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De qui est-ce ? par Krusti le
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Je propose, toujours dans l'optique de promouvoir toute la chaine qui rend possible la production et l'existence des livres d'échecs en langue française de se cultiver un peu en s'amusant un peu.
Qui a écrit (et dans quel livre) ?
Après avoir enseigné aux novices les réseaux de mat et stratégie élémentaires, il faut les abreuver de notions complexes. Au début ces nouvelles idées leur sembleront bien obscures; la plupart n'auront qu'une vague idée de ce dont vous parlez. Pourtant, des bribes de compréhension finiront par éclore grâce à la répétition et l'exemple, et ils noteront bientôt une amélioration sensible de leur jeu.
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Je ne sais pas.
Mais au niveau pédagogique c'est affreux, et le mot est faible.
Je dirais que c'est assez ancien poour promouvoir ainsi le "Tu apprednras dans la douleur".
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"The consequences of a plethora of half-digested theoretical knowledge are deplorable." Alfred North Whitehead (1861-1947) « Les conséquences d'une pléthore de connaissances théoriques à moitié digérées sont déplorables. »
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Ça sent l école soviétique !
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J en ai une pour vous sympathique. Qui est sur la couverture du livre. "Sicilian refuted! Morphy and the romantics run wild"
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De Philippe Joussim?
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Bah... C'est mal écrit, mais ce n'est pas faux.
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j'ai remarqué une chose chez les joueurs amateurs comme moi (1600-1800 elo), c'est que trop souvent on a tendance à acheter des livres réputés d'un niveau beaucoup trop élevé (joueur > 2200 elo) pour pouvoir en tirer réellement profit.
Beaucoup trop de joueurs se surestiment dans le choix d'un livre d'échecs ...
Le choix d'un livre d'échecs, paraissant trop simple pour les forts joueurs , mais parfaitement adapté à notre niveau amateur est bien plus profitable pour progresser , que de lire certains livres de GMI réputés incapables de comprendre comment un amateur réfléchit.
A 61 ans, j'ai appris et surtout compris parfaitement plein de choses formidables avec par exemple le livre des principes fondamentaux de Capablanca paru aux éditions Olibris ....
alors que j'ai dans ma bibliothèque des livres d'échecs très réputés et je suis sûr excellents, mais qui ne m'ont pas apporté grand chose car d'un niveau trop élevé par rapport à mon niveau....
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(V—v) toujours positif. « Toute réalité qui se connaît elle-même se connaît autre qu'elle n'est. » Jules de Gaultier (1858-1942).
« V » est la valeur qu'un joueur s'attribue, « v » sa valeur réelle. Or le joueur se croit toujours plus fort qu'il n'est réellement.
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Le but du jeu étant de vaincre, le joueur est forcé de se comparer à autrui. Pourquoi, en s'attribuant une valeur, se trompe-t-il, et en sa faveur ? D'abord, si le joueur au cours de sa vie a eu des résultats divers, c'est le résultat le meilleur qu'il a obtenu un jour, c'est-à-dire le « v » d'un certain moment, qu'il s'attribue comme « V », c'est-à-dire comme sa valeur constante. Parce que aussi, partie perdue, il n'assume pas la responsabilité de ses fautes. « J'aurais pu jouer autrement », et ne se rend pas compte que justement il ne l'a pas fait et que c'est cela la réalité. En fait le joueur considère la faute commise comme indigne de la valeur réelle qu'il s'attribue, alors qu'elle est un élément constitutif de sa valeur réelle du moment.
La mémoire garde mieux la trace d'une pensée élaborée, claire, qui a permis une belle combinaison, que la trace d'une pensée confuse qui a mené à une situation perdante. Enfin, le joueur s'exagère l'excellence de ses coups et combinaisons. Cette quantité V—v, c'est l'illusion du joueur. Cette illusion est inversement proportionnelle à sa valeur réelle. À mesure que le joueur progresse, il se rend mieux compte de ses imperfections. Le joueur faible est impressionné par ses petites réussites et l'opinion qu'il se fait de lui- même est d'autant plus grande. Il se laissera éblouir par certains coups qu'il a exécutés et qui en réalité étaient faciles. Ainsi, tout un faisceau de raisons fait qu'un joueur se donne une valeur personnelle qui diffère d'autant plus de sa valeur réelle que celle-ci est plus faible.
L'hypertrophie d'amour-propre a ses avantages et ses dangers. Elle provoque chez le joueur l'ambition d'arriver, elle lui donne la volonté durant la partie et dans la préparation ou l'analyse en dehors de la partie. Mais en se surestimant plus qu'un joueur de sa force ne le fait, il s'aveugle davantage sur la qualité de ses coups et de son jeu. « L'homme ne pense généralement pas que ses espoirs, enfants de l'illusion, l'ont puissamment aidé et soutenu au cours de la lutte. Nos illusions, non point perdues, mais mortes dans la bataille de la vie, nous laissent encore quelque chose de plus que le souvenir. » Victor Cornetz (1864–1936)
Extrait de l'article de Michel Roos, publié dans la revue Europe-Echecs numéro 45 du mois de septembre 1962
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C’est quoi une notion complexe ?
Parce que bon nombre de choses dites complexes sont en fait mal identifiées. Elles ne sont pas forcément complexes intrinsèquement.
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[ Indices ]
L'auteur n'est pas (mais alors pas du tout) un ancien soviétique grincheux et tortionnaire.
Il est encore vivant.
L'ouvrage en question n'est pas (mais alors pas du tout) un ouvrage surdimensionné pour un joueur amateur.
Que l'on dispose d'un gros V ou d'un petit v et cela en valeur ressentie ou en valeur réelle on trouvera il me semble toujours un intérêt à le parcourir (au moins par endroits àmha).
