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Initiation à la tactique Volume 3 au Damier et chez Variantes par philippe1934 le
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Pour ceux qui avaient apprécié "Entrainement à la tactique : Objectif 1300" et "Entrainement à la tactique : Objectif 1500" la série Initiation à la tactique constitue une légère amélioration. Premièrement parce que les combinaisons au lieu d'être dispatchées dans 2 manuels sont dispatchées dans 4 manuels, chaque manuel ciblant un niveau de jeu assez resseré.
Le volume 1 comprendra des mats en 1 coup, des mats en 2 coups, et pour les autres exercices (avantage matériel, faire nul, meilleur coup) surtout des petites combinaisons en 2 coups, rarement en 3.
Le volume 3 en vente comprends des mats en 2, des mats en 3, et pour les avantages matériels, beaucoup de combinaisons du type "attraction+fourchette", "déviation+ attaque à la découverte", etc... en bref des mécanismes tactiques qui s'articulent sur 3 coups. Les positions choisies sont plutôt simples, sans trop de variantes, elles ciblent un niveau de jeu aux alentour de 1400.
Le volume 2 ciblera un niveau de jeu aux alentour de 1300 (avec des combinaisons en 2 coups compliquées et des combinaisons en 3 très simples).
Dans toute la série; la même structure inspirée du Chess School d'Ivaschenko.
Vol 1 :
- mats en 1
- mats en 2
- avantage matériel
- faire nulle
- menace de mat
- meilleur coup
Vol 2 :
- mats en 2
- mats en 3
- avantage matériel
- faire nulle
- menace de mat
- meilleur coup
Vol 3 :
- mats en 2
- mats en 3
- avantage matériel
- faire nulle
- menace de mat
- meilleur coup
Vol 2 :
- mats en 3
- mats en 4
- avantage matériel
- faire nulle
- menace de mat
- meilleur coup
La série s'appelle "Initiation à la tactique" parce que mon point de vue, est que les débutants doivent être guidés dans la résolution, tout le monde ne nait pas avec le cerveau de MLV, et bravo à lui et à ses performances, ce qui est aussi le cas dans le Chess School.
Ici il y a une petite innovation, les séries de mats ne comprennent que des mats où il y a des suites d'échecs, pour faciliter.
Evidement il y a des mats qui ne commencent pas par un échec, mais par un coup silencieux, et ils ont été regroupé dans la série "menace de mat".
Là aussi le débutant est guidé, il sait qui doit chercher un coup qui créé une menace de mat, à noter que au final il n'y a pas toujours un mat et à la place on gagne du matériel. Il m'avait semblé intéressant d'entraîner à jouer ces coups silencieux.
Autre amélioration par rapport à Entrainement à la tactique, un peu de littérature en début de manuel avec les définitions de la tactique, et quelques autres disgressions sur comment utiliser au mieux le manuel.
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pas en vente à variantes ni au damier de l'opéra...
un petit lien philippe?
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Je les ai amenés hier aux magasins.
Pour revenir sur la conception des manuels, ils reposent sur la théorie de la charge cognitive appliquée à un programme de positions tactiques aux échecs. C'est ce qui fait la particularité de cette série, mais à signaler qu'il y a quelques livres russes qui sont en adéquation avec la CLT.
En bref c'est organiser les exercices par niveau plutôt que par thème.
En ce qui concerne la résolution de problèmes aux échecs on parle beaucoup de la reconnaissance de motifs, mais quand on parle de la reconnaissance de motifs, il me semble que dans les discussions souvent est sous entendu, que l'on reconnaîtrait le thème ou le motif d'une combinaison.
Et, encore un peu d'étymologie, reconnaître sous entends reconnaître quelque chose de déjà connu.
Mais en fait, ce qui se passe c'est que de par l'expérience que l'on a certaines parties du problème sont automatisées, et donc la mémoire de travail est soulagée, et la résolution du problème est possible.
Etant donné que les combinaisons et les motifs aux échecs sont infinis, ce n'est pas la reconnaissance de quelque chose de connu qui perment de résoudre un problème tactique, mais pour les joueurs d'expérience, certaines parties du problème sont déjà résolues, et la surcharge cognitive est évitée.
En bref, expliqué autrement, pour progresser en tactique, mais la discussion est ouverte, il faut une stratégie... pyramidale... si je puis dire. C'est à dire faire beaucoup d'exercices simples, la base de la pyramide, et aller assez lentement vers les exercices plus difficiles.
