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La fragilité des positions d’échecs : mesure, universalité et points de basculement par framboise le
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Le physicien Marc Barthelemy vient de publier un article où il introduit une méthode pour étudier les parties d’échecs. Plus précisément, il s’agit d’évaluer leur « fragilité » à partir d’un graphe d’interaction des pièces. Il a appliqué cette méthode à plus de 20 000 parties pour en tirer des conclusions.
En gros, une pièce est d’autant plus importante qu’elle interagit avec les autres et d’autant plus fragile qu’il est facile de l’enlever du réseau d’interactions.
La conclusion principale est que la fragilité maximale, le plus souvent atteinte vers le 16e coup, correspond typiquement, dans des parties de haut niveau, à des moments de tension élevée qui nécessitent des coups décisifs. Cette fragilité augmente sur les 8 coups précédents et diminue sur les 15 coups suivants. Ce sont les pions qui sont les plus souvent concernés par cette tension maximum (60%), suivis des cavaliers (20%).
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''Our study offers a new tool for understanding positional dynamics and provides a foundation for future research in chess analysis.''
Bigre... Rien que ça...
C'est un peu curieux, comme étude, quand on sait qu'il existe énormément de parties qui commencent, en quelque sorte, après le seizième coup (vingt coups théoriques). D'autres qui sont déjà en finale (sans cavaliers !). Dans ces deux types de parties, il n'y a guère de coups décisifs à ce stade.
Et l'aspect humain a l'air totalement absent de l'étude quant aux résultats et aux évaluations des positions (jouer les fameux seize premiers coups en une minute et avec encore, ensuite, 1h40 à la pendule, et un capital physique intact, c'est différent de prendre un heure pour jouer seize coups en eau trouble et se retrouver déjà épuisé pour le reste de la partie).
Bon... Je vais relire ça, pour essayer de mieux comprendre.
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c'est curieux , mais il me semble que ce qu'a découvert Marc Barthelemy est trivial, et déjà expliqué par des auteurs classiques pédagogues comme Capablanca , Alekhine, Nimzowitsch , Tartakover, Tarrasch, etc ..
c'est bien toute la difficulté dans l'ouverture (entre 10 et 15 coups) de se développer en coordinnant ses pièces légères et lourdes ...
A partir du 16 eme coup, on cherche à semer la discorde dans le camp adverse, tout en maintenant l'harmonie dans notre propre camp ...
Tout mouvement engendre nécessairement un état transitoire d'instabilité dans la coordination de nos pieces sur l'échiquier, et l'on cherche à s'orienter vers un nouvel état de stabilité (comme obtenir un bel avant poste pour notre cavalier par exemple)
Bien naturellement que la coordination des pièces en attaque ou en défense est essentielle pour obtenir des positions avantageuses.
De même, il est necessaire d'acquérir de l'espace sur l'échiquier pour disposer des meilleures cases pour coordonner les pièces ...
De même, il est extremement dangereux de jouer avec une seule pièce isolée dans le camp adverse et qu'il vaut mieux faire participer plusieurs pièces ensembles ... c'est une experience que des milliers de joueurs ont vérifié depuis des siècles...
Bref, je ne comprends pas ce qu'apporte de nouveau sur l'échiquier cet article, sauf à montrer des passerelles avec certaines notions de physique comme les états stables, metastables, ordre, désordre... que l'on connait aux échecs sous le nom de jeu dynamique, jeu positionnel, et pagaille sur l'échiquier !
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