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Alors je rappelle que j'ai mis au début de mon mémoire, évalué 30 sur 30, cette phrase de Botvinnik.
"Les échecs ne s'enseignent pas, ils s'apprennent"
Donc ce n'est surement pas de moi.
Je voudrais aussi rappeler cette petite phrase de Gilbert Grimberg qui avait beaucoup réfléchit à la nature de la connaissance aux échecs : "Les échecs c'est visuel".
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Je sens que je vais devoir sortir le balai dans pas longtemps...
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🤣
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Aux récents championnats du monde de curling, l'équipe belge a été disqualifiée pour avoir remplacé le balai par un aspirateur.
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Il est 20h03 roulements de tambour... voilà la solution !
Il s'agit de Jeremy Silman et donc d'un extrait de son livre Le cerveau de l'amateur mis à nu, ou comment transformer vos échecs en maîtrise page 6 pour être précis.
Une nouvelle interrogation bientôt...
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Je viens de mettre ma combinaison "anti-balai".
Non mais sérieux le boulot du prof c'est de dire à l'élève quoi apprendre...
On ne peut pas enseigner le jeu d'échecs, tous les concepts et idées sont associées à des parties, le prof pourra balancer concepts et idées à la tête de l'élève, mais si l'élève n'étudie pas en détail les parties sur lesquels reposent ces concepts et ces idées, cette connaissance sera morte et inutilisable.
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Bon je vais essayer de rattraper le coup avec une "facile".
De qui ? Dans quel ouvrage
La surprotection n'est pas un acte de charité; les pièces surprotègent un point fort car elles espèrent que ce contact leur procurera des avantages stratégiques, d'où la recherche systématique du contact avec des points forts.
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facile
Victor Hugo, les misérables !!
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Ça sent Nimzowitsch
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Qui a dit :
"Pendant que vous surprotégez un point d'une position, vous sous-protégez un autre point."
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?
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@Krusti : A noter que, dans le texte original, la charité est chrétienne. Et la compassion y est jointe.
''Das Überdecken ist nähmlich keinesfalls als Akt christlicher Milde und Barmherzigkeit aufzufassen''
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Pour la 2e question du quiz de Krusti:
je vote aussi pour Nimzowitsch, l'apôtre de la surprotection! Mais je n'ai pas trouvé le passage cité,en jetant un oeil dans les trois volumes aux éditions Payot: Mon Système I et II (trad: Norbert Engel), et Pratique de mon système (trad: Céline Roos). Hmm, p-e est-ce dans la nouvelle trad de Mon système par Ch. Bauer?
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@Chemtov, merci pour cette version, j'ai maintenant hâte de lire la traduction polonaise, ils en connaissent un rayon sur ces deux segments (Charité,compassion)...
Sinon oui c'est bien Nimzowitsch, Mon système Volume II chez Payot (page 100).
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Après ce (relatif) "facile" un quasiment introuvable. #Krusti-Q3
La pensée d'Alekhine peut conduire le débutant, si on la suit d’une manière rigide, à un autre écueil : la suprématie du plan unique. Aux échecs comme dans la vie on ne peut appliquer un plan de A à Z qu’en de rares occasions
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" La surprotection n'est pas un acte de charité; les pièces surprotègent un point fort car elles espèrent que ce contact leur procurera des avantages stratégiques, d'où la recherche systématique du contact avec des points forts. "
De Nimzovitch, lu il y a très longtemps... en tout cas c'est le style de Nimzovitch et ses idées... pour ceux qui disent que je n'ai rien à faire là où je suis... ah zut je viens de m'apercevoir que d'autres avaient posté la réponse avant moi.
Nimzovitch était un peu considéré comme dogmatique par l'école russe.
Aussi il me semble qu'il s'agit de la surprotection du centre, si on dit pas quoi on surprotège on ne sait pas de quoi on parle. Et il ne parle pas d'un truc comme le rayonnement, le rayonnement conséquence de la surprotection ?
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Bah... relisez-le. Je ne peux pas croire que vous vous seriez séparé d'un tel livre...
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C'était il y a très longtemps, bien avant que je sois licencié à la FFE...
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Alors, il faut le racheter.
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Proposition pour #Krusti-Q3:
je crains que ma bibliothèque ne soit pas assez étendue. Mon intuition me porte vers un livre d'un grand-maître du jeu et de la pédagogie, qui était aussi mathématicien, et qui a écrit de nombreux ouvrages traduits dans plusieurs langues...
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Je sais qu'il y a beaucoup de fan de Nimzovitch qui le considère comme incontournable...
Vous connaissez, cher Chemtov, Zlatanovic ? Il a sorti un livre... Fondamental Chess Strategy in 100 games, je trouve qu'il donne de très bon exemples, je veux dire des exemples simples qui mettent bien en relief les idées pour les élèves.
Utile pour tout prof.
Alors pour le 3ème quizz, au pif... enfin je veux dire à l'intuition, Lasker !
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@philippe1934: Le fils de Zlatan ? Non. Je ne le connais pas. Et j'ai encore beaucoup trop de livres à lire et à relire.
@Krusti : Aucune idée pour le 3ème quizz. Et puis sur ''La pensée d'Alekhine'' / ''la suprématie du plan unique'', j'ai du mal à comprendre.
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Pour la citation sur Alekhine et la nécessité de savoir modifier un plan selon les circonstances , ce qui me semble une idée lumineuse , je proposerais Max Euwe .....
J'aurais bien pensé également à Fischer, car il a souvent mis en application cette idée, mais il n'a pas écrit à ma connaissance de livres d'échecs d'apprentissage .
