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Échec et mat ou le gambit hongrois. Douze Nouvelles en français autour du jeu d'échecs. par Krusti le
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Mon ami Gabor ne me le pardonnerait pas (au prétexte légitime que le hongrois n'est ni un slave, encore moins un latin et surtout pas un germain...) mais il y a tout de même un petit parfum de slavitude dans quelques-une de ces nouvelles. Et comme le veut la formule "c'est ça qu'est bien".
Après ça peut se compliquer.
Je me permets de donner mon sentiment par ici . Bonne lecture, et si ce n'est celle de l'article ce sera peut-être celle du livre.
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Je suis un grand amateur de nouvelles, j'ai même fait plusieurs chroniques sur des recueils de nouvelles justement...C'est donc avec curiosité que je vais me laisser tenter par ce livre.
Merci Krusti
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Du côté du polar non ? ;-)
A suivre donc... :-)
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Oui polar essentiellement, un peu de SF, et aussi du plus classique.
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@Krusti: Je ne sais pas si le Gabor mentionné est Gabor Kallai. Et je ne sais pas ce qu'il penserait de ce livre, mais son compère Janos (Szabolcsi), co-auteur avec Gabor de différents ouvrages et qui fut notre complément vital dans notre équipe Roostro-hongroise, Janos Szabolcsi, donc, n'a guère apprécié certaines de ces nouvelles.
Francophile et francophone, professeur de lettres (hongroises), fils d'académicien des lettres, grand amateur aussi de littérature française, Janos connaissait déjà quelques unes de ces nouvelles et bien sûr il connait très bien tous ces auteurs.
D'abord, il m'a indiqué que ce livre, à l'origine, est une idée d'un de ses collègues, András Kányádi ( fils du très grand poète hongrois Sándor Kányádi ). Enseignant à l'Inalco ( Langues'O ), ce professeur a fait traduire ces nouvelles par ses élèves.
Janos trouve dommage que de telles nouvelles, quasi inconnues, ou de qualité très mineure, écrites néanmoins par de grands auteurs ( Ady ! ) aient été ainsi regroupées, alors que rien ne les destinait à cela. Pour lui, faire un tel livre thématique n'avait pas beaucoup de sens.
Mon frère Jean-Luc ( aussi critique littéraire à ses heures ), qui a lu le livre ( et qui l'a aussi trouvé quelconque, voire médiocre ) pense que certaines nouvelles étaient peut-être liées à d'autres textes ( absents ici ) et que, isolément, ou regroupées avec des textes étrangers, ces nouvelles perdaient toute leur tonalité, toute leur pertinence.
Bref... pour ma part, je pense que je m'abstiendrai de lire ce livre. Notamment pour ne pas gâcher mes souvenirs de lecture des Karinthy (père et fils), Krúdy et Kosztolányi.
Concernant : ''au prétexte légitime que le hongrois n'est ni un slave, encore moins un latin et surtout pas un germain...''. Pas sûr. Une partie de la littérature hongroise est très ''KuK''. C'est-à-dire ''Kaiserlich und Königlich'', de l'Empire et du Royaume d'Autriche-Hongrie. Et beaucoup de Hongrois ont des origines très variées ( occupation ottomane pendant 250 ans, fortes minorités tziganes et juives, etc...).
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C'est rien de dire que le contenu est inégal... C'est d'ailleurs l'une des principales conclusions à mon sens que l'on peut tirer de mon petit article.
Après je tente toujours de rattraper ce qui peut l'être, ça me donne l'impression (ou l'illusion...) d'avoir un bon fond... ;-)
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J'étais aussi un peu chagriné de lire que de très grands noms comme celui d'Endre Ady ( Universalis : 'L'œuvre d'Endre Ady, issue d'une activité double de poète et de journaliste, est l'un des sommets de la littérature hongroise moderne ) étaient mêlés à ce livre.
