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Progresser avec Anatole K. (Suite 1) par Krusti le  [Aller à la fin] | Actualités |
Poursuite de l'article que l'on pourra consulter ici.
Je propose donc au travers de ce fil de progresser pas à pas dans le livre "Anatole K. Parties choisies 1969-1979"
Nous arrivons maintenant page 146 pour la 32° partie opposant Boris Spasski à Anatole pour le 6° partie du match des Candidats, en demi-finale, à Leningrad en 1974.
Il est question d'une caro-kann.
Mon attention est particulièrement attirée par ce coup joué par les blancs dans la position ci-dessous 25.Cd2 (aujourd'hui apparemment considéré comme l'un des trois meilleurs coups par StockFish 14 et qui laisse la position soi-disant équilibrée 0.00).
Le commentaire d'Anatole nous propose une toute autre approche:
25.Cf3-d2?
Solution fausse. Dans la finale les chances des Noirs sont préférables, car les Blancs ont un pion faible en d6 et un Fou passif b2, tandis que le Roi noir possède une excellente station en e6. Les Blancs disposent, il est vrai, d'une très bonne case pour leur Cavalier - e4 - mais cela ne suffit pas pour équilibrer les possibilités des adversaires. Il était nécessaire de jouer 25.Db5




Krusti, le
Et nous arrivons à la fameuse 33° partie de l'ouvrage, belle à tous points de vue et qui a la particularité aussi d'être analysée, comme dit plus tôt, dans le livre de Timman "L'art de l'analyse" (avec une étonnante interversion des coups e6/d6) page 124.
Elle oppose Anatole à Spassky dans la 9° partie de la demi-finale des candidats à Leningrad (1974). Une Sicilienne Scheveninguen.
Il y aurait tant de choses à dire... 24.Cb1! ou bien encore 25.Rh2!
Je fais le choix d'évoquer le coup 18.h3 (à venir sur l'échiquier joint).
Il est commenté ainsi chez Anatole:
18.h2-h3
Naturellement il ne faut pas admettre le troc du Cavalier contre le Fou (18... Cg4).

Il est commenté comme cela chez Jan:
18.h3
Un coup typique de Karpov. Il n'y avait pas de menace réelle par 18... Cg4, à cause de la réplique 19.Fxg4 Dxg4 20.Dc4, mais juste pour s'en assurer, il en empêche toute possibilité. Il rêve peut-être de mettre son fou en c4, et de ne pas avoir à l'échanger en g4.
On devrait aussi considérer 18.Td1.





Davout, le
On peut dire aussi de 18.h3, un coup typique de Petrossian.


Chemtov, le
Comme le 18.a3 (ou peut-être 19.a3) de Karpov- Bagirov (7ème partie). ''Il est bien plus difficile de jouer un coup pareil que d'exécuter mainte combinaison''(A.K.)


Davout, le
Pour Karpov, une idée stratégique (comme 19.a3 [j'ai vérifié] ou le 18.h3 cité plus haut) est plus difficile à trouver qu'une combinaison. Je cite sa phrase : " Trouver une telle solution est parfois plus difficile que de calculer une combinaison de plusieurs coups."
La traduction n'est peut-être pas la même pour les éditions du Progrès et les éditions Garnier.


Krusti, le
Il reste toutefois une petite zone d'ombre il me semble dans l'interprétation que l'on peut faire des deux commentaires.
Pour Anatole il est insupportable d'envisager l'échange Fou Cavalier aussi il bétonne avec h3. C'est donc bien qu'il envisage tout de même Cg4 comme une option potentiellement favorable pour les noirs.
Jan Timman, lui, semble dire qu'il n'y avait aucune chance que Cg4 soit joué en raison de la suite 19.Fxg4 Dxg4 20.Dc4 qui donnerait une belle position aux blancs ce que les deux camps auraient vu. Mais il met en évidence qu'un doute subsiste et que c'est la raison de ce coup "typique" d'Anatole.
Or de deux choses l'une, ou bien Cg4 est un bon coup pour les noirs et donc h3 clos le débat, ou bien Cg4 est affaiblissant pour les noirs et autant leur laisser cette option. Mais il semble précisément que c'est de cette logique que Timman veut nous faire sortir...
Mais peut-être que Cg4 n'est au fond ni un bon ni un mauvais coup pour les noirs...


Domi77, le
A mon humble avis, et après consultation de l'oracle cybernétique, la position est sensiblement égale.
Après 17.Df1 les noirs jouent 17. ...Dç8 avec 3 idées :
1)Da6 pour contrer un éventuel Dç4
2)Se garder la possibilité Cg4
3)Anticiper une tour blanche sur la colonne d qui arrivera tôt ou tard.
Et donc les blancs jouent h3 en réaction à Dç8 mais sans autre idée particulière. C'est juste une réaction de jeu.
Pour en avoir le coeur net j'ai mis la position du diagramme mais avec le trait aux noirs ( r1q2rk1/4bp1p/2p2np1/p3p3/Pn2P3/2N1BB2/1PP2RPP/R4QK1 b - - 2 18 ) et dans les 5 lignes proposées par STockfish il n'y a jamais Cg4. Ce n'est pas une menace.
A noter que même avec le trait aux noirs il reste un léger avantage blancs.
Ce qui signifie que la position ne récèle pas grand chose mais que la paire de fous et une meilleure structure de pions permet aux blancs de continuer à torturer leur adversaire.




