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Erreur d'arbitrage par rishunter le
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| Arbitrage | |
Bonjour,
J'ai un souci d'arbitrage dans un tournoi et j'aimerais savoir quelle serait la meilleur solution s'il vous plaît.
Deux enfants de moins de 8 ans qui jouent en cadence 50 minutes plus 10 seconde par coup. Dans le championnat IDF pour les qualifications du championnat de France. La partie est notée.
Un enfant lâche sa dame sur une case (en prise) sans appuyer sur la pendule et rejoue un autre coup de dame. L'autre enfant appelle l'arbitre et demande a se que le coup soit jouer là où le première enfant a lâché sa dame mais l'arbitre se trompe et dit que comme il n'a pas appuyé sur la pendule il peut mettre la dame n'importe où. L'enfant insiste mais l'arbitre maintien sa position alors que le coup était légal (là où la dame avait été laché en premier).
L'enfant qui a été défavorisé par l'erreur d'arbitrage perd et les parents font réclamation après la partie. Mais rien ne change, le résultat est validé et la partie ne reprend pas non plus au moment du litige.
Je voudrais donc savoir quelle serait la solution la plus juste dans cette situation ?
Il y a t-il une sanction pour l'arbitre qui fait une erreur sur une règle de base (pièce lâchée pièce jouée) ?
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Je suppose qu'il y a eu contestation sur le fait que la Dame a été lâchée ou pas.
Si l'arbitre n'a pas assisté à la scène, c'est la parole de l'un contre la parole de l'autre.
Si l'arbitre a assisté à la scène, ce devait être le même qui a arbitré la partie Polgar-Kasparov...
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Bonjour rishunter,
Déjà c'est important que le jeune joueur avec les blancs n’est pas appuyé sur la pendule...il rejoue avec sa dame (la pièce déjà jouée),ce n’est pas un coup illégal...l’arbitre à pris la bonne décision.
La meme aventure est arrivée à un de mes amis qui a joué un tournoi il y a peu.
Pour être sûr à 100%, tu peux écrire aux arbitres, va sur le site de la fédération, rubrique secteurs--> arbitrage, tu pourras exposer ta question.
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A part une grosse claque sur la main de l’adversaire au moment où il va rejouer la dame, je ne vois pas ce qu’on peut faire pour éviter ce genre de comportement.
@Renan : hein !?
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à moins de 8 ans , expliquer à un enfant que l'on peut gagner une partie d'échecs grâce à ce genre d'embrouille relève de la stupidité.
(le jeu est ailleurs ...)
ps: "tu reprends ton coup, et tu fais attention ;-)
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Pour préciser certaines choses après les premiers commentaire.
Les deux enfants sont d'accord sur le fait que la dame a été laché (personne ne triche ici). Et l'arbitre aussi du coup.
La règle pièce lâchée pièce jouée doit donc s'appliquer comme le coup est légal (il n'y a que le coup illégal qui doit être validé par la pendule).
L'arbitre c'est trompé en disant que le coup légal n'était pas validé par la pendule et donc qu'il pouvait jouer la dame où il le souhaitait mais reconnait son erreur après la partie.
Par contre, pour le moment rien ne change après la réclamation. En espérant que la situation est plus clair après ces précisions.
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A part empaler l'arbitre sur un cactus, je ne vois pas de solution à votre problème...
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Peut-être que l'arbitre était Renan...
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Si l'arbitre reconnait son erreur, et qu'il n'y a pas de contestation sur la pièce lâchée , la FFE pourrait inverser le résultat ?
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Bonjour, je ne sais pas. Pour le moment je n'ai pas eu de contact de la part du jury d'appel.
Par contre un arbitre peut être sanctionné après étude du dossier et après qu'une plainte est été émise auprès du directeur de la DNA.
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Dans le règlement il me semble que c'est le 4.7 et ses alinéas (qui ne rentre pas dans les 3 cas particuliers; le coup est considéré comme effectué dans les 3 cas suivants ; prise ,promotion et roque)...
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à Renan : je crains que vous n' ayez mal lu l'article en question :
"4.7. Lorsque, en guise de coup légal ou au cours de l’exécution d’un coup légal, une pièce se trouve lâchée sur une case, cette pièce ne peut plus être déplacée sur une autre case lors de ce coup. "
C'est très clair.
