleurs elle devrait être interdite en France).
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Moqueur ?
Je dirai plutôt que ma réponse est à la hauteur de la question.
Premier élément : il faut être sorti de la planète Mars pour ne pas connaître Netflix.
Prenons pour hypothése que Chemtov est issu du vieux monde, qu'il ne regarde pas le TV, et ne voit jamais de pubs sur internet car il se contente d'aller sur des sites où il n'y a pas de pubs. On va même dire qu'il a un bloqueur de pubs ( c'est quoi ?)
C'est déjà énorme. Il voit Netflix et au lieu d'ouvrir un nouvel onglet sur son navigateur pour taper Netflix, il se dit, ce sera plus convivial de poser la question sur le forum. A noter qu'il ne demande pas ce que c'est mais si c'est payant.
Et pour conclure en absurdie, il nous dit que c'est Sharif qui lui a donné la réponse. Pourquoi avoir posé la question sur le forum alors ? Et que vient faire Sharif ici ? Il pose la question au forum puis à Sharif qui est visiblement joueur d'échecs mais aussi conseiller spécial de Chemtov. Peut être Sharif lit-il le forum mais ne parle qu'à Chemtov.
J'en arrive à ma réponse. devant tant d'incohérence, Chemtov nous traire d'idiots en posant une question incohérente. Je lui réponds donc sur le même ton et les cochons sont bien gardés.
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Ben oui, cher Yves4...
1) en dehors de son nom, je ne connais absolument pas Netfix, ni d'ailleurs aucune autre ''plateforme'' (?)
2) ma télé ? un vieux truc, qui ne marche souvent pas, avec peu de chaînes et un petit boitier cgv (tnt avec une antenne, mais pas d'internet)
3 ) oui, c'est évidemment plus convivial de demander ( mais je crois que vous ne connaissez pas le sens du mot, mais bon ce n'est pas grave )
4) oui, c'est important de savoir si c'est payant.
5) qu'il y a-t-il d'absurde à ce que Sharif me donne la réponse ? Je lui ai posé la question simultanément ( par facebook où nous échangeons beaucoup ). Et j'ai même eu une autre réponse, plus aimable que la vôtre, de Marc08 ! Et puis, Sharif, et oui, c'est mon conseiller spécial en pas mal de choses !! Et cela depuis plus de 35 ans ( échecs, organisation, voyage, cuisine, etc...).
Quant à ''Chemtov nous traire d'idiots en posant une question incohérente.''. Pourquoi utiliser le pluriel ? Et en vous donnant même une réponse cohérente.
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Chemtov, connaissez-vous l'enfant qui criait toujours au loup alors qu'il ne courrait aucun danger ? Et le jour où le loup est véritablement venu, personne ne l'a cru.
On peut vous appliquer cette histoire. A force d'être désagréable, on ne se rend plus compte lorsque vous ne l'êtes plus.
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On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
On s'ennuie tellement
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Fox, retournez compter les malades du Covid.
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@Renan : Bon... à part ça... Une chance que ces films sortent en DVD ? (nous avons un lecteur qui marche avec notre télé !!)
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@Chemtov
En cherchant bien sur la toile, on peut avoir des très agréables surprises :-)
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@mop : Certainement. Mais j'attendrai... Yves4 me l'offrira peut-être pour Noël.
Par ailleurs : ''C'est pas mauvais Queen's gambit sur Netflix''. Commentaire de Maître Yoda (Sharif) sur Facebook. J'en conclus que cela doit être très bien.
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J’ai beaucoup ri au commentaire de Yves4 et j'ai le plus grand respect pour Chemtov! Vraiment c'était drôle ( au second degré) j'imaginais que chacun en aurait ri et que Chemtov ne s’en offusquerait pas!
J’ai pu regarder cette série et je l'ai trouvée très bien faite! sans doute une des meilleures représentations de 'l'univers des échecs ‘à la télé ou au cinéma - tout confondu - (ce n'est ici que mon avis)
Vraiment une très bonne série!
Fourmillant d'anecdotes qui ravirons les passionnés de ce jeu!
Les parties sont plutôt bien retranscrites et inspirée de l'histoire du jeu.
"Personnellement j'ai aimé ce passage où elle joue dans le sous-sol de l'orphelinat contre le gardien et le représentant du club d'échecs du lycée et qu'elle termine à l'aveugle contre ce dernier ("Dd8! le roi prend, obligé, puis fou g5 échec... et mat au coup suivant") On croit reconnaitre la partie Réti contre Tartacover (Vienne 1910)
On dirait un spin-off de l'enfance et l'adolescence de Bobby Fischer! ( au genre et lieu de vie près, bien sûr)
J’ai (adhéré!) adoré"
Si d'autres parties vous sont évidentes dans cette série je suis preneur car je suis certains qu'elles "parleront" aux connaisseurs.
Je ne peux que conseiller de la regarder et de se faire sa propre idée.
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Chemtov,ça j'en doute quand même...je ne sais pas et d'ailleurs moi non plus je n'ai pas netflix...
Je m'en fiche un peu d'ailleurs...ca plus plus ça, ça fait beaucoup à force...
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Bon ; d'abord un petit mot pour les admins qui ont supprimé mon compte sans doute parceque mon identifiant avait un espace. J'étais un des plus anciens du forum...ça fait plaisir. Surtout sans être prévenu...
Bref...
Pour revenir au sujet la série est intéressante. Moi j'ai éclaté de rire à certaines scènes ou ils mélangeaient les histoires tirées de l'histoire des échecs. Comme d'habitude il y faut mettre de coté son savoir échiquéen mais on sent qu'ils ont été assez bien conseillé pour le coté technique ; ce n'est pas trop loufoque (à part "Gorbov" comme nom du champion soviétique ☺).
Les décors sont sympas, l'histoire sympatoche. Ça se regarde !
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@Fox belle chanson...
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J'avais assiste au tournage de quelques scenes, dans un restaurant en faillite sur le Kudamm à Berlin, en dessous de mes bureaux, restaurant transformé à l'occasion en gallerie parisienne :-)
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Apparemment selon ce que j'ai vu sur Twitter (une autre nouveauté de l'internet) Kasparov en personne et Pandolfini ont été consultés pour la crédibilité échiquéenne de la chose.
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encore un tweet de donald trump?
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j'ose à peine imaginer l'effroi d'un néophyte qui arriverait par hasard sur cette page du forum...
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Du moment que les échiquiers sont dans le bon sens, et que les positions ressemblent à quelque chose, j'essayerai de la regarder. Pas tiré d'une histoire vraie cependant, ce serait encore mieux :-)
PS : la première intervention d'Yves4 m'a amusé aussi.
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Vu ce que dit Kasparov de Donald Trump, je doute qu'il en fasse la promotion comme consultant ! C'était quelqu'un qui connaissait les échecs il me semble, peut-être Szusza Polgar.
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Twitter ?
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Twitter !
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Twitter, une plateforme comme Netflix ? qu'est-ce à dire que ceci ?
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C'est quoi Twitter ?
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mon lien ci-dessus amène à la présentation de la série ( pour les curieux désirant voir la bande annonce )
sinon, j’ai vérifié de nouveau cette scène où elle se révèle enfant. À 38'26" l'échiquier présente la position suivante :
1.e4c6 2.d4d5 3.Nc3dxe4 4.Nxe4Nf6 5.Qd3e5
Elle joue alors 6.dxe5 puis s'éloigne de l'échiquier pour jouer la suite à l'aveugle
5…Qa5+ 7.Bd2 Qxe5 8.O-O-O Nxe4
Elle annonce alors mat en trois coups
9.Qd8+Kxd8 10.Bg5+Kc7 11.Bd8#
Nous reconnaissons bien la partie
Richard Reti vs Savielly Tartakower (Vienne- 1910 )
J’imagine que toutes les parties essentielles s’inspirent de l’histoire du jeu et je serais curieux de savoir si de forts joueurs ( ce que je ne suis pas) reconnaissent d’autres parties célèbres dans cette série (il en existe forcement, mais je ne sais pas les reconnaitre.)
cela pourrait illustrer ce film
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Je pense également que les 11 coups correspondaient également au temps que le réalisateur souhaitait consacrer à la séquence.
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La combinaison finale illustre aussi le côté "Paul Morphy" qui définit ce talent venu de nulle part.
Ce n'est pas le mat de l'opéra mais une autre combinaison de la même veine.
L'héroïne est une chimère de plusieurs grands joueurs ( Homme ou Femme) et je ne pourrais pas la limiter à Morphy, puisqu'il y a aussi du Judith Polgar et du BobbyFischer dans le personnage.
Il y a aussi un très fort message de féminisme, pas seulement opposé au machisme échiquéen mais bien plus général. Cette série dépasse largement le cadre des échecs! c'est juste que la partie "échecs" est particulièrement bien décrite
(du moins pour ce que j'en connais en tant que modeste amateur du club de la ville d'Ankh-Morpork
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@Torlof,
Le h5 qu'elle joue dans une partie est une amélioration de la partie Jakovenko-Stellwagen (2007, Wijk aan Zee B) d'après Olimpiu Urcan.
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"un très fort message de féminisme"
+1 Torlof
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@Torlof
Je ne savais pas qu'il y avait un club d'échecs à Ankh-Morpork mais à ma décharge, dans mes lectures, je n'en suis qu'au milieu de l'antépénultième tome des annales du Disque-monde;-)
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Je ne savais pas qu'Ankh-Morpork existait.
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@grandesorciere, j'imagine de Terry Pratchett aurait aimé l'idée que les échiquiers d'Ankh-Morpork puissent avoir huit rangs, huit colonnes et huit couleurs.
Peut être le germe d'une nouvelle condition féérique?
à ce propos les échecs féeriques n'ont aucune place dans la série en question mais il y a un(très) court passage où l'univers du problème est évoqué avec un Mat en trois résolu durant un battement de cil!
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@kieran Merci! :o)
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Pour ceux qui comprennent l'Allemand, Georgios Souleidis a "analysé" la partie du dernier épisode sur YouTube.
Il indique également de quelle partie les scénaristes se sont inspirés : Ivanchuk,V (2705)-Wolff,P (2585) Biel 1993
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Merci ! Je ne connaissais pas cette chaîne ( En plus c'est bien pour exercer son allemand ! C'est vraiment agréable à écouter. Je vais regarder ses autres videos à l'occasion ).
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Mini série très agréable (traduit pour le grand public par le "Jeu de la dame" mais dont le beau titre original est "The Queen's Gambit ") avec en effet un grand respect, autant que faire se peut, des aspects liés au jeu d'échecs... Quand "ça" parle de sicilienne c'est vraiment une sicilienne qui est jouée, la Rossolimo idem etc.
