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D'après Chemtov : « on n'analyse pas les blitz » par Davout le
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Or Fischer le faisait, par exemple, en analysant les blitz du tournoi de blitz d'Herceg Novi en 1970... ... en analysant le tournoi de blitz d'Herceg Novi en 1970. Un livre est même paru :
"Chess Meets of the Century" en Yougoslavie en 1971 par Fischer et Dimitrije Bjelica.
Le livre est très cher en occasion...
On peut avoir un petit compte rendu de ce tournoi ici :
https://forum.chesstalk.com/forum/chesstalk-canada-s-chess-discussion-board-go-to-www-strategygames-ca-for-your-chess-needs/205804-blitz-tournament-herceg-novi-1970
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Un partie de mon titre a été supprimé alors qu'il apparaissait dans la visualisation avant de le poster. (faudrait corriger ce problème...)
D'après Chemtov, on n'analyse pas les blitz. Or Fischer le faisait, par exemple, en analysant les blitz du tournoi de blitz d'Herceg Novi en 1970...
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Il suffit de mettre des guillemets français : « - » et non pas des "quotes" qui servent à la programmation des balises.
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@Davout : Ce n'est pas d'après moi. Je n'ai fait que citer ce que j'ai entendu, pendant des décennies, de la part de très bons joueurs. Mais on peut s'amuser à analyser ce qu'on veut, même du bullet ou des échecs où on tire au sort les coups. ''Chacun fait fait, fait, c'qui lui plaît plaît, plaît''
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On recite en blitz et / ou on joue des tactiques. On ne joue pas vraiment aux échecs ou du moins pas avec une profondeur des plus poussées.
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Même Dvoretsky analysait ses blitz contre les champions ... sous plusieurs angles et thèmes, il pouvait utiliser la même partie dans plusieurs de ses livres.
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Oui et bientôt un ouvrage de plus de 500 pages sur les bullets de Nakaruma ...!
D'ailleurs on devrait interdire les tournois à cadence classique avec rajout de temps au 40ème etc. C'est trop vintage !
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Tout comme Chemtov j'ai entendu souvent et depuis longtemps cette formule quasi totémique.
"On n'analyse pas les blitz."
Et bien que l'on trouve forcément dans l'Histoire du jeu des petits malins, fussent-ils GMI ou mieux encore, s'efforçant de faire l'inverse, cela n'invalide pas à mon sens ce que cette formule qui n'a rien d'un interdit voulait nous dire.
L'enjeu au travers de cette maxime était de nous rappeler qu'entre un Blitz et une partie classique il n'y avait pas une différence de degré mais une différence de nature.
Dès lors utiliser la même démarche analytique n'avait pas de sens.
Maintenant on lisse de plus en plus cette différence, on aimerait la faire disparaitre à la fois pour attirer les sponsors et aussi pour se donner l'illusion d'être moderne. Philippe Muray se serait régalé de décrire cet homo festivus au pays de Caïssa. Tient il me vient une idée...
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Cà se discute.
Au plus haut niveau, je constate que nombre de parties gagnées, le sont grâce à une meilleure prépa-maison . (voir par exemple, plusieurs défaites de MVL lors du tournoi des candidats).
Je préfère voir des parties rapides , qui se jouent souvent sur la vitesse de calcul, et se gagnent aussi grâce à une supériorité combinatoire (Là encore ,les parties de MVL le démontrent)
Il ne me paraît donc pas futile ou déplacé d'analyser ces parties rapides.
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"L'enjeu au travers de cette maxime était de nous rappeler qu'entre un Blitz et une partie classique il n'y avait pas une différence de degré mais une différence de nature. "
wow, celle-la il faudra que je la replace, pas facile mais tellement vraie !
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C’est tout à fait vrai : les blitz sont désormais beaucoup plus proches du vrai jeu d’échecs que les parties longues.
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@Supergogol:
Le problème c'est que les blitz ne sont pas joués sérieusement par tout le monde.
Par exemple, si tu es en course pour les Candidats ou à l'approche d'une grande compétition, tu ne joues pas forcément tes préparations les plus poussées. Donc forcément le moins motivé prend plus cher, d'où les sous performances de MVL (couplées avec sa baisse de forme) et de Nepo sur le dernier GCT.