Les alinéas ne font que préciser les choses pour des situations plus complexes (prise, promotion et roque)
Dans le cas précis évoqué, si la Dame a bien été lâchée (dans le cas d'un coup légal), le coup est bien effectué , même si la pendule n'a pas été enclenchée .
Evidemment, si le gamin fautif est le fils de Kasparov, il est excusable. (jurisprudence "Polgar / Nakamura" )
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@Renan hein ???!
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Merci supergogol...
Quel est l’autre phrase avant les 3 alinéas (prise,roque,promotion)?...
Allez je vous donne la phrase qui suit :
"Le coup est considéré comme effectué dans les 3 cas suivants :(les 3 alinéas)."....
Le coup de dame ne rentre pas dans ces 3 cas...
Donc le coup de dame a til été effectué ?
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@ Renan, je suis désolé de ne pas avoir été assez clair.
J'ai pourtant essayé, mais , à l'impossible...
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Voilà parfait, donc l’arbitre sera fouetté en place public.
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Renan = chatGPT ?
Ou alors tu n’a jamais joué aux Echecs en réel?
Parce qu’après la marche des pièces et le mat, le piece lâchée, coup effectué est la 3eme règle qu’on apprend. Avant même le pièce touchée, pièce jouée.
Je veux bien croire que le règlement soit rédigé maladroitement, mais n’importe qui ayant, soit un peu d’expérience du jeu, soit un peu de jugeote comprend comment interpréter ce point.
Si ça devait être interprété comme tu le penses (ce qui n’aurait pas trop de sens mais passons), alors il y aurait un quatrième point : en appuyant sur la pendule.
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La règle de base ancienne, à la formulation un peu abrupte : "pièce touchée, pièce jouée" reste valable il me semble, indépendamment des questions relatives à la pendule.
A l'exception sans doute d'une pièce touchée qui aboutirait si elle était jouée à un coup illégal.
Cette règle est probablement antérieure à l'introduction des pendules ou sablier
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@atha,
Non jamais, surtout pas!
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J'aime bien la question, j'espère qu'on aura une réponse. L'arbitre s'est trompé, soit. L'erreur est humaine, et c'est pour ça qu'il existe des procédures de recours. Bon, là, c'est gros, quand même, mais là n'est pas la question. Dans ce cas, qu'est-ce qui se passe après? Le litige n'empêche pas de terminer le tournoi, et d'annoncer des résultats. Ca arrive qu'on revienne sur le résultat d'un tournoi et qu'on déqualifie des joueurs ou joueuses ?
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Pièce lâche, pièce jouée s'applique.
Il y a eu une erreur d'arbitrage. La partie a continué, avec un résultat. C'est donc lui qui s'applique.
Savoir quel aurait été le résultat s'il n'y avait pas cette erreur d'arbitrage relève de la fiction.
Dans de tels cas, il faut réagir sur le moment et appeler un autre arbitre.
Je ne vois pas comment il serait possible d'inverser le résultat après coup. Ce n'est pas légitime du reste.
Par ailleurs, l'essentiel du jeu n'est pas là.
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@Michel74
on parle d'un tournoi jeune (parents et entraîneurs ne sont pas dans la salle de jeux)
on ne va pas demander a un gamin de contester en direct une décision arbitrale
et le pb c'est que la partie ne peut pas etre rejouée (pb orga car parties longues)
quand c'est comme ca il n'y a pas grand chose a faire a part sanctionner l'arbitre fautif (ou le réprimander au minima)
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@Rishunter: ''Je voudrais donc savoir quelle serait la solution la plus juste dans cette situation ?''
Contacter les autorités compétentes. C'est-à-dire la DNA de la FFE ( plus compétente que celle de FE ! ).
Eventuellement son représentant au niveau local.
Est-ce que ''un arbitre vous répond'' existe encore ?
http://www.echecs.asso.fr/Default.aspx?Cat=3
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(Rien à voir, désolé) :
Amusant, ce cas là, dans cette rubrique : http://www.echecs.asso.fr/Actu.aspx?Ref=11094. Moi, j'aurais fait jouer d7-d8.
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Je dirais que la 1ère pièce (de l'échiquier) touchée doit être jouée. Donc les blancs auraient dù jouer la Tour.
Dura Lex, sed Lex !
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Les blancs sont en train d'effectuer une promotion avec prise (à part qu'on ne peut pas prendre ses propres pièces!). C'est évident. Ils l'ont d'ailleurs fait. C'est donc le pion qui doit être joué... mais là où il peut (en d8).