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Pour la citation de Krusti, je tente Korchnoï.
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Pour la citation de Krusti Q3, je tente Bronstein ou Larsen
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#Krusti-Q3 [Indices]
L'auteur n'est pas un grand champion d'échecs. L'ouvrage est un ouvrage d'initiation.
Il a aussi écrit, dans ce même opus:
Alekhine, pour sa part, n'admettait que deux périodes dans la partie d'échecs.
La première: Transformation d'un état statique en un état dynamique. C'est à dire passer de l'inertie qui règne sur l'échiquier avant le premier mouvement à une situation dynamique.
La deuxième: La lutte qui s'instaure lorsqu'on a atteint ce dynamisme, grâce à laquelle chaque joueur tentera de faire triompher son plan pour gagner.
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Je ne suis pas d'accord Krusti ; Des ouvrages d'initiation il y a en a pléthores.
Propose des aphorsisme de grands champions plutôt.
Des trucs qu'on peut répeter comme un mantra en se disant que si c'est un grand champion qui l'a dit alors ça ne peut être qu'un petit bout de vérité précieux à conserver bien au chaud.
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Par exemple :
"Ce ne sont pas tant les règles que leurs exceptions qui sont importantes."
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#Krusti-Q3 [Indices suite]
Si l'auteur n'est pas un immense joueur il est en revanche archi-connu dans le milieu des échecs et bien au-delà.
Son livre, qui a connu un certain succès, dont sont tirés les deux citations, est centré sur un seul joueur et on trouve en 4° de couverture:
"Fischer, donc, sera champion du monde jusqu'au XXI° siècle... il n'aura alors que cinquante-sept ans."
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Ah oui c'est Arrabal.
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Bien vu.
Arrabal dans son ouvrage vraiment étonnant "Fischer : le roi maudit"
Les deux extraits sont page 30.
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Maintenant quelque-chose de délicat, pas impossible à trouver pour lequel il y a aussi une partie à identifier.
"Au nom de Raymond Keene, Ken Rogoff, et Gudmundur Sigurjonsson, qui, lorsque je leur montrais cette partie, la suivirent aussi avidement que je le fis la première fois, je veux transmettre la sensation qui nous envahit dans la ville espagnole d'Orense: c'était la meilleure partie des vingt dernières années".
#Krusti-Q4
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Timman peut être.
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Joli !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Purée ça m'impressionne !
Quel ouvrage pour quelle partie ?
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Archi connue: partie Ljubojevic-Andersson ( The art of chess analysis, découvert récemment par ... Renan. Partie dont nous avons déjà parlé dans un autre post ).
Quant à la citation d'Arrabal, c'est limite n'importe quoi.
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Exact, Jan Timman ne se trompait donc pas en parlant de "meilleure partie des vingt dernières années" in
L'art de l'analyse page 187.
NB:
Arrabal c'est ... Arrabal !
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Bon.
Un bien raide maintenant.
Qui me plait beaucoup pour un tas de raisons.
"La meilleure façon de réfuter un gambit est de l'accepter. La variante Falkbeer n'est pas mauvaise mais elle laisse souvent les blancs avec un pion de plus. D'autre part, il n'est pas toujours évident de savoir qui, des blancs ou des noirs, a l'attaque."
De qui ce commentaire et à l'occasion de quelle partie et dans quel livre ?
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Tartakover , le Bréviaire sans doute.
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Et non il ne s'agit pas de l'excellent Sabelius...
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Facile. Victor Soultanbeieff dans son excellent livre "Le maître de l'attaque"
;o)
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Facile aussi (mais j'ai longtemps hésité entre :"...Roger Federer - lui, c'est le chouchou des joueurs d'échecs" et ceci : "En quoi les joueurs d'échecs seraient-ils différents des autres?" - précision : dans l'ouvrage dont la phrase est tirée, c'est bien une question rhétorique, inutile de vouloir apporter une ou des réponse(s).
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#Krusti-Q5
Il ajoute, ailleurs dans le même ouvrage bien sûr, commentant une autre de ses parties:
Attaque Lewickiego ? Oui, c'était son nom dans les livres d'autrefois ! Je n'ai guère envie de l'appeler Attaque Veresov, ce qui est son nom dans la théorie moderne.
Bien qu'il l'ait jouée assez souvent, il ne mérite pas qu'une ouverture porte son nom.
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Bronstein bien sûr dans l'Apprenti Sorcier.Partie Bronstein-Fischer Mar del Plata 1960.
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Et sait-on pourquoi il a écrit cela ? Attaque Lewicki ? Levitsky ? Et pourquoi Veresov ne mérite pas qu'une ouverture porte son nom ?
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Splendide @Lescarbot !
Il s'agit en effet du grand David Bronstein dans son livre l'Apprenti sorcier.
Pour la première citation concernant le contre-gambit Falkbeer on la trouve page 68 illustrant la partie Bronstein Tal Championnat d'URSS par équipes, Riga, 1968.
Pour la seconde, on la trouve page 143 illustrant en effet la rencontre Bronstein Fischer Mar del Plata 1960.
Il faudra revenir sur ce livre fascinant qu'est l'Apprenti sorcier (et sa forme subtile)
#Krusti-Q6
Où trouve-t'on cette réplique cinglante ? Et de qui provient-elle ?
" «Pourquoi ne pas reconnaitre que vous êtes paresseux ? Vous devriez avoir honte de vous-même. Il est du devoir de tout grand maître d’écrire des livres », déclara-t-il, mettant sans discussion un terme à la conversation."
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Botwinnik à Polougaievsky ( ''Les Secrets d'un grand maître'' de L.P.).