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Du moyen au thème et du thème au moyen
Aleksandr Aleksandrovitch Kotov (12 août 1913 – 8 janvier 1981), troisième joueur à se voir décerner le titre de « grand maître soviétique » après Botvinnik et Grigory Levenfish. Sa trilogie "Pensez comme un grand maître", "Jouez comme un grand maître" et "Entraînez-vous comme un grand maître", est son œuvre la plus connue, le premier étant le plus populaire, paru dans sa première édition sous le titre de « Confidences sur l'échiquier », où il décrit une méthode de réflexion à adopter pendant la partie, qui consiste à identifier les coups candidats et à les examiner méthodiquement suivant un arbre d'analyse. Alexander Kotov a publié plusieurs articles dans la revue Europe-Echecs. Voici la suite du développement d'une des trois qualités essentielles de la maîtrise échiquéenne : la vision combinatoire, à ne pas confondre avec la force de calcul.
« Afin d'être capable de se retrouver dans les secrets des combinaisons les plus belles aux sacrifices inattendus, il faut développer en soi le sens de la beauté échiquéenne, l'aptitude à admirer cette beauté, à entrer avec émotion dans l'état d'alerte caractérisant la recherche de la combinaison. Nous avons remarqué en outre que cela seul ne suffisait pas : afin de devenir maître dans l'art de combiner, il faut assimiler les éléments de la théorie des combinaisons, savoir s'orienter dans les processus de pensée les plus complexes du grand maître en cours de compétition. »
« Nous avons alors énuméré les diverses composantes de la combinaison : le motif, facteurs positionnels rendant la combinaison possible dans une position donnée ; le thème, position finale de la combinaison, et le moyen, voies par lesquelles la position thématique est atteinte à partir de la position de départ. Les combinaisons trouvées par cette méthode que nous appellerons du moyen au thème sont assez fréquentes dans la pratique. »
« Il y a des cas où le grand maître recherche aussi la combinaison d'une toute autre manière. Ayant découvert dans la position la présence de motifs de combinaison, il devine la possibilité de construire une position thématique d'un type ou d'un autre. Le moyen de combinaison ne lui est pas encore connu, car il n'a pas encore commencé le calcul des variantes, mais il voit déjà se profiler les possibilités de mater le Roi ennemi, ou de mener un Pion à Dame. Nous appellerons cette façon de trouver la combinaison : du thème au moyen. »
L'entraînement journalier
Ne manquez pas une seule possibilité d'entraîner votre aptitude à découvrir et à calculer les combinaisons. Pour cela, résolvez toutes les positions offertes par les journaux ou les revues. Résolvez obligatoirement des études : comme les professeurs de musique donnent à leurs élèves des exercices des plus difficiles afin de jouer ensuite facilement des morceaux, la résolution des études les plus compliquées vous apprend à résoudre avec facilité les problèmes des combinaisons pratiques. Je veux attirer votre attention sur le fait qu'un tel entraînement doit vous occuper à chaque instant « jour et nuit ». Jouez des parties éclair, elles vous apprennent à trouver rapidement les combinaisons. Et l'essentiel, aimez la beauté de la combinaison, développez en vous la faculté de l'admirer. L'enthousiasme créateur facilite nettement la découverte des voies des combinaisons les plus complexes.
L'entraînement en tournois
En jouant une partie de tournoi, efforcez-vous de rechercher la combinaison par l'un des moyens que nous avons indiqués. Tout d'abord, formulez les motifs de combinaison, ensuite cherchez le thème par les moyens ou les moyens par un thème qui vous est connu. Analysez la partie avec votre adversaire, connaître sa pensée vous éclairera mieux sur ce qui s'est passé dans la partie.
L'entraînement à domicile
Un entraînement spécial dans la recherche de la combinaison est très utile dans le perfectionnement de votre vision combinatoire. Dans des recueils de parties trouvez des positions où un grand maître a exécuté une combinaison avec sacrifice. Disposez la position critique sur l'échiquier et mettez le livre de côté. Efforcez-vous mentalement de trouver la combinaison. Bien entendu votre réflexion doit suivre le schéma que nous avons examiné : d'abord la définition des motifs, ensuite la recherche de la combinaison, du thème au moyen ou l'inverse. Ayant terminé le calcul, regardez dans le livre et comparez ce que vous avez vu avec les commentaires du grand maître. Dans un premier temps votre réflexion vous apparaîtra très courte, et peut-être même affligeante. Mais n'abandonnez pas et ne désespérez en aucun cas. Peu à peu, vous calculerez les variantes avec plus de précision, et cela signifiera que votre vision combinatoire se perfectionne. Je vous souhaite bon succès dans votre travail.