Le coup h3 -outre le fait qu’il empêche définitivement Cg4 -a pour effet essentiel d’améliorer la position du roi blanc en empêchant tout mat du couloir. La structure e4 g2 h3 est meilleure que e4 g2 h2 et d’ailleurs dans la partie la case h2 s’est avérée intéressante.


Chemtov, le
Une position égale pour un logiciel n'est pas égale pour un humain. Quand un seul camp risque de perdre, la position n'est pas égale.

h3 est un coup de contrôle du terrain. Il sera aussi utile plus tard pour jouer Rh2. Et Karpov indique aussi une ligne avec g4-g5 ( où le pion g4 doit bien être soutenu par h3 ).

Karpov indique surtout une ligne ( sur De6 ) avec Tc1, b3, Fe2 et Fc4. Donc là, évidemment, il faut quelque chose en remplacement pour éviter Cg4.

Ce qui est amusant c'est que les blancs ne veulent pas autoriser un éventuel Cg4, mais ils iront chercher eux-mêmes, plus tard, l'échange du fou contre le cavalier (en d7).

Une de mes parties préférées du livre. Avec celles contre Bagirov, Polougaievsky et Unzicker (à venir). Elles étaient dans mon programme de cours en Classe Sport Etude Echecs au Lycée Kléber de Strasbourg.


Comme tous les intervenants l'ont souligné, un livre très intéressant que j'ai acheté il y a bien longtemps dans la version "soviétique".
Et merci Krusti et aux divers commentateurs.

Mais je sais aujourd'hui pourquoi sa lecture ne m'a pas permis d'améliorer mon niveau :
https://www.numerama.com/sciences/1266246-si-lair-est-pollue-vous-jouez-moins-bien-aux-echecs.html


Domi77, le
Dire qu'un seul camp risque de perdre dans ce diagramme est exagéré à mon sens.

Karpov est une légende des échecs mais tous ces coups ne sont pas des merveilles dont le sens caché serait invisible à l'œil du joueur de moins de 2600 elo. Ici h3 est un coup en réaction à Dç8 mais ce n'est pas le meilleur coup loin s'en faut. Je l'ai montré plus haut.

C'est le problème de l'idolâtrie : Il n'y a plus d'objectivité.
(Stocfish ne connait pas Karpov et il ne se laisse pas impressionner ;o)


C’est très difficile d’évaluer les parties anciennes en vérifiant avec un logiciel d’aujourd’hui. On se rend compte simplement que les joueurs de 2023 sont beaucoup plus forts que ceux d’il y a 50 ans. Cependant, l’apport dans le jeu de champion comme Karpov ne peut pas être trop valorisé. Car il a mis au point une manière complètement nouvelle de jouer certaines positions, notamment les finales et les positions techniques. Du coup, il a permis une progression notable des joueurs qui connaissent ses parties, et le fait qu’un Kramnik et plus tard Carlsen , dans un style parfois comparable, l’aient dépassé est en fait un nouvel hommage à son talent.


Domi77, le
Oui je suis bien d'accord. Karpov avait une façon de jouer qui paraissait presque simple, naturelle, évidente.
Je ne sais pas si ce style de jeu peut revenir un jour tant la tactique domine aujourd'hui.
On a l'impression que pour gagner les joueurs sont obligé de secouer l'échiquier.
On voit souvent des h4 ou h5 très précocement dans l'ouverture.
Cohérent d'ailleurs avec la poussée des échecs 960.


Chemtov, le
@Domi77: Effectivement, l'idolâtrie pour Stockfish entraîne une incompréhension complète, de beaucoup d'internautes, de ce qu'est le Jeu d'Echecs. C'est-à-dire un jeu entre humains. Quant à ''Et donc les blancs jouent h3 en réaction à Dç8 mais sans autre idée particulière'', pourquoi douter de ce qu'écrit Karpov ? Il mentionne les idées FF3-e2-c4 et g2-g4-g5. Il faut regarder la suite de la partie ( Rh2 qui restreint le jeu du fou noir, Karpov dixit ) plutôt que Stockfish.


Domi77, le
@Chemtov
Je te rejoins sur ce que Stockfish ne peut pas apporter, à savoir l'affrontement entre deux êtres de chair et d'os et d'émotions ;o).