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Un élément de réponse à Chemtov: j'ai vu en passant un commentaire sur une vidéo YT de cette partie (https://www.youtube.com/watch?v=LXzuhy8-2Xw - commentaire en bas de page) que Bronstein considérait Veresov comme très antisémite.
J'avais pensé moi-même à ce merveilleux livre "L'Apprenti Sorcier" (D.Bronstein, T Furstenberg; ed J-L Marchand, 2000) pour proposer une question de quiz
On apprend dans l'introduction de ce livre qui avait été préparé pour les 70ans du GM que Bronstein avait étudié un grand nombre de parties des maîtres du 19e et de la 1e moitié du 20e s. L'introduction est remplie d'anecdotes et de faits de tournois, c'est un vrai plaisir de lecture! Ouvrage chaudement recommandé!
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Et oui Bravo il s'agit bien d'un retour de baton de Botvinnik à l'encontre de Lev Polougaievsky qui le narre lui même page 1 de son célèbre ouvrage "Les secrets d'un Grand Maître, Naissance d'une variante, Analyse des parties ajournées, Préparation des parties décisives.
#Krusti-Q7
De qui et dans quel livre ?
Lorsque je regarde les meilleurs parties de mes débuts, je suis toujours très frappé. D’où ce jeune joueur inexpérimenté tire-t-il sa force ? La réponse, naturellement, est qu’il n’en avait pas du tout. Dans la plupart des parties, son jeu était incertain, et il commit de sérieuses erreurs, mais de temps en temps il arrivait à jouer une bonne partie.
PS @Kosmo je reste persuadé que l'apprenti sorcier mérite un fil à lui tout seul tant il est vrai qu'il faut chaudement le recommander et il me tarde de pouvoir le lire autrement qu'en le picorant depuis que l'on me l'a offert....
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Larsen , Mes 50 meilleures parties d'échecs p.182
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😯
J'ai compris.
Je suis sur écoute.
Je préviens la DGSI et je reviens.
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Kosmo, la question de l'antisémitisme de Gavriil Veressov est discutée en détail sur un site israélien (texte en Russe) :
https://belisrael.info/?p=22679
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Merci Kosmo. J'ai vu quelques minutes de la video. Complètement à l'ouest le bonhomme ! Mais rigolo ( enfin... on tient une minute ).
Bon... cela ne nous en dit pas beaucoup plus sur Lewicki ou Levitsky ( jamais entendu parler au sujet des ouvertures ) et sur l'anti-sémitisme supposé de Veresov. Bon...après... s'il faut débaptiser toutes les ouvertures dont les spécialistes/auteurs était racistes ou antisémites...
@Lescarbot : Quelle édition ?
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Payot 1972
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#Krusti-Q7
Il s'agissait bien, encore Bravo, de Bent Larsen dans son célèbre Mes 50 meilleures parties d'échecs page 182 aux éditions Payot.
C'est étonnant d'ailleurs comme on entend dans les propos de Larsen la question fondamentale du Menon, celle de la réminiscence... (Note pour mon biographe).
#Krusti-Q8 maintenant.
Qui a utilisé cette formulation et dans quel ouvrage ?
Si restreinte qu'elle soit, la catégorie des débuts ouverts est surtout soumise aux recherches de la théorie, parce-que le corps-à-corps immédiat, rempli de menaces directes, se prête mieux aux analyses exactes, bien que détaillées, que le « louvoiement » prudent qui est propre aux débuts fermés.
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Je crois que c'est de Reti ( même si ''louvoiement'' dirige automatiquement vers Nimzowitsch ). Je dirais dans ''Cours scientifique d'échecs''. Pas sûr...
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Ben non... pas trouvée chez Reti (Mais je l'ai lue récemment...) Reti, c'était dans le tram, hier... Et pour cette phrase... qu'ai je lu d'autre récemment ?
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Plusieurs quizz résolus en moins de 24h00 ? Et puis plus rien pour le dernier, après plus de 36h00 ? Bon... moi, je donne ma langue au chat.
Accessoirement, j'aimerais bien comprendre le début de la citation ''Si restreinte qu'elle soit'' (?) Erreur de traduction peut-être ? Car la catégorie des débuts ouverts est tout sauf ''restreinte''. Mais peut-être faudrait-il voir le contexte de la phrase.
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C'est Tartakover, dans le Bréviaire des Echecs.
Je pense que le côté "restreint" souligne le fait que les débuts ouverts se définissent à partir d'un seul premier coup noir, à la différence des semi-ouverts.
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Ah...D'accord... Je ne l'avais donc pas lu. J'ai confondu avec une considération de Reti, aussi très générale, sur les ouvertures, qui disait que ''Les systèmes de développement se perfectionnent d'abord pour les Noirs plutôt que pour les Blancs et la raison en est qu'il est plus difficile de jouer avec les Noirs car l'on perd rapidement si on développe mal son jeu. En revanche, avec les Blancs, grâce à l'avantage du trait, on peut se permettre quelques coups faibles sans autre conséquence que la perte de l'initiative''. Donc deux choses différentes par rapport à ''débuts ouverts/débuts fermés'' (Tartakower) et ''blancs/noirs'' (Reti), mais une similitude dans la généralisation des dangers et des analyses ou perfectionnements nécessaires suivant des catégories très larges.
Bon... c'est daté, dans les deux cas. Mais historiquement intéressant (années 30).
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Exact, Le Bréviaire des Echecs de Xavier Tartakover, dont on apprend par la fiche Wiki, lu pour l'occasion, qu'il "était tellement féru de mondanités que ses collègues le surnommaient malicieusement « Tartacaviar »"
Bref.