J'ai même aperçu une Benoni... et la dernière partie est un contre-gambit Albin. C'est tout dire.
Les grands noms propres évoqués, et qui nous sont connus, trouvent leur place de manière cohérente dans le scénario.
Elisabeth Harmon, l'héroïne (un mixte à la louche entre Judith Polgar pour le don, Alexandra Botez pour le glamour et Judith Buttler pour la revendication de genre) est magnifiquement interprétée par l'étrange et magnétique Anya Taylor-Joy.
Mais attention ce n'est pas un documentaire sur les échecs. L’œuvre de base est une nouvelle de Walter Tevis et c'est donc une adaptation. L'itinéraire d'une enfant bien mal partie dans la vie et qui se découvre "ce" don dans un premier épisode assez touchant et plutôt bien vu.
La photographie est très plaisante (qui tire sur les couleurs et les ambiances un peu à la Mad Men de l'époque 1950/60...).
C'est pas l'affaire du siècle mais sympa à regarder. Je ne spoil pas mais le dernier épisode...quand même... Bref. J'me comprends.
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D’ailleurs sauf erreur pour la rossolimo, il ne l’appel comme ça qu’après 3...Db6. e4 e5 Cf3 Cc6 Fb5 = sicilienne fermée dans la série. Pour moi c’était Fb5 qui induisait la rossolimo. Un expert de l’ouverture peut confirmer ?
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Nicolas Rossolimo a remporté quelques victoires dont plusieurs avec sa nouvelle spécialité; 3.Fb5 dans la Sicilienne. Bulletin Ouvrier des Échecs, juillet 1948. https://www.europe-echecs.com/art/rossolimo-la-vision-d-un-artiste-6520.html
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Bah oui... pas la peine d'être un expert. La Rossolimo, c'est effectivement Fb5 sur Cc6 ( après 1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 ).
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@Krusti : merci pour toutes ces infos.
J étais tente de regarder cette série, cela me motive encore plus vu ton post :)
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@chemtov, aujourd’hui et en France oui mais dans les années 80 pas forcément. Le nom des ouvertures a évolué dans le temps et selon les pays. Du coup je me disais qu’il était possible que dans les années 80 (le livre est sortie en 83) la rossolimo était uniquement après dame b6. Mais je pense que le commentateur/écrivain/scénariste a du confondre rossolimo et anti rossolimo.
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Perso, j'ai toujours entendu parler de la Rossolimo, même avant les années 80. En revanche, je ne sais pas ce qu'est l'anti-Rossolimo.
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La partie finale est tirée d une partie Ivantchouk-Wolff en interzonal, mais toute la fin a été remaniée.
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Analysée à 14:33 (lefouduroi, le 27/10/2020 14:33)
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Petite digression sur Rossolimo : Cette histoire de définition de la Rossolimo m'a empêché de dormir... ( enfin... pas cette nuit, mais pendant ma sieste au club, pendant que j'arbitrais le tournoi des jeunes ). Je suis allé fouiner dans les différentes armoires et bibliothèques du club. J'ai vu :
- Dans le Dictionnaire des Echecs de Le Lionnais (1967) : ''1.e4 c5; 2.Cf3 d6; 3.Fb5+ = L'Attaque Rossolimo'' Et aussi (même ouvrage) : ''1.e4 c5; 2.Cf3 Cc6; 3.Fb5 = l'Hispano-Sicilienne ou Rossolimo ''
Chez les Russes, on trouve ''1.e4 c5; 2.Cf3 d6; 3.Fb5+ '' sous le nom de variante de Moscou. Mais Kalinichenko (avec plein de collaborateurs illustres), dans sa mini-encyclopédie russe sur les ouvertures, appelle bien ''Rossolimo Variation '' la variante avec Cc6. Et Giffard, dans son guide, écrit ''Attaque'' Rossolimo pour e4 c5; 2.Cf3 Cc6; 3.Fb5. Bizarre...
Variante ? Attaque ? ( pourquoi Attaque ? ) Avec Cc6 ? avec d6 ? Ils sont confus nos auteurs...
Bref... Mais, il me semble que Rossolimo a joué plus souvent Fb5 sur Cc6 que sur d6. Pour moi, il est surtout associé à Fb5 sur Cc6 car la première fois que j'ai vu ça, c'était dans mon ¨Position et combinaison '' de Max Euwe, quand j'avais treize ans (c'est la dernière partie du livre, la célèbre contre Romanenko). Et la même année Rossolimo rejouait aussi au premier échiquier de l'équipe de France aux Olympiades, à Skoplje (22 ans après Dubrovnik). Un événement ! Le sujet circulait beaucoup à la maison, pendant les trois semaines de ces Olympiades. Le monsieur du livre, qui jouait Fb5, qui jouait pour la France ( mais pas aussi bien...).
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Merci Chemtov pour ces recherches et résultats intéressant culturellement parlant.
Pour l’anti rossolimo, je sais pas si c’est un nom officiel (j’ai trouvé ce nom sur un forum) mais ça a clairement du sens. En jouant Db6 on empêche les blancs de jouer Fxc6 vu qu’on reprendrait de la dame (même si c’est peut-être pas si mauvais -voir bon- après imaginons Fxc6 Dxc6 d4 cxd4 Cxd4 attaque la dame).
d6 Fb5+ est aussi appelé attaque Canal-Sokolski même si je suis pas sûr de voir l’attaque ici (encore moins que sur Cc6). A part préparer un étau de maroczy sans son mauvais fou (mais en soulageant les noirs de leur manque d’ espace),j’ai jamais compris l’intérêt de cette variante (sauf d’un point de vue pratique).
Après sur le mot attaque, il ne faut pas chercher trop loin a mon avis les blancs qui jouent en premier attaquent, les noirs défendent. Donc les ouvertures blanches contiennent donc le mot attaque et celle noires défense (qui a vraiment cru que La Défense est-indienne était une défense ?).
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Bien aimé la mini-série ; que contiennent les pilules que consomme Beth ? Y a-t-il des molécules qui favorisent le « bon jeu » ? Est-ce que cette pratique (dans la fiction) est basée sur des faits réels ?
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1 Ca3 !? s'appelle l'attaque (et oui !) Durkin. J'aime beaucoup, je dois avoir environ 80% avec en blitz contre une opposition pas si mauvaise. Ça exaspère les jeunes qui ont studieusement préparé leur française et leur semi-slave en général.
Bien sûr il faut jouer sept-huit coups a tempo l'air goguenard en mode "comment ça, ça n'est pas dans ta bibliothèque ?" pour que ça fonctionne vraiment à plein régime.
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@El cave : sur 1...c5 j'imagine que tu transposes dans la sicilienne Zvianguintsev avec 2.e4 ? (Ou alors tu continues le délire avec c3, d4, Cc2 etc. ?)
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Ah non bien sûr, 2 c3 3 Cc2 4 b4, si c'est juste pour rentrer dans une sicilienne répertoriée aucun intérêt psychologique.
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Ok je vois. Et ça marche bien donc ! C'est étonnant (parce que couleurs inversées, sur 1.c4 je suis vraiment content qu'un mec rentre dans des trucs comme ça avec Ca6 c6 Cc7 etc., plus en tout cas que 1...e5 ou 1...c5) mais effectivement ça doit pas mal frustrer les jeunes (et je ne le suis plus depuis un moment) qui ont envie de placer leurs variantes apprises par coeur
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@EricAngelini le produit consommé par Beth est cité dans le film c'est le Librium© (chlordiazépoxide) de la famille du Valium et je ne pense pas que son utilisation puisse favoriser le bon jeu. ( c’est franchement sédatif ! et une plaie pour la mémorisation)
L'usage systématique chez les enfants de cet orphelinat m'étonne vraiment. Je n'ai pas trouvé de référence historique à cette prise d'anxiolytique (traitement systématique en raison du traumatisme, du deuil ?)... avec son risque d'addiction très préjudiciable , surtout dès l'enfance.
On peut considérer que l’héroïne est tellement douée qu’elle gagne avec ce handicap. Au vu de son don naturel, sevrée de cette benzodiazépine elle devrait bientôt pouvoir affronter Caïssa avec le handicap d’un pion
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Un article sur cette série :
https://www.ecranlarge.com
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Bonjour à tous,
J'ai vu la série dès sa sortie : j'ai trouvé tout cela très sympa à regarder !
Et pour une fois, les échecs sont bien filmés je trouve.
C'est sûr, c'est de la fiction. Mais c'est bien sympa !
J'ai bien aimé aussi la fin avec l'équipe de secondants à distance (je n'en dis pas trop pour pas gâcher).
Et comme j'ai tout lu les posts sur ce fil, je dirais que quelqu'un qui communique souvent sur facebook doit bien avoir un écran potable pour regarder une série sur Netflix. Personnellement j'ai regardé la série sur mon petit A5 (smartphone qui a déjà au moins 3 ans) avec sa diagonale de 5 pouces et quelques. Et c'était super !
Et Netflix coûte moins de 14€ par mois ... et m'a permis de découvrir des séries et des films de tellement de pays différents que je n'aurais jamais pu voir autrement que j'en suis bien content !
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Merci Torlof, je note que le Librium ne sert à rien pour jouer mieux, dommage, j’en eus pris aussi !
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J'ai regardé toute la série, je reste sur ma faim dans l'approche du jeu d'échecs.
Je doute que la méthode d'apprentissage du jeu par le personnage Shaibel soit pertinente. C'est lui qui apprend à la jeune Beth comment jouer. Il faudrait qu'un entraîneur donne son avis.
Les forts joueurs ont une approche du jeu quelque peu enfantine. "ton style c'est attaquer, alors attaque". Beth s’intéresse peu aux finales et pas pas du tout aux problèmes.
A un moment, elle reproduit une partie publiée dans un magazine, et, s'arrête et lit le commentaire du magazine. Et là, je revois Fischer, reproduire une partie d'un livre, mais son regard est fixé sur l'échiquier pas sur le livre. Tout un monde les sépare...
"Capablanca était un joueur intuitif"... Mais le dialoguiste aurait pu ajouter que cette intuition était validée par le calcul, qu'il aimait les positions "simples"....
"Morphy sacrifiait ses fous et ses cavaliers comme s'il en avait une dizaine". Mais si Morphy pouvait sacrifier c'est que la position le permettait et qu'il avait vu le sacrifice. Si un néophyte entend ce dialogue, il pensera que Morphy donnait juste ses pièces sans raison. Bref, il y a beaucoup d'étroitesse d'esprit dans la "philosophie" du jeu et des grands joueurs dans la bouche des personnages.
Comme le personnage principale est une jeune femme de génie, une allusion à Vera Menchik aurait pu se faire mais non...