Sinon je doute de ce que Karpov a écrit parceque ce coup n'est pas le bon dans la position.
C'est indéniable.
Et donc je pense que quand il a analysé la partie à froid il ne savait plus vraiment pourquoi il l'avait joué.
Ça peut arriver même à un joueur de grande classe et typiquement dans ce genre de position ou il n'y a rien de particulier à tenter sinon attendre la faute adversaire en essayent d'améliorer sa propre position.
Je pense qu'il a justifié à posteriori une décision de jeu.
Le fait qu'ensuite il joue autour de la case h3 est assez logique puisque la position a changé, mais ça ne justifie pas le coup en lui même ;o)


Selon plusieurs sources Karpov n’a pas écrit les livres qui lui sont attribués - d’ailleurs agréablement rédigés. On sait aussi qu’il n’a jamais été fan des analyses exhaustives « post mortem ». C’est un joueur pur, intéressé principalement par les chances pratiques et par ce qui se passe pendant la partie. Il est également passionné par d’autres jeux, cartes ou backgammon.


Chemtov, le
Alors ça, je ne le crois absolument pas ( qu'il a validé a posteriori ). Karpov ne joue pas au coup par coup ! Voir une autre de ses parties de 1973, contre Spassky. Sa vision stratégique des positions est parfois phénoménale.

Qui peut comprendre 25.a4 dans cette position ? (laissant jouer aux noirs c4 et Fc6) D'une position égale, il passe à la victoire, en moins de dix coups, contre l'ex-champion du monde (deux ans avant).




Chemtov, le
Essayez de regarder sans Stockfish... (Je n'ai aucune idée de ce qu'en pense cet animal, mais de toute façon cela n'a aucune importance. Stockfish ne mesure pas l'impact psychologique d'un coup et le degré de doute créé chez un adversaire).


Domi77, le
@Chemtov
Voici quelques mauvais coups de Karpov sur cette page
Comme tu le dis souvent, ce ne sont que des hommes ;o)

Sinon ton diagramme avec a4! est assez extraordinaire.
"Qui peut comprendre 25.a4 dans cette position ?" Pas moi...Mais Stockfish le joue en premier !! (désolé ;o)

Pour le coup il faudra que je prenne 20mn pour comprendre cette drôle d'histoire.
Merci pour ce diagramme.


Chemtov, le
Oui, heureusement qu'il gaffe comme tout le monde ! Et c'est généralement le plus bel hommage qu'on puisse faire à un grand joueur que de tenter de détecter une infime faiblesse au milieu de milliers de parties. Avec le commentaire ''Même lui, peut gaffer'' !

Pour a4, c'est normal que la machine à calculer... calcule ! Et trouve ce coup. Mais qui d'autre, sans calculer aussi bien qu'un ordinateur, l'aurait joué ? Même dans la position où Spassky abandonne, il faut encore habituer nos yeux à l'obscurité pour comprendre.


Domi77, le
Oui, très intéressant dans la mesure ou il faut non seulement calculer mais aussi avoir confiance dans l'estimation de la position et l'activité des pièces.
A froid et après coup je comprends mais je n'aurai jamais joué ça.
Sauf en étant dopé ;o)


Davout, le
Une série de 5 vidéos où Karpov raconte sa vie et les échecs.
Episode 1 :

https://www.youtube.com/watch?v=f9DDu6eywrw&list=PLXThXCoc-Th_-DhTgJ_a7vihprAv24xKV&index=0

Cette chaîne a fait de même avec Kasparov.


Krusti, le
Nous arrivons maintenant à la 34° partie qui n'est autre que cette flamboyante rencontre entre Anatole et Spassky (11° partie du match des candidats, demi-finale, Léningrad 1974).
Un gambit-dame refusé.
J'ai hésité à retenir le 22° coup des noirs (d5xe4) et surtout son commentaire évoquant la création d'une nouvelle faiblesse pour retenir finalement le terrible et funeste 26° coup de Spassky à savoir f7-f5 (à jouer dans le diag joint) qui enterre tous ses espoirs si l'on en croit l'approche d'Anatole.
Perd de manière forcée. En récompense du Fou, les Blancs reçoivent la septième rangée découverte pour la Tour et d'excellentes positions pour leurs Dame et Cavaliers.




Krusti, le
La 35° partie de l'ouvrage est la célèbre espagnole (enfin je crois) opposant Anatole à Unzicker.
Là aussi un modèle d'étouffement si j'ose dire. A la fois du pur Anatole dans le style et en même temps surprenant par l'audace du 24° coup (diag joint) commenté ainsi par le soviétique.
24.Fe3-a7!
Unzicker a visiblement sous-estimé cette forte réplique. On avait déjà rencontré ce procédé (Cf. la 10° partie du match Spasski-Anatole). Sous la couverture du Fou, les Blancs concentrent sur l'aile Dame un groupe de choc. Toutes leurs pièces pourront occuper des positions naturelles et solides. Cependant la formation des pièces noires est perturbée, et la faute en incombe avant tout au cavalier empétré en b7





