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Une finale pratique et culturelle par Mazettov le
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(Trait aux Noirs)
Il y a deux questions, donc le fil peut partir dans deux directions
a) Le fil échecs : la menace du Cavalier sur le pion b5 restreint le choix des Noirs. Jouez-vous 1...Cc6 2.a3 Ca7?
Ou avez-vous, malgré le pion de moins, confiance dans la position noire après la simplification 1...Cd5+ 2.Cxd5 Rxd5 3.Rd3 Re5?
b) le fil culture. La partie ne doit pas être dans les bases pour la simple raison que seule la finale a été publiée. Quels sont les deux joueurs? Partie jouée en 1933. Le nom des deux joueurs commence par la même lettre. Le conducteur des Blancs est un maître. Quant au conducteur des Noirs, à qui il ne reste que six mois à vivre, je n'aurais même pas pu vous dire il y a 15 jours qu'il connaissait les règles du jeu!
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Nous sommes en 2033, à la dernière ronde des interclubs organisés pour la première fois depuis plus de 10 ans; vous avez votre combinaison de scaphandrier intégrale, vous avez aussi les Noirs, et le demi-point que vous devez apporter est crucial pour la montée.
Préférez-vous tenter votre chance à partir de cette position-ci? (si les Blancs sont sympathiques, ils s'organisent pour pousser rapidement a2-a4, et vous sacrifierez votre Cavalier contre le pion restant, mais ils peuvent aussi essayer de vous faire souffrir pendant 50 coups supplémentaires)
Soit avec le trait aux Blancs:
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...ou alors, vous êtes sûrs de vos connaissances en finales de pions, vous optez pour l'échange des Cavaliers, et l'on obtient logiquement cette position (ce fut le cours de la partie), avec le trait aux Blancs :
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Josef Kling 1848 ( Maizelis, aussi...)
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Pour la question culturelle, il nous faut découvrir un personnage célèbre, disparu en 1933 ? Et qui aurait joué, la même année, cette finale contre un maître ? Les noms des deux protagonistes commençant par la même lettre... Et bé... voilà peu d'indices...
Cela s'est passé lors d'une simultanée ? En Europe ? En France ? En Belgique ?
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@ Chemtov. Merci pour la référence à Josef Kling.
Vous voilà officiellement plus fort qu'un grand-maître de premier plan de l'époque qui a publié la fin de partie de celui qui était peut-être alors son élève sans s'apercevoir de la subtilité de Kling.
On est à Paris, en 1933. La partie se termine pas une nulle, mais pas d'indication des conditions de jeu.
Et donc, à peu près six mois plus tard, le conducteur des Noirs meurt dans des circonstances troubles, overdose, suicide, ou un mélange des deux... De son vivant, il était connu pour l'un ou l'autre (petit) scandale, mais sa célébrité est essentiellement posthume.
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...oops...la partie se termina PAR une nulle...
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Je n'avais par remarqué.
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Et je sèche complètement sur le sulfureux suicidaire toxicomane échéphile. Et aussi sur le maître patate qui n'a pas gagné cela.
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Je nage aussi, la notoriété posthume et les circonstances de décès troubles m'ont fait penser à Stavisky, mais ça ne colle pas du tout avec le reste de la description donc pas lui (jolie triangulation sinon).
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sulfureux suicidaire vs maître patate :
Dupontel vs Bocuse !
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Une connaissance de (en vrac) Proust, Gide, Duchamp, et dans ses dernières années, probablement Tartakover. Mais qui se lia réellement d'amitié avec fort peu de monde. Doit sa reconnaissance à son "adoption" par les surréalistes, même si André Breton, lorqu'ils se rencontrèrent, dut bien constater qu'ils n'avaient strictement rien à se dire.
Mort en Sicile. A probablement laissé des instructions testamentaires très précises, demandant l'édition de ses "fonds de tiroir", certains fort dispensables. Et a aussi demandé qu'on y joigne 4 "pièces à conviction" qui n'étaient pas de lui : les 3 articles de Tartakover où son nom apparaît, et ...le rapport de son psychiatre.