J'ai essayé alors de comprendre sa très courte nouvelle :
Ici : ( C'est le texte audio, mais pas ce qui écrit. )
https://videa.hu/videok/kreativ/ady-endre-sakk-elbeszeles-hangoskonyv-hangosregeny-rMG0KRx5eTBVaVU9
en suivant ici : ( Le troisième petit texte. )
https://www.arcanum.com/hu/online-kiadvanyok/AdyProza-ady-prozaja-1/6-kotet-4875/cikkek-tanulmanyok-1905-januar-szeptember-4876/172-nagyon-furcsa-esetek-5094/
Et tout cela avec l'aide supplémentaire de google traduction ( mes années hongroises étant insuffisantes pour une vraie compréhension )
Alors, effectivement, au final, on a un peu du mal à saisir le sens de ce texte ( même lié aux deux qui précèdent ). Il nous manque probablement quelques clés ( jeux de mots, humour, références historiques ou linguistiques, contexte de 1905, etc... ).
En tous les cas, il est clair que les Echecs ont peu à faire là dedans.
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En tous cas ça reste impressionnant de voir l'énergie que tu déploies pour casser un livre que tu n'as pas lu et que tu ne liras pas.
:-) (<--- Post Scriptum ceci est un smiley)
Plus sérieusement le Gabor en question n'est pas, hélas en un sens, l'auteur des livres sur les ouvertures que tu évoques.
[ Note pour mon biographe ON ] Il s'agit d'un hongrois rencontré en université linguistique d'été à Poznań (ouest de la Pologne) quelques années après la chute du mur. Il y avait une soixantaine d'étudiants de tous les âges et de toutes les conditions. Vraiment. Peu venaient d'occident (nous étions avec mon amie les seuls français).
Il y avait également un jeune new-yorkais de 17 ans puni par ses riches parents (Ton année à l'école est vraiment trop moyenne tu vas aller passer trois semaines en Pologne ça t'apprendras à faire le malin !!!) et quelques allemands mais la plupart de l'ex-DDR en fait).
Des russes (principalement de Samara, de Moscou et de Leningrad également) des kazaks, deux biélorusses, des tchèques, des Hongrois... Les hongrois, Gabor et ses 5 amis s'isolaient autant par choix que les biélorusses se retrouvaient isolés par je ne sais quelle réputation...C'en était impressionnant.
[ Note pour mon biographe OFF ]
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@Krusti : Mais non, je ne le casse pas. Je cherche à le sauver en déployant au contraire beaucoup de temps et d'énergie dans des recherches complexes. Prêter de l'intérêt au livre est déjà une forme de reconnaissance. C'est l'ignorer qui serait mauvais pour lui. Et j'essaie surtout de rappeler qu'il y a là de vrais ''grands'' auteurs, même dans un ''petit'' livre.
Oui, entre les citoyens des ''Pays de de l'Est'', il y a toujours des clivages ( culturels ? linguistiques ? politiques ? ) bien solides. Pour moi, ces expériences se sont déroulées avant la chute du mur, mais c'est vrai qu'après, cela n'a guère changé.
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"Comment parler des livres qu'on a pas lus" de Pierre Bayard. Un excellent livre, qui est passé du coté de Strasbourg on dirait
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Dommage... J'avais quelques sources ( et petites histoires ) sur les autres nouvelles ( la moitié ).
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Je n'ai pas dit que tes histoires n'étaient pas intéressantes et appréciées
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Oui, mais pas vos manières.
A une autre fois... certainement encore sur un autre post... mais probablement pas longtemps non plus...
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Chemtov pas de faux espoir s’il vous plaît... Tout le monde sait que vous serez à nouveau omniprésent d’ici, oh, une heure ou deux...
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Oh il pense me punir le vilain...
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En attendant les réconciliations je vous propose la lecture de l'article de libé (je répugne habituellement à mettre du payant en ligne de cette manière mais compte-tenu de la date de parution de l'article je considère que...)
Article 1/3
Article 2/3
Article 3/3.
Et j'en profite pour m'excuser. Quand les parents d'Andrew engueulaient le fiston c'était "ça t'apprendra" sans s surnuméraire.
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