En effectuant sa manoeuvre étrange, les blancs montrent bien qu'ils n'ont aucune intention de jouer la tour. Il n'y a pas photo. Pièce touchée-pièce jouée doit rester une règle de bon sens (comme lorsque un joueur range vite une pièce sans dire j'adoube, on ne lui tombe pas dessus en hurlant ''pièce touchée, pièce jouée!'' ou bien comme Kasparov qui avait demandé que Krum Georgiev prenne une pièce qu'il avait fait tomber, puis remise en place, sans dire j'adoube) (Olympiades de Malte 1980, j'ai vu l'incident).
Je pense que l'arbitre avait bien réagi (dans l'esprit du jeu) et le pigiste, arbitre(?) du site se trompe.
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Mais il y a aussi quelque chose d'étrange dans les faits relatés. Il est indiqué :
1°) Voulant probablement faire promotion en d8, se saisit d'une dame posée à côté de l'échiquier
2°) Enlève la Tour positionnée en c8
3°) Pose la dame en c8 et valide son coup.
Il a validé son coup ? Et où est passé le pion d7 ? Il ne l'a pas enlevé de l'échiquier ? Il doit manquer quelque chose dans l'histoire.
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L'article 4.2.2 tranche clairement en défaveur de d8D. Il faut jouer la tour.
La Dame n'est pas SUR l'échiquier (art. 4.3), elle ne doit pas être prise en compte.
Le contact avec la tour n'est pas accidentel, donc il doit être considéré comme intentionnel.
Comme le rappelle supergogol, Dura Lex, Sed Lex !
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Mdr ! Evidemment, le contact n'est pas accidentel puisque le fait d'enlever la tour est le complément de la prise par le pion. Pion qui doit être joué. La question, c'est : où est-il passé, ce pion ?
L'article 4.2.2 ne s'applique pas dans ce cas tout à fait saugrenu (capturer sa propre pièce!).
Dura Lex, Sed Lex, surtout pas aux Echecs! Un arbitre doit savoir comprendre et interpréter l'esprit d'un règlement. Lorsque Kasparov avait voulu faire appliquer votre dure loi psychorigide, Lothar Schmid lui a dit : ''Hier ist kein Kindergarten'', c'est-à-dire : ''Ce n'est pas un jardin d'enfants ici''.
Après, si le pion est resté sur l'échiquier (tout est possible, dans cette histoire de fou), cela change peut-être la donne.
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@NicoLeBelge : Question: Si votre adversaire, au trait, adoube ses pions a2, b2, c2, etc... l'un après l'autre, sans dire ''j'adoube'', vous lui demandez de jouer lequel ?
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Je ne suis pas arbitre mais l'intention est importante. Combien d'entre nous n'a jamais fait tomber une pièce en essayant d'en déplacer une autre? Souvent le classique "roi qui tombe". Sortir la tour hors du jeu ne montre a priori pas d'intention de la jouer (un peu comme le roi de Sevian contre Niemann), surtout dans le contexte de placer une promotion droit derrière. Mais dans un autre sens on interdit formellement de roquer en touchant la tour en premier (c'est arrivé à des GM), la tour doit jouer même si l'intention du roque semblait claire. Du coup je suis mitigé sur ce que devrait dire l'arbitre si l'adversaire réclame que la tour soit jouée, que ce soit dans la promotion illégale ou dans le toque "incorrect".
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loin des questions d'arbitrage, un point jugé non essentiel par les gagne petits: l'esprit du jeu: celui qui va pleurnicher à l'arbitre pour que la tour soit jouée est, pour moi, un piètre joueur.
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Petit cadeau pour Chemtov : l'incident Krum Georgiev/Kasparov raconté par Kasparov.
LevitovChessWorld
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Ah! Ah! Quel rigolo ce Garry ! Voici la position. Après 20...Fxe7, Krum s'apprête à reprendre calmement ce fou par 21.Fg5xFe7. Mais sa technique de prise, comme le font certains joueurs, est d'enlever d'abord le fou noir puis d'y placer le sien. Cependant, voilà... en allant chercher le fou e7, il fait tomber le pion d6. Et il tient, un instant, tout en main, le pion qu'il a fait tomber en d6 (peut-être en premier) et le fou qu'il est en train de récupérer en e7.