Dans les parties lentes des tournois, les ouvertures sont jouées très vites, et même certains passages du milieu de jeu. la représentation pendant les parties est filmée de façon trop théâtrale avec des regards appuyés sur pratiquement chaque coup.
Des 7 épisodes, j'ai plus apprécié le dernier qui se déroule à Moscou, où l'on voit la ferveur du peuple russe pour suivre les parties dehors même tard dans la nuit. la scène se déroule en 1968.
Cette série est tiré d'un roman de Walter Tevis : Le Jeu de la dame, Paris, Albin Michel, 1990 ; réédition, 10/18. Domaine étranger no 2478, 1994.
Les consultants sont Bruce Pandolfini et ... Kasparov ! Je me demande à quoi ils ont pu être utiles, alors qu'ils connaissent très bien l'histoire du jeu cela est quasi inexistant (par rapport à l'alcool...), peut-être ont-ils simplement choisit les pièces et l'échiquier de la série.
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@Davout les films/séries sur les échecs sont toujours très frustrants pour le joueur régulier. Il faut les regarder comme on lirait une bande dessinée ; avec beaucoup de tendresse et un sourire au coin des lèvres ☺
Sinon la dernière partie du film est visible
ici
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Est-ce que vous avez un retour de personnes qui ne jouent pas aux échecs ? Ont-ils apprécié ?
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Là c'est la vision de la BD de Pill qui est frustrante :)
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Ma sœur qui ne joue pas aux échecs : « Vraiment top à tout point de vue. Scénario et réalisation, jeu des acteurs, et l’image est splendide ».
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@Bellamy
C'est le constat des non-joueurs qui ont regardé cette série.
Je n'ai de critique que sur l'approche du jeu pour le reste c'est bien.
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@Fox
Je pensais plus à Spirou, titin, Astérix qu'à Manara ☺ ☺
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Salut ,
Lu aucune de vois interventions les gars désolé.
Mais mon expérience avec la série c'esr deux tentatives de mater l'épisode 1 avec ma femme
Endormissement les deux soirs quand la petite cherche une adoption à l'orphelinat.
Bref l'accroche me fait dormir. ça s'éliore du feu de dieu après?
Bon il faut dire qu'en ce moment on est crevés.
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J'ai regardé les deux premiers épisodes, c'est bien joué, un bon compromis pour plaire au grand public - et les échiquiers sont dans le bon sens '^^
Ceci dit j'ai le sentiment qu'on finira par s'ennuyer un peu, ça avance lentement, et on devine qu'à la fin elle devient championne du monde après s'être fait des potes forts joueurs.
M'enfin je regarderai pt'et l'épisode 3... normal les épisodes sont fichus pour qu'on ait envie de voir le suivant quand-même :)
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« I'm a Grandmaster and The Queen's Gambit has all the right moves » By Ian Rogers, November 2, 2020
https://www.smh.com.au/culture/tv-and-radio/i-m-a-grandmaster-and-the-queen-s-gambit-checks-out-20201102-p56an5.html
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@Benji3000 "...et on devine qu'à la fin elle devient championne du monde après s'être fait des potes forts joueurs."
pas de quoi renoncer à regarder la série! franchement, :o) j'ai vu le biopic de bobby Fischer ("Le Prodige" d'Edward Zwick) et j'ai eu même sentiment au début du film ! :o)
l'article donné ci-dessus par Reyes est... juste parfait
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@Torlof : moi aussi j'ai aimé le biopic de Ficher, et divers autres films sur d'autres gens. Mais là c'est une fiction (qui j'espère aura quand-même un effet positif sur les échecs féminins !). pas les mêmes exigences donc, on veut un bon scénario ;-)
Ceci dit j'en suis à l'épisode 3, je pense tous les regarder. Ça se regarde facilement. Mais, pour l'instant c'est très linéaire...
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. (EDIT : erreur de sous-titrage)
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après seulement les 3 premiers épisodes, que dire ?
que c'est plutôt bien joué, que le doublage est bon, que l'époque est bien reproduite, que le développement de la relation avec sa mère adoptive est intéressant et qu'effectivement les échiquiers sont dans le bon sens :-)
en outre la restitution à l'écran de la façon dont elle joue dans sa tête est très bien trouvée.
par contre les gros plans sur les regards durant les parties le sont un peu moins.
ceci dit il faut bien être honnête, pas sûr que j'aurais commencé à regarder si au lieu de l'univers des échecs,
la série avait parlé du Go, du palet breton ou du cracher de bigorneau.
surtout que ça manque cruellement de zombies, de dragons, d'une tueuse psychopate amoureuse, d'humour noir avec une survivaliste qui découvre le monde, de supers pas trop à cheval sur la morale ou encore de robots en mal d'émancipation ... mais là je m'égare !?!!
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Ouais ça manque d'aventure, c'est trop centré sur sa carrière de joueuse et relativement frustrant puisqu'on ne voit pas vraiment sa progression, ni les parties. (Peut-être après l'épisode 3 ? Y'a eu dans ce dernier 1. e4 c5 2. Nf3 d6 3. d4 cxd4 4. Nxd4 Nf6 5. Nc3 a6 6. Bc4 e6 7. Bb3 b5 8. O-O Bd7 9. Bg5 Be7 10. Bxf6? gxf6??, qui est bizarre pour supposément deux forts GMs.) Peut-être est-ce simplement la retranscription à l'écran du personnage principal qui manque de relief. Je lirai le bouquin, plutôt.
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Libé demain (Camille Nevers) :
> Les miniséries sont-elles des films comme les autres – en plus long ? Probablement. La création télé et la création ciné sont du même ordre, seules les règles et priorités dramatiques, l’approche d’architecture, les stratégies du jeu, diffèrent. « Le Jeu de la dame » du reste, minisérie en sept épisodes adaptée d’un roman de 1983 de Walter Tevis (auteur de l’Arnaqueur comme de la Couleur de l’argent, adaptés à l’écran respectivement par Robert Rossen et Martin Scorsese), a failli être un film. Heath Ledger y travaillait avant que sa mort n’y mette fin brutalement. Ça en est resté là, longtemps. Jusqu’à ce que Scott Frank envisage de faire, au lieu d’un film, une minisérie donc, de cette histoire antispectaculaire au possible de joueuse d’échecs prodige, rousse à frange, orpheline, pas commode. Une partie de patience sur l’échiquier, soit, c’est moins lascif qu’un mouvement de bassin au-dessus de la table de billard, qui se cambre.
Manque
Scott Frank, inconnu au bataillon. Renseignements pris, en fait non : derrière une précédente série de 2017 lorgnant néo- western, « Godless », s’embusquent de longues années d’une activité de scénariste qui aura rendu de loyaux et beaux services au grand écran : le Petit Homme, Minority Report, Malice (au côté d’Aaron Sorkin)... Comme on sait, un scénariste qui passe à la télé devient le maître à bord, rebaptisé «showrunner» par le médium reconnaissant. Scott Frank a aussi réalisé les sept épisodes que compte cette chronique de l’ascension irrésistible de la jeune joueuse d’échecs, Beth Harmon, dans un monde d’hommes, les années 60-70. Les défauts comme les réussites du « Jeu de la dame » sont, par conséquent, à mettre à son crédit.
La force de la série tient d’une part à sa comédienne principale, d’autre part à son thème obsessionnel qui s’exerce à différents niveaux : le thème du «substitut» et de l’objet de substitution plus largement. La jeune Anya Taylor-Joy a quelques films au compteur et un avenir ciné radieux. Cependant elle demeure cette créature intensément shyamalanienne découverte avec stupeur dans « Split » – sa bravoure effrayée sans ciller (et c’est sa marque d’actrice, déjà cela, des yeux immenses qui ne cillent pas) – puis revenue pour un tour de piste et de relève dans « Glass ». La perruque rousse encadre littéralement son visage, le rend inquiétant d’artificialité. La coupe assouplie et laquée, les sixties passant et la beauté venant, accuse davantage encore ses traits plus qu’humains. D’un physique radical, éminemment singulière, Taylor-Joy oscille entre une Barbara Steele (ses traits acérés, comme fendus) et une Ida Lupino (un minois altier qui s’y frotte s’y pique), lesquelles seraient modernisées via Lara Croft en recréation hybride, numérique, d’elles-mêmes. La série ne regarde qu’elle, qui est plusieurs : petite fille, elle est interprétée par une jeune enfant austère, ensuite Taylor-Joy franchit puberté et âge adulte, son visage changeant et immarcescible, démultipliée en sa propre jumelle et sa propre ennemie. La joueuse d’échecs orpheline est comme scindée, presque folle à force de taquiner les limites, mentales, intellectuelles, physiques, la discipline inlassable et la dope pour tenir, ou endurer. Le récit du « Jeu de la dame » se déploie alors sur la base d’un manque que la jeune Harmon cherche à combler, strate sur strate, celui de la mère. Cette mère, dont la présence fantôme émaille chaque épisode en flash-back d’ouverture, offrant, au bout du destin apposé comme des cases d’échiquier, une révélation (éventée, devinée, c’est sans importance) sur ce qui s’est effectivement passé et a entraîné sa mort. Toute «figure» devient ici figure de substitution et toutes les substances, identiquement, par couches additionnées, sont des substances de substitution. Drogues, alcool. Figure paternelle, maternelle. Le concierge de l’orphelinat au sous-sol qui l’initie aux échecs, puis la mère adoptive ; les calmants qui la font planer et considérer sa stratégie par visions au plafond, les bouteilles descendues, la fumette. Jusqu’à l’échiquier, substitut suprême de l’existence, la vie sur un plateau, jeu théorique aux règles rigoureuses qui évitent à la joueuse de partir en sucette, monde de figures blanches et noires consistant à avancer et substituer les pièces, à devenir omnisciente, jusqu’à, comme fait Beth Harmon la prodigieuse, se substituer entièrement à elle-même, disparaître, s’oublier, et ainsi devenir stratégie pure, anticipation et abstraction. L’échiquier substitut du monde.
Solitude
La série a une âpreté non exempte de certaines inutiles fioritures pour «meubler» et décorer, et le toupet de passer ses presque sept heures dans l’exclusive intimité solitaire de son personnage. Elle tente par là de nous faire toucher du doigt l’état psychi- que, compulsif et confiné (air du temps), ressassant et hypermnésique de son héroïne. Laquelle, pour le reste, décrira une courbe attendue, voire convenue, de championne à la réussite exponentielle. C’est donc naturellement dans les plis superposés des nombreux substituts venus pallier le vide de son affection qu’elle côtoiera enfin un autre corps souffrant. C’est Alma, la mère adoptive et l’épouse délaissée, qui la poussera à se préoccuper d’une autre qu’elle, d’une autre solitude que la sienne.