L'auteur de l'extrait suivant est assez difficile à identifier je crois...:
Ma méthode d'entrainement: rejouer des parties ne serait-ce qu'en quelques minutes, peut être un formidable investissement, si c'est fait correctement. La clé réside dans la recherche de positions-types et de leur récurrence; cela nécessite de la pratique mais c'est faisable.
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Rios, dans son livre sur la structure de pions?
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Excellent !
Oui c'est dans son intéressante préface !
Wouhaou c'est vraiment impressionnant.
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J'allais écrire "+ difficile encore", mais en fait je n'en sais plus rien...
Généralement à la fin des tournois, Kortchnoy qui est un combattant coriace et plein d'imagination, ne parvient pas à supporter la tension nerveuse occasionnée par des parties difficiles et il lui arrive de faire des fautes.
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Carlsen ? A nan lui c’était avec Kramnik.
Sûrement un Soviétique pour lâcher ce type d’info.
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Hahaha en effet ce n'est pas le champion norvégien et... ce n'est pas un soviétique non plus (en tous cas il n'est pas soviétique dans mes fichiers).
Je file étudier la partie Maróczy - Tartakover (Teplitz-Schönau, 1922), StoneWall oblige... et je reviens poster un indice supplémentaire en début de soirée en cas de besoin.
Over.
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Sur Korchnoi, ce n'est pas Kamsky qui a écrit cela ? Dans un article ?
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Ce n'est pas Kamsky...
A un autre endroit du livre, en introduction d'une autre partie je lis (sans doute un clin d'oeil anticipé à Laurent Fressinet):
"Dans une variante assez peu usuelle de l'indienne du Roi, les blancs peuvent obtenir un petit avantage, mais ils désirent encore plus et n'obtiennent finalement rien. Bientôt les noirs proposent un sacrifice de dame que les blancs auraient mieux fait d'ignorer. Les sacrifices de dames deviennent, dans la pratique actuelle, assez fréquent et on peut se poser la question: la dame est-elle surévaluée ?"
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Lautier ?
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Vous trouverez ci-dessus un texte que j'ai relu avec plaisir cette semaine en rangeant ma bibliothèque consacrée aux échecs ....
DIALOGUE ENTRE LE JOUEUR D'ECHECS ET LE PROFANE
Le Joueur d'échecs - Le jeu d'échecs est le roi des jeux de l'esprit. Il ignore le hasard, cette injustice qui vient si souvent décourager le talent. Vous devriez apprendre à jouer aux échecs.
Le profane - C'est trop long et trop difficile
Le Joueur d'échecs - Quelle blague ! Un enfant de dix ans peut apprendre à jouer aux échecs en deux heures. Ce qui est long et difficile, ce n'est pas d'apprendre à jouer mais à bien jouer.
Le profane - Ce jeu ne me dit rien du tout. Il y faut trop de patience. Quand je pense que vos pareils réfléchissent régulièrement trois à quatre minutes et parfois une demi-heure avant de se décider à de placer un petit bout de bois sur un carré blanc ou noir.
Le Joueur d'échecs - Votre réflexion me rappelle celle d'un sourd à la soirée d'un concert. Il jugeait ainsi l'auditoire :"et dire que tous ces gens ont l'air ravi d'avoir passé deux heures à regarder un bonhomme osciller sur un tabouret, en s'appuyant des mains sur des touches blanches ou noires pour ne pas tomber! Quelle patience ! " Ah! Mon cher ! Que de sourds dans les concerts de la vie, et qui malheureusement ne sont pas tous muets.
Le profane - Vexé - : Mais enfin ! La patience est bien la qualité maitresse du joueur d'échecs ?
Le Joueur d'échecs - A peu près comme la résistance au torticolis est la qualité maitresse de L'astronome. Mon cher les joueurs d'échecs n'ont pas besoin de la patience : ils jouent pour leur plaisir ! Visitez un cercle et vous verrez comme ce jeu les absorbe! L’un fume une cigarette éteinte, l'autre mélange d'une cuiller distraite, le sucre qu'il a oublié de mettre dans son café. Ne vous en faites pas pour lui : c'est son voisin qui le boira. Croyez vous que la patience puisse expliquer l'état d'esprit qui règne ici ?
Le profane - Mais alors quelle est la qualité maitresse du joueur d'échecs ?
Le Joueur d'échecs - L'Imagination
Le profane - Précisez le sens de ce terme
Le Joueur d'échecs - Vous savez que si un joueur d'échecs touche une pièce, il doit la jouer. Cette règle est précieuse parce qu'elle interdit de reprendre un coup et rend la dispute impossible. Le joueur d'échecs doit donc voir sans bouger les pièces. Eh bien l'imagination n'est autre chose que cette faculté de visualisation qui combine avec fantaisie et calcule avec précision.
Le profane - Vous venez de me définir le don aux échecs. Dites-moi maintenant le but de la technique.
Le Joueur d'échecs - La technique sert à augmenter le rendement du don en réalisant la concentration de l'attention et l'économie de la pensée. J’entends par rendement le rapport entre le travail utile et le travail moteur. Voyez-vous la technique au fond, joue le rôle de la lentille dans le télescope. Lorsque le faisceau de l'attention la traverse il gagne en profondeur ce qu'il perd en largeur.
Le profane - Je comprends, mais je ne voie pas ce qui différencie le jeu d'échecs des autres jeux sans hasard ?
Le Joueur d'échecs - C'est que les autres jeux mettent les imaginations en cage, et que l'essor le plus rapide se brise souvent aux barreaux avant qu'elle ait pu distancer une rivale plus lente. Le jeu d'échecs est le seul jeu où la course ait lieu à ciel ouvert. Songez qu'au début d'une partie d'échecs après le dixième coup des blancs et des noirs, il peut naitre un nombre de positions différentes de l'ordre de grandeur de 169 milliards de milliards de milliards. Souvenez vous que c'est le seul jeu où l'on puisse parler de "problèmes den deux coups". Enfin, sachez qu'on peut composer, avec seulement 4 pièces, des positions d'une telle complexité telles qu'elles défient le jugement des plus forts joueurs. Le jeu d'échecs surpasse l'imagination de l'homme, comme le ciel sous son télescope.