Inversement ceux qui ne jouent pas forcément les premiers rôles dans les prochaines échéances surperforment (Giri, Aronian, So,..).
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@Reyes
Merci pour l'info-matique mais mon clavier n'a pas les signes que l'on doit utiliser. Y-a-t-il une combinaison de touches le permettant ?
@Chemtov
Vous l'écrivez avec un tel dogmatisme comme si ne pas analyser les blitz étaient une règle absolue.
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Alt+0171 ouvre « et Alt+0187 » ferme.
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@Reyes
Merci, c'est noté !
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@Davout : Comme Krusti l'a confirmé, cette expression n'est pas de moi. Est-ce que sous ma plume ces cinq ou six mots prendraient cependant un autre sens ?
Cette maxime ancienne signifie simplement que deux blitzeurs ne tireront aucun enseignement de leurs parties. Souvent, on nous disait cela pour nous calmer, pour éviter des tensions, des querelles, à la fin des parties. Un blitz est un blitz, comme son nom l'indique ( = éclair ) et le Jeu d'Echecs nécessite de la sérénité et de la profondeur. Après... chacun est libre de faire ce qu'il veut. Mais le jour où on se retrouvera devant un échiquier en cadence lente ( par exemple lors d'un open d'été...), on aura intérêt à perdre les automatismes et les réflexes du blitz pour pouvoir s'immerger comme il faut dans le jeu.
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"He who analyses blitz is stupid." Rashid Nezhmetdinov
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Donc titre du post à corriger.
A la place de : ''D'après Chemtov : « on n'analyse pas les blitz »''
Lire : ''D'après Nezhmetdinov : « on n'analyse pas les blitz »''
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Toujours entendu ça aussi. Et j'étais relativement sur cette ligne aussi (bien que j'ai toujours considéré que tout ce qui pouvait être analysé méritait néanmoins de l'être). Jusqu'à ce que je lise le très instructif point de vue du GM arménien Avetik Grigoryan dans cet article.
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Vraiment ? Ce n'est pas daté du premier avril ?
Ah non... c'est le gars qui est vraiment comme ça. Je viens de lire l'article sur le Burning Desire... En tous les cas, j'aurais trop peur de lui confier un élève...
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@Chemtov
Si vous aviez écrit :"d'après certains GM, on analyse pas les blitz", jamais je n'aurais écrit le titre de ce post. N'y voyez rien de personnel contre vous.
D'après Nezhmetdinov : "Qui analyse les blitz est stupide, Fischer analysait les blitz, donc Fischer est stupide".
Par extension, on peut ajouter dans la liste des stupides, Tal qui disait que Fischer « le plus grand génie descendu des cieux des échecs ». Et la "stupidité" de Tal ne l'empêcha pas de prendre Nezhmetdinov comme secondant pour son match contre Botvinnik. Ce secondant "devenant stupide" car acceptant le poste d'un gars qui admirait un gars stupide puisqu'il analysait les blitz. Bref la boucle est bouclée.
Que ceux qui pensent qu'analyser ses propres blitz peut les aider, qu'ils le fassent. Que d'autres pensent le contraire, grand bien leur fasse.
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Vous avez tout à fait raison. Je re-dirais même plus ( mais surtout d'après le groupe Chagrin d'amour ! )''Chacun fait fait, fait, c'qui lui plaît plaît, plaît''.
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Notre manière de jouer en blitz et en rapide dépend de nos connaissances acquises en étudiant à tête reposée au fil du temps. En rapide et blitz nos réflexions sont accélérées et nos défauts et lacunes apparaissent donc encore plus parce qu'ils ne sont pas pondérés par le temps de la réflexion. Ainsi, analyser des blitz ne sert pas à grand chose, sinon voir les coups tactiques que nous avons ratés. Cependant, le coup de pion intempestif, la structure que l'on ne comprend pas, le plan erroné, la finale de Tours ou de pions massacrée, etc. ne peuvent être corrigés qu'en analysant des réflexions et non pas des coups joués à la va-vite. Ou alors on ne joue que du blitz et du rapide et dans cas on se fabrique un style spécial rapide a blitz.