Ce coup/concept est à la fois le plus connu de Karpov, et le plus reproduit : le procédé employé a fait école.
A ma connaissance, c'est la première fois que ce concept a été utilisé; par la suite il a été repris à de nombreuses reprises, et tous les joueurs qui l'ont fait on rendu hommage au champion russe.
L'idée de Karpov est imparfaitement décrite par le commentateur. En fait il s'agit surtout d'éviter des échanges de pièces lourdes, laissant les Noirs empêtrés avec des pièces inutiles, faute de colonnes ou de rangées à exploiter.
Ensuite les Blancs doublent puis changent de côté et jouent à l'aile-roi, prêts à tous moments à reprendre la colonne simplement en enlevant le fou.


Chemtov, le
Le coup de fou était connu, d'abord sur c7. Mais simplement pour permettre un doublement sur la colonne c (et pour ensuite retirer le fou).

Et aussi sur a7, pour le doublement sur la colonne a, mais juste pour un jeu à l'aile-dame, comme dans l'Espagnole jouée par Spassky contre... Karpov ! ( en mai 74, donc un mois avant la partie Karpov-Unzicker des Olympiades en juin )




Chemtov, le
Mais dans Karpov-Unzicker, la conception est beaucoup plus profonde. Le coup Fa7 est à la jonction entre, d'abord, les manoeuvres à l'aile-dame pour forcer la structure b5-c4 (avec notamment b4 et Fd3) et, ensuite, l'attaque à l'aile-roi. C'est une partie extraordinaire avec une unité de plan sur plus de trente coups.


Krusti, le
La 36° partie oppose Anatole à Kavalek.
Le finish à partir du 27° coup est impressionnant.
Le commentateur reste sobre dans sa manière d'évoquer le 26° coup à venir sur la base du diagramme joint après avoir évacué les deux suites à éviter 26.Fxe7 et 26.cxb5
Il se contente d'un 26.g2-g4!




Krusti, le
Oups il fallait bien sûr lire ci-dessus " après avoir évacué les deux suites à éviter 26.Fxe4 et 26.cxb5 "


Krusti, le
La 37° partie nous offre un bien joli spectacle, Anatole avec les blancs pulvérisant littéralement le Dragon de Kortchnoï.
Ci-dessous la position au 21° coup à venir.
21.Td3-d5!
Naturellement, non pas 21.Cd5 car 21...Txd5!, et le Cavalier, principal défenseur des Noirs, reste « vivant »





Krusti, le
La 38° partie oppose une nouvelle fois Anatole à Kortchnoï et il s'agit de la 24° partie du match final des Candidats, Moscou 1974.
Anatole a besoin d'une nulle et il évoquera longtemps cette question de la gestion du match nul, notamment en introduction en racontant un souvenir "d'enfance" douloureux lui servant apparemment de leçon.
J'ai choisi son commentaire ici après
7.b2-b3
Ce coup n'assure pas, je pense, un avantage substantiel, mais pour égaliser le jeu, les Noirs doivent procéder par de nombreux échanges au centre, qui m'arrangeraient en l’occurrence. Oui, en principe je veux bien le nul dans cette partie, mais me souvenant de l'enseignement d'autrefois, je ne demande pas la paix, je joue simplement aux échecs (en prenant en compte, bien entendu tous les facteurs de la partie)





Krusti, le
La 39° partie oppose Anatole au célèbre Lajos Portisch. C'est la première fois qu'Anatole dispute un tournoi en qualité de champion du Monde. Autant le dire tout de suite Anatole va gagner suite à une "gaffe" de son adversaire. Moyennant quoi la partie est disséquée admirablement et je me fais plaisir en extrayant un commentaire d'ordre général dans l'ouverture.
5.... Fc8-f5
L'idée fondamentale de la défense slave qui la distingue avantageusement des variantes du gambit de la Dame est que la diagonale c8-h3 est ouverte au Fou-Dame, et celui-ci peut être développé sur n'importe quelle case.





Krusti, le
Ce qui m'impressionne peut-être le plus dans la partie ci-dessus (la 39° donc) c'est la façon dont Anatole s'affranchit des grands principes en jouant 10.f3 et 11.g4, ses pions du roque donc, sans attendre que le centre soit fermé. Je sais bien que les grands principes doivent parfois être bousculés mais il faut quand même le sentir....


En général j'ai beaucoup d'admiration pour le jeu d'AK. En l'espèce, il s'agit d'une variante théorique -Anatoly n'a jamais joué "risqué" dans les débuts sans une solide préparation...