Par Aleksandr Aleksandrovitch Kotov (12 août 1913 – 8 janvier 1981) dans Europe-Echecs N° 228 décembre 1977.
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Oui, oui, c'est très bien ce qui dit Kotov, mais ma source d'inspiration est Yuri Averbakh, qui souligne l'extrême diversité des combinaisons, à noter que Kotov et Averbakh étaient probablement pôtes, c'est la même époque.
Et donc Averbakh cherche à résoudre ce problème de la diversité des combinaisons, et avance que toutes les combinaisons reposent sur une double attaque, attaque pris dans un sens large, autrement dit une combinaison d'attaques et de menaces.
Et cela simplifie beaucoup les choses, il suffit de chercher toutes les menaces dans une position. Et pour voir et identifier les menaces, cela repose sur les exercices tactiques que l'on a fait auparavant.
Chess Tactics for Advanced Players, Yuri Averbakh.
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Je ne suis pas sûr que Kotov ait eu beaucoup de "potes"... Bon nombre de camarades, mais des "potes" ??
Sinon, quand j'entends Averbach-Kotov, je pense plutôt Dh3.
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Averbakh,Yuri L - Kotov,Alexander, Candidates Tournament Zuerich (14), 23.09.1953
30...♕xh3+ 31.♔xh3 ♖h6+ 32.♔g4 ♘f6+ 33.♔f5 ♘d7 34.♖g5 ♖f8+ 35.♔g4 ♘f6+ 36.♔f5 ♘g8+ 37.♔g4 ♘f6+ 38.♔f5 ♘xd5+ 39.♔g4 ♘f6+ 40.♔f5 ♘g8+ 41.♔g4 ♘f6+ 42.♔f5 ♘g8+ 43.♔g4 ♗xg5 44.♔xg5 ♖f7 45.♗h4 ♖g6+ 46.♔h5 ♖fg7 47.♗g5 ♖xg5+ 48.♔h4 ♘f6 49.♘g3 ♖xg3 50.♕xd6 ♖3g6 51.♕b8+ ♖g8 0-1
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:-)
Merci Reyes !
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Reyes, je sais que tu es un fana des thèmes tactiques, mais ce n'est pas une façon honnête de régler le débat...
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Merci Julo et Reyes pour cette position d'étude.
Le coup D x h3 des noirs est absolument incroyable en partie avec un temps limité de réflexion !! j'ai bien le livre de Zurich 1953, mais je ne me souvenais pas du tout de cette partie.
En pratique, je suis totalement incapable de calculer une telle position au delà de 5 ou 6 coups entiers même en prenant plusieurs longues minutes de réflexion devant l'échiquier (sans bouger les pièces).
En me plaçant du coté des blancs pour réfléchir, après le sacrifice de Dame , je réalise bien que mon roi blanc est exposé à la tour noir, mais à aucun moment je ne pense que les blancs sont perdant (peut être un perpétuel pour les noirs ?)
Même en connaissant la force des deux joueurs concernés, je reste ébahi et incrédule par un tel sacrifice de Dame noire en milieu de jeu , alors que les blancs ont tant de pièces autour de leur roi pour le défendre.
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Regarde la partie de Euwe, avec les noirs, ronde 2 du même tournoi (contre Geller, je crois)
Pour moi, c'est encore plus impressionnant, et beau.
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Philippe1934 : Je ne suis pas « un fana des thèmes tactiques », j'aime tout dans les échecs : les ouvertures, la stratégie, la tactique, les finales... Et je ne savais pas qu'il y avait un débat. Le jeu d'échecs est avant tout un jeu de « positions ». Ce qui compte, ce sont les facteurs positionnels rendant une combinaison possible.
Allez, un exercice de Kotov. Il y a neuf échecs et mat différents qui se baladent dans les variantes !
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Salut Reyes,
Oui il y a eu un débat en ex-URSS. Je traduis une partie de l'introduction du livre d'Averbakh.
Le débat sur ce que signifie le terme "combinaison" continue encore. Différents auteurs l'ont interprêté de différentes manières. Le lecteur se rappelera que la discussion lancée par le journal "Shakhmati vs SSSR" sur le sujet "Qu'est-ce qu'une combinaison ?" a échoué à produire une réponse satisfaisante, bien que ce topic aie pris une bonne place dans le journal. Mais comment étudier et classer les combinaisons si il n'y a pas de consensus sur la signification du terme ? etc...