La série vaut essentiellement pour tous les moments qui l’unissent à cette mère de sub- stitution, campée avec une subtilité et une délicatesse inédites par Marielle Heller, réali- satrice de films moyens mais actrice fantastique. Leur proximité en plein cœur de récit, leur mimétisme volontaire, leur complicité bien comprise – cette équipée buissonnière, de jeu, de tournois, de dupes, d’ivresse, chacune y trouve son compte, et aucune ne juge l’autre, c’est très beau. Cette relation entre une mère adoptive à la dérive et sa fille orpheline et prodige addict – relation jamais vue ou alors, tiens, dans le Petit Homme de Jodie Foster – atteste que le « Jeu de la dame » vaut bien la consumation, la substitution et la chandelle.
Camille Nevers
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Le Jeu de la Dame de Scott Frank Série en 7 épisodes, visible sur Netflix.
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Décollage à l'épisode 4 ! Ça vaut le coup d'insister :) La musique est globalement bien trouvée, aussi.
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Décollage à l'épisode 4 : pourquoi, parce qu'elle prend l'avion ? ;-P
A noter que la fin de partie 40.Df3 contre Petrossian ... euh ... Borgov semble correspondre au 40e coup de la partie Stein-Matanovic (Yerevan 1965), qui, sauf erreur, est en fait +- depuis 31... Re8?
Même une mazette comme moi s'est bien rendu compte que la position des Noirs est perdue depuis plusieurs coups et pas du fait du dernier coup des Blancs ...
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J ai regardé la série il y a quelque jours
Je connaissais l actrice je l aime bien, cela aide
Par contre je me rappelle que j ai levé les yeux au ciel mais vraiment Lors de certaines scènes d échecs, il y avait une incohérence entre le niveau et le comportement, genre si ils sont si forts que ça pourquoi on dirait qu au bout du 8eme coup il se passe quelque chose de fou bref, après tous les films sont comme ça c est surjoué ....
Sinon je n aime ps les séries par définition et j ai regardé jusqu au bout :)
Ce n est que mon avis mais ça fait du bien de voir les échecs u grand publique
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@Weakman:
Oui il peut se passer des choses importantes/intenses en début et même pour les meilleurs (comme dans le match Karpov-Kortchnoi , Fisher Petrossian par exemple etc.)
Alors oui il y a des raccourcis pour le bien de la narration (mettre une floppée de parties nulles nuirait à la compréhension) mais il faut se remettre dans le contexte des années 1950-1960. Les "surprises" ou fortes nouveautés même dans les 5-10 premiers coups.
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Série regardée jusqu'au bout également. J'ai plutôt bien aimé la façon dynamique dont sont filmées les parties d'échecs. Notamment la partie contre le champion américain à Végas.
Par contre l'actrice je n'y arrive pas (comme le champion américain avec sa longue veste et son chapeau cow-boy d'ailleurs). Elle n'arrête pas de faire des mimiques, de se donner des airs, de minauder. Son jeu d'acteur est tellement caricatural et superficiel.
Puis l'histoire est un peu vide. On suit l'ascension d'une championne qui se défonce de temps en temps, avec un arrière fond psy de comptoir...
Selon moi la série est "sympa" à voir avec des initiés ou non, mais l'arrière goût ressemble cruellement au sentiment que j'ai en allant manger au Mcdo. Un outil de consommation qui flatte vilement nos instincts les plus bas :)
J'ai vraiment préféré Joueuse avec Sandrine Bonaire pour le coup.
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@vampyr : merci pour ton commentaire mais je n y crois pas
Moi même je l assure que j improvisé au bout du 1er coup, du coup je suis le roi de la connerie et je ne peux concevoir ou croire qu au bout de 6 coup le champion du monde st surpris dépourvu et a perdu la partie
Je me rappelle j ai levé les yeux au ciel quand elle a dit il a repris de la mauvaise façon apparemment c était g7xf6 et c était perdu selon elle
Oui cela me fait halluciner ce genre de composition
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S : je sis pas si c est 4 coups ou 6 coups mais c est hallucinant pour ce niveau de champion du monde je n y crois donc pas
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pour moi, ce qui gâche le plus cette série, c'est le manque cruel d'élégance des acteurs dans le déplacement des pièces! Regardez n'importe quel grand maitre, le mouvement est souple fluide, esthétique...les acteurs auraient pu travailler un peu cet aspect...
mais sinon oui, pour le reste, sympa à regarder quand même ...j'ai bien aimé la scène de fin
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@Weakman:
D'une part il faut remettre en contexte, c'est à dire avec assez peu de théorie et l'absence d'ordinateur.
Dans la serie d'ailleurs ils mettent les russes comme des monstres par rapport aux américains.
Après les surprises, on a eu :
-Kasparov surpris par la berlinoise
-la variante goteborg (on est dans l'ordre du 12e coup)
- Karpov - Korchnoi avec 11.Cg5 dans la variante ouverte (avec des zeitnots mémorables).
- Deep Blue- Kasparov avec défaite en moins de 20 coups sur un Caro-Kann mais une bourde au 7e coup pourtant archi théorique.
Qu'il y ait du romancé et de l'exagération oui mais honnetement ca reste crédible.
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La restitution de l'époque (costumes, décors) est séduisante. Le personnage de la mère adoptive est vraiment attachant. Je me suis laissé prendre même s'il n'y a pratiquement aucune surprise dans le scénario.
C'est quand même étonnant qu'ils aient pris un tel soin dans le choix des parties (alors qu'on n'a pas vraiment le temps de juger les positions) et pour autant de détails (nom des ouvertures, choix des pendules, ajournements, rôle des secondants...) et que dans le même temps ils aient sacrifié des aspects beaucoup plus importants pour créer l'illusion à l'écran. Les joueurs de compétition couchaient-ils ainsi leur roi en signe d'abandon dans les années 60 ? Ces séries de 4 ou 5 coups à tempo dans des parties longues, une soirée de blitz où elle perd 100% des parties contre le champion en titre, et une autre quelques mois après où elle en gagne 100% ? Jamais une partie nulle ? Et puis c'est quoi ce format de tournoi fermé où les deux premiers se retrouvent systématiquement pour la dernière partie ? Je ne comprends pas le tournoi à Moscou. Ça ressemble à un toutes rondes, et puis tout d'un coup elle se retrouve à jouer une partie finale unique contre Borgov tandis que les autres sont dans le public... Étonnant aussi pour un projet comme ça de confier les sous-titres à quelqu'un qui ne connaît pas vraiment les échecs : lors d'une analyse, on peut ainsi lire qu'une pièce est "épinglée".
Enfin comme le remarque Ian Rogers, on a du mal à croire qu'elle échange sans aucune méfiance avec ses secondants au téléphone dans un hôtel à Moscou en pleine guerre froide, et que les grands-maîtres russes ne soient pas informés du contenu de la conversation. Au contraire, il y aurait sans doute eu moyen de s'appuyer sur le thème de l'espionnage pour mettre un peu plus de tension dans le dernier épisode.
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épisode 6, avec arrêt sur image : comme dirait un certain Jean-Claude dans un film bien connu "c'est mes yeux ou quoi", elle joue une finale avec une pièce en moins sans compensation ?
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@vampyr : oui justement pour cela que je ne crois pas au fait qu au 6eme coup tout est révolutionné , on parle pas de 11 ou 20 coups mais bien moins
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Bonjour,
Un article concernant la série :
https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/la-serie-netflix-le-jeu-de-la-dame-passee-au-crible-par-une-veritable-championne-d-echecs/12801
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@Weakman:
Kasparov c'est au 7e coup, et on peut en trouver d'autres en cherchant. Il ne faut pas oublier que tout se passe il y a environ 50 ans et que depuis beaucoup d'ouvertures ont été réhabilitées (la hollandaise,la berlinoise, alekhine,....).
Après il ne faut pas oublier que l'on parle non pas d'une analyse objective mais de celles des personnages. Et l'objectivité n'est pas forcément l'apanage des joueurs.
@Bascombes:
Ian Rogers est gentil mais il n'a pas du regarder toutes la série pour que cela l'étonne.
On notera entre autres:
- une bienveillance des joueurs russe envers l'héroïne
- une quasi adoration du public envers la joueuse américaine (à mettre en parallèle avec le traitement de Fisher ou de Korchnoi dans les médias)
- le fait que l'autre champion américain critique le fonctionnement occidental (on joue chacun pour soi ) par rapport au fonctionnement Russe (il joue en équipe).
La série est assez consensuelle.
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Je n'ai pas vu la série, je réagis juste à un commentaire ci-dessus.
J'ai plusieurs amis, non joueurs, qui ont assisté à des tournois, à Cappelle la Grande, ou à des dernières rondes de tournois de blitz.
Comme ils ne regardaient pas vraiment les parties, ils focalisaient sur d'autres choses auxquelles les joueurs ne pensent pas forcément.
En particulier, la façon de déplacer les pièces. Ils remarquaient que tel joueur faisait comme ceci, et tel autre comme cela.
J'ai eu plusieurs fois la remarque que la façon d'effectuer les captures, avec une seule main était surprenante.
Je me souviens aussi que, souvent, quand la partie s'achevait, ils n'en savaient pas le résultat, car justement, les codes des joueurs (arrêter la pendule et serrer la main, ou l'inverse), ils ne le connaissaient pas.
Certains étaient surpris, aussi, qu'on se serre les mains, avant et après jouer (des joueurs de tennis, par exemple qui ne saluent leurs adversaires qu'à l'issue de la partie).
L'abandon est aussi quelque chose qui est un peu compliqué à comprendre quand on est néophyte complet.
J'ai souvent eu la remarque que les tournois de blitz étaient un "spectacle" intéressant, même en ne comprenant que le minimum au jeu. Par le comportement des joueurs, leurs mimiques, par exemple et par le suspens quand la grille du tournois est accessible et comprise.
Je vais essayer de regarder la série :-)
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J'ai pas lu toutes vos interventions, seulement la moitié, désolé. J'en suis à l'épisode 4. Et même si la photo est belle, je suis quand même plutôt frustré par le jeu de l'actrice. Les aspects échiquéens (parties et ambiance des tournois), passe encore. Je trouve tout de même que le passage du temps dans une partie est mal rendu (même dans cette partie de 5h jouée face au jeune soviétique et qui se retrouve ajournée). Tout est blitzé.
