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| Il était une fois, la Finale R+F+C contre R par supergogol le
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| Finales | |
J'aimerais vous proposer un petit voyage dans le temps, pour revenir sur l'étude de cette célèbre Finale, tant redoutée des amateurs (et autres !).
Elle a fait l'objet de nombreux articles depuis Cozio et Philidor (et même peut-être avant!).
Mais les méthodes les plus abouties , celle du W ou celle des Triangles de Delétang (qu'on trouve dans le CHERON), ne sont pas forcément les plus faciles à retenir.
Il en existe une autre , étudiée par Tartacover, qui la trouvait plus claire, il s'agit de la formule "Raymond ROUSSEL", du nom de son auteur, par ailleurs écrivain et poête, membre du mouvement surréaliste dans les années 30.(KUSTI nous en dira peut-être plus !)
Voici la Formule , magique dans sa concision :
"Le Fou tenant, grâce à la coopération de son propre Roi, le Roi adverse dans une prison de plus en plus restreinte, le rôle du Cavalier se borne se mettre en état de CEDILLE ou de future CEDILLE"
Cette formule trouve son origine dans la position suivante, trouvée par M. Oswald LAUGIER au début du 20è siècle, et qu'il appelle joliment, "La Fleur de LIS" (et que ROUSSEL appelle CEDILLE. (Les pions noirs marquant les cases attaquées)
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Mes sources : "L'Echiquier Français" Février 1907 pour la FLEUR de LIS de LAUGIER, et "L'Echiquier" de Nov. 1932 pour la CEDILLE de ROUSSEL
J'amerais savoir ce qu'en pense nos Maîtres, Chemtov, Slucaino ou DrPipo. .
Pour ma part, je ne connaissais pas ces noms et je trouve dommage que les auteurs contemporains n'en parlent pas (CHERON, VILLENEUVE)
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Cette finale est triviale, il n'y a qu'une seule position à retenir dans la technique du W !
Premier coup Fh7 et ensuite
- Le cavalier effectue cette fameuse manœuvre en W (Cf7-e5-d7-c5-b7)
- Le roi blanc ira de f6 en b6 en restant sur la 6ème rangée.
Cela permettra de mener le roi noir en a8 où le fou ira le mater.
Mise en pratique sur Lichess
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En effet ben voyons tu retiens cette position, tu retiens le w et les coups d’attente et c’est plié.
@supergogol, merci pour ce sujet sympa !
En cherchant sur la méthode de Rousel, je suis tombé sur ça: http://hobbiesdejp.free.fr/Sommaire/Celebrites_en_Echecs.pdf
@Krusti ça pourrait te plaire.
La forme en L de 3x3, avec le fou et le cavalier du côté aigu de l’angle, ne me semble pas idéal. Le roi défenseur se retrouve avec 2 chemins pour s’enfuir. Alors en vrai on peut fermer le chemin au dernier moment avec un mouvement de fou. Mais ce n’est pas ce que j’appellerai “plus simple”.
Pour moi il est beaucoup plus simple d’enfermer le roi dans un angle aigu comme dans la position du diagramme. Le roi va avancer de la même façon que dans la méthode de Rousel pour restreindre le roi adverse. Ensuite on créera un triangle plus petit etc.
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La technique en W est bonne et facile quand le roi est à la bande mais c’est difficile de l’y mener méthodiquement ; du coup ces méthodes anciennes sont intéressantes et pas seulement du point de vue esthétique.
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Avec le texte de Roussel, à la page 23 du lien proposé par atha, on y voit plus clair.
Après être arrivé à la position du diagramme, Roussel propose 12.Fc4 et commente : position de "çédille". En fait il y a un passage pour le Roi noir en a4 et après 12...Rb6 13.Re5 Ra5 il faut jouer 14.Fb3 ou perdre quelques coups, ce qui forme une vraie barrière et constitue une position de base de la méthode des triangles de Delétang, publiée quelques années auparavant.
Il n'y a donc apparemment rien dans cette méthode des "çédilles", à part un peu de coquetterie linguistique et graphique. Ce qui m'épate, supergogol, c'est ton commentaire sur Tartacover. Qu'a-t-il écrit exactement ?
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Je t'ai lu avec attention supergogol et j'allais répondre un commentaire du même tonneau que Slucaino. Je ne vois malheureusement pas de nouvelle (et donc 3ème) méthode ici, simplement un autre vocable utilisé pour des motifs et des positions déjà abordés dans les autres méthodes.
Cela dit il ne faut pas pour autant écarter d'emblée cette proposition, dans le sens où un simple mot bien trouvé peut être très éclairant et aider grandement à la mémorisation d'une méthode. Je pense notamment au mot "shouldering" ou coup d'épaule dont on a déjà parlé ici quand on évoquait des finales de pions ou roi + tour contre roi + pion, et qui matérialise et fixe dans la mémoire un motif et une méthode précise.
Cela dit ici le mot cédille est certes poétique mais je ne la perçois pas concrètement sur l'échiquier et je ne crois pas que cette contribution m'aidera plus (mais comme benvoyons je crois être déjà assez à l'aise dans cette finale, donc peut-être qu'elle aidera un béotien)
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Merci à tous pour vos éclairages.
L'un des buts de ce post était de vous faire découvrir ces noms méconnus , voire inconnus des praticiens lambda .
Il est toujours intéressant de constater que les progrès dans l'étude de ce jeu se sont faits parfois par d'obscurs chercheurs, comme ces LAUGIER et ROUSSEL, qui , en outre, ne manquaient pas d'imagination et de poésie !(comme l'a relevé DrPIPO)
A Benvoyons, je suis d'accord sur le fait que la méthode du W est très efficace, mais le problème du joueur dans cette finale , est d'amener METHODIQUEMENT le Roi adverse sur la bande.
Par ailleurs, je note les observations d'ATHA et SLUCAINO concernant le fond , à savoir que la formule ROUSSEL, présente un "trou" (au sens propre et figuré), par rapport à la méthode de Delétang.
Néanmoins , je retiens l'apport de la "cédille", disposition particulière du Cavalier par rapport au Fou, qui , comme l'a souligné SISYPHUS, peut (ou pas) , aider un amateur en quête de repère. C'est aussi ce que pensait Tartacover
A SLUCAINO, si vous êtes intéressé par cet article , je peux vous l'envoyer par mail . Sinon, vous le trouverez dans la revue "L'ECHIQUIER"de Novembre 1932, (pages 1892, 93, 94,95 et 1950,51
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Oui supergogol, je suis itéressé par l'article de Tartacover. Merci beaucoup. Mon adresse mail n'a pas changé.
Ces retours vers le passé sont intéressants.
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@supergogol : Roussel, la cédille, etc... non, jamais entendu. Bon... après... je ne me suis jamais très intéressé à cette finale. Avec les triangles et un peu de tâtonnements (mais pas trop!), on arrive à la bande. Et là, les W font le reste.
Facile, avec du temps à la pendule. Je crois que je ne l'ai jamais joué (en plus de cinquante ans de tournois!) mais je l'ai testé sans problème contre la machine. Ceci dit, en tournoi, je me vois très bien manquer le gain, avec le stress, la fatigue et peu de temps.
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