Je pense que sur ce forum plusieurs membres connaissent Etienne Klein et ont déjà vu quelques une de ses conférences sur Youtube. Pourquoi je parle d'Etienne Klein, parce qu'il s'intéresse à la signification des mots, et pourquoi s'intéresse t-il à la signification des mots, parce que l'on comprends les choses avec les concepts véhiculés par les mots, or en physique ces concepts produits par le vocabulaire ne sont pas toujours aptes à décrire correctement la réalité.
Exemple : Qu'il y avait-il avant le début de l'univers, avant le Big Bang ? Et bien en fait pour un physicien cette question n'a pas de sens, parce que le temps fait partie de l'univers, le temps "est apparu" avec l'univers, le temps est indissociable de la matière et de l'espace.
Et donc c'est un sujet de mon avis primordial, parce que souvent les concepts dont l'on dispose qui sont les produits du vocabulaire ne permettent pas de penser avec justesse la réalité des choses. C'est vrai en physique, mais c'est vrai aussi dans le jeu d'échecs.
Etienne Klein dans une de ses conférences par de Wittgenstein, un mathématicien et un philosophe de sciences, qui s'intéresse à la connaissance, voici quelques une de ces citations que j'ai trouvé sur le site du Figaro :
“La philosophie est une lutte contre la manière dont le langage ensorcelle notre intelligence.”
“Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde.”
“Ce qui peut-être dit, peut être dit clairement ; et ce dont on ne peut parler, il faut le passer sous silence.”
“Ce dont on ne peut parler, il faut le taire.”
“Ce qui peut être montré ne peut pas être dit.”
Je crois que ces citations de Wittgenstein nous invite à faire le constat des difficultés à décrire ce qu'est une combinaison avec le langage. En tout cas si l'on veut décrire une combinaison avec le langage, la façon dont on pourra toujours le faire avec justesse, c'est avec des termes logiques, "donc", "si", etc... utiliser des termes descriptifs, tel que les termes de la classification tactique fonctionne moins bien, pour de nombreuses combinaisons ils ne sont pas adaptés.
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Je me doutais bien que participer à un sujet de philippe1934 risquait d'être décevant, mais je n'imaginais pas que ça allait arriver aussi vite.
Franchement, et sans vouloir te vexer, « les difficultés à décrire ce qu'est une combinaison avec le langage » je n'en ai rien à faire. Et s'écarter autant du sujet avec Wittgenstein fleure bon le noyage de poisson.
Bref, je résume mon point de vue dans un langage accessible à tous : Ce n'est certainement pas avec des mats en 1 coup, 2 coups, voire 3 coups, que l'on devient capable d'envisager la combinaison de la 1re position de Kotov. Il n'y même pas de mat après 20 coups.
Bonne journée !
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« Qu’est-ce qu’une combinaison ? » Très souvent, on confond la notion de combinaison avec la notion de sacrifice. Il existe quantité de sacrifices positionnels sans combinaisons, uniquement basés sur les particularités de la position. Il y a aussi des combinaisons sans sacrifices. À mon avis : Une combinaison est une manœuvre forcée avec des contradictions stratégiques. »
Jacob Rosanes - Adolf Anderssen, Breslau, 1863
20...♕f1+!! 21.♕xf1 ♗xd4+ 22.♗e3 ♖xe3 23.♔g1 ♖e1# 0-1
« Aujourd’hui, tout amateur expérimenté peut découvrir de telles combinaisons. La particularité de la position, que chacun pourra saisir au premier coup d'œil, est la « surcharge » de la Dame blanche. La Dame doit couvrir, simultanément, les deux cases importantes pour son existence : d4 et f1. C'est pour cela que s’offre une solution facile à comprendre : amener la Dame, par sacrifice, sur un de ces points stratégiques afin d’occuper l’autre. Comme 20...♗xd4+? n’est pas possible, car la Dame blanche pourra reprendre avec échec, le sacrifice de la Dame s’impose. » Luděk Pachman (1924 - 2003) dans Europe-Echecs N°7 juillet/août 1959.
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Reyes, la série s'appelle initiation à la tactique et elle a pour objectif de construire une base, pour les débutants, qui si ils le veulent leur permettra d'aller plus loin.
