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The Shereshevsky Method to Improve in Chess par Renan le
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| Théorie | |
Bonjour,
Un joueur bien classé connais t’il ce livre ? Est-il facile à utiliser même s'il est écrit en anglais ?
J'ai lu quelques extraits en anglais sur le site Niggemann, il m’interresse beaucoup.
Qu’en pensez-vous ?
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Je ne suis pas bien classé mais je le connais bien oui
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Vous pouvez lire les commentaires de ceux qui l'ont acheté :
https://www.amazon.com/Shereshevsky-Method-Improve-Chess-Player/dp/9056917641/ref=as_li_ss_tl?_encoding=UTF8&pd_rd_i=9056917641&pd_rd_r=4E1DKZHCZC6T486AC9C1&pd_rd_w=Mcu9U&pd_rd_wg=g7UGf&psc=1&refRID=4E1DKZHCZC6T486AC9C1&linkCode=sl1&tag=cheboorev-20&linkId=17015b228b774b24821e950870f8f95d
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Oui,ok merci davout, c'est donc moitié moitié.
Il y a du plagiat, un ou deux chapitres...
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Je crois que Sylvain Ravot en a fait une rapide revue quelque part.
Je ne suis pas bien classé mais je pense que ce livre est très décevant. La seule partie intéressante est celle sur les finales qui a finalement été rééditée récemment.
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Cela me donne envie de l'acheter ( d'après les commentaires sur le net ). J'ai beaucoup aimé mes autres livres de Shereshevsky. J'ai lu qu'il aurait plagié Watson. Si c'est vrai, je pense que Watson doit être rouge de plaisir et de confusion pour cet honneur.
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Il y a des commentaires bien moins respectueux chemtov, apparemment il y a d’autres auteurs plagiés...si demain j’écris un livre d'échecs (ou autre d'ailleurs ou une thèse), et que je plagie de grandes parties de l’ouvrage (c'est fréquent dans certains milieux ), j’aurais sans doute de gros problèmes avec les droits d'auteurs...
Du coup ça m’a refroidit.
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Bon par contre si vous l’achetez, vous me direz s'il vaut bien le coup?...merci.
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Que veux-tu savoir exactement sur ce livre ?
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Bonjour kieran,
J'ai jeté un œil sur le site niggemann, regardé les commentaires sur Ama...apporte t’il quelque chose sur la compréhension du jeu, sur les ouvertures ...en un mot avec un peu de travail, est il intéressant?...
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J'ai retrouvé le livre, j'essaierai de résumer chaque partie plus tard.
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Je me pose la question entre ce livre et le livre de Jan Timman qui a l’avantage d'être en français...
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Vous arrivez à lire tout ça, Renan ? Ce n'est pas l'accumulation de livres qui fait progresser.
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Il cherche du plaisir et la progression est anecdotique
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Ce livre de Shereshevsky, je ne sais pas, mais celui, en français La stratégie dans les finales est excellent.
Même si ce n'est pas vraiment adapté à ton niveau, c'est tellement intéressant que tout le monde doit pouvoir en retirer quelque chose.
Il a aussi collaboré à 2 livres traduits en français, De l'ouverture à la finale, c'est moins "fondamental" comme livres, mais ça m'a intéressé (et servi).
Pour Timman, si c'est la traduction de The art of chess analysis, c'est un bouquin fantastique mais encore moins adapté, je pense.
Je ne me souviens pas d'avoir vu un tel niveau de précision et de profondeur dans les analyses, c'est finalement la transcription du travail entrepris par Timman pour se hisser au top mondial, et c'est de ce niveau là : ahurissant.
Après, si c'est pour lire, pour la culture, ou parce que c'est un plaisir, le Shereshevsky (celui dont je parle) comme le Timman, ce sont d'excellents livres.