Mais surtout je trouve le comportement de cette joueuse simplement odieux. Avec un Kasparov aux manettes, ça peut se comprendre. Mais ce personnage m'est profondément antipathique, ce qui me retient franchement d'applaudir des 2 mains
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par curiosité j'ai remonté les avis, et je rejoins visiblement l'avis général de Bascombe, zapata, Weakman, sumotori. Je me retrouve bien dans vos remarques, je me suis fait grosso merdo les mêmes. Par exemple sumotori je dois admettre avoir fait la même fixation sur la manière pour l'actrice de prendre les pièces adverses, avec son annulaire. Je me suis fait rire tout seul parce que c'est vraiment un détail à la con, et qu'à la réflexion il y en a peut-être qui "prennent" comme ça, mais je ne trouve pas.
C'est bête mais ça me sort aussi de l'histoire ces bêtises
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Bah, l'attitude de Carlsen sur l'échiquier n'est pas typique non plus, Nakamura je l'ai déjà vu roquer de manière non conventionnelle, etc. La photo la plus originale que je connaisse, c'est Dzindzi fumant et jouant debout contre Miles jouant couché sur le ventre à cause de douleurs du dos. J'ai trouvé la série plutôt sympa et j'ai même eu de l'émotion sur le dernier épisode. J'ai cru voir un maitre se prendre le mat de Morphy à l'Opéra. A la limite je ne savais pas toujours comment interpréter le sens de certaines expressions dans les lentes. Mon entourage non échiquéen a assez apprécié la série.
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Le Monde du jour :
« The Queen’s Gambit » : la jeune fille et la mort (du roi)
A l’origine, il y a toujours la mère. Celle d’Elizabeth Harmon (Anya Taylor-Joy, parfaite) est une brillante mathématicienne rongée par la maladie mentale. Lorsqu’elle décide d’en finir et de précipiter sa fille avec elle dans la mort, celle-ci s’en sort miraculeusement indemne. Placée en orphelinat, l’enfant développe une addiction aux tranquillisants, distribués aux pensionnaires comme des bonbons, ainsi qu’un goût pour les échecs grâce au concierge de l’établissement, époustouflé par la capacité d’Elizabeth à maîtriser l’abstraction. Après son adoption par une femme elle aussi douée (pour le piano), mais alcoolique et dépressive, la jeune fille devient un phénomène local, puis national… Et plus encore.
Sur un arc éculé (don, ascension, échec, rédemption) et malgré un stylisme « sixties » irritant à force de maniérisme (tout y est trop joli, trop brillant, des décors aux robes en passant par la coiffure d’Elizabeth, en fait une perruque d’un roux très artificiel), Scott Frank et Allan Scott brodent une minisérie d’apprentissage captivante, largement portée par ses acteurs. The Queen’s Gambit dénote en outre par son traitement bienveillant des personnages masculins. En faisant d’eux non pas les adversaires, mais les facilitateurs de l’émancipation d’Elizabeth, le scénario ajoute une nuance à l’archétype de la « femme forte » et s’avère, à ce titre, stimulant.
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Joli commentaire du Monde. Bon... je ne l'ai toujours pas vu, cette série. Mais, en rapport à la question '' Est-ce que vous avez un retour de personnes qui ne jouent pas aux échecs ? Ont-ils apprécié ?'' ( mop, le 01/11/2020 09:41 ) : Aujourd'hui, une prof des écoles ( qui ne connaissait rien aux échecs ) est venue me voir dans ma salle pour me dire qu'elle avait trouvé la série absolument formidable ( appuyant aussi sur tout le côté très soigné ).
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@Chemtov : les quelques personnes l'ayant vue et ne jouant pas aux échecs ont beaucoup aimé. Les avis des joueurs sont plus nuancés. Dans mon entourage en tout cas.
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Salut,
J'ai vu le premier épisode.
Et bien, j'ai été agréablement surpris.
J'étais sceptique après avoir vu la bande annonce et certains commentaires de cet article.
Il y a des invraisemblances mais je vais continuer.
Je l'ai visionné avec des "non-joueurs", je redoutais le pire mais non, ils ont aimé.
Sophie Millet donne son avis ici : https://www.francetvinfo.fr/culture/series/ils-ont-ete-tres-forts-le-jeu-de-la-dame-la-nouvelle-serie-sur-les-echecs-qui-fait-un-carton-sur-netflix_4175881.html
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Je m'y suis mis ce soir, j'ai regardé les 2 premiers épisodes.
8,8 sur Imdb, pas de surprise, c'est excellent...
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Un avis amusant :)
Le jeu de la dame.
C'est le gros carton Netflix du moment et on se demande bien pourquoi. L'histoire raconte l'ascension de Beth, jeune orpheline, dans le monde des échecs à grand renfort de médocs et d'alcool. Oui, vous avez bien lu : c’est une série sur les échecs... le jeu le plus soporifique du monde.
* Pourquoi c’est nul : parce que le rythme est incroyablement long. C’est bien filmé, bien interprété, bien ficelé mais qu’est-ce qu’on s'ennuie ! Chacun des 7 épisodes dure 45 interminables minutes alors que toute l’histoire aurait pu tenir en 1 seul film.
* Temps économisé si vous ne regardez pas cette série : 5 h 15
* Que faire à la place : jouer aux échecs pour de vrai. Ce sera tout aussi ennuyant mais au moins vous ferez marcher (un peu) votre cerveau.
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Bon, ça y est ! Nous l'avons vu (en famille). Une erreur potentielle a été détectée : Venus (Mariska Veres / Shocking Blue) ne serait sorti aux USA qu'en 1969 (dans le film, la chanson passe à la télé US en 1968, et c'est une émission télé néerlandaise)!
Mais pour la cinquantaine d'invraisemblances échiquéennes, je crois qu'il ne faut pas parler d'erreurs. Elles semblent être parfaitement assumées par le réalisateur. De toute façon, l'ensemble est un peu comme un conte se déroulant dans un univers parallèle, avec des normes et des codes différents. Mais ce n'est pas important (Même si le grand public pourra croire que cela se passe vraiment comme ça, dans notre monde réel des échecs!). L'ensemble est très sympa à regarder.
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@Chemtov
Que pensez-vous de la manière dont le professeur d'échecs a appris à jouer à Beth Harmon ? Est-ce une originalité ou connaissez des précédents à cette méthode ?
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Vu : Anya Taylor-Joy joue vraiment bien. Je n'ai pas été happé néanmoins j'ai passé un agréable moment.
La série va t'elle créer des vocations et doper les clubs d'échecs ?
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Vu : Anya Taylor-Joy joue vraiment bien. Je n'ai pas été happé néanmoins j'ai passé un agréable moment.
La série va t'elle créer des vocations et doper les clubs d'échecs ?
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Ceux qui ont apprécié le personnage d'Harry Beltik (ami de l'héroïne et secondant "en distanciel" dans le dernier épisode), personnage incarné par Harry Melling, peuvent retrouver cet excellent comédien sur Netflix dans "Le Diable, tout le temps" (The Devil All The Time), un long-métrage d'Antonio Campos où il incarne Roy Laferty, maboul évangélique (pléonasme) savoureux (hum !-)
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@Slicing : un élément de réponse
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@davout : Oh, non, Davout ! On ne peut pas donner des conseils par rapport à de tels personnages de fiction ( Et je n'ai jamais rencontré aucun de ces deux profils !).
Concernant ce qu'on voit sur leur échiquier et les rares échanges (questions, réponses, conseils), rien à tirer non plus, à mon souvenir (Je n'ai pas envie de revoir à nouveau les premiers épisodes pour étudier le détail de ces rencontres). D'ailleurs on ne sait pas très bien ce qu'ils se disent vraiment (leurs rencontres semblent durer plus longtemps que ce que l'on voit).
Mais ce qui est certain, c'est que, comme là, pour progresser, il faut jouer beaucoup, beaucoup (avec quelqu'un) et regarder beaucoup les autres joueurs (pour essayer de les comprendre). Alors, faut-il laisser l'élève livré à lui-même, dans son jeu ? Que faut-il donner comme conseil ? Lesquels ? A quelle dose ? Tout ça dépend des deux personnes. Si l'élève sait observer, cherche à comprendre plus qu'à apprendre, est capable de réfléchir ''sur lui-même'', s'il sait se poser des questions, c'est évidemment du caviar pour son prof.
Après, dans le film, M.Scheibel (supposé détenir un savoir, mais ses positions sont celles d'un débutant!) recommande à Beth d'apprendre la notation. Oui, ça c'est bien. Quelque soit le niveau et l'âge. Cela structure le cerveau. Mais refiler le livre d'ouvertures de Griffith... Bof...là...il faut être sur de bien connaître son élève ! Moi, on m'a plutôt donné ''Position et combinaison'' de Max Euwe quand j'ai commencé (quand je me suis vraiment intéressé à ça, vers 11-12ans)(Je l'ai encore. Il y a écrit mon prénom sur quinze pages pour que mes frères et soeur ne me le pique pas!)
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@Chemtov,
Merci pour vos réponses.
Dans la série, son professeur joue d'abord avec les Blancs et pendant de nombreuses parties puis il change les couleurs.
-doit-on procéder de la sorte ?
Autre exemple : après avoir perdu, elle veut rejouer mais son professeur s'y oppose sans plus d'explication. si l'heure est avancé on pourrait comprendre mais on n'en sait rien.
-J'ai l'impression que son professeur veut la dominer "psychologiquement" par "c'est moi qui décide quand jouer et pas toi".
Autre exemple : son professeur ne lui apprend pas les finales élémentaires pour un débutant, fut-il doué, le principe du mat est découlant de finales élémentaires est important.
Il ne lui apprend pas les notations quand elle le lui demande. Les élèves doués ne doivent pas être freinés, d'autres moins doués doivent aller à un rythme plus lent...
Bref, je reste perplexe sur la conception de l'apprentissage par le professeur de Beth Harmon.
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@Davout : Il ne faut pas trop chercher de sens et d'explications dans cette série du côté des Echecs. La réalité et la fiction sont mélangées aussi bien sur le plan historique que sur le plan technique, comme dans un univers parallèle avec une réalité alternative (comme dans Retour vers le futur). C'est juste un peu perturbant, quand il y a toutes ces invraisemblances qui surgissent, car cela déconcentre et fait dévier l'esprit du sujet du film (ou du thème précis à un moment donné).
Mais après un épisode ou deux, on s'habitue. Il faut faire abstraction. Et c'est très curieux, car au final toute la série tient très bien ensemble.
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Très agréable série.
Attention cela n'est pas à considérer comme un documentaire ou un biopic, cela relève beaucoup plus de la structure d'un conte de fée (librement inspiré de la vie (bien réelle) de Bobby Fischer) :
une jeune fille orpheline choisie par Caïssa, et aidée par un grand père adoptif bourru mais plein d'humanisme, s'élève de façon un peu magique sur les hauteurs du mont Olympe.