C'est la théorie de la charge cognitive, avant de traiter des schémas complexes, il faut avoir assimilé en mémoire à long terme des schémas simples, parce que l'on retrouve ces schémas simples dans les schémas complexes, et donc la mémoire de travail est soulagée parce que certaines parties du problème sont automatisées.
A noter que sur Amazon est disponible une série "Mates in 3"
100 “Mate in 3” Chess Puzzles for Beginners (Rating 900-1200)
100 “Mate in 3” Chess Puzzles for Intermediate Players (Rating 1200-1500)
100 “Mate in 3” Chess Puzzles for Intermediate Players (Rating 1500-1800)
100 “Mate in 3” Chess Puzzles for Intermediate Players (Rating 1800-2100)
100 “Mate in 3” Chess Puzzles for Intermediate Players (Rating 2100-2400)
Il me semble très important d'évaluer la difficulté des exercices, et c'est ce que j'ai essayé de faire et ce n'est pas facile.
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Vendre des mats en trois à des maîtres Fide, c'est un peu comme vendre du sable à un émir. Gonflé le mec.
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Et de les appeller "intermediate players" au même titre que les 1200-1500 :) :)
PS mon commentaire était basé sur sa description ci-dessous, mais après avoir vérifié sur le site d'achats, les vrais titres selon les niveaux sont différents, ouf!
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J'avoue que toutes ces discussions d'experts sur la manière d'éduquer notre cerveau à résoudre instantanément des exercices de mat en 3 coups me passe totalement au dessus de la tête...
Je voudrais toutefois témoigner de certaines choses sur le sujet :
Il y a un aspect qui me semble fondamental et qui n'est jamais abordé dans ces exercices à difficulté variables:
C'est bien l'état de fatigue extrêmement variable de celui qui résoud les exercice: je me souviens avoir joué longtemps avec le gros livre de Polgar d'exercices de positions (livre prêté) : certains jours les exercices me semblaient faciles....un mois après les mêmes exercices me semblaient difficiles...puis à nouveau faciles....puis à nouveau difficiles etc selon mon état de fatigue. Ce phénomène n'arrive pas qu'avec les échecs...c'est pareil pour toute activité intellectuelle : mots croisés, équations chimiques, études de brevets etc .
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Une autre curiosité de mon propre cerveau qui reste inexplicable et pourtant vérifiée empiriquement de multiples fois :
Si je me place du côté blanc de l'échiquier devant une position à résoudre il se peut que je ne vois pas la solution....je retourne alors l'échiquier coté noir , et là tout d'un coup la solution me paraît évidente.....
Bien sûr pour d'autres positions c'est l'inverse selon la couleur du camps placé devant moi.
Ce phénomène n'est absolument pas lié à la question de savoir qui est au trait .
Je vais certainement paraitre bizarre (rires) à de nombreux , mais je vous assure que lorsque je veux analyser une partie ( sans ordinateur) .je commence à regarder la partie en plaçant les blancs devant moi.....puis je rejoue la même partie en plaçant les noirs devant moi : je vous certifie que je vois la même partie de manière completement différente...et découvre beaucoup de choses cachées différentes dans la partie selon la couleur devant moi.
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@ducouloir
C'est un peu tout le problème, évaluer la difficulté des positions.
Reconnaissons à l'auteur de ces livres de s'être affronté à la difficulté de hierarchiser des positions en difficulté. Après son échelle est peut-être pas juste...?
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C'est pas toi qui a écrit ces livres?
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philippe1934, pensez-vous que l'auteur a été dépassé par l'enjeu d'écrire sur des exercices qui vont bien au dela de son niveau? Un avis amazon semble dire qu'effectivement l'échelle ELO indiquée est bidon.
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@ Julo62
@ Arkhein
Je donnais juste un exemple d'un effort de hiérarchisation en difficulté des exercices, ce qui n'est pas du tout évident.
A mon avis la seule façon d'avoir une estimation objective de la difficulté c'est sur des sites comme Chess Tempo, Lichess ou Chess.com avec un système d'évaluation dynamique.
Je pense important, si possible, si on veut progresser en tactique, d'avancer lentement vers la difficulté, parce que l'on peut résoudre des problèmes complexes parce que l'on a résolu auparavant de nombreux problèmes plus simples. Il faut construire une pyramide, avoir une base large pour avancer surement.
Franchement je trouve le site lichess super et la section des problèmes est géniale, mais juste quand on réussit trop bien, les problèmes plus difficiles arrivent trop rapidement.