Si c'est pour progresser, ben, je confirme l'avis de Chemtov, parce que c'est mon cas, il n'y a qu'une faible corrélation^^ entre la quantité de livres collectionnés et la hausse du niveau de jeu !
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The Sherevsky Method to Improve in Chess
Il s'agit en réalité d'une concaténation entre une partie de Soviet Chess Conveyor et Endgame strategy.
La troisième partie est elle nouvelle et fait un résumé sur le calcul des variantes (Kotov, Nunn, ...).
Sur les 19 chapitres, les deux premiers sont issus de Soviet Chess Conveyor. Il y a 6 chapitres issus de Endgame Strategy
et le reste correspond à la troisième partie citée plus haut.
Chapitre 1 : constructing an opening repertoire
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Shereshevsky expose brièvement sa façon de travailler les ouvertures avec des joueurs de première catégorie (1900?) pour les amener
plus haut. Il commence avec une digression sur 1.e4 et les variantes les plus tranchantes contre la Sicilienne. Il montre des exemples
où le conducteur des blancs perd dès la fin de l'ouverture par manque d'expérience (une vielle partie de Oll) et ensuite montre qu'à force
de travail, les résultats s'améliorent (toujours Oll). Il ajoute que vouloir jouer les variantes les plus tranchantes contre
toutes les réponses (à la Kasparov) est chronophage pour un joueur en développement.
L'auteur choisit de jouer 1.d4 et donne sa classification des réponses : solides (en gros, Nimzo, GDR, GDA, Slaves),
dynamiques (Grunfeld, Est-indienne, Hollandaise) et les ouvertures "douteuses" (Albin, Chigorin, Baltique, Budapest).
Pour les réponses du type dynamique comme la Grunfeld, il suggère de choisir une ligne à son goût et de s'y tenir. Son raisonnement
est que ce sont les noirs qui doivent en connaître le plus (salut MVL ;-)).
Il passe après aux ouvertures qu'il estime douteuse (ex: Albin, Chigorin). Un peu de manière similaire aux ouvertures dynamiques, il
conseille de préparer une ligne saine, pas nécessairement la plus tranchante, et de s'y tenir. Il s'agit de'ouvertures en général peu
jouée et il ne faut pas perdre de temps sur ces ouvertures. Il sera toujours possible de se préparer spécifiquement si besoin.
Par exemple sur la CChigorin, il donne la suite avec 3.e3 (donnée par Chemtov sur ce forum). Contre le gambit Albin, il montre une ligne
qui envoit directement en finale, fin de la discussion théorique et place au jeu.
Ces sous-lignes sont ce qu'il commence par préparer avec ses élèves avant de passer aux choses sérieuses.
Contre les ouvertures solides et typiques comme le gambit dame, il suggère de jouer les grandes lignes. Encore une fois, pas forcément
la toute dernière mode mais les grandes lignes quand même. Le but est d'aider l'élève à développer son sens stratégique.
Il fait une présentation générale du Gambit Dame refusé. L'idée principale est d'arriver à une position stratégiquement riche et offrant des possibilités
de jeu pas nécessairement l'avantage écrasant.
Enfin, il termine ce chapitre en montrant quelques parties avec 1.e4 c5 2.d3 en recommandant aux forts joueurs d'avoir ce genre de joker en cas de
besoin mais pas de le jouer à chaque partie.
De manière générale, le chapitre commence bien mais il manque un peu de cohérence à mon goût, une critique que l'on peut faire
pour tous les chapitres du livre.
Chapitre 2 : studying the chess classics
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A mon avis un des meilleurs chapitres du livre.
Le but de l'auteur est de faire progresser un novice vers un niveau 2200/2300. Ce qui suit est donc la première étape de ce travail.
Pour lui, les éléments positionnels énoncés par Steinitz (cases faibles, colonnes ouvertes, ...) sont les fondations du jeu positionnel.