Krusti, le
Et bien si c'est "théorique" c'est encore mieux compte-tenu de l'étymologie de ce terme.
Et mon plaisir reste intact devant ses solides préparations. 😉


Krusti, le
C'est maintenant la 40° partie qui oppose Anatole à Spasski à la Spartakiade des peuples de l'U.R.S.S, Riga 1975.
Un étonnement de ma part dans la position ci-dessous, les noirs ne prennent pas la dame par 22... Txe7 mais la tour par 22.Cxd1.
En cas de 22... Txe7; 23.Txd5, Cg4 les Blancs conserveraient leur avantage grâce à 24.e4, Ce3; 25.Tb5
Bon... si Anatole le dit c'est que ça doit être vrai.




Krusti, le
La 41° partie est une longue Espagnole face à Gligoric, un adversaire qu'Anatole respecte beaucoup et pour lequel il nous raconte dans ses commentaires une intéressante anecdote sur ses choix d'ouverture.
Partie abondamment commentée et j'ai choisi comme moment le 43° coup et l'occasion d'une auto-critique ainsi que d'un clin d’œil à la fatalité.
43.Dc2-a2?
Harassé par une partie longue et difficile, je viens de commettre une erreur susceptible d'annihiler tous les efforts consentis. Oui, les échecs sont ainsi! Une partie brillamment conduite, une multitude d'idées intéressantes, et puis un seul coup imprudent et... voilà un résultat illogique d'après lequel beaucoup tireront plus tard des conclusions hâtives.
Le jeu juste était 43.c5!





Krusti, le
La 42° partie est la célèbre espagnole opposant à Milan en 1975 Anatole à Unzicker.
Elle est tellement célèbre et tellement sublime dans sa conclusion que plutôt d'extraire un commentaire du livre je propose une minute de silence à regarder la position finale après 22.Ch2-g4!.




Krusti, le
Nous sommes encore en 1975 et à Milan pour cette 43° partie qui se déroule entre Anatole et Portisch. Une espagnole splendide et l'occasion une nouvelle fois pour Anatole d'exprimer son respect pour cet adversaire.
Dans la position jointe, les Noirs vont jouer 36. De6-e5 ?
La réaction immédiate d'Anatole sera commentée ainsi plus tard, au 40° coup, lorsqu'il déclarera "Portisch se trouve encore sous l'impression du choc qu'il a reçu au 37° coup.




Krusti, le
La 44° partie de l'ouvrage est une Française initiée par Vaganian.
Longuement commentée mon attention s'arrête sur ce déplacement d'une case de la tour mais qui change tout. A tel point qu'Anatole s'octroie un point d'exclamation.
27.Td1-e1! Il n'y a aucune raison de laisser s'établir la Tour noire sur la 6° rangée, autrement après Ta8-a6-g6, en donnant quelques pions, les Noirs obtiendraient des contre-chances assez bonnes, liées au dangereux pion passé a.




Krusti, le
La 45° partie de l'ouvrage est une espagnole opposant Anatole qui a les Noirs à B.Kurajica en 1976 année de sévère chaleur en France.
Abondamment commentée c'est l'ultime conclusion qui attire mon attention et que je sélectionne pour la partager ici. Le tournoi de Malakoff venant de se terminer, plusieurs la trouveront particulièrement adaptée.
Moi le premier.
Malheureusement, il arrive assez souvent qu'une seule faute, même pas très grosse, fasse perdre une partie qui, dans l'ensemble a été peut-être bien menée.
Diag joint les blancs ont jouer 44.d4-d5?




Krusti, le
NB il manque ci-dessus un "v".
Il fallait lire "Diag joint les blancs vont jouer 44.d4-d5? "


Krusti, le
Si l'on peut dire d'une partie d'échecs qu'elle est fantasque alors on devrait pourvoir cataloguer la 46° partie de cet ouvrage opposant
Anatole à Velimirovic (1976) comme telle...
Son commentaire pour le 8° coup des noirs (diag joint) vaut son pesant...
Cette idées est due à D.Bronstein qui l'a appliquée pour la première fois dans la partie contre B.Spasski (tournoi des Candidats, 1956). L'idée du coup consiste à sacrifier la Dame contre deux Fous et deux pions, sans plus. Bronstein ne trouva pas alors de disciple. Et voilà qu'après tant d'années...




Une conception de Bronstein, tout-à-fait remarquable.
Ce type était un génie ...


Julo62, le
Elle est jolie, cette variante.
En "théorie", tout va bien pour le sacrificateur. Il lui reste, après le troc, le set complet de figures.
Mais pourtant, malgré cet effectif, cette variante est pénible à jouer avec les Noirs si les Blancs savent quoi faire.
J'ai toujours eu l'impression de manquer de place.


Julo62, le
Amusant que cette variante survienne dans un sujet dont le titre est Karpov 😊

De mon souvenir, quand les Blancs jouent avec 12.Df2 plutôt que 12.Re2, c'est encore plus pénible pour les Noirs.
Les variantes ne me semblaient pas si importantes, c'était plutôt l'idée directrice de la position.

Les Blancs ont ce qu'il faut pour ouvrir méthodiquement l'aile Roi et prendre l'avantage, tandis que les Noirs, eux, n'ont pas de plan clair.