Je pense que la pente de progression doit être lente, enfin ce n'est que mon avis, qui peut se discuter.
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@thierry: un esprit sain dans un corps sain.
@philippe: Je ne suis pas d’accord sur la progression lente et sûre (mon avis qui n’engage que moi).
Alors oui, on apprends par dessus (et avec) ce qu’on connaît déjà et donc l’image de la pyramide est ok, mais par contre je ne pense pas que ce soit linéaire, surtout avec le calcul :
- A un moment, on passe le palier où on est capable de calculer correctement plusieurs coups à l’avance (ce qui est un des objectifs). Une fois qu’on en est là, ça ne sert plus à rien d’y aller petit à petit. Au contraire je pense qu’il faut aller tester ses limites : on essaie directement un problème en 8/10 coups et puis on adapte la difficulté jusqu’à trouver sa « limite ». Là on pourra essayer de repousser ses limites au fur et à mesure. Il ne faut pas brider artificiellement ses élèves !
- En étant confronté à des problèmes compliqués, on a un matériel plus complet. Ainsi on pourra mieux comprendre comment les différents éléments tactiques (qu’on appris avec les tactiques simples) se combinent pour former une suite de coups gagnants (btw, si tu cherche une définition de combinaison (tactique), ça m’en paraît une bonne ©, pas besoin de chercher midi à 14h), ce qui est l’autre objectif.
De manière générale l’apprentissage se fait par palier. A chaque palier passé il faut re estimer le niveau du joueur avant de programmer le travail à faire. Cela ne peut-être fait que par le joueur lui même ou par un coach (un programme peut difficilement détecter que ta méthode de calcule est correcte, il peut uniquement valider le résultat de ton calcul).
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Merci atha de ces remarques tout à fait pertinentes, mais qui concernent sans doute des joueurs expérimentés.
Ces manuels s'adressent à des débutants ou des joueurs inexpérimentés, et pour ce type de joueurs le plus rentable dans un premier temps c'est de construire une large base de connaissance en faisant des exercices relativement faciles pour eux.
Une fois que l'on est expérimenté, il faut une autre approche, et là je suis d'accord en gros avec ce que tu dis.
Bonne nouvelle le livre est sur Amazon :
INITIATION A LA TACTIQUE - VOLUME 3 sur Amazon.fr
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Est-ce que plilippe1934 auteur de ce topic et Philippe Joussim auteur des livres dont on parle ici est la même et unique personne ?
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Il suffit de cliquer sur son pseudo pour obtenir la réponse.
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Effectivement...
Merci de ton aide
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Alors deuxième bonne nouvelle, à part quelques coquilles... je ne me suis pas planté... souvent quand on a finit un travail avec le recul en le réexaminant on doute, bien là je ne doute pas, il y a bien concordance entre l'objectif que je m'étais fixé en réalisant ce bouquin, et le bouquin réalisé... ce qui aurait pu ne pas être le cas (((-:
Le public du livre c'est donc des joueurs à 1300-1400 elo et le bouquin les amenèrea surement à 1500. Voici les derniers diagrammes du manuels qui sont les plus difficiles.
Volume 3 - extrait
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Merci pour l'entraînement, idéal avant d'aller blitzer !
J'ai mis 16 mn (je pense que j'ai tout bon, mais pas vérifié).
edit : Pour rebondir sur ce que chemtov dit plus bas, le problème de ces exercices -qui sont excellents pour l'agileté tactique et indispensables pour progresser- c'est que la solution est prévisible, c'est presque toujours le coup le plus violent (sacrifice de dame sur échec par exemple).
En parties, le coup, le plus violent doit être envisagé mais ne marche pas toujours (rarement, même) et du coup, pour assurer une progression "à coup sûr" il faudrait mélanger ces exercices tactiques avec d'autres recquérant de la technique positionelle, quelques finales, des coups de pions stratégiques....etc, bref un échantillon plus complet et plus représentatif de ce qu'il y a en jeu pour mieux jouer.
En revanche, la "pub" est juste si on dit :"pour passer de 1300 à 1500 en combinaisons"; ce qui n'est pas mal !
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''le bouquin les amenèra surement à 1500''. Euh...en étudiant peut-être autre chose aussi probablement, non ? Je connais des gens ( dans ces tranches elo ) qui font des exercices tactiques sans arrêt et désespèrent de ne jamais progresser. Ils ont trouvé ( croient avoir trouvé ) la solution de facilité, le remède miracle... mais ça ne marche pas. Il manque l'essentiel. Mettre ces exercices dans leur contexte et les associer à des plans et des idées, peut-être ?