Et c'est là que le Garry, pas du tout calme et serein comme il se décrit, glapit quelque chose pour obliger Krum à jouer Txd6. Incroyable! Et là, heureusement, Lothar Schmid est venu le remettre à sa place. Evidemment, Kasparov pouvait avoir vu ce qu'il voulait, Fe7xd6 ou même d6xFe7. Mais bon... c'était plutôt lui, sous le choc de sa déroute sur l'échiquier, qui avait perdu tout bon sens.
Ce jour-là, nous jouions contre Cuba, j'étais au repos et, évidemment, le spectacle à voir était cette victoire célèbre de Krum Georgiev (et cet incident lamentable) (dans lequel je crois que Batourinsky n'avait rien à voir).
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Oui, c'est toujours rigolo d'écouter Garry réécrire l'histoire. Il a sa version bien à lui.
Karpov aussi d'ailleurs. Je me régale à écouter les deux K. Il y a 6 vidéos avec Kasparov et 5 avec Karpov pour l'instant !
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Si je comprends bien, il accuse même Batourinsky et les soviétiques d'avoir laissé filer ce point parce qu'il (lui, Garry) représentait un problème ? Car il gagnait trop de parties ?
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Qu'on soit d'accord ou pas avec les règles, on doit les appliquer. @Chemtov, tu es arbitre, tu dois l'avoir appris :-) Si ceux qui font les règles se fait suer à écrire l'article 4.2.2, c'est bien qu'il ont voulu préciser la différence entre intentionnel et accidentel. Dans le cas présent, l'intention de toucher la tour était "logique", mais pas accidentel. Après, on peut tergiverser 107 ans, le Directeur National de l'Arbitrage a tranché, en expliquant sa motivation, ça clôt le débat.
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J'adore les gens qui disent ça clôt le débat ! Avec l'argument du DNA en plus. Mdr ! Ben...non... les débats restent évidemment toujours ouverts et aujourd'hui même avec mon arbitre de Coupe de France (je ne pouvais être l'arbitre car je jouais), nous sommes évidemment arrivés à la même conclusion. Celle du bon sens.
Les règles d'arbitrage doivent servir le Jeu d'Echecs et ne s'imposent pas si elles vont contre l'esprit du jeu.
Dans le cas de Georgiev-Kasparov (cas quasi identique d'après Kasparov), c'est aussi ce qu'a décidé Lothar Schmid (sommité absolue en matière d'arbitrage à côte de qui le DNA est un élève de maternelle)
Mais, NicoLeBelge, vous ne m'avez pas répondu sur le joueur qui replace rapidement ses pions sans dire j'adoube. Tiens d'ailleurs, aujourd'hui, j'ai aussi replacé un fou, du bout du doigt, sans dire j'adoube (j'y ai pensé après coup, pendant la partie, et le sujet de ce post est venu pertuber ma réflexion).
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hello le belge !
en France, même si certains se sont fait suer à écrire l'article 49.3 , pourquoi ne discuterions nous pas sur "l'esprit des lois" (relire Montesquieu!)
Après on peut vergiterser 701 ans ...
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On peut aussi se référer à d'autres modes de réflexion et de raisonnement par rapport aux lois, par exemple avec la Torah et le Talmud (celui-ci incluant la Halaka/interprétation juridique et la Aggada/interprétation éthique et homilétique, les deux rédigées dans la Mishna et la Gemara).
L'esprit talmudique est très important pour les arbitres. Ceux-ci devraient faire quelques stages dans quelques écoles où j'interviens (chez mes ''petites princesses''en réf. à un autre post).
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@Chemtov
Vous avez touché votre fou volontairement sans le jouer alors que vous n'aviez pas dit j'adoube auparavant ?
Faute avouée à moitié pardonnée.
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C'est ça. D'une pichenette, j'ai rappelé à l'ordre un fou qui avait tendance à quitter le centre de sa case (Le plateau de notre table bougeait un peu).
Faute avouée... non. Pour moi, il n'y avait aucune faute. Et puis, je ne voyais vraiment pas mon (très sympathique) adversaire porter plainte pour cela. D'autant plus que nous avions parlé avant le match de différents incidents survenus dans les tours précédents de la Coupe (incidents d'autres sortes) pour lesquels ce monsieur faisait plutôt preuve d'intelligence et de correction dans ses commentaires. Entre gens civilisés, la question ne se posait donc pas.