Le profane - en ricanant- Vous comparez souvent les échecs à l'astronomie. Est-ce que les maitres d'échecs sont dans la lune? Et les mazettes dans les nuages ?
Le Joueur d'échecs - Si je voulais comparer le jeu d'échecs à quelque chose, ce serait plutôt à la guerre.
Le profane - Vous y allez fort avec votre jeu de petits bouts de bois
Le Joueur d'échecs - Vous connaissez les deux vers de Chantecler :
Dans une mort d'insecte on voit tous les désastres.
Un rond d'azur suffit pour voir passer les Astres.
Le profane - Mais aux échecs, il n'y a que des coups !
Le Joueur d'échecs - Ce sont des pousse-bois qui vont ont dit ça, parce que l'arbre leur cache la forêt! Aux échecs comme à la guerre, les coups ne sont rien : ce sont les plans qui triomphent. Alekhine, le champion du monde aux échecs, le prodigieux génie qui joue trente-deux parties ensemble les yeux bandés, m'a dit un jour : " Savez-vous quelle est la principale tendance du développement des forces, au début d'une partie d'échecs ? La rapidité ? La collectivité ? Vous n'allez pas au fond des choses. La principale tendance est dans l'accumulation des valeurs. Je distingue deux sortes de valeurs ; les positives : ce sont les possibilités que je me crée, les négatives : ce sont les possibilités que j'ôte à l'adversaire.
Le profane - Quel est le mobile qui pousse à jouer aux échecs ?
Le Joueur d'échecs - L'un joue pour passer le temps, l'autre pour reposer son cerveau en changeant le cours de ses pensées. Mais bientôt vient s'ajouter à ce mobile la jouissance esthétique.
Le profane - Qu'est ce qui la procure ?
Le Joueur d'échecs - La combinaison subtile, inattendue, brillante, qui foisonne dans les parties d'Alékhine ou les compositions artistiques de Rinck, pour ne citer que ces deux-là. Le jeu d'échecs est un art. Et un art où le génie et la beauté se prouvent, ce qui les met à l'abri de la critique.
Le profane - L'art est de la réalité vue à travers un tempérament. La musique est du chant, la peinture de la lumière, le théâtre de la vie. Je ne vois pas dans quelle réalité le jeu d'échecs plonge ses racines ?
Le Joueur d'échecs - Je vous l'ai dit, dans la lutte.
Le profane - Mais les moyens d'expression sont conventionnels et doivent être appris pour être compris, ce qui est la négation de l'art.
Le Joueur d'échecs - Je vous concède que les règles du jeu d'échecs sont conventionnelles, mais comme ces conventions sont universellement admises et depuis longtemps, qu'elles satisfont la logique, et qu'elles ont servi de base à d'immenses travaux théoriques, elles sont douées d'une stabilité de fait qui est la seule chose qui importe au fond.
Le profane - j'aimerais jouir de cet art, mais malheureusement vous m'avez dit qu'apprendre à bien jouer aux échecs est long et difficile.
Le Joueur d'échecs - Vous n'avez pas plus besoin d'être Rinck pour goûter Rinck que d'être Beethoven pour goûter Beethoven. Mais vous recevrez selon vos mérites.
Le profane - Les joueurs d'échecs sont-ils nombreux ?
Le Joueur d'échecs - Il y en a dans le monde entier. Toutes les villes ont leur cercles, tous les pays leur fédération nationale, et le monde depuis 1924 sa fédération internationale. Leur vie se manifeste au moyen de revues, de chroniques dans la presse, de livres, de tournois nationaux et internationaux de toute sorte. Le gouvernement d'un pays voisin subventionne généreusement les échecs. Un autre état a créé une direction des échecs au ministère de l'Instruction publique et des Sports
Le profane - Vous avez détruit tous mes préjugés concernant les Echecs. Je veux bien essayer d'apprendre ce jeu. Après tout, qu'est-ce que je risque ?
Le Joueur d'échecs - Tout au plus une petite partie de vos loisirs, en échange de quoi vous connaitrez une joie nouvelle.
André Cheron . Préface du nouveau Manuel d'échecs du débutant. Payot 1964.
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On dirait presque que vous avez contribué à l écriture de ce passage Thierry. Il y règne une candeur qui vous est propre !
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Et pourtant la candeur n'est pas un terme qui s'applique à Chéron :)
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Je voulais juste dire qu'il avait aussi la dent très dure et qu'il a été au centre d'innombrables polémiques, notamment dans les années 30 (son premier "Manuel..." datant de 1928).
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Pour en savoir plus sur André Cheron :
https://www.europe-echecs.com/art/andre-cheron-triple-champion-de-france-8846.html
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Pour donner une idée, André Maugé (à l'état civil, c'est son nom de naissance à Colombes, il a ensuite été adopté par Abel Chéron) avait menacé "d'envoi d'huissier et de poursuites en justice" un collègue, André Marceil, pour des divergences théoriques sérieuses dans le domaine de la composition de problème (source : art. de Georges Fuchs, Thèmes-64 n°121, janv-mars 1986). Certains ont d'ailleurs peut-être connu le fils d'André Marceil, qui était dans les instances fédérales (années 70-80 je crois), du côté de Rennes.
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Ce n'est pas Lautier.