Si bien que la partie a été publiée 2 fois, la 1ere fois dans la revue belge "L'Echiquier", et la 2eme fois dans les Oeuvres complètes de ...
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Je n'ai pas trouvé, mais j'ai l'initiale (R). Ça compte ?
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je dirais même plus : initiales RR !
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Toi non plus, tu n'as pas trouvé ?
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Mes années de dimanche à écouter les Papous (parfois dans la voiture pour les interclubs) servent enfin !
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Raymond Roussel pour le suicidaire...
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Oui, je l'avais trouvé hier. Mais je ne pensai pas que c'était lui ( la mort en Sicile me faisait penser qu'il vivait loin du monde des Echecs ).
Et maintenant ce petit maître, en R...? J'en connais bien quelques uns mais ils n'étaient pas encore nés en 1933 ou pas en état de jouer aux Echecs...
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Rossolimo ?
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Rossolimo est décédé suite à une chute dans les escaliers.
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Quelqu'un qui a été récemment évoqué sur un autre fil. Il n'est pas français, et a rarement eu de brillants résultats. Un match contre Duchamp par exemple, j'aurais bien été incapable de donner un favori.
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@ Renan, on cherche le nom du Maître-Patate, pas celui du Sulfureux-Suicidaire, déjà trouvé...
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Il a battu les 3 mousquetaires français (Betdeber, Duchamp, et Muffang), et sa plus illustre victime doit avoir été Spielmann.
Et on n'a plus qu'à se souhaiter une aussi longue carrière que la sienne, puisqu'il a survécu aux deux guerres mondiales, à la grippe espagnole (je ne sais pas s'il l'a attrapée, naturellement), et ma base trouve ses parties entre 1921 et 1972.
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Je ne connaissais même pas Roussel, je n'étais pas près de trouver.
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Alors c'est probablement Romih ( ou Romi ). Si c'est lui ( il n'est pas le seul à avoir gagné conte Spielmann ), sa partie est stratégiquement très intéressante. Elle démarre par un pion-dame ( genre Système de Londres ) et finit par ressembler à... une Espagnole. Un super combat à rebondissements.
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Bien vu Chemtov : çà doit être çà ...
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Il a le "chunk", Daniel!
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Je viens de trouver cela :
https://books.google.fr/books?id=gtFMpm4vm_UC&pg=PA305&lpg=PA305&dq=echecs+partie+romih-roussel&source=bl&ots=f-ydVB022E&sig=ACfU3U3NCsoT-WjgnzxGOXQdd0rcGf_m5g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwirwN-L6tDwAhVk8-AKHbg8B6AQ6AEwD3oECBQQAw#v=onepage&q=echecs%20partie%20romih-roussel&f=false
A décortiquer... ( Je verrai plus tard... là je dois m'occuper de mes bambins )
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page 52 du numéro 1 de 1933 de l'échiquier
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Je confirme. Romih-Roussel, janvier 1933.
Le bouquin dont Chemtov signale l'existence et que je ne connais pas, c'est tout-à-fait mon genre. On se penchera sur son cas un autre jour.
Je vous parle depuis "les Oeuvres Complètes" de Raymond Roussel, j'ai trouvé quelques articles intéressants sur le Web, mais ne dispose pas non plus de la biographie de Roussel de Caradec, qui fait autorité.
Pour tout arranger, la vie de Roussel est extrêmement mal connue. Il doit être médaille de bronze sur le podium des écrivains francophones à la biographie pleine de trous. Argent pour Rimbaud. Et or, avec les félicitations du jury, pour Lautréamont.
Bref, je relève quelques erreurs factuelles dans le Google books de Chemtov.
-Romih n'est pas Grand-maître.
-Le Café de la Régence existe-t-il encore en 1932?