( Réflexions matinales, pendant la surveillance de quelques matchs au club...)
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@DocteurPipo
Si tu as tout bon, c'est que les problèmes étaient trop simple pour ton niveau.
Je cite la 4e de couverture :
"De ce constat, on peut déduire une stratégie d'apprentissage idéale pour le débutant, il doit travailler à un niveau de difficulté où les problèmes lui paraissent relativement simples, pour bien les assimiler. De mon expérience, le taux de réussite doit être aux alentours de 70 %, si on est au-dessus, il faut passer à des problèmes plus difficiles, en dessous on aura avantage à résoudre des problèmes plus faciles."
Je trouve qu'il y a une contradiction entre "problème relativement simple" et "70% de réussite" !
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@Philippe : Vous donnez les références dans les solutions ? C'est important d'arriver à retrouver les parties, les ''histoires'' qui ont permis ces exécutions finales ( comme 181 = Kamsky-Karpov, par exemple ) et éventuellement les coups qui auraient pu les éviter.
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Merci de votre intérêt.
Quand je parle de 1500, c'est en tactique, et le but de ces ouvrages c'est de faire progresser en tactique. Franchement mettre au point des progressions, des programmes c'est très compliqué et mieux vaut se concentrer sur un sujet.
Mais c'est vrai qu'une section du genre "tactique en finale" est une idée intéressante.
Et pourquoi Chemtov, Docteur Pipo et King Carl?... ne feraient pas des bouquins sur les techniques positionnelles ?
Oui Chemtov, évidement il y a les références des parties dans les solutions, toutes les positions sont issues de la Big Database.
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Cela ira ( pour les bouquins ). Durant ces dernières décennies, des dizaines d'auteurs en ont déjà écrits de très bons. Nos étagères en sont remplies.
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@philippe1934
Je reviens sur un point auquel vous n'avez pas répondu : vous donnez un taux de réussite aux problèmes 70% comme étant un optimum.
D'où sort ce chiffre ?
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Hello KingCarl
Pour une progression optimum il doit y avoir un ajustement entre la difficulté des exercices et le niveau de l'étudiant.
Si on fait des exercices trop faciles, on ne va pas progresser de manière optimum, j'estime que l'on fait des exercices trop faciles quand on a plus de 80% de réussite.
Si on fait des exercices trop difficiles, on ne va pas progresser de manière optimum, j'estime que l'on fait des exercices trop difficiles quand on a moins de 60% de réussite.
Evidement tout cela est approximatif et on parle de moyenne, mais mieux vaut essayer de concevoir un programme avec des approximations, plutôt que de ne pas concevoir de programme.
Après peut-être que d'autres personnes vont donner d'autres chiffres, et les avis et opinions diverses sur ce sujet sont bienvennus.
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Ramachandran Ramesh (aussi appelé R. B. Ramesh), grand maître indien né le 20 avril 1976 à Chennai (Inde), ancien champion de Grande-Bretagne et du Commonwealth, a depuis 2008 cessé la compétition pour se consacrer à l'enseignement des échecs. Voici son point de vue concernant la résolution d'exercices/études pour améliorer le calcul des variantes.
— Trouvez la solution à tout prix avant de passer à la position suivante, indépendamment du temps, de l'énergie et des efforts nécessaires.
— La lutte pour trouver la solution, la quantité d'énergie dépensée, le temps précieux investi, les frustrations surmontées, s'envoleront une fois que vous aurez trouvé.
— N'abandonnez jamais ! C'est dans ce processus de lutte et de dépassement des obstacles que nous nous renforçons.
— Vous devez apprendre à surmonter notre tendance naturelle à abandonner facilement, à être paresseux, pour embrasser de tout cœur la joie de travailler aux échecs !
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Cela me rappelle un entraînement avec des jeunes ( locaux, de bons niveaux, dont un qui est devenu GM ). J'avais donné huit positions variées à résoudre en deux heures. Je ne donnais pas tous les exercices d'un coup. Mais une fois un exercice résolu ( ou supposé résolu ), l'élève recevait le suivant. Le plus jeune, le plus fort et le plus doué des stagiaires a tout résolu ( d'après lui ) en un temps record. Mais son score final n'était en fait que de 6/8. Et dans mon classement il était derrière ceux qui avaient fait 5/5, voire 4/4. Car si ces huit exercices avaient été des situations de la même partie, dans l'ordre, et si mon petit bonhomme s'était trompé dans le 3ème exercice, il aurait perdu la partie. Pas comme les autres stagiaires plus appliqués. Je préfère aussi que l'on creuse encore et encore une position plutôt qu'on passe à la suivante.