On aurait pu faire le même film avec un jeune homme, mais le fait que ce soit une femme qui évolue dans un monde d'homme donne un certain piquant aux situations et permet de développer une rhétorique féministe que je trouve très bien faite. Je trouve assez amusant de voir cette jeune femme complètement non impressionnée par des hommes plus âgés et a priori plus expérimentés...Elle leur parle d'ailleurs avec une certaine nonchalance qui est assez drôle..
J'ai trouvé sympathique de sa part qu'elle refuse de se faire financer son voyage à Moscou par une organisation religieuse qui veut à tout prix lui faire dire des choses auxquelles elle ne croit absolument pas.( même si c'est évidemment un comportement très politiquement correct! )
Les images sont en général très belle et soignées :
- la restitution d'un intérieur d'une maison américaine de la classe moyenne dans les années 1960.
- l'atmosphère d'une petite ville américaine dans ces même années
- Paris est vraiment très attractive...
- et l'atmosphère de Moscou aux temps soviétiques est assez impressionnante
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Je pense que cette série que cela va aider à populariser le jeu d'échecs , ce qui sera très bénéfique pour les clubs et les fédérations, particulièrement en ce moment.
également bon pour les professionnels d'échecs qui auront sans doute plus de demande de cours individuels.
D'ailleurs si vous avez un peu d'argent à dépenser, au delà des produits de première nécessité, je vous recommande de prendre des cours (d'échecs par exemple), plutôt que d'acheter des biens matériels qui ne feront qu'encombrer votre logement et consommeront de la matière, donc des ressources qui sont abondantes sur Terre, mais pas illimitées.
Acheter un nouveau presse agrume ou une balance de cuisine (par exemple) peut être sympathique mais à mon sens apporte beaucoup moins de satisfaction que de passer du temps à apprendre et à comprendre, ce que l'on peut faire seul mais qui avec l'aide d'un coach se fait beaucoup plus efficacement et durablement.
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Bien qu'elle ait apprécié la série, ma femme n'approuve pas ton dernier paragraphe :)
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Difficile de reprocher à Meteore d'avoir du mal à revenir sur terre...;-)
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@Chemtov
Si j'ai bien lu entre vos lignes vous déconseillez la méthode d'apprentissage appliquée par le personnage envers Beth Harmon.
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Désolé, Davout, je vous répondrai plus tard. J'étais trop occupé à faire des recherches pour ma chronique d'échecs de demain sur...The Queen's Gambit !
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L'ouverture ou la série?
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@ Davout. L'approche de Scheibel n'est pas vraiment une méthode d'apprentissage. Au début il cherche surtout à la décourager, parce qu'elle n'est pas censée être là à ce moment-là, parce que c'est une petite fille et qu'ils pense que les échecs ne lui seront d'aucune utilité, et parce qu'il préfère être seul... C'est une anti-pédagogie qui ne fonctionne que parce qu'elle est extraordinairement déterminée et prédisposée. Parfois on peut faire de la psychologie inversée de façon consciente, en tablant sur le caractère rebelle de la personne, mais ici ça n'est pas l'idée.
Rien à voir mais ça m'a vraiment pesé pendant pas mal d'épisodes qu'elle ne pense pas à le rembourser.
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Après un deuxième visionnage de cette magnifique série, lecture du livre.
Bon.
Pas très bien écrit mais riche tout de même.
Il est intéressant de noter les deltas avec la série justement.
Noter ce qui diffère et éventuellement se demander pourquoi...
En attendant je rédige quelques pastilles , sur des personnages ou certains passages.
A bientôt.
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Ah oui un autre truc qui m'a arrêté aussi, c'est qu'on trouve un magazine d'échecs dans une épicerie avec une seule étagère de presse. Pour quelqu'un qui a souvent cherché en vain Europe-Échecs dans des magasins spécialisés, c'est difficile à avaler.
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Ah oui j'y pense, dans le livre la revue Europe Échecs est citée.
Je peux récupérer le numéro de page.
MP.
:-)
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@bascombe
le mag dans une épicerie ca ne se trouve pratiquement pas, mais ca passe
c'est un peu comme dans bienvenue chez les chti , avec les terrils a coté de Bergues :-)
ca reste une fiction où il faut s'adapter et pas toujours coller a la réalité
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@Chemtov
Pas de problème.
Vous nous ferez profiter de votre chronique ?
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@Bascombe, tu es ce que Hitchcock appelait un "vraisemblant"
J'ai longtemps fait partie de cette "caste".
Cette série n'est pas un documentaire, c'est une fiction.
Comme disait aussi le grand Alfred, "entre la vraisemblance et l'émotion, j'ai choisi l'émotion, les vraisemblants n'ont qu'à faire travailler leur imagination..." ;-)
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@Clarxel : Oui. Allons plus loin : l’être humain ne juge vraisemblable que ce qui a déjà eu lieu ; son imagination est souvent limitée à un travail d’archives.
En atteste la fameuse mention « inspiré de faits réels », supposée être caution de qualité pour de nombreuses œuvres de fiction, en particulier au cinéma. Comme si la création, l’exploration de possibilités inédites pour l’existence humaine, n’avait pas de crédibilité.
Lire aussi ce que dit Kundera, sur l’art de la fiction en général, et du roman en particulier.
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Première fois de ma vie qu'on me traite de vraisemblant, et je dois dire que ça fait assez mal. :-)
Pour la mention "inspiré de faits réels", c'est en effet un peu comme la mention "vu à la TV" pour les publicités, et c'est plutôt un repoussoir, sauf quand on l'utilise de façon ironique comme dans Fargo.
Ça ne me pose pas de problème qu'un personnage communique par ondes gravitationnelles dans une œuvre de science fiction, ou quand les acteurs se mettent à chanter dans une comédie musicale. Je n'ai jamais été arrêté dans un film d'Hitchock par le manque de réalisme. Quand je regarde "Au service de la France", ça ne me pose aucun problème de voir des personnages transporter une bombe atomique sur le toit d'une 2CV en plein Sahara... Par contre quand on prend le parti de la vraisemblance, comme par exemple dans le Bureau des Légendes, et que je vois des informaticiens taper du code en permanence pendant des intrusions informatiques, ou suivre sur un schéma projeté sur grand écran la progression de l'intrusion dans un système informatique, pour moi ça casse un peu l'ambiance, et pourtant je ne suis ni agent secret ni informaticien, même si je comprends aussi qu'il faut arbitrer entre le spectaculaire et le côté réaliste.
Pour revenir à Queen's Gambit je crois que c'est la superposition de l'exactitude dans certains détails (le choix des horloges selon le lieu où se passe le tournoi par exemple), et de la liberté prise dans d'autres aspects du jeu, qui font tomber chez moi "la suspension consentie d'incrédulité". Car après tout, pour s'immerger dans un récit et entrer en sympathie avec ses personnages, on est quand même bien obligé de faire semblant d'y croire ; on ne peut pas contempler cela comme une pure construction. Et il y a tant de choses réussies et de choix intéressants dans la série, comme par exemple l'idée d'inclure les ajournements : c'est à la fois historiquement vrai et un excellent ressort narratif.
Dans une fiction ce sont aussi les détails qui font vrai, même s'ils n'ont pas de fonction dans le récit, qui participent au plaisir. Dans Mad Men, auquel Queen's Gambit peut être comparé parce qu'il s'agit aussi de revisiter les années 60, j'adore ce plan où l'on voit Don Draper saisir la nappe de picnic et la secouer dans la nature, laissant derrière lui des tas de déchets non bio-dégradables. Ça m'aide à mesurer la distance qui nous sépare de cette époque, ça m'aide à croire au personnage, et ça donne un certain poids à tout le reste.
Sur un point particulier je n'ai pas eu de réponse à l'une de mes questions. Parmi les plus anciens de ce forum, avez-vous souvenir de joueurs d'échecs qui auraient couché leur roi en signe d'abandon ? Je ne suis pas très jeune, mais bon dans les années 60 ça m'était tout de même difficile de jouer aux échecs, et je n'ai jamais vu cela. Peut-être était-ce courant dans ces années-là ?
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Voilà ce qu'on appelle une réponse argumentée...;-)
Je couchais mon roi quand je jouais en amical il y a une trentaine d'années...
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Un film peut être excellent tout en étant "inspiré de faits réels" : Les figures de l'ombre, The lost city of Z, Room, entre autres.
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@Chemtov: Pas de chance, aujourd'hui pas d'édition papier des Neie nochrischte
Bon c'est accessible en numérique.
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oui ca m'est déjà arrivé de voire des joueurs coucher leur roi et quand j'étais jeune (dans les années 80) je le faisais aussi
c'est la règle historique pour signifier un abandon
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@Davout
Concernant la méthode: Je me suis peut-être un peu trop avancé en disant que je répondrai à la question sur la ''méthode'' !
Là, dans la série (premiers épisodes), il n' y a pas de méthode. Un concierge/joueur amateur (joueur, on ne sait même pas) se retrouve amené à devoir prodiguer des conseils à une petite extra-terrestre introvertie de huit ans. Alors chercher dans ce scénario une méthode (pour soi-même ou pour enseigner à des enfants) est évidemment irréaliste.
Cependant, la démarche de M.Scheibel est peut-être la bonne. Que faire d'autre, dans son cas ? Il transmet les quelques connaissances qu'il a (plutôt d'ordre culturel), donne un livre à la fillette et la fait beaucoup jouer (finalement c'est un peu ce qui s'est passé dans ma fratrie, sans les dons de notre E.T.!). La petite extralucide comprend très vite la ''physique'' du jeu, les forces, les relations entre les pièces, mais comme elle éxécute trop rapidement ses faibles adversaires, elle est limitée à certains types de positions d'où la nécessité d'aller chercher des adversaires plus résistants.
Après... comme dit par d'autres, tout ça c'est de la fiction.
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Concernant la chronique (''Réalité et fiction''): Oui, Arkhein, c'est sur la série par sur le Gambit-Dame. Sur le partage, Davout, non, ce n'est pas encore possible (et je n'ai pas trop envie, non plus... public non souhaité !). De toute manière, cela n'a rien de très passionnant.
C'est purement échiquéen. J'indique juste que :
1) Les Echecs sont souvent portés à l'écran
2) Les aficionados sont généralement tolérants par rapport à toutes les invraisemblances d'ordre historique, culturel , etc...
3) Mais souvent ils n'apprécient pas qu'on maltraite le jeu même ( les études, parties, positions )
4) Je mentionne alors les efforts importants faits par les auteurs pour respecter ces parties positions, etc..
5) Je cite quelques coups, thèmes , parties, classiques, etc...vus dans la série.
6) Enfin et surtout, on passe aux problèmes ! Là je donne les deux positions à résoudre, celles contre Borgov et Beltik.