Il recommande les livres de Lasker et Euwe pour une exposition claire de cette théorie. Pour l'application de cette théorie qu'il qualifie
de statique (contrairement à la classification faite par Dorfman), il prend Rubinstein comme exemple. Pour Shereshevsky, c'est là
que l'élève doit commencer son apprentissage : rejouer les parties de Rubinstein en se mettant à sa place et prendre en gros 45 minutes
par parties. Puis passer aux parties de Capablanca puis enfin Alekhine.
Dans le cas d'Alekhine, il montre une de ses parties contre Tartakower où la différence de classe entre les deux joueurs conduit à une
partie très claire à suivre.
Le but de ces études est de développer sa capacité à convertir un avantage. A partir d'une position de force, terminer la partie
"à la main" sans difficultés. Il fait également une remarque à propos de l'utlisation de l'ordinateur pour l'analyse de ces parties.
Cela gâche l'objectif de l'exercice. Les détails (erreurs tactiques éventuelles dans une sous-sous-ligne) ne sont pas très importants par
rapport aux leçons positionnelles et stratégiques.
Pour les parties de champions plus modernes, il explique que le déroulement des parties est moins linéaire à cause de l'anticipation des
plans et contre-plans permanente.
Réflexion faite, je pense qu'il s'agit d'un bon livre mais il s'adresse plus à un entraineur qu'à un débutant/novice. Les bonnes parties
sont à extraire de passages bancales et il est nécessaire de séparer le bon grain de l'ivraie; le texte n'est pas toujours très cohérent.
Le titre du premier chapitre laisse penser à des secrets enfin révélés mais il n'y a rien de plus que ce que j'ai résumé. On pourrait
trouver dans le livre de Giddins la même chose en plus abordable. Pour le chapitre 2, Chemtov et d'autres l'ont écrit sur
le forum depuis 15 ans. Regarder les parties de Rubinstein est peut-être moins sexy que la dernière partie de Carlsen mais cela est plus
bénéfique. Il faut avoir confiance dans le processus et l'appliquer en attendant les résultats.
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Il est aussi question de la méthode Dorfman avec l'exposé d'un principe :
Est mieux statiquement celui qui dispose encore de coups d'amélioration de sa position alors que son adversaire a déjà une position optimisée.
Dans cette situation on comprends bien que celui qui ne dispose plus de coups d'amélioration doit jouer dynamiquement, car s'il joue passivement sa position ne peut que se dégrader alors que celle de son adversaire va s'améliorer.
Je crois comprendre qu'il existe une course entre les deux adversaires pour bâtir un position optimale et que celui qui y parvient en premier doit alors changer de registre et entreprendre des actions tactiques/dynamiques sous peine de perdre son avantage....mais je ne suis pas sur de mon interprétation
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Il y a aussi une discussion sur le moment critique.
Je je suis pas certain de comprendre ce qu'est un moment critique, mais je pense qu'il s'agit d'un moment où il convient de réellement réfléchir car tous les coups ne sont pas équivalent en force et il existe une seule voie pour réussir ?
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De ce que je comprends il peut y avoir plusieurs moments critiques, quand la position prend une direction plutôt qu'une autre, par exemple un changement de structure réel. A voir si c'est juste.
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@meteore: je pense qu’en cherchant dans l’historique de France Echecs tu dois pouvoir trouver ta réponse.
A noter que ce que tu décris est une des conséquences d’une meilleure position statique. Pour savoir qui est mieux statiquement dorfman nous demande de faire un bilan statique. On fera ce bilan uniquement dans les positions critiques et sinon on se réfèrera au dernier bilan. Dorfman a fait une séries de vidéos que je te conseille plus que les 2 livres (la method et le moment critique). Apparement les bouquins sont incompréhensible (et hors de prix)mais je n’ai eu aucun pb avec la version vidéo.
@Arkhein: ta définition est à minima incomplète. Celle de dorfman est non ambiguë. Il y a bien plusieurs moments critiques par partie.
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