Un 3° indice maintenant pour ce #Krusti-Q10
Examinant de plus près le cas Fischer, on arrive à la conclusion suivante: l'école soviétique des échecs, qui après 25 ans d'efforts, aboutit à l'hégémonie mondiale en 1948, est le résultat d'un effort soutenu et de soins constants; il est donc pratiquement impensable qu'une individualité, aussi douée soit-elle, puisse arriver à supplanter pareille organisation. une fois le « danger Fischer » décelé, ses variantes et ses parties furent passées au crible et c’est ainsi que sa variante favorite Fc4 dans la sicilienne fut pratiquement réfutée à Curaçao par Geller et Kortchnoy.
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#Krusti-Q10
Fin du suspens, il s'agissait du livre de l'ancien champion du Monde par Correspondance A. O'Kelly "Tigran Petrosian, champion du monde, 30 parties choisies et commentées".
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#Krusti-Q11
N'est-ce pas beau et, en un sens, un peu à contre-courant, ce qui fait du bien ?
Non seulement l’étude des ouvertures n'est pas désagréable, mais cela nous permettra d'entamer le combat échiquéen à partir d'une meilleure position. Une légère préparation théorique nous rendra plus performants et nous amènera encore plus de joie dans ce merveilleux jeu qu'on appelle les échecs.
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Bonjour à tous ,
j'ai trouvé un site internet (normanlamoureux pointcom) qui regroupe des dizaines de citations sur le jeu d'échecs , de la part de joueurs d'échecs connus ...mais aussi de nombreuses personnalités célèbres dans d'autres domaines.
Citations Echecs
j'en connaissais de nombreuses, sans me souvenir nécessairement de leurs auteurs...
j'aime tout particulièrement celle-ci d'Alekhine :
Pour me battre aux échecs il faut me vaincre 3 fois .... une fois dans l'ouverture, une fois dans le milieu de jeu, et une fois en finales....
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Ref Krusti : pour la question 11, je propose Christian Bauer ou Mathieu Cornette . ils sont tous deux de grands spécialistes de la théorie des ouvertures, mais également des adeptes du beau jeu de combinaison dans leurs propres parties...
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L'entreprise "Krusti & Cie" ne fait pas dans l'usage abusif de citations déjà répertoriées mais dans la création de contenu. Enfin presque....
Non il ne s'agit ni de l'excellent Christian Bauer ni du facétieux Mathieu Cornette. A vrai dire il ne s'agit pas d'un français... Mais d'un GMI cela est vrai.
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Kallai , Traité moderne des ouvertures je crois.
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Magnifique.
Oui c'est bien Gábor Kállai le GMI hongrois récemment disparu et cette formule apparait en 4° de couverture des 2 tomes de son "Traité moderne des ouvertures".
A demain pour la suite...
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#Krusti-Q12
Ayant résolu, partiellement du moins, le problème des Blancs (je jouais 1.e4 et « espérais » que mon adversaire répondrait 1...e5), je fus bien long à trouver une ligne de jeu plus ou moins convenable avec les noirs, au cas où mes adversaires commenceraient par un autre coup que 1.e4.
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Évidemment Alekhine , Deux cents parties d'échecs.
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Bravo !
A demain pour la suite....
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Or donc, demain tombe aujourd'hui...
D’un champion que je connais peu et que j’aimerais beaucoup découvrir.
#Krusti-Q13
Les questions relatives à l’attaque et à la défense sont les plus importantes aux échecs ; elles sont aussi anciennes que le jeu lui-même et probablement n’ont-elles pas toutes de réponses objectives. De nombreux joueurs veulent attaquer tout le temps et gagner en écrasant les forces de l’adversaire. D’autres, au contraire, construisent leur position aussi sûrement que possible, comme pour dire à leur adversaire : « viens si tu l’oses, je suis prêt à te recevoir. » Chaque joueur a ses propres inclinations et ce sont celles-ci qui définissent sa manière de jouer.
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Keres , La maîtrise du milieu de partie aux échecs.
Bonne année !
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"Impressive" comme disent les britanniques !
Meilleurs vœux en retour.
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#Krusti-Q14
La contribution la plus originale apportée au jeu par Lasker n'est cependant pas purement technique, puisqu'il s'agit de l'aspect psychologique.
Et paf ! Si ça c'est pas une bonne idée pour commencer l'année !!!
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Réti dans Les grands maîtres de l'échiquier selon mes souvenirs.
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Encore Bravo c'est en effet Réti mais non dans "Les grands maîtres de l'échiquier" (toujours cet hybris !) 😉 mais plus modestement "Les maîtres de l'échiquier" (page 62 édition Olibris).
Vous êtes une vraie bibliothèque ambulante !
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Oui vous avez raison pour Olibris , je faisais référence à la vieille édition chez Garnier.Non non je dois chercher aussi pour confirmer mes réponses.
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Et puis avec Hybris et Olibris j'étais à deux doigts d'envisager une homéotéleute ou bien d'écrire un poème.
France-Echecs l'a échappé belle.
Bref.
#Krusti-Q15
Les supporters, assoiffés de « sang », n’ont pas pu cacher leur déception. Néanmoins je ressens maintenant encore de la satisfaction d’avoir réussi à contrôler mes émotions et à surmonter la tentation d’une attaque illusoire. L’intuition me suggérait qu’il fallait, pendant qu’il n’était pas trop tard, reconnaitre ma faute, m’arrêter et ramener des forces sur l’aile Dame. Ecoutant la voix de la raison, j’ai joué, sans fausse modestie, ce coup courageux.
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Quelle déception !
Non pas que "ma citation" ne soit pas découverte, ça c'est plutôt une bonne nouvelle et me donne un peu de répit, non, mais de constater via un moteur de recherche que le mot (dont l'usage est cuistre je vous l'accorde bien volontiers), homéotéleute, ne pointe toujours pas sur France-echecs.