7) Je donne les vrais références et conclus par un clin d'oeil en faisant remarquer que les solutions sont, à chaque fois, des sacrifices (gambits) de la dame.
Bizarre que quelqu'un n'ait pas fait une base de données avec l'intégralité des positions, parties, études vues dans la série. Ici on a une chaîne avec d'intéressantes analyses : https://www.youtube.com/watch?v=MaMv4cQtEnw
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Concernant le ''coucher du roi'' : Pratiquement jamais vu en compétition. Là, ce qui est marrant, c'est qu'on le voit dans presque toutes les parties jusqu'à l'épisode 6, puis plus après.
Mais des conclusions surprenantes de partie, j'en ai vécues d'autres: jeu balancé (par un MI parisien, en Coupe de France), joueur qui part sans abandonner (je crois que c'est aussi ce qu'a fait Von Bardeleben dans sa célèbre défaite contre Steinitz), joueur qui va d'abord déjeuner, laisse sa pendule tourner et abandonne après 45 minutes, etc...
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vécu par un copain de club. Un gars qui est mat en deux et qui tourne pendant 3/4 d'heure dans la salle du tournoi avant d'abandonner.
Le pire: fait partie d'une liste candidate à l'élection de la FFE! ( je ne dirai pas son nom inutile d'insister. Mais c'est pourtant vrai)
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Tiens , çà me donne une idée de sujet d'article !
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Bonne idée ! ( Espérons juste que Waterprof ne va pas trouver trop d'anecdotes concernant des candidats aux élections ou alors il faudra équilibrer avec chaque liste représentée de manière égale! Avec la CSOE en attache ).
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j'ai d'autres infos sur quelques candidats... mais je ne balancerai pas, promis. Personne n'est parfait en ce bas monde.
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pour revenir au sujet. Ce matin un collègue non joueur m'a interpellé. Il a regardé la série et a trouvé ça très bien. Il m'a dit que l'équipe qui a tourné envisageait d'inventer une suite... normal, business is business. Est ce vrai ou pas?
Si oui, il faudrait lancer un fil sur les suites possibles pour leur servir d'inspiration.
j'en vois déjà une: la championne rencontre l'équipe de france en match international...
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Niet ! « il n'est absolument pas prévu que The Queen's Gambit ait une saison 2. Comme l'a déjà rappelé Netflix avec humour sur les réseaux sociaux, cette fiction a été pensée et imaginée comme... une mini-série ! »
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J'espère que non (qu'il n'y aura pas de suite). C'est très bien comme ça.
En tous les cas, c'est très intéressant d'en parler dans les écoles. Certains enfants m'ont dit qu'ils n'avaient pas pu voir la série car interdite ( pas recommandée ) au moins de 16 ans (?). Pourtant d'autres ( même des plus petits ) l'ont vue et ils m'ont même corrigé au sujet de certaines citations ! Ce qui est bien, c'est que certains enfants ont compris le message sur la passion, la persévérance, l'intérêt de réfléchir sur soi-même, le travail, etc... Et même certains sur le consumérisme et les vraies valeurs humaines et intellectuelles !
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Une base de données avec des positions, parties, études vues dans la série c'est par ici et c'est à mettre au crédit de Petite église. En 3° partie d'émission vers 1h40 environ.
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@Reyes
J'avais posté un message en donnant un lien sur une vidéo d'Eduard Gufeld mais elle n'est pas postée. Y aurait-il un problème ?
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Oui, rédigé tout en anglais...
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C'était un copier coller en en-dessus de la vidéo. Je peux la reposter avec une traduction ?
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Bien entendu...
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Merci Krusti. Mais ce n'est pas exactement ce que je voulais dire. Je pensais à une vraie base de données comme dans Chessbase. De mon côté, j'avais reconnu (ou retrouvé) : Le mat du Berger (!), Reti-Tartakower, Morphy-Consultants, Ivanchuk-Wolff (en partie), Jakovenko-Stellwagen (où l'amélioration h5 ne me semble pas gagner)(enfin, je ne sais pas), Stein-Matanovic, Nezhmetdinov-Kasparian, etc... Plus d'autres petits trucs d'ouvertures, pour débutants, ( style Damiano ) et aussi un mat en trois inconnu ( pour moi ). Il y avait peut-être aussi d'autres positions dans la simultanée contre la dizaine d'étudiants. Mais je vais encore regarder la video que vous indiquez, peut-être il y a quelque chose de plus.
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"Bizarre que quelqu'un n'ait pas fait une base de données avec l'intégralité des positions, parties, études vues dans la série. Ici on a une chaîne avec d'intéressantes analyses"
Revue échiquéenne de chaque épisode de la série (positions, parties etc...) sur la chaîne youtube de Zibbit (en anglais)
https://www.youtube.com/user/zibbit/videos
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Merci Gourill. Effectivement, un grand nombre de videos fleurissent désormais (et c'est normal). Mais c'est vraiment une base (je vais finir par la faire!) format Chessbase qui serait bien.
Un grand merci à l'ami Erony qui m'envoie le chaînon manquant, un article sur le problème en trois coups, d'un dénommé William Atkinson.
Tout est bien relaté ici, avec extrait du livre aussi : ''Chess problem scene in ‘The Queen’s Gambit’'' :
https://www.ozproblems.com/walkabout/walkabout2020/oct30
Cela fait déjà trois semaines que cela a été publié et je ne l'avais pas trouvé ! Quelle honte ! (Mais je ne suis pas le seul... ).
Texte très intéressant car Peter Wong, son auteur, s'interroge (comme nous tous) sur l'étonnant désintérêt de Beth pour les problèmes ( ou plutôt le désintérêt de Walter Tevis : '' I have little doubt that the late author Walter Tevis, a Class-C player, was expressing his own views through his protagonist.'' commente ainsi Peter Wong )
En tous les cas, nous découvrons là un site intéressant. Merci, Maître !
( voir aussi en bas de page : Top 10 greatest chess scenes in movies )
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On m'a signalé un wiki en construction sur la série.
Les épisodes 1 et 2 sont décrits en détail, ainsi qu'une brève description de chacun des personnages.
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Un petit sujet de la BBC sur l'impact du confinement et de la série
Ils parlent d'une augmentation spectaculaire de la pratique des échecs en ligne (x5)
Alors, évidemment, nous, les purs, les parfaits, les gardiens du temple, pouvons dire que ce ne sont pas des vrais échecs, mais en attendant, c'est là que ça se passe...;-)
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Oui, mais pas seulement. Aujourd'hui, j'ai joué avec 51 joueurs d'échecs en présentiel ! Et demain encore 39.
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Je suis curieux de savoir comment ! Dans les locaux du club ? Dans quelles conditions ?
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Non, non, pas au club, dans les écoles ( ou bien si, au club, à ces horaires-là, si on considère les conventions d'occupation des locaux ). Aujourd'hui, trois groupes, dans deux établissements, en ''Salle d'Echecs'' ( c'est même écrit sur la porte ! ).
Evidemment les parties de ''The Queen's Gambit'' ont été beaucoup discutées ! Et certaines retrouvées (plus ou moins!) sur l'échiquier.
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Ah oui les écoles sont ouvertes, j'oubliais :)
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La seule joueuse qui puisse rivaliser avec Beth "dans la vraie vie" c'est Judith Polgar...
savez vous si d'autres joueuses ont réussi à battre le/la champion(ne) du monde en titre?
Il ne me semble pas;
Fischer semblait douter que cela arriverait un jour.....Pourtant avec l'ironie que le destin déploie parfois, il a côtoyé longuement la famille Polgar dans un second temps de sa vie et a certainement changé d'opinion!
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ce matin, sur france inter
environ 10h 30 (guillemette ...)
que des + pour les non-joueurs ;-)
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Guillemette Odicino (Télérama) Le Jeu de la dame sur Netflix
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Daniel King sur YouTube analyse les sacrifices de Dame.
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Super, merci ! Je n'avais repéré ni le sacrifice de dame dans le second exemple, ni l'étude de Rinck (avec couleurs inversées) dans le troisième. Il faut vraiment compiler tout ça !
Remarques très intéressantes de DK aussi sur ces autres détails du film avec la similitude avec la partie de HouYfan et l'édition de Capablanca de 1920.
Et les videos du sympathique DK sont géniales car en plus des échecs c'est toujours un plaisir de pouvoir travailler son accent avec lui !
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Une nouvelle vidéo de Daniel King avec les parties de Mexico.
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Great indeed ! As usual with GM King about the Queen !
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Kasparov dans Slate il y a qq jours sur « The Queen’s Gambit » et la partie d’échecs ajournée de Beth :
https://slate.com/culture/2020/11/queens-gambit-garry-kasparov-interview-netflix-chess-adviser.html
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Super ! On y apprend que le rôle de Borgov avait été proposé à Kasparov ! Une fausse bonne idée à mon avis.
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Tout à fait d'accord quand on se souvient de l'attitude de celui-ci face à Judith Polgar.
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Je ne pensais pas à ça ! Mais plutôt au fait que, devant l'échiquier, GK fait beaucoup de... cinéma ! Et pas vraiment dans le style plus classique et réservé du champion fictif, Borgov. Paradoxalement, cela aurait été un rôle de composition pour lui. Mais cela aurait fait une pub supplémentaire incroyable pour la série.
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ok mais c'est payant Netflix ou pas ? on veut savoir !
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Tiens, notre liste se réveille...
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@ Météore
tu oublies Vera Menchik, extrait de sa page wikipédia
Elle rivalise également avec les meilleurs joueurs, n'hésitant pas à participer aux tournois masculins. Ainsi, elle termine 2e à Ramsgate en 1929 derrière José Raúl Capablanca, ex æquo avec Akiba Rubinstein, et 3e à Maribor en 1934. Le « Club Menchik » réunit les maîtres masculins qui avaient succombé sur l'échiquier, parmi lesquels : Max Euwe, Samuel Reshevsky, Sultan Khan, Edgar Colle, Frederick Yates et C. H. O'D. Alexander.
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on peut citer Hou Yifan aussi il me semble
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Je crois que Meteore parlait d'une joueuse qui aurait battu le champion du monde en titre. Ce qui n'est pas le cas de Menchik qui a gagné une partie contre Euwe, mais en 1931 (quatre ou cinq ans avant l'obtention de son titre).
Par ailleurs, il faut se méfier de wikipedia (surtout sur les échecs, à cette époque). A Ramsgate, Vera Menchik ne joue pas contre Capablanca et Rubinstein. Elle participe à un match par équipe, avec une sélection mondiale qui est opposée à sept joueurs britanniques. Là elle fait effectivement le même score que Rubinstein, soit 5 sur 7 contre Yates, Winter, Tylor, Thomas, Sergeant, Price et Michell.
