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KO debout par Domi77 le
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Je me souviens d'une époque ou une défaite me faisait passer une nuit blanche à me torturer entre l'analyse post-mortem et le tourment de la défaite.
(Et c'est arrivé souvent ;o)
Je découvre des images terribles de grands champions ko debouts.
J'ai hésité à en parler dans le post "buvette" mais ces images sont tellement fortes, et l'émotion tellement intense que j'ai pensé que ça méritait un sujet à part.
Ivantchuk sonné abandonne avec une pièce de plus mais une finale perdante : Vasyly Ivanchuk vs M Amin Tabatabaei 7th Sharjah Masters 2024
et Aravindh Chithambaram qui reste figé, la tête dans les mains pendant des minutes qui semblent durer des heures :
Aravindh Chithambaram vs Bardiya Daneshvar | Sharjah Masters 2024
Il va bientôt falloir mettre en place un "protocole" commotion comme au rugby !
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Le défaite, le fait de faire des erreurs est une partie du jeu.
Si la douleur de perdre est plus grande que le plaisir de jouer, c’est normal de s’arrêter - ce que font beaucoup de joueurs d’ailleurs.
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Bonjour Domi,
Il y a aussi la défaite de Nepomniachtchi contre Ding Liren lors du dernier championnat du monde à la dernière partie.
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La défaite de Gukesh aux olympiades, ça m'a fait de la peine de le voir ainsi.
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J'aurais aimé voir la tête de Chigorine quand il a perdu la 23è partie de son 2è Championnat du monde contre Steinitz.
Il a dû mal dormir...
https://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=1036366
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terribles ces vidéos!
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Docteur Pipo est plein de sagesse, quand il souligne que le plaisir de jouer aux échecs , (devant un échiquier avec des pièces en bois et un adversaire humain, et pas devant un écran d'ordinateur et un adversaire logiciel.... doit toujours l'emporter sur le résultat de la partie :
le plaisir de chercher des attaques ou des défenses etonnantes cachées au premier regard, le plaisir de chercher des "faites vous la main" , le plaisir d'induire son adversaire en erreur en lui offrant un pion "empoisonné , le plaisir de la chasse au roi avant le mat , etc etc ..
je crois surtout que plus que le résultat de la partie, c'est surtout la manière de perdre qui peut être douloureuse :
Si mon adversaire gagne la partie grace à une combinaison surgie de nulle part, ou grace à sa capacité à me surclasser en anticipant toutes mes pensées et empechant tout ce que je voulais jouer... alors je n'ai absolument aucun regret de perdre une partie ,
Par contre , si je domine toute la partie, en réalisant tous mes objectifs sur l'échiqueir, en ayant une position très avantageuse , et que au bout de 4 ou 5 heures de jeu, je joue un coup totalement idiot qui perd la partie sur le champ , alors là en effet je ne suis pas content de perdre !
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@Domi77 : beau (et triste) sujet.
oui TC, en phase
Les circonstances de la défaite, c'est le + important : après une gaffe ou 'à la loyale'.
Mais aussi le moment où tu la perds : une dernière ronde par exemple où tu joues le gain du tournoi.
Plus moyen de se rattraper !
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La dernière phrase de Thierry souligne combien les échecs sont un jeu de combat, et il faut se sortir de la tête qu'un joueur "mériterait" de gagner plus que l'autre parce qu'il a plus vu ou que sais-je. Dès lors qu'on s'extrait ces chimères de la tête, alors le jeu reprend sa place première. Et étrangement peut-être le niveau de jeu s'améliore
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Ça m’évoque la fameuse formule (citation ?) “J’ai gagné la partie ; je vous laisse gagner l’analyse.”
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@DocteurPipo
Dans la vidéo de Maurizzi qui est postée dans le sujet buvette, il donne comme premier conseil de ne pas avoir peur de perdre.
Au niveau du caractère, et toutes autres choses égales par ailleurs, c'est un énorme avantage.
On disait d'Alekhine, qu'il n'était jamais aussi redoutable que lorsqu'il venait de perdre.
C'est inestimable comme qualité pour un joueur (de haut niveau ou pas d'ailleurs).
Carlsen, aujourd'hui semble être plutôt insensible à la défaite.
Dans les cadences rapides, il a réalisé des come-back époustouflants, et même en cadence classique, je ne me souviens pas de le voir s'effondrer dans un tournoi suite à un mauvais départ, par exemple.
Reyes a déjà rapporté, dans un autre sujet, la façon de voir la défaite par Petrossian. Et on comprend bien que entre un Fisher, par exemple, et lui, ces traits de caractère pèsent lourds dans leurs différences en tant que joueur.
https://lichess.org/@/juancruzariasTDF/blog/are-you-good-at-resigning/W83Xa6FB
Le lien renvoie vers un petit article de blog, sur Lichess, au sujet de l'abandon, il y a quelques éléments intéressants, ama.
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pour Carlsen je pense plutot qu'il est tres sensible a la defaite, il la hait avec de temps en temps des excès de violence mais il arrive a se remettre d'aplomb pour la suite
il faut surtout voire le contexte de la partie
un cumul de defaite
un etat de fatigue
le zeitnot
l'enjeu du match (sur une fin de tournoi par exemple ou match par équipe dernier match)
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Carlsen-Nakamura
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@grandesorciere
Oh ! Impressionnant ! Si je n'avais pas vu jouer Naka ensuite j'aurai dit qu'il ne s'en remettrait jamais.
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