C'est tout le Monde des lettres qui doit s'en attrister.
J'ai essayé en saisissant "homéotéleute france-échecs" et le moteur me propose une page étonnante. Que je m'en vais découvrir...
C'est bien triste, tous les poètes savent ce qu'est une homéotéleute si ce n'est dans la définition du moins dans l'usage.
Bref.
#Krusti-Q15 est encore actif et pas facile à trouver.
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#Krusti-Q15
Tal ?
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Tal, non, mais un contemporain...
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Shirov ?
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Hum...J'hésite entre Kéres, faire appel au public ou le 50/50 :o)
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je dirais Larsen....
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C'est indiqué comme indice , est encore actif donc toujours vivant si j'ai bien vu.
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C'est le "#Krusti-Q15" qui est encore actif. En l'espèce l'auteur est en effet toujours vivant.
Ni Shirov, ni Keres de fait, ni Larsen...
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j'ai beau avoir dit pas mal de bêtises (conneries !) et être encore vivant, ce n'est pas moi !...
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"Tal, non, mais un contemporain..." j'avais donc compris un contemporain..de Tal
Krusti piegeur ;o)
Alors Shirov ?
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Il s'agit en effet d'un contemporain de Tal. Mais, par ailleurs, ce n'est ni Shirov, ni Keres, ni Larsen...
Ni Orouet.
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Petrosian ?
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Timman ?
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Ni Petrosian...Ni Timman...
#Krusti-Q15 indice supplémentaire ci-dessous lors d'un commentaire dans le même livre bien sûr.
Ceux-là se trompent encore qui pensent que, ayant lu et appris par cœur les variantes citées dans les manuels, on peut les appliquer avec succès dans les parties de tournoi. Les grands maîtres abordent avec le plus grand sérieux l'étude de cette ouverture complexe, et ce n'est pas un hasard si le grand Capablanca estimait déjà que la partie Espagnole était la pierre de touche de la compréhension du jeu positionnel.
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Peut être Karpov , La partie espagnole.
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Ahhh on approche... et ce serait dans quel ouvrage ? J'entends d'ici les bruits si reconnaissables des livres qui s'entrechoquent et des pages qui se tournent...
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Addendum (car ce n'est pas dans la partie Espagnole)...
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Ah voilà , Karpov dans Parties choisies 1969-1979 page 210 pour le dernier indice.
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Et page 242 pour le premier !
Encore BRAVO
L'ouvrage qui est l'objet de toute notre attention ici...
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@Krusti, puis-je m'inKrusti, et proposer aussi une citation ?
"Cependant, c'est absolument précis et véridique en tous points, assurément un millier de fois plus précis et véridique que tout ce que vous entendrez par ailleurs./... /Peut-être, dans le futur, quand j'aurai plus de temps à lui consacrer, j'écrirai un compte -rendu de ces évènements ,revu , augmenté, avec plus de soin et de précision ."
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C'était l'objet même de la nomenclature en place. Et voilà donc
#supergogol-Q1
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Je précise que la traduction est de mon fait.
Le livre n'est pas en français, désolé !
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Je crois que c'est Fischer dans son pamphlet “I Was Tortured in the Pasadena Jailhouse”.
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Bravo Lescarbot ! Vous êtes incollable . D'autant que ce pamphlet est un document assez rare.
Seriez-vous , vous aussi, un collectionneur ?
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#Krusti-Q16
Dieu merci, les échecs ne sont pas une science définitive, mais un être vivant qui se développe sans arrêt. Bien des corrections, bien des améliorations ont été apportées et le seront encore. Mais cela ne change rien au fait que si l'on s'écarte délibérément du « livre », il faut avoir une bonne raison de le faire.
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entre "Dieu merci" et s'écarte du "livre" ...
J'hésite :
Benoit XVI ?
Soliman le magnifique ?
Ruy Lopez ?
Léo Ferré ?
pas facile ;-)
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Apparemment Reuben Fine....."les idées cachées dans les ouvertures aux échecs "
Ce serait beaucoup beaucoup plus difficile dans une ère pré google
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C'est bien Reuben Fine dans le livre que tu évoques @Meteore, pour ta remarque le but n'est pas tant de trouver mais comme je l'indiquais d'être "...dans l'optique de promouvoir toute la chaine qui rend possible la production et l'existence des livres d'échecs en langue française"...
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Connaissez vous la citation suivante ? :
" 1.e4 est le début de la désagrégation du camp blanc ! "
"Pourquoi pousse-t-on le pion du roi au premier coup ?
- Par habitude.
- Comment sortir les pièces si l'on ne pousse pas un pion central ?
- Il y a d'autres moyens d'y parvenir.
- Mais l'adversaire avec ses pions au centre, contrôlera lui-même le centre de l'échiquier !
- Non, il l'occupera. "
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Nimzowitsch dans mon système ? Ou Reti ?
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L'époque est bonne, mais ce n'est ni Nimzovitch, ni Reti.
Durant l'entre deux-guerres, il y a deux fondateurs principaux de ce que l'on a appelé l'école hypermoderne : Richard Reti et ??
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Breyer ?
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Oui !!!
il s'agit bien du hongrois Gyula Breyer (1893-1921) mort hélas très jeune, qui explora avec le tchèque Richard Reti (1889-1929) des terrains sur l'échiquier dont Steinitz et Tarrasch ne soupçonnaient pas l'existence.
j'ai trouvé cette citation en page 444 de l'excellent et magnifique livre de Nicolas Giffard : Le Nouveau guide des échecs aux éditions Bouquins.
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