Il manque des lignes ouvertes, centrales particulièrement, pour que les Noirs fassent parler leur "supériorité" numérique.

Si on considère que pour une Dame, 2 pièces et 2 pions peuvent compenser, et que plus il y a de pièces mineures, mieux c'est pour les pièces, il faut aussi voir que les pièces ont besoin de lignes pour s'exprimer, donc que le nombre de pions ne soit pas trop important. 14, c'est trop.

Puisse la machine réhabilitater l'idée de Devik, mais alors tout ce qui précède est faux 😊


Effectivement Julo62 12.Df2 est le coup critique, forçant Cxc4 et après 13. De2 Cb6 14.h4 ! est fort, h5 laisse une très belle case g5 pour le cavalier blanc. Une importante partie Razuvaiev - Schekachev a continué par 15. Ch3 Ca6 16. Cg5 Fh6 17. Tg1 Fd7 18.a4 ! pour déloger le cavalier, avec une position assez déprimante côté noir. Il est possible d'améliorer avec 14. h6 !? au lieu de h5 mais la variante reste pénible.


Krusti, le
La 47° partie de l'opus est une Ouest-Indienne entre Uhlmann et Anatole. Beaucoup de commentaires sur plusieurs phases tactiques mais je retiens celui-ci plus général et concernant les suites de l'ouverture après les deux roques (diag joint après 13... O-O).
La position qui s'est établie est très importante pour l'appréciation de toute la variante. Les Blancs ont le centre et la fameuse paire de deux Fous, mais ils doivent compter avec un développement légèrement meilleur et la structure souple des pions des Noirs qui menacent par les percées d6-d5, b6-b5, e6-e5 et par l'attaque des pièces au centre




Krusti, le
La 48° partie de l'ouvrage oppose Anatole avec les Blancs et Olafsson dans une sicilienne. Partie également abondamment commentée et Anatole va jusqu'à préciser page 205 au 14°coup (les blancs s'apprêtent à jouer 14.♕c2 diag joint).
Le Fou b7 ne peut-être « mangé » : 14.Fxc5, bxc5 ; 15.Dxb7 ??, Ca5, et la Dame blanche est perdue.




Krusti, le
La 49° partie est une espagnole entre Ljubojevic et Anatole. Ce dernier au 14° coup nous gratifie d'un long commentaire sur la postérité de cette ouverture. C'est toutefois un commentaire dans la position du diag joint au 22° coup (22... Chf6) que je retiens.
On peut observer que SF14 aujourd'hui le sélectionne en 1° coup.
La case f4 est prise sous contrôle; il est temps de revenir chez soi. Le coup joué semble très simple. Pourtant ce fût assez difficile de le trouver devant l'échiquier. Seulement après avoir beaucoup réfléchi j'en suis venu à la conclusion que ce « retour » constituait le coup le plus rationnel dans la position donnée.




Krusti, le
Je reviens sur la 45° partie évoquée ici-même le 30 avril dernier en effet je viens par hasard de mettre la main, et Brandy n'y est pour rien, sur le N°607 d'Europe-Echecs de Février 2011 et plus précisément la page 62 et sa rubrique "Les finales inoubliables(6) Combattre une forteresse".
Darko Anik introdui son article comme suit: Comment jouer une position dont les éléments nous suggèrent qu'il n'y a pas grand chose à espérer ? Comment savoir ce qui est vraiment essentiel ? Cette victoire du 12° champion du Monde A-K va nous apprendre beaucoup sur la problématique des finales de fous de couleurs opposées, mais aussi sur la méthode de défense appelée "forteresse"
Il démarre son important propos de deux pages sur le diagramme précédent le 33° coup des noirs 33...h4!.
C'est impressionnant et très précieux.
Concernant la position que j'avais retenu et que je replace en diag joint, au moment du 44.d5? il écrit:
Fatigué par une longue défense, Kurajica perd patience et décide de changer la structure de pions. Cette décision lui coûtera cher. il n'est jamais facile de résister dans une position sans contre-jeu, d'observer patiemment ce que l'adversaire prépare et de trouver à chaque fois la réponse adéquate. C'est particulièrement difficile pour les joueurs qui ont un style offensif cherchant du jeu actif. C'est encore plus vrai lorsque votre rival est K..... et qu'il vous tient dans ses griffes. Une meilleure défense était 44.♔e2.......




Krusti, le
Pas loin de 7 pages d'analyse pour cette 50° partie de l'opus, entre Anatole et Iossif (qu'on ne présente plus).
Dans la foison je m'amuse de celui-ci qui sans être technique n'en reste pas moins à méditer.
(Diag joint après 6.g2-g4)
Dans les cas où on a absolument besoin d'une victoire, on recourt à cette variante vigoureuse de l'inoubliable Paul Kéres. Je rencontrais alors un des leaders du tournoi...