A ce sujet (comportement de l'arbitre), nous avions, dans le coin, ce week-end (en plus de la Coupe de France, de la NI Jeune et de la Coupe Loubatière!) un stage d'arbitrage (deux candidats du club). A cette occasion, on m'a relaté, qu'en introduction, les stagiaires novices étaient informés sur le fait qu'ils seront confrontés, dans leur future carrière d'arbitre, à beaucoup plus de cas, en pratique, qu'il n'existe de cas théoriques répertoriés dans les règlements.
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Pardon Chemtov, j'avais oublié de répondre à la question. Il faut toucher le premier pion touché. Cf articles 4.2.2 et 4.3.2 que tu dois commencer à connaître grâce à ce post :o)
Pour ceux qui font primer l'intention sur le geste, je conseille de méditer l'article 4.4.2. Si je déplace ma tour de h1 en f1 puis je déplace mon roi de e1 en g1, il est évident que j'avais l'intention de roquer, et pourtant la règle précise clairement que l'arbitre doit faire jouer Tf1.
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Je vous remercie pour cette précision, NicoLeBelge, sur le pion que vous exigeriez de faire jouer à votre adversaire. J'imagine la tête de votre capitaine d'équipe, au moment de votre réclamation. Pour ma part, j'éviterais de vous prendre dans nos rangs pour tout nouveau match et vous proposerais évidemment de changer de club pour la saison prochaine.
Un incident approchant s'est produit lors d'un championnat du monde jeune à Belfort, en 1983, avec un jeune maître hollandais. La réponse de l'arbitre et de la commission fut celle-ci (à peu près) : vous pouvez profiter ainsi de cette règle si vous voulez, mais soyez sûr que votre réputation vous poursuivra toute votre vie et que vous ne serez jamais invité dans un tournoi en France dans les dix prochaines années (déjà pas à Belfort).
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Ma dernière intervention sur ce post qui est en fait un dialogue de sourd. En tant que joueur, bien évidemment, si je vois mon adversaire ajuster ses pions sans prévenir, je ne vais pas lui demander de jouer le pion. Mais en tant qu'arbitre, si l'adversaire (pas fair-play, c'est clair) d'un joueur qui adoube sans prévenir me demande d'intervenir, et que j'ai vu et entendu correctement la scène (je suis certain que le joueur n'a pas dit "j'adoube"), alors je n'aurais pas d'autre choix que d'appliquer - à contrecoeur - la règle, parce que c'est ce qu'on demande à un arbitre.
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"ce qu'on demande à un arbitre", c'est l'esprit de la règle, pas la règle à la lettre. Les joueurs préfèrent un arbitrage souple et intelligent plutôt qu'un arbitrage obtus et rigide.
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D'où il ressort que l'arbitrage est un sacerdoce...où la Vérité est impénétrable .
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@NicoLeBelge : D'accord, votre cas serait un peu moins grave. Vous n'écoperiez que d'un carton jaune et vous bénéficieriez donc d'un sursis au club comme arbitre.
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C'est une faute Chemtov, on apprend dès le plus jeune âge qu'il faut dire "j'adoube" avant de toucher une pièce volontairement, sinon il faut la jouer.
Je suis d'ailleurs très curieux de savoir pourquoi ne l'avez-vous pas dit ? Vous ignoriez la règle ? Je ne vois aucune raison de ne pas le dire.
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Qu’en est il lorsqu’un joueur place une pièce entre 2 cases lors d’une partie rapide,pour faire exprès ( pour embêter son adversaire)?...
L’adversaire peut il appeler l’arbitre pour signaler un coup illégal ?
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"Je ne vois aucune raison de ne pas le dire."
Faut-il vraiment dire "j'adoube" pour adouber une tour en a1 obstruée par le pion a2 et le cavalier b2 ? Faut-il vraiment gêner la réflexion (ou la quiétude) de son adversaire & de ses voisins pour des peccadilles ?
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Je ne sais pas si c'est le cas, mais un minimum serait d'interdire d'adouber sur le temps adverse (hormis éventuellement pour replacer rapidement la pièce qu'on vient juste de jouer dans les secondes qui suivent le coup).
On peut toujours replacer quelques pièces juste avant d'appuyer sur la pendule, après avoir joué un coup.
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Tiens justement...