Je n'ai pas trouvé le résultat contre Reshewsky (apparemment ils n'ont joué qu'à Margate 1935 où Reshewsky a écrasé tout le tournoi). Mais Menchik avait un niveau très éloigné des meilleurs mondiaux (3/21 à Karlsbad en 1929) (1,5 /19 à Moscou en 1935)
Pour HouYifan, à ma connaissance elle n'a pas battu de champion du monde en titre.
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Quelles sont les joueuses qui ont battu des champions du monde en titre ou d'anciens champion du monde en parties lentes ?
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Des champions du monde en titre, aucune à mon avis. D'anciens champions du monde .... oui, pourquoi pas... ( voir matchs ladies-veterans ) ( par exemple Chiburdanidze-Smyslov, mais cela ne signifie pas grand chose ) Judit Polgar a aussi battu plusieurs fois Spassky (même lors d'un match en 10 parties). Mais Spassky avait plus de cinquante ans.
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D'une certaine manière Polgar a battu un champion du monde, et lors d'un championnat du monde encore.
C'était Khassimdjanov lors du tournoi-championnat en Argentine en 2005 ; ce n'est ni le meilleur champion du monde (à supposer seulement qu'on le considère comme tel) ni le plus beau tournoi de Judit (loin de là), mais c'est sans doute ce qui se rapproche le plus de "une joueuse bat le champion du monde en titre en partie longue".
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Pour revenir au sujet du ''Jeu de la dame'', j'ai repensé à l'article :''Chess problem scene in ‘The Queen’s Gambit’'' :
https://www.ozproblems.com/walkabout/walkabout2020/oct30 (aimablement communiqué par Erony).
En fait, si Beth Harmon ne s'intéresse pas aux problèmes (''cela ne sert à rien, ce sont des positions qui ne sortent jamais dans les parties'' ou quelque chose comme ça) (et je suis finalement assez d'accord), en revanche, elle ne dit pas qu'elle ne s'intéresse pas aux études.
Dans les livres de finales qu'elle travaille, il y a toujours des études compsées (elle n'est pas seulement la joueuse qui attaque, intuitivement). C'est ce que montre aussi sa partie qui reproduit la petite étude de Rinck, avec la tour coincée sur tout l'échiquier.
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J'ai vu les 2 premiers épisodes et je suis agréablement surpris pour ce qui concerne la réprésentation du jeu et des joueurs.
Excepté le temps d'apprentissage et d'excellence bcp trop court de l'héroïne, ça se tient vraiment bien malgré qq petites naïvetés (coucher son roi, scruter intensément son adversaire et lui parler ...).
Hâte de voir la suite.
Je ne sais pas si déjà posté : j'ai piqué ceci sur le site du Figaro.
Marie Sebag parlant de cette série :
https://madame.lefigaro.fr/celebrites/on-a-vu-la-serie-netflix-le-jeu-de-la-dame-avec-marie-sebag-grand-maitre-international-des-echecs-221120-183511
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Une mini-série très réussie, bien jouée, avec de beaux décors et une belle photographie, comme toujours dans les productions Netflix.
Mention spéciale aux scènes filmées à Moscou, où la ferveur populaire autour du jeu est bien restituée.
Plusieurs incohérences (coucher le roi,tout le monde blitze ses coups, classement elo au début des années 60, etc...) mais pas plus que dans la diagonale du fou par exemple, qui était également un excellent film.
Ce qui est étonnant, c'est qu'à part quelques indélicats qui proposent nulle dans des positions perdantes et un joueur qui part sans abandonner (référence à Bardeleben ou à Kasparov ?), tout le monde est sympathique avec la championne et personne ne semble voir d'un mauvais œil l'émergence d'une femme parmi les meilleurs.
Une belle publicité pour les joueurs, même si je crois me rappeler que l'arrivée de Judit avait suscité des réactions beaucoup moins enthousiastes.
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Il me semble que le classement elo existait effectivement aux USA dans les années 60.
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Bien vu Chemtov ! le classement elo a été effectivement adopté dès 1960 par l'USCF, avant d'être adopté par la FIDE en 1970.
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Bah... c'était mon époque. J'ai grandi dans ces histoires. Les parents, les invités, etc... ne parlaient que de toutes ces choses là. J'y pense parfois quand je parle à mes petits de 6/7/8 ans dans les écoles...
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Un truc qui cloche dans cette série, c'est le côté très propret des tournois, des joueurs, du monde des échecs en général. Tout le monde est bien habillé, pas de joueurs crasseux, personne ne fume (!), tout le monde (ou presque) est gentil, etc...
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@Cornetto:
On remarque quand même que la situation n'est pas évidente pour les femmes /débutants.
De mémoire:
- dans son premier tournoi, elle doit faire un forcing pour jouer l'open et pas le tournoi accession.
- la dernière partie de son tournoi montre un assez grand mépris de la part de son adversaire
- elle est traitée avec un mépris (échiquier a coté de la machine à café)
- elle est d'ailleurs félicité plus tard par sa première adversaire qui montre que quelque part il y a certaines difficultés/obstacles.
- dans l'épisode de l'ascenseur, on ressent aussi un mépris pour elle.
Il n'y a pas de dramatisation mais tout n'est pas si rose.
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@Chemtov : je suis d'accord avec toi sur ta dernière observation...Une petite exception tout de même le champion américain Benny Watts qui est un peu négligé dans sa tenue vestimentaire...
On peut éventuellement imaginer que dans les années 60 aux Etats Unis les choses étaient plus proches de ce qui est présenté dans le film , que l'ambiance dans les tournois d'échecs à Londres ou à Paris en 1980/1990 ??
PS : les 3 grands champions américains : Morphy , Capablanca et Fischer étaient en général très élégamment habillés.
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C'est exact Vampyr mais la caméra ne s'attarde jamais trop longtemps : elle montre ces comportements d'une manière suffisamment explicite mais sans exagération, avant de passer rapidement à autre chose, comme Beth Harmon le fait quelque part.
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"dans l'épisode de l'ascenseur, on ressent aussi un mépris pour elle" : sauf de la part du principal intéressé, Borgov, qui répond de mémoire "elle est comme nous, perdre n'est pas une option pour elle".
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@Meteore : Oh la, la, il y avait déjà des ''cas'' de toutes sortes dans les tournois des années 60 et 70! C'est ça qui était génial, dans les cafés, les clubs et les tournois de tous niveaux (un peu moins évidemment à très haut niveau). Clochards célestes (comme écrivait Kerouac ), émigrants très pauvres (Oroy dans un autre post traitait ce pauvre Skorup ''d'épave venant de l'est''...sympa...) gangsters, artistes, doux dingues, maquereaux, anciens légionnaires, etc... côtoyaient sans problème des professeurs, avocats, étudiants bien récurés, aristocrates etc... On entendait des conversations étonnantes ! (pour nos jeunes et innocentes oreilles).
Mais c'est vrai, c'était un monde à 95% masculin et avec très peu d'enfants.
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Je vois que chemtov lis du jean-yves Kerouac!extra
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J'ai quasiment tout lu de Kerouac ( Jack ! A la rigueur Jean-Louis, mais pas Jean-Yves ! ). Mais c'était... il y a 40 ans...
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pas facile à lire Kerouac ....
je me souviens pendant mes années étudiantes avoir fait plusieurs fois le trajet cote est - > cote ouest et retour en voiture de convoyage (c'était un mode très économique de voyage où on ne payait que l'essence)
et d'avoir fait l'effort pendant ces voyages de lire son grand classique "On the road" en anglais.....mais la situation s'y prêtait bien....
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Pas en anglais pour moi (pas à l'époque!) Moi c'était plutôt nord-sud qu'est-ouest (Canada -Ushuaia)
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pour revenir sur l'héroïne du film, l'exploit qui se rapproche le plus de ce que réalise Beth, mais dans la "vraie vie" , est la victoire de Judith sur Kasparov en 2002 dans le match Russia vs the Rest of the World. Une compétition continuant les fameux : URSS vs the rest of the World , et se jouant en 25+10. elle avait aussi annulé contre Kramnik
Garry était numéro un mondial à cette époque avec 2838 elo, curieusement il n'avait obtenu que 4/10 alors que Karpov avait réalisé 5/9
ci aprés la vidéo où l'on voir la fin de partie
Polgar vs Kasparov
https://www.youtube.com/watch?v=kagK68zt5R4&feature=youtu.be&t=126&ab_channel=JuditPolgarVideos
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Dans le même ordre, mais là vraiment en cadence lente :
Il faut se rappeler que Topalov avait fait match nul 6 à 6 contre Kramnik en 2006 (mais avait perdu le titre mondial dans les rapides). Deux semaines après, au tournoi Hoogeveen Essent Crown (NL,)Judit Polgar avait battu Topalov beaucoup plus facilement 2 à 0 ! Et il était toujours n°1 mondial à l'Elo avec 2813 (Judit 100 points de moins ).
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aujourd'hui, dans Ouest-France avec l'avis (autorisé) de Mitra Hejazipour
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Avec un lien, c'est encore mieux ;-)
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@Meteore
"PS : les 3 grands champions américains : Morphy , Capablanca et Fischer étaient en général très élégamment habillés."
Si on parle du continent d'accord mais ça me gêne, Capablanca est cubain !
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Une belle petite série qui fait plaisir (malgré les évidentes invraisemblances, mais c'est le prix 'à payer' pour que ça passe auprès du grand public, et tant mieux !).
Je comprends que le confinement + cette série aient fait exploser la popularité du jeu.
Bravo aux auteurs et producteurs, c'était une gageure, et elle est réussie.
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Bonsoir à tous, cela fait plus de 20 ans que j’ai pas joué aux échecs. J’ai regardé cette série et ça m’a donné envie de rejouer à tel point que je faisais des arrêts sur images pour voir si les parties étaient cohérentes.
Épisode 4 à 31’22’´ il y a bien une erreur !
Bien cordialement
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Les noirs ont pu mater par Cf3-e5, double échec, à la découverte, non ? Cf3-e1 aurait été peut-être plus joli.
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Comment le roi blanc peut il être en échec par la tour et le cheval en même temps?
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Le cavalier masquait la tour. En se soulevant il dévoile l'échec de la tour et, lui-même,va donner aussi échec !
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Avant
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Après (en fait, on ne voit pas, dans le film, s'il y a une tour en a1)
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Et pour la suite du sujet sur la série, The Queen's Gambit, EricAngelini a commencé ici :
Queen’s Gambit everywhere par EricAngelini1 le 30/11/2020
Mais, c'est dans ''Problème'' (je ne sais pas pourquoi)
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