- Les 4 articles ne sont pas publiés dans la même revue. Trois articles sont publiés dans L'Echiquier (un très long article en nov.1932, la suite en déc. 32, la partie qui nous intéresse en février 33 [intitulée le Duel des Rois]),mais le quatrième l'est dans les Cahiers de l'Echiquier français, janvier-février 1933 .
- Roussel n'est absolument pas présenté comme le nouvel astre des échecs français. Tartakover se montre plutôt flatté qu'un "illustre" écrivain fasse maintenant partie du cénacle des échecs, mais il n'y a rien dans les articles qui nous permette d'évaluer la force de Roussel. A part le bout de partie que je vous ai présenté, les trois autres articles illustrent un perfectionnement au mat F+C vs R apporté par Roussel.
Je suppose que la vérité se trouve dans le livre de Caradec, mais voyant les quatre articles écrits par Tartakover, je me suis même demandé si le "panier percé" qui avait appris les échecs à Roussel n'était pas Tartakover plutôt que Romih.
Voici la fin d'un des articles de Tartakover, celui de décembre 1932 : "Pour finir, il faut rappeler que le mat du F et du C - qui fut déclaré par un auteur "le mat élégant par excellence"!- met en valeur les mérites d'un lot de joueurs français: Philidor, Th. Herlin ("l'anonyme de Lille")avec son mat en 16 coups publié en 1862; puis O. Laugier, Jean comte de Villeneuve-Esclapon; un "amateur de l'ex-UAAR"; Ch. Delétang, Chéron et enfin maintenant: Raymond Roussel
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Voilà la fin de partie. Je ne recopie guère les variantes et commentaires de Tartakover, juste ses ponctuations (qui sont erronées, puisque les Blancs ratent la suite gagnante au 4eme coup) :
1...Cd5! 2.Cxd5 Rxd5 3.Rd3 Re5 (Diagramme) 4.Rc3 Rd5 5.Rc2! Rc6! se tenant à l'opposition lointaine (en allemand : "Fernopposition") 6.Rb3 Rb6 7.a3 Rc6 8.Rc2 Rd5 9.Rd2 Rd6. Partie nulle
Selon l'expression de M. Raymond Roussel, les cases représentent (surtout dans les fins de pions seuls) "le temps projeté dans l'espace."
(L'Echiquier, numéro de février 1933.)
Le moment critique est donc ici (trait aux Blancs)
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Il avait bu Tartakover ?
1...Cd5+?? 2.Cxd5 Rxd5 3.Rd3 Re5 ( Diagramme ) 4.Rc3 ? ( Rc2 ) Rd5 5.Rc2?? ( Rd3) Rc6?? ( Rc4 ) se tenant à l'opposition lointaine (en allemand : "Fernopposition") 6.Rb3 Rb6 7.a3?? ( Rc3 ) Rc6 8.Rc2 Rd5 9.Rd2 Rd6. Partie nulle
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@ Chemtov
Trois remarques :
-Vous avez une idée une idée de la raison pour laquelle Tartakover se sent obligé de traduire opposition éloignée en allemand? Dans les années 30, les manuels de références pour les finales étaient encore rédigés en allemand et non traduits?
- Pour être complet, Tartakover qualifie l'extrait Romih - Roussel comme la "fin d'une partie analytique". Je ne sais pas trop si l'adjectif analytique porte sur partie ou sur fin.
-Vous devriez montrer cette finale montrer cette finale à vos élèves, sur quoi insisteriez-vous en premier lieu?
Si je ne me trompe pas, la finale serait nulle si le pion n'était pas en a2 mais en a3; et la défense noire la plus coriace est 4.Rc2! Rd6 5.Rb2! Rc6 6.Rb3 menaçant a2-a4 6...Rb6 forcé 7.Rc3 Rc6 8.Rd4 et les B forcent le passage grâce à l'insertion de a2-a3
La triangulation du Roi (c'est même plus qu'un triangle, cette forme géométrique...), l'importance du tempo de réserve, ou la nécessité pour gagner de conjuguer les 2 plans, à la fois le débordement central avec le R, et la menace a2-a4?