Sans problème d’arbitrage mais dans la même veine de ce que je lis en filigrane ci-dessus, il m’est arrivé, cette saison, en critérium Cavalier (c’est dire la majesté et le lustre de l’évènement, mais une partie reste une partie) la petite « mésaventure suivante » :
Nous sommes encore en tout début de match aux environs du dixième coup. Il nous reste encore plusieurs heures à la pendule c’est dire l’absence de stress lié au temps. Je déplace mon fou, j’appuie sur la pendule, mon bras revient vers moi et dans le quart de seconde de ce geste retour je décide de repositionner mon fou que je trouve mal centré dans sa case. Je dis au passage j’adoube le repositionne en un rien de temps et mon bras revient ensuite tranquillement se croiser avec l’autre. Cette séquence s’est jouée, allez, on va dire en deux secondes. En comptant large.
Mon adversaire ce jour là est par ailleurs arbitre et aime bien le faire savoir.
Que s’est-il passé ? J’ai entendu sur le ton glacial, méprisant, un peu mortifère et surtout très satisfait de celui qui sait qu’il a la règle avec lui « Je préfère que vous adoubiez sur votre temps de jeu ».
Factuellement incontestable.
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Ah, donc c'est bien interdit ? (De là à appeler un arbitre dans ce cas, faudrait vraiment que ce soit répété et gênant).
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Je n'ai même pas vérifié mais le bon sens veut qu'en effet on adoube sur son propre temps.
Après, le tact et l'élégance...
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@wisemas, le 27/03/2023 23:38 : Les règlements ont été imaginés pour protéger les joueurs, pas pour les em...der. Dès lors qu'aucun incident, aucune gêne, aucun risque ne menace mon adversaire, dès lors que mon geste rapide, du bout du doigt, corrigeant un mauvais placement sur une case, ne peut être interprété autrement que pour ce qu'il est, pourquoi dire à mon adversaire : ''j'adoube" ? De mon côté, l'idée ne m'effleure pas une seconde qu'il pourrait soudain hurler ''pièce touchée, pièce jouée''. De son côté, il n'est nullement gêné par mon geste et il ne se sent pas soupçonné d'être un abruti qui pourrait tenter d'utiliser grossièrement le règlement à son avantage. Simple respect mutuel.
Si je ne connaissais pas le règlement ? ... si, un peu quand même... Cela fait plus de quarante ans que j'informe mes élèves de l'existence de cette règle, d'un côté en les mettant en garde contre des adversaires mal élevés, d'un autre côté en leur recommandant de ne jamais utiliser eux-mêmes un règlement pour tenter de gagner.
@Benji3000 : Oui, c'est interdit. Et c'est déjà arrivé qu'on se plaigne d'adoubeurs compulsifs, d'adoubeurs sur le temps de l'adversaire, d'adoubeurs de vos propres pièces, d'adoubeurs bruyants, de joueurs qui n'entendent pas le ''j'adoube'' de l'adversaire, de joueurs étrangers qui n'arrivent pas à prononcer ''j'adoube'' (chat-touppe, zadubbe, etc... ), de ''j'adoubovic''s (joueurs qui reprennent leur coup en disant j'adoube), etc...
@krusti : C'était peut-être de l'humour, un peu spécial. Mais, plus vraisemblablement, cet arbitre(?)-joueur avait été atteint de ce mal qui frappe souvent les arbitres. Le besoin de bien faire savoir aux autres qu'ils sont arbitres et qu'ils (ne) comprennent (pas) le sens des règlements.
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Le règlement, dont l'article 5.1.1 sur l'échec et mat, stipule que le joueur qui met son adversaire échec et mat gagne la partie. Du coup, la seule manière de "ne jamais utiliser un règlement pour tenter de gagner", c'est de perdre systématiquement.
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Pas de problème. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu une seule fois un échec et mat dans une de mes parties longues.
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Quand mon adversaire arrive au terme d'une attaque gagnante je continue parfois quelques coups pour aller jusqu'au mat s'il est assez joli. Un mat peut aussi arriver en zeitnot mutuel dans une position complexe, les joueurs s'en rendant compte seulement après avoir joué le coup. Et quand on joue contre certains enfants également :)
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Vous connaissiez la règle Chemtov, mais alors pourquoi ne pas avoir dit "j'adoube" ? Je n'ai pas lu la réponse.
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Ben... lisez la...
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J'avoue que j'ai déjà aussi replacé une pièce sur le temps de mon adversaire (en disant ''pardon'' et pas ''j'adoube'') afin qu'il puisse mieux voir la position (lui) (parce que moi, je me suis levé pour aller boire mon thé).
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