Krusti, le
J'ai un faible pour cette 51° partie en raison du choix de l'ouverture d'Anatole (avec les Noirs) face à Torre, une nouvelle fois il s'agit d'une sicilienne Kan.
Le commentaire sélectionné est le suivant suite au coup (diag joint) 11... b7-b6
Ce plan de développement poursuit son but. Pour le moment les Noirs ne déplacent pas le pion d, ce qui leur permet de créer l’apparence d’un contre-jeu sur la diagonale b8-h2 et sur l’aile Roi, le principal étant que la case e6 ne soit pas affaiblie, après quoi ils ne craignent pas la marche du pion ennemi f2-f4-f5. En même temps, la menace d’étouffement de l’aile Dame par c4-c5 est supprimée. La présence temporaire du Roi au centre n’est pas dangereuse, car la position revêt un caractère semi-fermé
Un commentaire qui tranche d’autant plus si on le compare à celui de Stockfisch 14 que j'ai laissé tourner quelque minutes... +- 1.66 Les Blancs sont nettement mieux et qui propose 12.f4
Un ange passe…




Krusti, le
La 52° partie oppose Ljubojevic et Anatole en 1977 à Moscou.
Le commentaire issu de la position ci-dessous est éclairant et la suite de la partie en est l'illustration parfaite.
14. Ta1-c1
Les Blancs auraient dû défendre le pion d4 avec le Fou, mais ils ont préféré amener la Tour au centre. Tirant parti de la situation favorable, les Noirs se créent volontairement un pion isolé. Le sens de l'échange réside en ce que leurs pièces sont admirablement développées et exigent de nouvelles cases au centre, et en outre le pion isolé ne reste pas en place, mais avance irrésistiblement, en chassant les pièces blanches des bonnes positions.





Krusti, le
La 53° partie oppose Portisch à Anatole en 1977 à Moscou.
Une partie au finish d'une rare violence.
Mon choix de commentaire s'arrête sur celui-ci les noirs vont jouer (diag joint) 12... Te8
Chasser le Cavalier tout de suite (12... c5) n'a pas de sens. Le coup Tf8-e8 est utile tandis que les Blancs n'ont rien de mieux à jouer que de «forcer» le pion c à avancer.
L'analyse des machines actuelles concernant cette position est intéressante...




Krusti, le
La 54° partie se déroule à Las Palmas en 1977 entre Tataï avec les Blancs face à Anatole.
Beaucoup de variantes étudiées au niveau du 13° coup des Noirs qu'il est délicat de retranscrire ici c'est pourquoi je préfère reporter le commentaire de l'auteur sur la situation de fond aprés 13.Db5xc4
(Diag joint)
Position critique. Les Blancs sont arrivés à leurs fins, ayant gagné le pion c. Pendant ce temps les Noirs ont réussi à éloigner le Roi du centre et sont prêts à se lancer dans des actions énergiques.
En passant, la colonne a a été ouverte, ce qui constitue un avantage indubitable pour les Noirs (la faiblesse des pions doublés ne peut se faire sentir que dans la finale, mais on en est encore loin). En outre, la Dame blanche est sortie un peu tôt au centre, et maintenant la tâche des Noirs est d'utiliser raisonnablement cette circonstance, ce qui, ajouté aux autre menaces, doit leur garantir une certaine supériorité.





Krusti, le
La 55° partie oppose Hübner à Anatole. Une partie là-aussi riche d'enseignements.
Je sélectionne la séquence qui suit le diag joint.
23... Fh6xe3!
Combinaison simple qui conduit forcément à un rapport de forces Tour + deux pions contre deux pièces mineures.
24.f2xe3 Cd5xe3+
25.Rg2-f3 Ce3xf1
26.Cd2xf1 Tc8xc1
27.Fb2xc1





Krusti, le
La 56° partie est la première rencontre de Baguio (1978) entre Kortchnoï (avec les Blancs) et Anatole. A vrai dire j'ai du mal à en capter la substantifique moelle, si tant est qu'il y en ait une.

Cependant Anatole se rend bien compte apparemment qu'il va être délicat voire difficile de commenter techniquement cette partie (en tous cas pour le lectorat visé) c'est pourquoi à mon avis il charge de commentaires très généraux (sur les innovations, l'état de forme, un exemple de compétition passé) les 3 premiers coups. Ce qu'il n'avait jamais fait jusqu'alors (ou très peu) dans ce livre. C'est d'ailleurs globalement intéressant.
Je retiens une remarque qu'il formule avant, enfin, de passer au 4° coup. Si la nouvelle idée aboutit à un jeu compliqué, risqué, et même avec un avantage, on ne peut l'appliquer qu'au moment où on est pleinement assuré de ses forces.
Diag joint proposition de nulle d'Anatole accepté. 18... Tfc1




Chemtov, le
18...Tfc8

Dans mon livre, la dernière partie est la 55ème contre Hübner (puis il y a un ajout de trois parties d'actualité... de 1981). Cette partie n'y figure pas.