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Non. Aucune idée sur ce petit tic de langage de Tartakover. Il y avait évidemment déjà de grands livres en d'autres langues que l'allemand qui parlaient d'opposition à distance ou lointaine ( Capablanca ou Znosko-Borowski notamment ). Et je pense que dans ''L'Opposition et les Cases Conjuguées Réconciliées'' de Halberstadt et Duchamp ( 1932), on doit lire autre chose que ''Fernopposition'' ! Bref...mystère...( en plus en 1933... brrr...). Mais bon... parler allemand aux Echecs devait tout de suite faire plus docte et scientifique.
Alors, oui, comme vous dites, le coup de réserve a3 est essentiel pour faire basculer le trait et/ou l'opposition. Et la menace a4, pour passer le roi en a4-a5 est un autre thème à combiner. Avec, comme l'avait dit aussi sigloxx, la ''jolie triangulation'' indispensable.
Pour l'expérience de cours sur cette finale avec mes élèves, je vous en ferai un rapport en fin de semaine ! ( je revois mes petits chéris jeudi ! ) ( les plus costauds ) ( les autres mercredi ). On va voir ce que ça donne.
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Pour répondre à la troisième question de Mazettov, la bonne approche pédagogique me semble être les cases conjuguées.
Je présenterais le raisonnement avec les étapes suivantes :
- Si le roi blanc atteint d4, les blancs gagnent, grâce au tempo de réserve a2-a3.
- Lorsque le roi blanc est en b3, les noirs doivent se tenir prêts à répondre à a2-a4 par bxa4+ suivi de Rb6 (sinon a4-a5 gagne)
- Compte tenu du trajet le plus court entre les deux positions (Roi en c3 menaçant d'aller en d4 et roi en b3 menaçant a4), les trajet correspondant du roi noir est d5-c6. On a donc les couples de cases conjuguées b3-c6 et c3-d5
- Le roi blanc a deux cases donnant accès à la fois à b3 et c3 (b2 et c2) alors que le roi noir n'a qu'une case donnant accès à c6 et d5 (d6).
- D'où la méthode de gain : aller en c2 puis b2, mettant les noirs en zugzwang et "récupérant la conjugaison" ; sans oublier un détail : ne pas laisser le roi noir arriver en c4
Je pense que toute mention à l'opposition est contre-productive dans cette position. L'opposition n'est qu'un cas particulier de cases conjuguées, qui s'applique dans certains cas mais pas ici.
On attend maintenant le rapport de Chemtov sur la mise en pratique :-)
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Merci JR Koch pour la clarté du propos !
Il est intéressant de noter les progrès réalisés en matière de connaissances des finales depuis les années 30 .
Ce qui apparaît comme (relativement) clair et facile pour un MI (et à fortiori un GMI) contemporain ,ne l'était pas , de toute évidence , pour un Maître de l'époque , ni pour les lecteurs, annotateurs, commentateurs ,de la revue "L'échiquier" .(Pas de correctif, à ma connaissance, à l'article sur cette finale qui entérinait le fait que la Nulle était inévitable après l'échange des Cavaliers ).
Les travaux de Chéron, Maizelis, et autres théoriciens, ont permis de faire progresser énormément, cette phase du jeu (aussi) .
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Non, non, supergogol ! Les divagations ( exceptionnelles et rarissimes, j'espère ) de Tartakover sur ce sujet ne doivent pas faire croire qu'à l'époque on ne connaissait pas les théories des cases conjuguées ! Et bien d'autres techniques de finales de niveau encore plus élaborées. Outre Halberstadt et Znosko-Borowsky déjà cités, il existe plein d'études, plus anciennes, notamment de Lasker ( +Reichelm ) sur les cases conjuguées ( aussi de Bianchetti, Sackmann, Locock, etc...).