Il me semble qu'un autre grand maître que Ramesh (je ne sais plus qui) a écrit le contraire. Du genre : ''Passez l'exercice que vous ne comprenez pas, résolvez les autres et revenez plus tard à cet exercice''. Un peu comme dans un concours ou un examen. Mais je vois davantage l'entraînement aux Echecs à la manière de Ramesh.
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Je ne pense pas comme cela. Certes, il est important de faire des efforts sur les exercices mais dans une partie d'échecs, il y a autant de difficultés qu'il y a de coups. On peut rater des choses -même Carlsen en rate, pas si difficiles parfois- l'important est de continuer à jouer la partie correctement.
Dans cet ordre d'idée je vous recommande l'excellent bouquin de Markos (avec Navara) "The Secret Ingredient" un auteur intéressant, qui parle à un moment - le chapitre "an ordinary day at work" - de ces positions où il n'y a pas d'"exercices" à trouver, ni tactiques ni stratégiques mais où il faut faire le job. Les exercices sont une partie du boulot pour devenir un grand joueur certes, mais juste une partie. Et dans le cadre de la résolution, on a le "droit" de ne pas trouver une solution -en pratique cela ne met pas forcément la partie en danger. Je dirais que les deux options présentées par chemtov sont admissibles (et d'autres aussi !) mais surtout il ne faut pas confondre un bon joueur et un "bon élève" -qui fait bien ses exercices.
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J'aime bien aussi les positions où il n'y a pas de... solutions. Et aussi les exercices où il faut simplement donner un jugement ( et l'expliquer ). Concernant bon joueur et bon élève : certes, c'est différent. Mais dans l'ordre, il faut apprendre à travailler. Déjà pour détecter et comprendre si, dans une position, on peut se permettre de juste ''jouer'' ( gérer ) ou s'il faut mettre le paquet pour résoudre un vrai problème ( surtout si c'est un problème défensif, éventuellement fatal ). Mais en général, mes exercices avaient peu à voir avec des problèmes tactiques.
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@Chemtov 15:16
Et c'est lequel qui est devenu GM, celui à 6/8 ou celui à 4/4 ?
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Celui à 6/8. Mais ce n'était pas lié.
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j'aime beaucoup les conseils donnés par Reyes ! il ne s'agit absolument pas d'un pensum comme beaucoup de monde pourrait le croire, mais bel et bien des clefs de la réussite dans de nombreux domaines, et pas seulement des échecs !
Que ce soit dans des activités intellectuelles , scientifiques, ou artisanales et manuelles, et même artistiques, la persévérance, la résilience, et le goût de l'effort et du travail , permettent de surmonter la plupart des obstacles rencontrés dans la vie (pas seulement professionnelle).
Lorsque je donnais des cours de chimie physique ou maths, j'avais beaucoup de mal à expliquer à de jeunes lycéens (habitués à tout faire rapidement avec l'informatique) que souvent comprendre des notions complexes, même si l'on s'appelle Newton, Einstein ou Maxwell, nécessite davantage d'investissement que de réfléchir 5 minutes au sujet.
j'aime raconter que lorsque les américains ont marché sur la lune le 20 juillet 1969 , toutes les équations balistiques des missions Appolo ont été calculées "à la main " !!
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« Les échecs c'est de l'art. Les échecs c'est du sport. Mais c'est aussi la guerre. Il faut maîtriser des centaines de milliers d'idées et de concepts différents, de positions de pions et de pièces. Cela demande du travail. Et vous allez perdre beaucoup de parties pendant le processus, vous devrez donc être en mesure de l'accepter, ce qui n'est pas facile. Vous devrez supporter le fait que vous avez perdu parce que votre adversaire vous a dominé. 90% de mes élèves abandonnent les échecs de compétition, et la raison principale est qu'ils ne supportent pas la défaite. » (New Yorker Interview) Bruce Pandolfini
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Sincèrement, Reyes je pense que tu as raison, mais ton approche s'applique à un autre public que celui auquel sont destinés ces manuels.
Tu a bien fait de préciser que Ramachandran Ramesh avait été champion de Grande-Bretagne.
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