Je dois avoir l'édition de Krusti, avec 4 parties (56è, 57é 58è 59) contre Kortchnoï de Baguio 1978. Puis il termine avec la 60è contre Timann, et la 61è contre Spassky à Montréal 1979


Editions du Progrès (Moscou 1981 )


Chemtov, le
Ah... Ok... Mon livre ne reprend qu'une édition plus ancienne (Москва ''Физкультура и спорт'' 1978) et s'arrête donc aux parties de 1977.
Après, apparemment, il y a du ''progrès''.


Krusti, le
La 57° partie est la 8° rencontre du fameux Baguio 1978 comme évoqué plus haut.

Concernant le commentaire sélectionné je m'arrête au 9° coup puisqu'Anatole fait un lien avec sa digression précédente sur l'état de forme.
9.Cb1-d2 !?
Cette continuation est connue depuis longtemps, mais elle se rencontre pour la première fois dans ma pratique. Lors de la préparation au match, nous avions considéré la variante que l'on trouve dans la partie Kouzmine-Béliavski (championnat de l'U.R.S.S., 1977), et il était venu à Zaïtsev, l'un de mes seconds, l'idée fantastique de sacrifier une pièce, ce que nous avions soigneusement analysé. Je n'avais pas voulu employer cette trouvaille dans les premières parties: aujourd'hui j'étais prêt au combat, mais Kortchnoï éluda la continuation principale, et la nouveauté préparée ne « marcha » que dans la partie « paire » suivante.





Krusti, le
La 58° partie est la 30° rencontre du fameux Baguio 1978.
L'introduction vaut le détour...

Je ne sais pourquoi, mais quand je me remémore la 30° partie, je revois toujours en premier lieu une route morne et détrempée par la pluie… La route serpentait entre les pins, et nous étions légèrement secoués et balancés. Je me pris à penser que dans la voiture régnait un calme inhabituel. Souvent en ces courtes minutes, en nous rendant ensemble, mes seconds et moi, à Convetion (SIC) center, j’avais le temps de reparler de quelque histoire gaie et de me distraire un peu. Aujourd’hui nous restions silencieux, en échangeant de temps en temps des coups d’œil mélancoliques. Tout, et la route, et le ciel voilé, et, évidemment, deux insuccès de suite dans un match qui s’éternisait, tout cela nous plongeait dans une atmosphère de tristesse. Ces pensées noires, dont je n’avais pu me débarrasser, expliquent à mon avis beaucoup de choses dans la 30° partie.
1.c2-c4





Krusti, le
La 59° partie est la 32° rencontre du fameux Baguio 1978.
Je sélectionne le commentaire suivant suite au coup du candidat (comme le nomme parfois Anatole dans l'ouvrage) 20... a6-xb5
L'offensive des pions sur l'aile Dame sans le Fou en fianchetto g7 rappelle une attaque d'infanterie sans préparation d'artillerie.




Karpov :
"J'étais calme et confiant pour cette 32è partie. Korchnoy m'a à peine regardé, et il a cessé d'exister .
Si vous voyez devant vous la même personne, semaine après semaine, alors vous pouvez deviner son état d'esprit et sa condition en un seul regard.
Korchnoy comprit que cette partie serait la dernière. Et je le vis dans son regard, fugace et fuyant..."
Tiré de "Karpov on Karpov"


Krusti, le
Baguio 78 mériterait j'en suis certain un traitement particulier... il est temps sans doute d'y songer.
La 60° partie est une rencontre opposant Timman à Anatole à Montréal en 1979.
Je sélectionne le commentaire associé au flamboyant sacrifice de cavalier (diag joint).
15. ... Cg4xh2!
Sacrifice par lequel les Noirs augmentent leur supériorité. Évidemment, Timman avait vu ce coup, mais plaçait ses espérance dans la force d'une réponse intermédiaire. Cependant en commençant la combinaison, j'avais envisagé avec précision les nuances tactiques possibles.





Krusti, le
Et voici la 61° et dernière partie commentée par Anatole dans ce livre qui fait l'objet d'un traitement particulier ici depuis le 22 octobre 2022.

Il s'agit d'une Ouest-Indienne entre Boris Spassky et Anatole à Montréal en 1979.
Je sélectionne le commentaire du 10° coup des Blancs même s'il est moins drôle que celui du 37°. Ceci afin d'augmenter le teasing concernant ce livre que j'ai d'ailleurs trouvé une nouvelle fois en vente d'occasion évidemment au CHIP en très bon état.
10.h2-h3
J'i interprété ce coup comme une petite victoire morale. En effet n'était-il pas plus simple de perdre ce temps au 6° coup ? Sachant combien Spassky apprécie le temps aux échecs, j'ai senti qu'ici il n'avait pas de plan déterminé. C'est seulement pour cette raison qu'il a joué le coup 10.h3







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