Ici un travail de Jacky Fargere pour son examen d'entraîneur : https://jeuxechecs.fr/e_book/memoirejackyfargere.pdf? ( avec notamment la Reichhelm/Lasker de... 1901 ! )
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Beaucoup, beaucoup de références, exemples, analyses, discussions ici:
https://www.france-echecs.com/article.php?art=20120829074120836
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@JR_Koch: ''On attend maintenant le rapport de Chemtov sur la mise en pratique :-)'';
Gros succès auprès de ma douzaine de grands jeunes aujourd'hui ( 6 garçons / 6 filles ). Avec cette finale et avec deux autres proposées par Arnackor sur l'autre fil ( les diagrammes que j'ai un peu modifiés/''meublés'' ).
Certains jeunes regardaient encore l'échiquier mural d'un air mi-pensif mi-ébahi ( je ne peux pas dire ''bouche bée'', car ils portaient le masque ) alors qu'on était déjà passé ( en deuxième heure ) à la séance de jeu !
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@Chemtov : peut être que ça va donner à certains d'entre eux la vocation d'être compositeurs! ;).
Pour ma part c'était après avoir eu acheté le recueil Domination in 2545 endgame studies de Kasparyan que j'avais décidé de m'y mettre.
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Oui peut-être... ( pour les compositeurs ). J'espère surtout qu'ils deviendront des grands passionnés et praticiens du jeu, en général, et des finales, en particulier !
Autre surprise, cette fois, hier, dans une l'école : un petit Polonais, généralement incapable de jouer correctement trois coups d'une Italienne, se souvenait de tête de l'étude de Réti, h5, Ra6 versus c6, Rh8. Récit un peu chaotique mais tout à fait juste sur le fond. ( ''Les enfants sont formidables'' comme disait Jacques Martin )
Bon... au club, l'idée principale du cours avec les jeunes ( sur les finales présentées ici sur FE ) c'était surtout de faire une rupture, marquer la fin de nos séances sur le net ( jeu rapide, superficiel, rayon charcuterie-boucherie en gros ) et la renaissance de nos séances au club ( analyses au calme, découvertes et partages d'idées en groupe, immersion dans plein de domaines quasi infinis à explorer ). On a aussi pu jouer en 25 minutes et demain et lundi on fera un tournoi de 6 rondes en cadence de 1h00 chacun.
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Pour Kasparyan : moi aussi j'ai adoré ce livre. Je l'ai dévoré tardivement ( vers 30 ans ). J'ai une version en anglais de 1987. ( Mais éditée par les Russes, Raduga/Moscou ) ( Un pavé acheté pour seulement 77 forints, à Budapest, à la libraire de l'Allemagne de l'Est ! ).
Alors il est, paraît-il, truffé d'erreurs, incorrections, sujets à démolitions, etc... Mais bon... moi ça m'est égal. La classification est extraordinaire de clareté et l'ensemble permet de travailler très bien sur la logique en finale, en général, les rapports de force, les placements, les conditions qui font qu'une possibilité de gain existe ou pas.
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Quand on voit l'écart entre les livres de Kasparyan lorsqu'il s'agit de ses propres études (analyses de haut niveau, même s'il y a des trous dans celles-ci, ce qui est inévitable) et lorsqu'il s'agit des anthologies par "thèmes" qu'il a publiées (domination pour "2545", 555 miniatures ou la Force des pions entre autres...), on peut se demander jusqu'à quel point il est réellement l'auteur de ces anthologies. Un analyste de son niveau ne pouvait laisser passer des centaines d'incorrections comme ces le cas. Je ne serais pas étonné qu'on frôle le millier sur "2545" (un bon tiers).
3 rédacteurs sont nommés dans l'édition en russe de 1974 (publiée pas à Moscou mais à Erevan) : : un rédacteur tout court, un rédacteur "artistique" et un rédacteur "technique". André Maugé aurait dit que les Soviétiques ne travaillaient pas suffisamment leurs analyses.
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Mais ce livre a rendu d'inestimables services. Déjà il a amené sigloxx à la composition !
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