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le fait de ne pas analyser (regarder) les blitz était surtout lié au fait que les blitz n'était pas noté et qu'en pratique il était difficile de les conserver. Maintenant que les blitz s'enregistrent automatiquement il serait vraiment dommage de se priver de les regarder.
L'idée n'est pas d'analyser en profondeur chaque partie mais plutôt de considérer l'ensemble de sa base de données de blitz pour comprendre s'il n y a pas des motifs récurrents d'erreurs qui apparaitraient.
Comme l'explique d'ailleurs très bien l'article de chessmoods cité par Arnackor, les erreurs commises en blitz mais qui serait évitées avec plus de temps de réflexion reflètent les notions qui ne sont pas profondément assimilées et qui ne peuvent donc être restituées de façon quasi automatique dans les conditions d'une partie de blitz.
ces notions une fois identifiées méritent plus de travail pour passer du stade : j'arrive à les appliquer quand je dispose de tout mon temps d'analyse, au stade : je les applique même en mode pilote automatique.
A mon sens un écart de niveau échiquéen entre 2 adversaires ne fait que croitre au fur et à mesure que le temps disponible diminue.
cela s'explique je pense, par le fait que pour accéder à une certaine maitrise échiquéenne il convient que les connaissances soient profondément ancrées dans le cerveau au point de pouvoir les restituer de façon quasi automatique. dans ces conditions le temps disponible pour chaque coup est utilisé non pas pour essayer de comprendre la position , mais pour faire du calcul utile.
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Quelqu'un connait-il ce livre ? Si oui, qu'en pensez-vous ?
https://www.variantes.com/generalites-echecs/49177-chepukaitis-comment-gagner-en-blitz-9791095350101.html
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Le meilleur conseil que j'ai entendu pour bien jouer en blitz est du grand maître Anthony Wirig : « Il faut savoir ne rien faire, mais le faire bien. »
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davout,
non laisse tombé; son conseil c'est de prendre une ouverture ( ou une défense) hyper rare très piégeuse, de la bosser à fond pour planter son adversaire...
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je suis d'accord avec la majorité des avis exprimés ici à propos de la qualité de jeu d'une partie Blitz...
Toutefois je voudrais ajouter certaines idées :
Si je regarde par exemple une partie jouée par le Novag Citrine , qui vaut plus de 2100 elo en partie lente , de mon point de vue d'amateur, cette machine joue sans commettre de fautes !
Analyser les parties du citrine (cadence longue ) est donc forcément très profitable pour moi , puisque je suis incapable de jouer aussi bien que lui.
Imaginez maintenant que l'on oppose le citrine qui ne fait jamais de grosses bévues, à cadence lente , à un joueur humain , disons GMI , ayant lui 5 minutes de réflexion à la pendule .
Je pense que analyser cette partie blitz sera aussi très instructive pour moi , surtout si le GMI gagne facilement (ce dont je suis sûr) ....
Et si maintenant le GMI humain fait ce que j'appelle une gaffe, comme oublier un pièce en prise sous la pression de la pendule contre le citrine, je pense que cela ne rendra absolument pas l'analyse du blitz pas intéressante : il suffit de zapper la gaffe dans mon esprit , et regarder le reste de la partie pour apprendre.
on apprend forcement de regarder une partie de joueurs plus forts que soi, , même si elle est en Blitz.
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A mon avis, et en repensant à l'autre post où vous avez présenté des parties, vous devriez vous entraîner contre votre ordi en jouant aidé d'un livre ( ou plusieurs ) sur les ouvertures. J'ai fait cela à une époque, avec mes jeunes. Je jouais en simultanée à la pendule et ils pouvaient disposer de tous les livres qu'ils voulaient ( ouvertures, parties commentées, liées à ces ouvertures, etc.... et même plus tard, finales... si finales ). Avec 2h00 à la pendule pour eux ! Au moins, là, j'étais sûr qu'ils les avaient ouverts !
Je ne pense pas que votre ordi protestera.
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@Renan
Merci du conseil. Je ne l'achèterai pas, j'ai préféré acheter : "Ma victoire à Calsbad en 1929 ou le triomphe de mon système" par Aaron Nimzowitsch, éditions Histoire du jeu d'échecs.
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