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Grand Maitre International par Franxis le
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Qui sont les GMI de l'histoire , réputés GMI serrures ? Leko ? Merci au forum .
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Je verrais Leko, Kramnik, Karjakin, Dorfman, Petrosian, peut-être un peu Karpov et Capablanca
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Ulf Andersson
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Yannick Gozzoli
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Bah... ce sont un peu des clichés... ces joueurs, vu leur niveau stratosphérique, ont évidemment les moyens de jouer et comprendre tous les styles de jeu. On pourrait écrire des livres sur les plus belles attaques des uns et des autres cités ici.
Mais s'il faut vraiment dire un nom, je dirais comme Kouvitch. Mais même... Andersson ne verrouille pas. Car il autorise volontiers toutes les positions d'attaque de ses adversaires (célèbres Siciliennes). Comme les autres, il comprend très, très bien le jeu tactique. Et accepte qu'on l'attaque pour mieux réfuter en contre. Il n'a juste pas peur de s'ennuyer non plus dans d'interminables parties pleines de toutes sortes de manoeuvres.
Je ne sais plus quel GM m'avait dit un jour : les joueurs qui ont peur, ce ne sont pas les joueurs de défense ou positionnels. Ce sont les joueurs d'attaque ! Ils cherchent à imprimer leur jeu le plus vite possible car ils se sentent faibles autrement et redoutent de ne pouvoir faire face à d'autres types de position. Et s'ils perdent, ils disent qu'ils auront au moins eu le mérite d'avoir été braves ! ( et souvent très sots ! )
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@Chemtov
Dois-je en conclure que Diemer était un peureux ? ☺
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J'aime bien cette petite anecdote de votre dernier paragraphe Chemtov, c'est bien vu
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Le dernier paragraphe de Chemtov est très vrai et explique également pourquoi certains GMI jouent agressifs en vieillissant (Kramnik par exemple, mais également Kortchnoï), ce qui permet de raccourcir la partie.
J'aurai cité Bareev, Wang Yue et Gourevitch comme "bétonneurs", même si vu leur niveau ils sont évidemment capables capables de parties d'attaques extraordinaires.
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@Bibifoc: Diemer, non, certainement pas. Mais nombre de ses disciples, oui. Diemer avait d'autres peurs, d'autres fixations ( Le jour où il a hurlé dans la salle, à Strasbourg, le nom d'un de mes camarades de club, car ce nom sonnait comme ''langue de Belzebuth'' !) . Entrer dans le cerveau de Diemer serait un voyage effrayant qui ne m'intéresse pas trop.
@Sisyphus : En fait, cela me revient un peu. Il me semble que cela m'a été dit par Todorcevic, mon capitaine d'équipe aux Olympiades ( et cela concernait un de mes co-équipiers ). Mais je l'ai entendu par d'autres personnes aussi ( mon papa, probablement aussi ).
@cornetto: Exact. Cela va aussi dans ce sens. On croit que plus ils vieillissent et fatiguent, les ''anciens'' vont jouer des ouvertures moins compliquées, alors qu'en fait le problème n'est pas la complexité mais la durée potentielle de la partie.
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Polougaevsky m'a expliqué un jour qu'il était plus difficile de battre Kholmov que d'être champion d'URSS ! Quand il n'avait pas envie de perdre (sous entendu aucune prise de risque) il était très dur de la battre. Sinon je peux vous donner le score de Smyslov lors de ses 9 Olympiades (1952-1972) : 113 parties (69 victoires, 42 nulles et 2 défaites !). Le joueur parfait pour une équipe.
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Je vais étudier quelques parties de Kholmov.
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Et à l'occasion, lisez l'extraordinaire récit de sa vie. Comme il n'a pu sortir d'URSS pendant très longtemps, on pourrait croire qu'il n' a connu que Moscou où il est né et quelques autres villes de Russie. Mais en fait, avant d'être privé de voyages, Kholmov a vécu une invraisemblable odyssée qui l'a mené de Moscou à Arkhangelsk et Vladivostok puis à... Portland (Oregon) et San Diego (Californie) ! Et ensuite sur les côtes... japonaises !
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Exact. Découvrez aussi comment il a battu Fischer à Cuba après une soirée très arrosée (Kholmov ne suçait pas des glaçons).
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